samedi 3 août 2024 23:20

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le ministre de l’Intérieur a assoupli ce jeudi les critères d’acquisition de la nationalité française dans une circulaire qui ouvre notamment la naturalisation aux salariés en contrat précaire et aux hauts diplômés.

L’esprit de la circulaire

Elle revient sur les critères « volontairement durcis » par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, qui ont fait chuter le nombre des naturalisations de 116 000 en 2010 à 87 000 en 2011. Les nouveaux critères se veulent « transparents et justes ».

Levée de l’obligation du CDI

Pour devenir Français, il faut toujours démontrer son insertion professionnelle, mais cela n’impose plus de détenir un contrat à durée indéterminée (CDI). Un salarié en CDD ou intérimaire doté de « ressources suffisantes et stables » redevient admissible à la nationalité. Il s’agit de ne pas exclure des personnes méritantes « victimes d’une situation de l’emploi difficile » dans « un contexte de crise économique et sociale ». C’est ce critère qui devrait avoir le plus gros impact en terme de flux.

“Présomption d’assimilation” pour les jeunes scolarisés en France

Tout jeune de moins de 25 ans qui a vécu plus de dix ans en France et y a été scolarisé au moins cinq ans sans discontinuer doit bénéficier « d’une présomption d’assimilation », sauf en cas de « gros écarts de conduite ».

Privilégier les étudiants brillants

« Il convient d’apprécier avec discernement la situation de tous les candidats qui présentent un potentiel élevé pour notre pays », demande le ministre, en citant les diplômés de grandes écoles, certains doctorants et post-doctorants. Les médecins ayant un diplôme étranger redeviennent également admissibles.

Être en règle depuis cinq ans

Il faut être en situation régulière au moment du dépôt du dossier et depuis au moins cinq ans, contre dix auparavant, pour pouvoir demander la nationalité.

Maîtrise de la langue

La circulaire exige toujours une attestation de maîtrise du français délivrée par un organisme extérieur, sauf pour les personnes de plus de 65 ans qui sont dispensées de tests formels de langue.

Adhésion aux valeurs et principes de la République

La circulaire ne remet pas en cause l’exigence d’un minimum de connaissances sur l’histoire, la société, et les valeurs de la République, notamment la laïcité, mais elle réorganise leur évaluation. Elle enterre le QCM de culture générale, prévu dans une loi entrée en vigueur au 1 er juillet mais jamais appliquée, au profit d’une estimation globale lors d’un entretien d’assimilation. De même, les agents des préfets sont invités à prendre en compte le niveau d’éducation des postulants dans leur jugement.

19/10/2012

Source : JSL

Le film "Boiling Dreams" (rêves ardents) du réalisateur marocain Hakim Belabbes, est sélectionné en compétition officielle pour la 18ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm" qui s'ouvre vendredi.

Ce film-fiction, qui traite de la problématique de l'immigration clandestine, avait déjà été primé cette année de la Mention spéciale pour l'image et le son au festival du cinéma d'auteur de Rabat et en 2011, du prix du meilleur scénario et de la meilleure image du Festival International du Film de Dubaï.

Outre ce film, neuf autres longs métrages concourent pour le grand prix "Amore e Psiche" (Amour et psyche).

Au total 86 films, entre longs métrages, documentaires, et courts métrages participent à ce festival qui se déroulera avec la participation de 40 pays et dont la Slovénie est, cette année, l'invitée d'honneur.

Deux autres Prix seront attribués par le jury : "Open Eyes" qui récompense le meilleur film documentaire, et "Methexis", réservé au meilleur court métrage.

Le prix Koiné 2012, une reconnaissance pour l'ensemble de la carrière, sera attribué, quant à lui, au réalisateur italien Carlo Freccero.

Des focus sur le 7ème art dans plusieurs pays méditerranéens figurent également au programme du festival.

De même, des rencontres professionnelles sur le cinéma euro-méditerranéen seront organisées en marge de cette 18ème édition, qui se tient avec le soutien notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et l'appui du Centre cinématographique marocain (CCM).

18 octobre 2012

Source : MAP

Des amis du sociologue algérien Abdelmalek Sayad (1933-1998), fondateur de la question de l'émigration-immigration, ont été assassinés par l'OAS, a affirmé le chercheur français Claude Seibel dans une conférence animée jeudi à Oran.

M. Seibel figure parmi les anciens collègues du penseur algérien Sayad dans le cadre des enquêtes sociologiques conduites avec Pierre Bourdieu (1930-2002) dans les quatre années ayant précédé l'indépendance de l'Algérie.

"C'est le basculement de l'année 1962 qui a scellé l'amitié indéfectible Sayad-Bourdieu. Des amis de Sayad ont été assassinés par l'OAS, l'obligeant à se cacher et c'est épuisé qu'il est recueilli par Bourdieu en août 1962, d'abord au centre de sociologie européenne à Paris, puis quelques jours plus tard dans sa famille", a confié M. Seibel.

Ce rapprochement, a-t-il ajouté, a ouvert la voie à une longue phase de travaux en collaboration et de rédaction d'ouvrages scientifiques qui récapitulent toutes les observations conduites en Algérie, dont celles sur les camps de regroupement avec "Le déracinement".

