vendredi 29 novembre 2024 01:41

La 6ème journée nationale de l’entreprise, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et qui vient de se tenir à Casablanca, avait pour thème : « les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l’entreprise marocaine ? ».

La manne financière induite par les transferts en devise ne suffit-elle pas à répondre à l’interrogation ? Les quelques 50 milliards de dirhams annuels «versés»dans les circuits bancaires ne contribuent-ils pas à la modernisation de l’économie nationale et aux financements des crédits?

En clair, cela ne suffirait pas, ou plutôt cela ne suffirait plus. Il faudrait être plus ambitieux. Ainsi, la nouvelle approche repose sur la possibilité d’assurer un transfert de compétences et d’expertises de MRE. Une démarche louable qui avait donné lieu au lancement de Fincome sous la direction de Nezha Chekrouni, alors ministre en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. Il s’agissait de connecter (via un portail) les MRE avec le monde économique marocain.

Pour se faire une idée plus précise de l’engagement des MRE dans l’économie nationale plusieurs intervenants ont été invités à prendre la parole. La première à se jeter à l’eau a été Latifa Echihabi, Directeur général de l’Agence Nationale pour la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME).

Selon elle, « les Marocains du monde constitue un vrai potentiel. Cependant, il faut définir le profil, les attentes et les atouts des MDM. Selon des études, les MRE seraient de plus en plus qualifiés. Il serait donc opportun d’identifier les compétences de chacun. D’autant plus que ces personnes n’évoluent pas dans un environnement favorable alors que le Maroc peut leur garantir une meilleure qualité de vie ».

Quand au ministère en charge de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, représentée par Ghita Zougari, l’heure est à la mobilisation. « Nous avons initiés deux études qualitatives. La première porte sur la mobilisation des compétences et la seconde, sur les transferts en devise et l’objectif d’en réduire les coûts. Pour ce qui est des compétences des MRE, nous avons essayé de donner du fond à l’initiative Fincome. Si l’idée était excellente, il faut reconnaître qu’elle était trop ambitieuse par rapport à la réalité », précise Ghita Zougari, Directeur au département ministériel MRE.

En clair, elle regrette que la démarche du projet ait été de répertorier les compétences avant même d’avoir identifié les besoins du marché. Du coup, le ministère a décidé d’évaluer Fincome et de proposer une nouvelle approche. «Elle va consister à définir précisément les besoins du Maroc en terme d’opportunités, et ce sur la base des Plans Emergence, Azur, Vert ou encore du Plan Solaire», ajoute Ghita Zougari.

Dans un premier temps, et selon le ministère des MRE, il s’agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail Fincome, comme support dédié à la mise en relation entre l’offre (du marché) et la demande (des MRE).

Ce qui, semble-t-il, a fortement inspiré Latifa Echihabi. «Travaillons alors dans la perspective d’un retour virtuel et non définitif des MRE. Je suis d’avis que les MRE restent dans les pays de résidence avec la possibilité d’utiliser leur compétences sous la forme d’un partenariat win win», indique la dirigeante de l’ANPME. Un propos qui peut laisser rêveur.

Virtuel ? Un nouveau concept en vue…

Source : Yabiladi

Des étrangers sans papiers travaillaient dans un restaurant huppé de Neuilly (Hauts-de-Seine), ancien fief électoral de Nicolas Sarkozy, sous le statut d'auto-entrepreneur, révèle le syndicat CGT.

L'information a été confirmée par le ministère de l'Immigration qui parle de onze employés avec ce statut "pour certains", dit-il.

La CGT a mené une opération médiatique d'occupation de l'établissement avec les salariés concernés, qui disent travailler en cuisine ou faire le ménage dans cet établissement.

Ce nouveau régime juridique "d'auto-entrepreneur" imaginé par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et présenté comme un moyen de stimuler l'esprit d'entreprise, permet de créer une société individuellement. Il ouvre la voie à des formalités simplifiées et à un régime fiscal plus favorable.

Un responsable du restaurant, interrogé sur France 2, a nié avoir contraint ses employés à l'adopter mais expliqué qu'il avait été suggéré car il était plus favorable pour les personnes en question.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a vivement réagi dans la soirée en annonçant qu'il avait demandé à la préfecture de police de Paris "d'engager sans délai toutes les sanctions administratives prévues par la loi".