L'enquête sur les centres de regroupement (créés par les forces coloniales pour interner des milliers de civils algériens après des déplacements massifs de la population rurale) fut un sujet "très sensible", a souligné le conférencier, en rappelant que les travaux sociologiques et ethnographiques furent menés par Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayad.

"Malgré les précautions prises par les auteurs pour objectiver le plus possible leurs conclusions, celles-ci étaient évidemment accablantes du point de vue des commanditaires", a-t-il révélé, faisant encore savoir que les auteurs "ne purent rendre public leur enquête que deux ans plus tard dans une publication sous le titre +Le déracinement+".

L'enquête sur les centres de regroupement engagée par Sayad et Bourdieu fut menée dans un climat marqué par "l'hostilité des autorités coloniales et des militaires présents dans ces zones", a également relaté M. Seibel qui a rappelé, dans sa conférence, que "c'est à la faculté d'Alger, en février 1958, que Sayad rencontra pour la première fois Bourdieu qui dira plus tard avoir choisi d'y enseigner par amour pour l'Algérie".

L'œuvre de Sayad, qui est conservée dans la médiathèque inaugurée à son nom en mars 2009 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI, France), comporte des milliers de documents, photos et enregistrements sonores contenus dans 420 boîtes d'archives.

Ce fonds documentaire avait été répertorié à l'initiative de l'Association de prévention du site de la Villette (ASPV, France) sous la direction du formateur Yves Jammet, également présent à la conférence donnée par M. Seibel.

M. Jammet a annoncé, dans ce cadre, que l'oeuvre de Sayad sera au centre d'une Journée d'échanges entre chercheurs algériens et français le 16 novembre prochain à Paris, sous le thème générique "Pour ouvrir un débat citoyen sur l'immigration : médiations sociales et culturelles autour d'Abdelmalek Sayad".

La conférence, animée par M. Seibel, constitue la 8ème rencontre autour de l'œuvre de Abdelmalek Sayad depuis le lancement de ce cycle thématique en février 2010 à Oran, à l'initiative du Centre national algérien de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et de l'Institut français d'Oran.

Né en Algérie, Abdelmalek Sayad est le troisième et unique garçon d'une famille de cinq enfants. Il fait ses études primaires dans son village natal, en Kabylie, puis poursuit sa scolarité au lycée de Béjaia avant d'entreprendre une formation d'instituteur à l'Ecole normale de Bouzaréah (Alger).

Il est ensuite nommé instituteur dans une école à la Casbah. Il poursuit ses études à l'université d'Alger où il fait la rencontre de Pierre Bourdieu.

En France, il exerça d'abord en tant qu'enseignant vacataire au Centre de sociologie européenne de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). En 1977, il intégra le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) où il sera nommé directeur de recherches en sociologie. Il décède le 13 mars 1998.

18 octobre 2012

Source : APS

La compagnie de transport maritime Acciona Trasmediterranea a décidé de renforcer ses liaisons entre les ports d'Almeria (sud de l'Espagne) et de Nador, à l'occasion de la fête de l'Aid el Kebir qui sera célébré au Maroc le vendredi 26 octobre.

A l'occasion de cette fête, qui coïncide également avec les vacances scolaires en France et en raison de l'augmentation du nombre des membres de la communauté marocaine résidant en Espagne et dans d'autres pays d'Europe qui veulent passer la fête avec leurs proches, la compagnie annonce qu'elle va augmenter, jusqu'au 6 novembre, à huit les départs hebdomadaires de ses bateaux entre les ports d'Almeria et de Nador.

Les lignes sont desservies par des bateaux d'une capacité d'environ 1.000 passagers, explique-t-on auprès de la compagnie maritime.

Acciona Trasmediterranea assure également des dessertes entre Algésiras et les ports de Tanger Med et Sebta et entre Malaga et Mélillia.

En 2010, elle avait ouvert une nouvelle ligne entre Barcelone et Tanger-Med pour permettre aux Marocains de France et ceux du Nord de l'Espagne d'éviter la traversée de l'Espagne en voitures.

18 octobre 2012

Source : MAP

Un total de 196.364 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin septembre dernier contre 195.597 en août, soit une hausse de 767 personnes, selon des chiffres officiels publiés jeudi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés équatoriens avec 115.380 personnes, des Chinois avec 87.185 personnes et des Colombiens avec 86.851 travailleurs, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin septembre, une baisse de 1,1 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale en comparaison avec août.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.728.836 de travailleurs. Sur le total des affiliés étrangers, 651.429 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.077.407 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

18 octobre 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale espagnole en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, à fin septembre, 47.852 adhérents, annonce-t-on jeudi de source officielle espagnole.

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent (-1.087), les travailleurs marocains venaient en tête des contingents étrangers (issus de l'UE et extra-communaitaires), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde position avec 23.038 adhérents, talonné par les travailleurs boliviens avec 23.031 affiliés, a ajouté le ministère espagnol.

Le nombre total des étrangers inscrits sur la même période à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 390.280, soit 22,57 pc de l'ensemble des effectifs des travailleurs étrangers dans l'ensemble des régions espagnoles.

Selon la même source, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole dans cette région ont accusé sur un an une baisse de 4,93 pc à fin septembre.

La communauté autonome de Catalogne venait en tête des régions espagnoles en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celles de Madrid (+20,95 pc) et de l'Andalousie (+11,67 pc).

D'après des chiffres publiés par l'Institut catalan de statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

18 octobre 2012

Source : MAP

Fondé par les franciscains toulousains en octobre 2007, le mouvement qui dénonce les centres de rétention des étrangers en situation irrégulière fait le bilan de cinq ans de mobilisation, samedi 20 octobre dans la Ville rose.

Son fondateur, Alain Richard, souligne la nécessité de poursuivre l’action sur un dossier qui se joue de plus en plus « à l’échelle européenne ».

Bientôt 88 ans, mais pas la moindre ride à son engagement. À Toulouse, en compagnie des autres frères de sa communauté franciscaine, Alain Richard s’apprête à fêter samedi 20 octobre les cinq ans du mouvement dont il est l’initiateur.

Ces cercles de silence, depuis octobre 2007, se forment tous les derniers mardis du mois sur la place du Capitole afin de protester contre l’enfermement dans des centres de rétention des personnes étrangères en situation irrégulière. Pour cet anniversaire, un rassemblement est prévu sur cette même place du Capitole entre 16 h 30 et 17 heures, avec l’intervention de cercles étrangers.

« Un appel à la conscience de chacun »

L’initiative des franciscains toulousains ne s’est pas limitée à la Ville rose. Au fil du temps, des « cercles » sont apparus dans de nombreuses autres villes. On en compte 175 qui se réunissent régulièrement. Et le mouvement essaime à l’étranger, en Espagne, en Suisse, en Italie. L’esprit de cette action ? « Il s’agit d’un appel à la conscience de chacun, et particulièrement à celle des décideurs. Nous disons que les sans-papiers sont nos frères et sœurs en humanité et que la violence qu’ils subissent dans les centres, comme toute violence, rompt cette humanité et nous fait perdre quelque chose de précieux. »

Une « tentation » politique

Une piqûre de rappel à laquelle tient le fondateur du mouvement. Il sait très bien que si, à Toulouse, le cercle a pu accueillir jusqu’à 400 personnes, c’est que « certains venaient comme à une manifestation contre le gouvernement Sarkozy, ce qui n’était pas notre propos. La politique à l’égard des étrangers s’est bâtie en France sur trente ans de gouvernement de droite comme de gauche. »Cette « tentation » politique, la plupart des cercles la connaissent. À Angers (Maine-et-Loire), où un cercle existe depuis février 2009, la question agite souvent les débats, « quand nous nous interrogeons par exemple sur notre position vis-à-vis du nouveau gouvernement ou quand nous nous demandons si nous devons évoquer le cas des Roms », explique Bernadette Roy-Jacquey, membre de l’association Évangile et Modernité, à l’origine du cercle angevin qui réunit aujourd’hui treize associations : Ligue des droits de l’homme, Réseau éducation sans frontières, Secours catholique, etc.

Une présence au cœur de La Défense

Cette politisation, c’est aussi ce que renvoient souvent les passants interpellés par les cercles. Depuis janvier 2012, l’association L’Arche et la Dalle, fondée au sein de la maison d’Église Notre-Dame-de-Pentecôte et qui regroupe aussi des associations non chrétiennes, a lancé un cercle de silence sur l’esplanade du quartier d’affaires parisien de la Défense. « Ce lieu n’est évidemment pas neutre et beaucoup de gens se sentent agressés, raconte Patrick Vincienne, chef d’entreprise et cofondateur du cercle. Ils nous reprochent une action trop politique alors que nous pesons justement tous les mots de nos tracts en appelant surtout à un traitement juste et digne pour les sans-papiers. »

« Nous dépassons tous les clivages »

Provocants, les cercles ? Trop dépendants de certaines associations militantes ? « Des cercles se sont brisés parce que la politique prenait trop le dessus, regrette Alain Richard. Nous nous appuyons sur le mouvement associatif pour permettre aux gens qui le souhaitent de s’engager au-delà de notre action, en fonction de ce qu’ils sont. Point final. Si nous durons, c’est bien parce que nous dépassons tous les clivages, politiques comme religieux. »

Une action européenne

Le mouvement s’est de fait inscrit dans la durée, et s’il « prend acte de quelques changements positifs récents »dans l’Hexagone, il entend bien rebondir au-delà des frontières. Comme en Espagne, où un premier cercle de silence s’est mis en place à Madrid en 2010, porté par une association théâtrale militante, suivi d’une dizaine d’autres déterminées à lutter contre une évolution récente : la volonté de privatiser la gestion de certains des dix centres d’internement des étrangers que compte le pays et d’en fermer d’autres pour mieux aider au financement de centres équivalents, mais en Algérie ou au Maroc. Dans un pays éreinté par la crise et où le taux de chômage atteint 25 % de la population, il n’est pas facile de faire entendre un discours sur les migrants clandestins. « Mais d’un autre côté, les cercles sont un formidable moyen de mobiliser des associations qui autrement ne travailleraient sans doute pas ensemble et d’internationaliser la lutte sur un dossier qui de plus en plus se joue à l’échelle continentale », assure Mickaël Michel, membre d’ATD Quart Monde et participant du cercle de Séville, en Andalousie.