Il souligne qu'il entend présenter dans les prochaines semaines un projet de loi renforçant les sanctions contre les entreprises employant des étrangers sans papiers.

Eric Besson est notamment chargé de mettre en oeuvre des objectifs chiffrés d'expulsions d'étrangers sans papiers.

La gauche et les associations de défense des étrangers critiquent cette politique et la jugent hypocrite car, selon elles, une part importante de l'économie ne pourrait fonctionner sans les étrangers sans papiers.

Le travail des sans-papiers se généralise dans les secteurs de main d'oeuvre à bas salaires, comme la restauration ou le bâtiment, depuis de nombreuses années.

Plusieurs faits divers ont illustré le phénomène, comme en 2007, lorsque la police a découvert des personnes dans cette situation sur le chantier de rénovation du Pavillon de la Lanterne, résidence de l'Etat utilisée par le président Nicolas Sarkozy.

Source : L’Express

Au Québec, les femmes qui portent le niqab ou la burqa, le voile intégral, ne peuvent pas refuser de s'identifer à visage découvert, y compris devant un agent de l'Etat de sexe masculin, a tranché la Commission québécoise des droits de la personne dans un avis publié mardi.

La Commission avait été saisie par l'organisme provincial qui s'occupe de l'assurance maladie, la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).

"Le fait de demander à ces femmes de se dévoiler pour s'identifier dans un cadre administratif neutre et dans un court laps de temps ne porte pas atteinte de façon significative à la liberté de religion", a expliqué la Commission dans un communiqué.

La RAMQ n'est donc pas tenue d'accepter que les femmes portant le voile intégral le gardent, que ce soit pour les identifier ou pour prendre une photo.

Dans le même avis, la Commission reconnaît par ailleurs que les employés de l'Etat ont le droit de porter le hidjab dans l'exercise de leurs fonctions.

La Commission des droits de la personne du Québec est un organisme qui veille à ce que les principes énonces dans la Charte québécoise des droits et libertés soient respectés. Les avis qu'elle émet n'ont toutefois pas force de loi.

Dans un avis précédent, elle avait reconnu qu'une femme avait le droit de demander, en invoquant des raisons religieuses, de passer son examen de permis de conduire auprès d'un examinateur de sexe féminin, cette situation exigeant une présence relativement longue à proximité de ce dernier.

Source : La Croix/AFP

Le ministre australien de l'Immigration, Chris Evans, a déclaré mardi que le gouvernement fédéral a signé un accord avec la Croix-Rouge australienne, afin de permettre au groupe humanitaire d'évaluer et de surveiller les conditions de vie des détenus immigrants.

L'accord pourra assurer un examen indépendant du processus de détention et un traitement juste et raisonnable envers les prisonniers en conformité avec les lois, a indiqué M. Evans.

En vertu de l'accord, la Croix-Rouge pourra également servir de messagère entre les détenus et leur famille vivant toujours dans leur pays natal.

"La Croix-Rouge est une organisation humanitaire respectée par la communauté internationale avec une présence partout dans le monde", a affirmé le ministre.

"Les gens connaissent et croient en la Croix-Rouge, ainsi que le rôle indépendant qu'elle joue dans l'assistance aux personnes dans le besoin", a-t-il ajouté.

Cet accord constitue un complément aux dispositions de surveillance établies par le Médiateur du Commonwealth et la Commission australienne des droits de l'Homme.

Conformément aux accords officiels et officieux signés avec le gouvernement fédéral de l'Australie, la Croix-Rouge effectue des visites dans les installations de détention d'immigrants depuis 1993.

Source : Xinhua (French.news)

Mieux vaut tard que jamais, a-t-on l’habitude de dire. Le Maroc a décidé de faire appel aux compétences de sa diaspora afin qu’elles participent aux concertations nationales sur le projet de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable (CNEDD). Une rencontre sur la contribution des MRE à ce projet a eu lieu le vendredi 12 mars à Rabat.

"Lorsque nous avons lancé notre appel, plus de 120 Marocains du monde compétents sur les questions d’environnement et de développement durable ont été identifiés" déclarait le ministre chargé des Marocains du monde, Mohamed Ameur, lors de la clôture de la rencontre. Pour cette première étape d’une approche collective, plus de la moitié ont fait le déplacement à Rabat, mais tous ont souhaité être associés aux échanges avec les acteurs nationaux.