18/10/2012, JEAN-LUC FERRÉ

Source : La Croix

Rachid Madrane, nouveau Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale

En faisant le choix de devenir bourgmestre (maire), Emir Kir doit quitter son poste de secrétaire d’Etat au sein du gouvernement régional de Bruxelles, ainsi que celui de ministre à la Commission communautaire française de Belgique. Il sera dès lors remplacé par le socialiste Rachid Madrane, député fédéral et Echevin (adjoint au maire) sortant de la commune d'Etterbeek, où il était en charge le Budget, la culture, la cohésion sociale et les bibliothèques communales.

M. Badrane sera d’ici peu, le temps de la passation de pouvoirs, le nouveau secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et de la Propreté publique pour la Région de Bruxelles-Capitale, et aussi ministre en charge de la Formation professionnelles, de la Culture, du Transport scolaire, de l’Action sociale, de la Famille, du Sport et des relations internationales à la Commission communautaire française.

Mohammed Jabour, Député fédéral

Suite à la nomination de Rachid Madrane au poste de secrétaire d’Etat en remplacement d’Emir Kir, fraîchement installé au fauteuil de Bourgmestre, le socialiste Mohammed Jabour, actuel Echevin (adjoint au maire) de la commune de Saint-Jean-Ten-Noode, en charge des finances, de la jeunesse et de la culture devient député fédéral. Ce natif de la région de Tanger occupe le poste d’Echevin depuis 12 ans, il était sixième suppléant lors des élections générales de 2010, sur la liste socialiste du district de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il avait obtenu 6.242 voix de préférence, ce qui lui permet aujourd’hui de suppléer Rachid Madrane à la Chambre des représentants.

Emir Kir, officiellement maire de Saint-Josse-Ten-Noode

Le mercredi 17 octobre 2012, le secrétaire d’Etat socialiste du gouvernement régional de Bruxelles Capitale, Emir Kir, d’origine turque, a été désigné bourgmestre de la commune centrale de Bruxelles, Saint-Josse-Ten-Noode. Il prend le maïorat de cette commune à forte population étrangère, notamment turque, après un bras de fer avec le bourgmestre sortant, battu par Kir en termes de voix de préférence.

Emir Kir est le premier bourgmestre d’origine turque en Belgique. Avant lui, un autre élu du parti socialiste, Birol Cokgezen a réussi a occupé le poste de bourgmestre de Saint-Nicolas, une petite ville de la région de Liège pour une durée éphémère de deux semaines (31 mai - 14 juin 2011), sans avoir eu l’occasion de remplir ses fonctions de manière officielle. Il avait pu prêter serment grâce à son second score de voix de préférence lors des élections de 2006 et après la condamnation du Bourgmestre de l’époque pour détournement de deniers publics.

Après son désaveu par la section locale du parti socialiste, Birol Cokgezen n’a jamais pu rebondir en politique, et n’a pas réussi à se faire élire sur la liste des provinciales du 14 octobre 2012, malgré ses 3.533 voix de préférence sur la liste PS du district de Saint-Nicolas.

18/10/2012

Source : CCME

La tension monte de nouveau à Mellilia. Plusieurs centaines d’immigrés subsahariens ont voulu franchir la clôture qui sépare cette ville occupée du reste du Maroc. Selon les informations relayées par la presse espagnole, avant-hier, les autorités marocaines ont intercepté ces immigrés et partant avorté la troisième tentative d’entrer «illégalement» et «par la force» à la ville occupée.

Avant cette tentative avortée, il y avait deux autres au cours desquelles un groupe d’une centaine de Subsahariens a pu entrer en ville, selon la version de l’agence de presse espagnole «EFE» qui s’appuie sur un communiqué de la délégation du gouvernement espagnol.

Le journal «El Pais» citant des sources policières, relate que «la nuit était intense, car la police a détecté la présence d’un groupe de 200 à 300 Subsahariens dans la zone proche de la ville de Mellilia. Mais la collaboration de la police marocaine a été décisive pour avorter la tentative. Le mardi, quelque 300 immigrés ont tenté d’entrer en plein jour et une centaine d’entre eux ont réussi à le faire».

«L’assaut massif, précise le communiqué de presse de la délégation du gouvernement, mérite d’être qualifié d’invasion qui, dans certains quartiers comme celui de la Constitution, a provoqué la panique des voisins». Et d’ajouter que cette situation doit inciter à «réfléchir sur ce type d’immigration irrégulière qui a transformé l’entrée pacifique à Mellilia en démonstration ouverte de force».

«El Pais» estime, dans un article publié sur son site Internet hier mercredi, que plus de 1000 immigrés subsahariens attendent le moment propice pour tenter leur chance «dans les prochains jours». Et «pour l’éviter, ajoute le même quotidien, les autorités de Mellilia ont renforcé les dispositifs sécuritaires en ajoutant 40 gardes civils et mobilisant plus de moyens».

D’après l’agence de presse «Reuters», 3345 immigrés illégaux ont pu pénétrer, en 2011, dans les deux villes occupées, à savoir Mellilia et Sebta, à la nage ou cachés dans un véhicule ou par la force.

Depuis l’été dernier, des Subsahariens ont tenté de forcer la clôture séparant le Maroc des deux villes occupées en utilisant parfois la force, des pierres et des bâtons. Et en juillet dernier, un soldat marocain a trouvé la mort lors d’un assaut de Mellilia par les Subsahariens.

Cette situation préoccupante a poussé l’Association unifiée de la garde civile (AUGC) à demander, l’été dernier, le renforcement des dispositifs sécuritaires sur ladite frontière, et ce pour contrer «les continuelles avalanches humaines» des immigrés subsahariens.

L’AUGC qui représente plus de 30.000 agents, a justifié cette demande par «l’agressivité des immigrés» qui veulent à tout prix rejoindre l’Espagne au moyen, le cas échéant, de jets de pierres et de bâtons.

18 Octobre 2012, Mourad Tabet

Source : Libération

Le film "Andalousie mon amour" du réalisateur marocain Mohamed Nadif figure en compétition officielle au Festival international du film indépendant, qui sera organisé à Bruxelles du 6 au 10 novembre.

Ce long-métrage, une comédie qui traite du problème de l'immigration clandestine, est en lice aux côtés de six autres films représentant le Liban, l'Egypte, la Turquie, la Belgique et le Canada.

Premier long-métrage de Mohamed Nadif, "Andalousie mon amour" raconte l'aventure de deux étudiants de Casablanca, Said et Amine, qui ont voulu atteindre clandestinement les côtes européennes à l'aide d'une barque. Celle-ci fait naufrage. La mer rejette Amine sur la côte d'un village au nord du Maroc, alors que Saïd échoue sur une plage espagnole. Bien que séparés, chacun de son côté observera de curieux phénomènes avant de réaliser qu'ils sont victimes d'une ignoble escroquerie.
Un autre film "Le Sac de farine", une co-production belgo-marocaine, dont une grande partie du tournage s'est déroulé à Ait-Ourir, a été sélectionné pour concourir en compétition internationale à cette 39eme édition du Festival international du film indépendant de Bruxelles qui "a pour objectif d'offrir une programmation novatrice, porteuse de valeurs universelles", selon les organisateurs.

A l'affiche également de ce Festival, le court-métrage "Sur la route du paradis" de la réalisatrice franco-marocaine Uda Benyamina, qui sera projeté dans la catégorie "Coups de cÂœur". Ce film a reçu le prix spécial du jury au dernier Festival international du film francophone de Namur et a été primé au Festival International du Film de Dubaï et au Festival du court métrage méditerranéen de Tanger.

La projection de ces trois films s'inscrit dans le cadre de la saison artistique et culturelle "Daba-Maroc", qui a pour objectif de faire découvrir la création marocaine contemporaine dans sa richesse et sa diversité aux Marocains de Belgique et au public belge.

17 oct. 2012

Source : MAP

L'Union européenne estime que la situation des droits de l'Homme évolue de manière "positive" au Maroc, a déclaré mercredi son ambassadeur à Rabat, Eneko Landaburu, tout en ajoutant qu'il subsistait des "situations problématiques", ainsi dans le traitement des immigrés illégaux.

L'UE est "assez satisfaite de l'évolution des choses. Nous avons établi avec les autorités marocaines un dialogue plus serein et plus objectif" sur la question, a affirmé à la presse M. Landaburu, qui s'exprimait après la réunion à Rabat, pendant deux jours, du sous-comité des droits de l'Homme.

Cette instance, à laquelle participent des responsables européens et marocains, se réunit chaque année dans le cadre de l'accord d'association entre l'UE et le Maroc.

"On sent un grand élan en faveur de la démocratisation. (...) On voit aussi une dynamique positive sur le plan de la société civile qui est active au Maroc", a souligné Eneko Landaburu.

Il a également fait valoir les apports de la nouvelle Constitution adoptée l'an dernier, qui représente "une base juridique et politique incontestable".

Mais en dépit de "cette dynamique positive, il est clair qu'il y a des situations problématiques qui demeurent (...), en particulier la situation des migrants d'origine subsaharienne", a-t-il noté.

"Il y a des témoignages extrêmement durs et préoccupants (de maltraitance, ndlr), qui nous sont parvenus", a relevé M. Landaburu.

Selon des associations des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent au Maroc, et une ONG locale a récemment alerté les autorités sur des actes de racisme et de violences dans le cadre de leur expulsion.

Responsable de la division droits de l'Homme de l'UE, Charles Michel Guerts a indiqué que la réunion de mardi et mercredi avait aussi été l'occasion de "discussions très concrètes en matière d'égalité" entre hommes et femmes.

Les conditions de détention en prison ou encore la liberté d'expression et d'association ont également été abordées.

M. Guerts a souligné que les droits de l'Homme, pour lesquels l'UE s'est dotée d'un "cadre stratégique" en juin dernier, constituaient "le fil conducteur de toutes les actions extérieures" de l'Union.