S’agissant de leur apport, le Maroc pourrait tirer profit de l’expertise des participants installés à l’étranger. Beaucoup d’entre eux, à l’image de Samid Aziz, expert hydrogéologue, qui a plus de 20 ans d’expérience ou encore Abdelghani Rabhi, cadre territorial avec plus de 10 ans d’expérience, pourront apporter leur savoir-faire au projet de CNEDD.

Leurs propositions et contribuions ne resteront pas lettres mortes. Les organisateurs entendent les rassembler et en faire un rapport qui sera remis au Département de l’Environnement.

Toutefois, le projet de Charte ne pourra réussir sans l’implication totale des compétences locales. Ceci devrait d’ailleurs faciliter la régionalisation avancée, autre grand chantier en cours d’élaboration au Maroc.

Source : Yabiladi

 

Les pays européens pourront début mars délivrer exceptionnellement des visas à "validité territoriale limitée" à des ressortissants libyens placés par la Suisse sur la "liste noire" de l'espace Schengen.

Le nouveau code des visas Schengen, qui entrera en vigueur le 5 avril (BIEN: avril), permet en effet dans son article 25 la délivrance de visas à "validité territoriale limitée" dans des circonstances "exceptionnelles", quand l'Etat requérant le demande pour des raisons humanitaires, pour des raisons d'intérêt national, ou en raison d'obligations internationales, a précisé la Commission européenne.

Selon le paragraphe 2 de cet article, ces visas ont "une validité exclusive pour le territoire de l'Etat qui le délivre". Mais une dérogation permet d'étendre cette validité aux territoires de plusieurs pays, si ces pays "consentent" à cette extension.

Ces dispositions peuvent techniquement permettre aux pays de l'espace Schengen de contourner l'opposition de la Suisse à l'octroi de visas pour 188 ressortissants libyens, dont Mouammar Kadhafi, interdits d'entrée sur le territoire suisse dans le cadre d'une longue querelle entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a une nouvelle fois dénoncé lundi la décision de la Suisse lors d'une rencontre à Tripoli avec le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi.

Il a annoncé son intention de soulever la question lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 22 mars et de soumettre une proposition pour contourner l'interdit suisse.

"Il n'est pas admissible que les membres d'une délégation libyenne qui négocient des accords avec l'UE soit placés sur la liste noire suisse", a-t-il déclaré, cité par l'agence de presse italienne Ansa.

L'Italie a le soutien de Malte sur cet argument. Les deux pays sont deux portes d'entrée des candidats à l'immigration partis des côtes de la Libye et de la Tunisie.

La Commission européenne a refusé mardi de commenter les propos de M. Frattini, mais a rappelé que la délivrance de visas à validité territoriale limitée était "soumise à des règles strictes".

"Le sujet n'est pas encore inscrit à l'ordre du jour de la réunion, mais il peut l'être à la demande d'un pays", a précisé le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

La Suisse se défend d'avoir utilisé à des fins politiques l'inscription de Mouammar Kadhafi et de nombreuses autres personnalités libyennes sur la liste noire des personnes ne pouvant plus obtenir de visas pour l'espace Schengen.

Les deux pays sont en pleine crise diplomatique depuis l'interpellation musclée, en juillet 2008 à Genève, d'un fils du dirigeant libyen, Hannibal, sur plainte de deux domestiques l'accusant de mauvais traitements.

La dispute s'est envenimée avec l'arrestation en Libye de deux hommes d'affaires suisses. L'un d'eux, Max Göldi, est toujours détenu.

Source : Le Monde

Deux grandes structures contiguës de type carcéral reliées par une passerelle et entourées de hauts grillages, de barbelés, de haies épineuses et d'un chemin de ronde : il ne s'agit pas d'une nouvelle prison, mais bien d'un centre de rétention administrative (CRA), le plus grand jamais construit en France. Il devrait ouvrir ses portes d'ici à la fin du mois. Situé au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), près de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle d'où partent nombre d'expulsés, ce centre, érigé à 1 km d'un premier de 140 places, pourra accueillir 240 étrangers en situation irrégulière.

L'ouverture de ce nouveau CRA, qualifié de "camp d'internement pour étrangers" par la Cimade, une association habilitée à intervenir en rétention, intervient alors que le ministre de l'immigration, Eric Besson, s'apprête à présenter en conseil des ministres un nouveau projet de loi visant "à simplifier" les retours forcés d'étrangers en situation irrégulière. Officiellement, le nouveau centre, que Le Monde n'a pas été autorisé à visiter, est composé de deux structures distinctes de 120 places - la législation limite la capacité d'accueil à 140 places par centre de rétention. En 2008, le contrôleur général des lieux de privation de liberté s'inquiétait de "la fiction de "plusieurs centres" placés en un même lieu".