17 oct 2012

Source : AFP

Manuel Valls a déclaré qu'il voulait "redresser la courbe du nombre de naturalisation en revenant sur les critères les plus discriminants qui sont a l'origine de près de 70% des refus" lors d'un déplacement à Toulouse jeudi matin.

Le ministre de l'Interieur a annoncé qu'il venait d'adresser une circulaire a l'ensemble des préfets ciblant "les modalités d'application de l'insertion professionnelle" et revenant sur une "appréciation ne permettant de prendre en compte ni les CDD ni les passages par l'interim".

"Je refuse l'idée que seuls les détenteurs d'un CDI puissent devenir français", a déclare Manuel Valls. Il a également indiqué que la méthode du questionnaire à choix multiples - souhaitée par l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant - était abandonnée par décision du Premier ministre.

Le ministre de l'Intérieur a cependant réaffirmé que "la nationalité ne doit être ni bradée, il ne peut y avoir de Français au rabais, ni réservée à quelqu'uns, à une élite". "Il faut maitriser l'immigration, il faut des règles au niveau national et européen, on ne peut pas accueillir tout le monde", a-t-il renchéri.

Manuel Valls est en déplacement à Toulouse ce jeudi, il doit notamment y rencontrer la communauté juive.

18/10/2012

Source : AP

Barack Obama et Mitt Romney ont finalement abordé mardi soir la question de l’immigration sans rien avancer de bien nouveau sur des positions déjà connues. Les Hispaniques avaient reproché aux deux candidats de faire l’impasse sur le sujet lors de leur première rencontre.

M. Romney, qui a rappelé que son père était né au Mexique,  a reproché à M. Obama de n’avoir rien fait pour résoudre la situation des onze millions de clandestins pendant ses deux premières années, alors qu'il avait la majorité législative. "J'ai fait tout ce que je pouvais, et demandé de l'aide au Congrès", a répondu M. Obama.

Le président a accusé son rival de vouloir opposer son veto au fameux Dream Act (Development, relief and education for alien minors ; Développement, assistance et enseignement pour mineurs étrangers) cette loi qui végète depuis dix ans au Congrès et qui vise à aider les jeunes immigrés illégaux à acquérir la citoyenneté en passant par l'université ou l'armée.

M. Romney s’est montré de nouveau favorable à "l’auto-expulsion", qui consiste à durcir les conditions de vie des clandestins jusqu'à l’usure pour les "encourager" à partir. "Laissons-les faire leur choix", a affirmé le candidat qui ces dernières semaines a quelque peu nuancé sa vision sur l’immigration. Début octobre il a déclaré au quotidien Denver Post que s'il était élu il ne reviendrait pas sur les permis de travail temporaires accordés en juin à de jeunes immigrants illégaux (les Dreamers) par le gouvernement Obama.

Le président a mis en doute cette nouvelle position en rappelant qu’un des proches conseillers de Romney n’était autre que Kris Kobach, qui a rédigé la loi d’Arizona (SB1070) contre les clandestins. "Si ma fille, ou la votre" n’avait pas une tête de citoyenne américaine "je ne voudrais pas donner de pouvoir à quelqu’un comme ça".

"Aucun des candidats n’a véritablement intérêt à aborder la réforme migratoire car c’est un sujet très polémique”, souligne Claudio Remeseira directeur du Hispanic New York Project de l’Université de Columbia, “Barack Obama a le vote latino dans la poche mais les Hispaniques lui reprochent d’avoir manqué à sa promesse. Il n’aurait jamais pu présenter la reforme car beaucoup de démocrates s’y opposent. Quant à M. Romney,  il n’a aucune chance de remporter le vote latino, il préfère donc ne pas insister".

Celui-ci est en effet solidement démocrate. Dans les derniers sondages plus de 76% des électeurs hispaniques se déclarent en faveur du président et ce malgré le fait que celui-ci a expulsé plus de sans-papiers qu’aucun de ses prédécesseurs : 1.2 millions depuis son arrivée à la Maison Blanche (400 000 en 2011).

17/10/2012

Source : Le Monde

Dimanche 14 octobre se déroulait en Belgique les élections municipales et provinciales. Au terme du scrutin, 130 candidats d’origines marocaines ont été élus pour siéger sur les bancs des différents conseils communaux, de Wallonie notamment, et de Bruxelles en particulier. Importante, cette victoire sonne pour eux le début du vrai combat politique. 

Hicham Ibane, Farida Tahar et Mohammed Arbai doivent être satisfaits. Peut-être pas à titre personnel mais satisfaits en tout cas des résultats des élections communales et provinciales qui se sont déroulées ce dimanche en Belgique. Et pour cause : dans les 589 communes que comptent la Wallonie et la Flandre, près de 130 élu(e)s d’origine marocaine (dont 95 à Bruxelles) ont été désignés pour siéger sur les bancs des différents Conseils communaux de Belgique, indique le CCME dans un communiqué publié sur son site web, mardi soir.