La Cimade, qui a pu le visiter, évoque un espace "sécuritaire" et "totalement déshumanisé". A l'intérieur, "de multiples caméras de vidéosurveillance et détecteurs de mouvements permettront aux policiers, depuis une tour de contrôle, de contrôler en permanence ce que font les personnes retenues". Le haut des portes des chambres est vitré, interdisant toute intimité.

L'association note par ailleurs que l'accès aux lieux d'aides (infirmerie, local associatif, Office français de l'immigration et de l'intégration) et aux pièces de visite (familles, avocats, consulat) n'est pas libre comme c'est le cas dans d'autres CRA : "Il ne pourra se faire qu'après le franchissement de plusieurs grilles et portes à fermetures magnétiques que les policiers actionneront à distance par un système d'interphone."

Un dispositif qui laisse craindre à la Cimade des problèmes d'accès aux intervenants extérieurs. L'association se dit d'autant plus inquiète que 40 places sont réservées à des familles, ce qui induit l'accueil d'enfants.

En juillet 2009, à la suite d'une enquête sur la gestion des CRA, la Cour des comptes s'alarmait de la construction de ce centre. "Le nouveau projet du Mesnil-Amelot va entraîner une concentration massive de retenus dans le secteur, avec de grands risques d'effets néfastes", relevait-elle. "Il est certes prévu plusieurs zones de vie différentes, mais celles-ci, contiguës et séparées par des grilles, risque de n'atténuer que faiblement l'effet de masse", insistait la haute juridiction déplorant qu'aucun enseignement n'ait été tiré des incidents du centre de Vincennes.

Le 22 juin 2008, théâtre depuis plusieurs mois de vives tensions, le CRA de Vincennes, alors le plus important de France avec une capacité de 280 places (deux fois 140), avait été ravagé par un incendie après le décès d'un Tunisien âgé de 41 ans - le jugement de l'affaire est attendu mercredi 17 mars. Trois mois avant le drame, la Commission nationale de contrôle des centres et locaux de rétention administrative et des zones d'attente qualifiait ce centre de "chaudron qui peut se mettre à exploser au moindre incident". La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) soulignait elle aussi le risque qui découle de la concentration d'un "nombre excessif de retenus".

Pour la Cour des comptes, "il peut être considéré qu'au-delà de 80 places, le CRA devient une sorte "d'usine à éloigner" peu propice à l'attention individuelle que doit recevoir chaque retenu, ne serait-ce que pour éviter qu'il s'oppose à son retour". La police aux frontières, insistait la Cour, reconnaît elle-même que les très grands centres engendrent des risques de trouble à l'ordre public, une moindre individualisation du suivi psychologique et une moindre disponibilité des personnels envers les retenus. Même avis du député UMP Thierry Mariani, auteur d'un rapport d'information sur les centres de rétention, qui plaide pour que ces lieux gardent une "taille humaine" en ne dépassant pas 60 à 80 places.

Ces mises en garde n'ont pas empêché le gouvernement de reconstruire le centre de Vincennes en trois modules de 60 places (pour un total de 180 places) et de finir le projet d'extension du centre du Mesnil-Amelot.

Au total, le "plan de rénovation" des CRA engagé en 2006 portera le nombre de places disponibles de 943, en 2005, à 1 959 fin 2010.

Source : Le Monde

“Migrations, identité et modernité au Maghreb” est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

“Ce colloque se propose de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.” Selon les organisateurs

En d'autres termes, “ce colloque se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire”, précisent les organisateurs.

Le programme du colloque

Au programme, figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi et une autre sur “un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche”.

Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Source : aufait

Le Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains, SMAP Expo, a clos ses portes, dimanche soir à Marseille, sur une note de satisfaction quant au "franc succès" de cette manifestation commerciale, culturelle et festive dédiée aux Marocains établis dans les régions du Midi de la France.
A en croire les organisateurs, le pari a été gagné sur cette ville carrefour du Sud-est de la France, une région qui compte plus de 180.000 habitants marocains , qui, malgré l'éloignement, demeurent attachés à leurs racines et à leur culture.
Samir Chammah, président du SMAP-Groupe, à l'origine de ce concept qui a fait ses preuves depuis 1997 avec SMAP Expo et Smap Immo à Paris depuis 2004 et, depuis 2009, à Barcelone, n'a pas caché sa satisfaction quant au succès de ce salon. Le rendez-vous de Marseille devient désormais annuel, a-t-il annoncé avec fierté.
"Beaucoup d'exposants, initialement prudents à l'idée d'un salon à Marseille, qui n'est pas connue comme une cité à forte concentration de Marocains, ont été agréablement surpris de se voir envahis par des masses de Marocains et d'amis du Maroc", a-t-il déclaré à la MAP, précisant que les visiteurs sont venus de plusieurs régions du Sud de la France et même de Corse, d'Italie et de Suisse.
"Cela prouve que le Maroc est très bien apprécié de ses amis à l'étranger et à quel point la communauté marocaine est attachée à son pays d'origine", a-t-il expliqué, mettant en exergue le soutien du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, du Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat, et du Consulat du Royaume du Maroc à Marseille à ce salon.
Même constat de satisfaction chez les exposants, représentants des compagnies de promotion immobilière et des établissements bancaires, pour la plupart, ils se sont dits contents de cette affluence massive qui a atteint, selon les organisateurs, près de 40.000 visiteurs sur les trois jours.
La demande sur les offres immobilières au Maroc est très grande, même de la part des Français et de beaucoup d'Algériens qui veulent investir dans un bien au Maroc, ont indiqué à la MAP plusieurs exposants qui font état d'un changement de profil des visiteurs. Aujourd'hui, avoir un appartement ou un riyad à Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès ou d'autres villes marocaines est un rêve, non seulement pour des retraités mais aussi pour des cadres d'âge moyen, dont certains veulent s'installer définitivement au Maroc.
Le climat, le coût de la vie, les avantages fiscaux et la stabilité politique et économique sont autant d'arguments que les intéressés avancent pour expliquer leur choix du Maroc.
Joindre l'utile à l'agréable
Si le public a été nombreux à visiter les espaces du SMAP Expo c'est aussi pour fêter les retrouvailles avec le Maroc qui a été, trois jours durant, l'invité de ses fils établis dans les régions méridionales de la France.
Cette ambiance festive a atteint son apogée lors des soirées musicales, organisées samedi et dimanche, avec de grands noms de la scène artistique marocaine, tels Nass El Ghiwane, Abderrahim Souiri, Abdellah Daoudi, Tagadda et Abdelaziz Stati.
Clôturant ces festivités, Tagadda et Stati se sont produits dimanche devant une foule innombrable de Marocains, mais aussi d'Algériens et Tunisiens venus partager ce moment fort de convivialité avec leurs amis du Maroc.
Ouvrant le bal de ce méga concert, l'orchestre Ahmed El Oujdi, un groupe basé à Marseille, a animé la scène avec une palette diversifiée de morceaux mêlant chaâbi, raï et musique festive.
Lui succédant sur scène, le groupe Tagadda a gratifié le public de plusieurs chansons à configurations rythmiques variées, puisés dans le répertoire du folklore, de l'aïta et de la musique du terroir.
Impatiemment attendu par la foule, Stati a excellé comme à son habitude dans le maniement du violon et a réussi à enflammer le public avec ses tubes particulièrement ceux traitant de l'immigration et des déboires des expatriés.
L'espace Médina : l'artisanat marocain dans toute sa splendeur
L'artisanat marocain a été à l'honneur, avec une belle médina, montée sur une superficie de 300 m2.
Piloté par la Maison de l'Artisan, organisme public relevant du Secrétariat d'Etat chargé de l'Artisanat, ce village, dans la pure tradition architecturale marocaine, offre une belle représentation de l'art de vivre marocain, avec des espaces types d'une médina : bazars, des artisans en action, une tatoueuse au henné, des espaces de dégustation de thé et de gâteaux traditionnels, des souks.
Bref, cet espace donne à voir tout ce qu'il y a de merveilleux dans le patrimoine culturel marocain. Formes, couleurs, senteurs et saveurs : chacun y trouvera son compte.
Pour les gourmands, un restaurant érigé sous un grand chapiteau caïdal propose des plats typiquement marocains: tagine, couscous, etc.
La société civile n'est pas en reste. Un "Village associatif" est érigé au sein même du salon et propose aux associations présentes d'exposer leurs projets aux visiteurs, de nouer des contacts entre elles et de fédérer leurs efforts pour une meilleure visibilité de la communauté marocaine établie dans cette région du sud-est de la France.

Source : MAP

Le gouvernement libéral-conservateur danois et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (PDD, extrême droite), sont parvenus lundi soir à un accord sur des règles d'immigration plus restrictives, encourageant notamment les efforts d'intégration des immigrés. Ces nouvelles règles restreignent le regroupement familial, en exigeant que l'époux (e) n'ait pas reçu d'allocations d'aide publique trois ans avant la demande de réunification avec sa famille contre un an actuellement, a-t-on appris de sources gouvernementales et parlementaires. Les réfugiés ne pourront plus revenir en vacances dans leurs pays qu'ils ont fuis sans autorisation spécifique des autorités danoises, et les contrevenants risquent la confiscation de leur titre de séjour pendant dix ans. Le gouvernement va également introduire un système à points pour obtenir le titre de séjour permanent au Danemark, jugeant au mérite les capacités linguistiques des immigrés et leurs efforts d'intégration dans la société danoise par le biais de l'éducation, de l'emploi et de leur implication dans la vie associative. "Ceux qui veulent faire un effort pour le Danemark pourront bénéficier plus rapidement d'un séjour permanent, et ceux qui refusent de s'intégrer devront en payer le prix" a commenté sur la chaîne TV2 News la ministre aux Réfugiés, immigrés et à l'intégratioon, Birthe Roenn Horenbech. Ainsi les immigrés méritants pourront obtenir le titre de séjour permanent après quatre ans de résidence contre sept ans à l'heure actuelle. L'accord change en outre les règles de droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections municipales et régionales qui devront avoir séjourné pendant quatre ans au Danemark contre trois ans actuellement. Ces règles ne concernent cependant pas les ressortissants de l'Union européenne. Au 1er janvier 2010, le Danemark comptait 329.940 immigrés (6,0% de la population danoise), dont 178.425 issus de pays non occidentaux, selon l'Institut national de la statistique. Le gouvernement libéral-conservateur minoritaire est arrivé au pouvoir en novembre 2001 grâce au PPD, ardent défenseurd d'une politique d'immigration ultra-restrictive et s'est maintenu depuis grâce à ce soutien incontournable.

Source : Le Monde

Les cadres marocains hautement qualifiés sont très sollicités dans les pays du Golf au regard de leur polyvalence professionnelle et leur capacité d'intégration sociale, a souligné le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

Dans un entretien publié lundi au journal "Asharq Al-Awsat" au terme de la tournée qu'a effectuée le ministre dans certains pays du Golf, il a indiqué que les membres de la Communauté marocaine établie dans la région sont généralement des cadres supérieurs exerçant pour le compte des grandes compagnies et banques installées au Golf.

Pour le ministre, il convient à présent de mieux répondre à la demande de ces pays en main d'œuvre qualifiée qui joue un rôle important dans le raffermissement des liens de fraternité qui unissent le Royaume avec les pays de la région.

Dans ce sens, le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger veillera à l'élaboration d'un guide des compétences marocaines dans la région du Golf en vue de faire connaître ces cadres et de faciliter la création d'un réseau des porteurs de projets à mettre en œuvre dans leur pays d'origine ,le Maroc, a-t-il fait savoir.

M. Ameur a en outre souligné que les transferts des Marocains résidant dans les pays du Golf sont conséquents comparativement à ceux effectués par leurs compatriotes établis dans certains pays d'Europe, sachant que le nombre des premiers ne dépasse pas 100.000 personnes.

Bien qu'elle ait été moins affectée par la crise économique mondiale, cette communauté demeure confrontée notamment à l'absence de régimes de retraite et d'assurance médicale et de programmes scolaires adaptés ainsi qu'au manque de la protection juridique de la main-d’œuvre.

Source : MAP

Au lendemain du Sommet UE-Maroc (6-7 mars à Grenade), le Royaume est en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe dans le cadre de son ambition d'aller au-delà de l'accord actuel, a déclaré, dimanche, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Youssef Amrani.

"Nous sommes en mesure d'examiner de nouveaux modes opératoires avec l'Europe, parce qu'on se sent à l'étroit dans le cadre actuel et que nous voulons aller au-delà de cet l'accord ", a-t-il affirmé lors de l'émission "Une semaine, un regard" diffusée sur les ondes de la station Rabat Chaîne Inter.