Bonne représentation en Wallonie et à Bruxelles

Marqué par le véritable « raz-de-marée » des nationalistes flamands – qui se sont emparés de la première ville de Flandres, Anvers, pourtant fief historique du Parti socialiste belge – ces élections ont également vue la montée en puissance des élu(e)s d’origines marocaines, notamment à Bruxelles et en Wallonie. A Bruxelles Ville par exemple, 15 d’entre eux ont été désignés pour siéger au conseil municipal pour les six années à venir, soit autant qu’à Molenbeek-Saint-Jean, où 15 élu(e)s d’origines marocaines devraient faire prochainement leur entrée au sein du conseil de la commune.

En région wallonne, le Parti socialiste, « qui abrite la majorité écrasante des élus(e)s d’origine marocaine », confirme sa domination, consacrant ipso facto leur émergence sur la scène politique belge. Charleroi est la ville qui compte le plus grand nombre de ces élus en Wallonie, juste devant Liège. En Flandres en revanche, où les résultats ont été marqués par la nouvelle percée de l’Alliance Néo-Flamande (NVA), « le nombre d’élus(e)s d’origine marocaine est trop faible par rapport au sud du pays, tout comme en Communauté germanophone » précise le CCME dans son communiqué.

Une bataille remportée, mais pas la guerre

Le clivage politique très marqué entre la Wallonie et la Flandre semble donc influer directement sur le degré de représentativité des élus d’origines marocaines dans ces deux régions. Bien représentés en Wallonie, ces derniers sont toujours sous-représentés en Flandres où l’avènement du NVA semble avoir clairement joué en leur défaveur.  Par ailleurs, il est à noter que si à Bruxelles – en Wallonie donc –  de nombreux échevins (adjoints au maire) d’origine marocaine devraient émerger dans les jours qui viennent, les « chances d’avoir un bourgmestre (maire) d’origine marocaine sont encore trop maigres, voire nulles » indique le CCME.

Avec le scrutin de dimanche, les élus d’origines marocaines ont donc remporté une victoire, mais pas la guerre. Et de guerre, il y en a une à mener, notamment contre la discrimination à l’accès aux postes de responsabilités. C’est d’ailleurs précisément cette discrimination qui avait poussé le candidat belge d’origine marocaine, Hicham Imane, à créer un site humoristique à l’appellation provocatrice «  pourquoinepasvoterpourunarabe.be » au milieu du mois de septembre. Objectif de la démarche : déconstruire de façon sarcastique les poncifs de certains belges à l’endroit des élus d’origines marocaines et les amener à réfléchir sur leur a priori. Alors, objectif atteint ? Au vu des résultats du scrutin du 14 octobre, il semblerait que oui. Partiellement, tout du moins. 

17.10.2012, Alexis Mehdi Mantrach

Source : Yabiladi

En 10 ans, la France a modifié 6 fois de manière significative les lois régissant l'entrée et le séjour des étrangers et le droit d'asile. Ces lois ont valu à la France des condamnations pour violation des droits de l'Homme.

La politique d’immigration d’un pays doit être un subtil équilibre entre d’une part les droits fondamentaux de la personne humaine (protection, santé, famille, dignité, … ) et d’autre part le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, donc en la matière, à déterminer les règles d’entrée et de séjour des étrangers sur le territoire où ce peuple est souverain.

La légitimité de telles lois s’inscrit donc à la fois dans le respect d’une volonté populaire et dans la conformité à ce qui est reconnu comme des droits fondamentaux. Les politiques en matière d’immigration en œuvre en Europe depuis une dizaine d’années n’ont plus pour objectif de trouver ce subtil équilibre, mais obéissent à une logique technique d’optimisation des flux pour la marche forcée de la machine économique. Ce qui veut dire que les lois, si elles sont légales, ne sont pas pour autant légitimes.

En France particulièrement, la politique d’immigration a valu au pays des Droits de l’Homme d’être condamné pour non-respect des droits fondamentaux de la personne humaine. Ces condamnations sont la preuve du risque que nous prenons collectivement, du déséquilibre à l’œuvre et de l’illégitimité de cette politique.

S’agissant par exemple de la garde à vue, avec l’arrêt El DIDRI du 28 avril 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a jugé que la Garde à Vue « est susceptible de compromettre la réalisation de l’objectif visant à instaurer une politique efficace d’éloignement et de rapatriement dans le respect des droits fondamentaux […] ».

S’agissant de la violation des droits de l’enfant, avec l’arrêt POPOV du 19 janvier 2012, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour avoir placé une famille kazakhe en centre de rétention, cadre que les juges ont considéré inapte à l’accueil d’enfants en bas âge. Elle a ainsi jugé que « la situation d’extrême vulnérabilité de l’enfant est déterminante et prédomine sur la qualité d’étranger en séjour illégal ». Par le maintien en rétention administrative d’enfants, même accompagnés de leurs parents, en vue d’une expulsion, la France viole la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de 1989 (CIDE). Dans cet arrêté, la CEDH l’a condamnée pour violation des articles 3, 8 et 5 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

S’agissant du Droit d’Asile, la CEDH a également condamné la France pour absence de recours suspensif dans la procédure prioritaire.

D’autres condamnations ont porté sur la violation de la vie privée et familiale ou sur le non-respect du devoir de protection contre les mauvais traitements.