M. Amrani a également souligné que ce sommet est une "consécration" du Statut avancé accordé au Royaume, de même qu'il a été l'occasion de constater le rapprochement entre les deux parties.

Les partenaires européens du Maroc ont aussi souligné le rôle "d'avant-garde" joué par le Royaume afin d'inscrire le processus démocratique dans la durée, a-t-il ajouté, relevant que le Statut avancé "constitue une reconnaissance du rôle pionnier du Maroc dans l'espace euro-méditerranéen".

Et de souligner que la tenue de ce Sommet, qui coïncide avec la ratification du traité de Lisbonne, a été marquée par un échange de vues "riche et constructif" qui a porté sur bon nombre de questions allant du développement économique, aux changements climatiques en passant par les enjeux migratoires, la situation au Maghreb et l'intégrité territoriale du Royaume.

Par ailleurs, s'agissant du retard dans la ratification par l'Union européenne de l'accord sur les produits agricoles et agroalimentaires, le diplomate a expliqué que ceci est dû aux changements survenus cette année au niveau de l'Europe, notamment les nouveaux mécanismes et procédures introduits par le traité de Lisbonne, lesquels pourraient ralentir cette ratification "sur laquelle le Maroc insiste beaucoup".

Concernant la question de l'intégrité territoriale, M. Amrani a indiqué que la Déclaration finale adoptée à l'issue de ce sommet est "claire" et montre, explicitement, que les deux parties soutiennent les efforts de l'ONU et de son Secrétaire général pour la recherche d'une solution politique et mutuellement acceptable, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité qui appellent à la poursuite du processus de négociations.

Quant à la situation Maghreb, M. Amrani a précisé que ce sommet a constitué l'occasion de réitérer l'appel aux autres parties pour s'engager en faveur de la relance effective de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) qui est à la fois une nécessité stratégique et aspiration mutuelle.

"On ne peut plus continuer à ignorer cette nécessité urgente pour faire face aux défis de la sécurité, du développement et du climat et aussi de ceux des investissements", a-t-il dit insistant qu'on "ne peut plus continuer dans un Maghreb en léthargie". Une démarche qui "ne peut se faire qu'à travers une ouverture des frontières et confiance mutuelle", a ajouté M.Amrani.

Source : MAP

L'Office Méditerranéen de la Jeunesse mis en place à l'initiative du Maroc et de la France sera lancé, les 29 et 30 avril, dans le cadre d'une conférence qui se tiendra à Tanger à cet effet.

Cette décision a été prise, vendredi à Rabat, lors de l'entretien du ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, M. Eric Besson, indique un communiqué de l'ambassade de France à Rabat.

Cet événement réunira les experts de l'ensemble des pays riverains de la Méditerranée, précise la même source.

"La conférence de Tanger constituera la première étape en vue de parvenir à la création de l'Office Méditerranéen de la Jeunesse d'ici le 1er janvier 2011", ajoute-t-on.

Elle mettra en oeuvre les recommandations adoptées par les ministres méditerranéens réunis à Paris, à l'initiative de M. Besson, le 14 décembre 2009.

A cette occasion, les participants, représentant l'Egypte, Chypre, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, la Grèce, le Liban, Malte, le Monténégro, le Maroc et la France, ainsi que la Suède, ont décidé d''engager un projet pilote pour la mobilité des jeunes dès la rentrée universitaire 2011-2012.

Ce projet pilote vise à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, et à organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes, en mobilisant tant les bailleurs publics que le secteur privé, pour leur permettre de financer ce parcours d'excellence.

Il permettra aussi l'exercice par ces étudiants d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix, en les faisant bénéficier, pendant toute leur scolarité, d'un parrainage par des réseaux d'anciens élèves et de chefs d'entreprise.

En corrélation avec ce sujet, la mobilisation des compétences pour le développement de leur pays d'origine sera également placée au cŒur de ce projet.

Les pays ayant participé à la réunion de Paris ont aussi convenu de créer un Office Méditerranéen de la Jeunesse dont la première mission sera de porter le projet pilote pour la mobilité des jeunes, a ajouté le communiqué.

Source : MAP

Une rencontre sous le thème ''Les Marocains du monde, acteurs de la compétitivité de l'entreprise marocaine'' s'est tenue, samedi à Casablanca, à l'occasion de la 6ème journée nationale de l'entreprise.