Avoir une vision trop technicienne ou économique des affaires de notre monde nous rend aveugle et nous détourne de notre devoir de progresser vers l’accomplissement de notre humanité. Les politiques d’immigration sont une zone de turbulences pour les droits fondamentaux.

Il faut mettre fin à la politique d’enfermement et d’expulsion des étrangers. Il faut maintenant un moratoire sur les expulsions le temps de déterminer les nouveaux critères de régularisation.

Emmanuel BOUHIER

Source : Agora

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a annoncé hier soir qu'il maintenait la plainte pour diffamation contre Jean-François Copé après ses propos sur le "pain au chocolat", qui ont "fortement heurté" les musulmans. Candidat à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé avait évoqué récemment lors d'un meeting à Draguignan (Var) le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Il avait ensuite écrit au président du CFCM Mohammed Moussaoui pour "s'étonner" que le CFCM l'attaque en diffamation pour ses propos jugés "islamophobes", soulignant qu'il s'agissait pour lui de "dénoncer des attitudes déplorables" n'ayant rien à voir avec l'islam. Réuni mardi soir, le bureau exécutif du CFCM a étudié le courrier de Jean-François Copé. "Les membres du bureau regrettent que ce courrier, par sa teneur, n'ait pas été l'occasion d'apaiser les sentiments des musulmans fortement heurtés par vos propos", écrit Mohammed Moussaoui dans une lettre envoyée mercredi à M. Copé, dont l'AFP a eu copie.

Le ramadan associé à "un acte dont la véracité reste à vérfier"

Ces propos ont été "dénoncés par de nombreux hommes politiques de différentes tendances, des responsables religieux de différentes confessions ainsi que de nombreux citoyens épris de paix et attachés à notre vivre-ensemble", rappelle le président du CFCM. Il souligne que "les musulmans de France ont été choqués de voir le jeûne du ramadan, pratique religieuse musulmane très respectée, associé d'une manière caricaturale, comme vous l'avez malheureusement fait, à un acte dont la véracité reste à vérifier".

"Dans ces conditions, le CFCM a décidé de maintenir la plainte" pour diffamation, ajoute M. Moussaoui. Il précise que les membres du bureau exécutif sont "disposés" à rencontrer M. Copé "afin de poursuivre cet échange dans la franchise et le respect mutuel". L'avocate du CFCM, Me Khadija Aoudia, avait indiqué la semaine dernière avoir déposé plainte à Nîmes. Selon le texte de la plainte transmis à l'AFP, les "propos stigmatisants" de Jean-François Copé "portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane".

18/10/2012

Source : Le Figaro

L'exode des jeunes travailleurs des pays dits "périphériques" de la zone euro s'intensifie au point de faire craindre une aggravation des problèmes budgétaires auxquels sont déjà confrontés ces pays.

Le jeunesse de ces Etats en difficulté budgétaire subit de plein fouet les effets d'une longue période de récession, des taux de chômage élevés, des importantes hausses d'impôts et de drastiques baisses des dépenses publiques.

Ces mouvements migratoires, historiquement observés lors des périodes de morosité économiques, ont été particulièrement encouragés au cours des dernières décennies par les nouveaux moyens de transports et de communication.

Mais le phénomène n'est pas sans conséquence pour les pays lourdement endettés car il réduit leur marge de manoeuvre pour stimuler la croissance et augmenter les recettes fiscales nécessaires à la résorption de la dette publique.

Car, si à court terme l'exode des jeunes chômeurs permet à un Etat de réduire sa facture de prestations sociales, à long terme il risque d'accroÂŒtre le poids des retraites et de la dépendance sur le reste de la population.

EXODE DES JEUNES

"Si les Etats périphériques de la zone euro, en pleine période d'austérité, sont encore économiquement déprimés pendant un certain temps et que leur population s'en va, comment arriveront-ils à retrouver une viabilité budgétaire?" s'interroge Michael Saunders, économiste chez Citigroup. "Je pense qu'ils ne peuvent pas y arriver", conclut-il, précisant que ces pays ont besoin de voir leur population active croÂŒtre et non diminuer.

"Le problème est bien réel, renchérit Yves Bonzon, du gestionnaire suisse Pictet. Par exemple, les jeunes Portugais sans emploi partent pour en trouver un ailleurs, mais du coup la dette demeure toujours aussi importante pour ceux qui restent."

Selon les données d'Eurostat, la population active - de 15 à 65 ans - a reculé de 0,1% en Italie et en Grèce au premier semestre 2012, de 0,6% en Espagne, de 0,7% au Portugal et de 0,9% en Irlande. Cette tendance est observée depuis 2008 dans ces deux derniers pays.

Les candidats au départ sont plutôt jeunes. Ainsi, au deuxième trimestre 2012, la part des 20-29 ans en Irlande a reculé de 8,8% sur un an - du jamais vu en Europe depuis 40 ans -, de 4,3% en Espagne et de 3,5% au Portugal.

Michael Saunders juge ce recul "extraordinairement important" et bien supérieur aux mouvements migratoires observés dans les pays de l'Est lorsqu'ils ont rejoint l'Union européenne en 2004.

17 octobre 2012, Catherine Monin

Source : Reuters

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