Cette manifestation, tenue en présence des responsables, opérateurs économiques, dirigeants d'entreprises et représentants du tissu associatif nationaux et internationaux, a été une occasion pour traiter différents axes de travail notamment ''les orientations stratégiques nationales en faveur des Marocains du monde'', ''la migration de retour : Enjeux et Contribution sur la PME'' ou encore ''la migration virtuelle : Mécanismes et impact sur la PME''.

Elle ambitionne aussi de mettre en exergue la dynamique intéressante de développement que connaît le Royaume depuis plusieurs années, la croissance marquée par des performances des secteurs productifs non agricoles et une décrispation du climat des affaires qui pousse aussi bien les étrangers que les marocains à faire davantage confiance à l'économie nationale.

Pour Mme Latifa Chihabi, directrice de l'Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME), la communauté marocaine résidant à l'étranger a acquis un certain nombre de qualifications et de compétences qui devraient être faites pour en tirer profit dans certains secteurs économiques vitaux.

D'autres intervenants ont aussi tenu à expliquer que la Journée nationale de l'entreprise a été conçue pour initier des débats autour du développement de la compétitivité de l'entreprise marocaine par le développement du capital humain marocain qui est toujours mobilisé pour contribuer au développement de l'économie nationale.

Cette journée, organisée par le Centre des Jeunes Dirigeants d'Entreprises de Casablanca (CJD) en partenariat avec l'ANPME et la Fondation Création d'Entreprises (FCE), a été clôturée par la remise des trophées du Centre des jeunes dirigeants.

Source : MAP

La Ligue arabe a exprimé, dimanche, son désaccord avec un certain nombre d'observations contenues dans le rapport 2009 sur le développement humain, réalisé par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au sujet de la situation des travailleurs étrangers dans certains pays arabes.

"Ces observations sont basées sur des données peu fiables, inexactes et qui nécessitent un examen exhaustif vu les efforts tous azimuts déployés par les pays arabes pour développer leurs politiques dans ce domaine ", a dit Mme Sima Bouhout, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, chargée des affaires sociales, lors d'un séminaire d'experts sur ce rapport, intitulé "Lever les barrières : mobilité et développement humains ".

Elle a fait savoir que le monde arabe est la région la plus touchée par la mobilité des personnes, ainsi que par les guerres et les conflits armés, en raison notamment de la poursuite de l'occupation israélienne des terres palestiniennes.

La diplomate a insisté sur la nécessité d'impliquer des spécialistes et des experts arabes dans l'élaboration des prochains rapports en vue d'assurer plus de crédibilité à ces documents.

Elle a, par ailleurs, appelé les pays arabes à fournir des données précises et complètes sur les divers indicateurs de développement et à procéder à un diagnostic global et un accompagnement des derniers développements concernant les questions de l'immigration.

Source : MAP

"Migrations, identité et modernité au Maghreb" est le thème d'un colloque international qui sera organisé du 17 au 20 mars prochain à Essaouira, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger et du centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc.

Selon les organisateurs, ce colloque se propose notamment de replacer l'histoire des migrations juives au Maghreb du XVIe siècle à nos jours dans le contexte plus général des flux migratoires qui ont marqué cet espace au cours de l'histoire, sachant que l'histoire des migrations musulmanes et juives au Maghreb a été certes en partie écrite, mais qu'elle n'a pas forcément été correctement ni complètement contextualisée.

La manifestation vise, d'une part, à inscrire ces migrations dans une histoire des migrations commune à toutes les composantes des sociétés du Maghreb et à en faire ressortir d'autre part toutes les spécificités.

Il entend, ce faisant, poser la question du lien qui s'est noué, au Maghreb, et en relation avec cet espace, entre le fait migratoire et la construction des identités nationales et communautaires, soulignent les organisateurs.

En d'autres termes, précise-t-on de même source, ce colloque ne se veut pas un colloque supplémentaire sur l'histoire du judaïsme maghrébin, ni un colloque sur les relations entre majorité et minoritaires, il se veut avant tout un colloque d'histoire des migrations et d'histoire du Maghreb. Mais d'un Maghreb qui ne serait pas amputé de sa mémoire juive, qui assumerait pleinement ses historicités plurielles et qui reconnaîtrait aussi, dans ceux qui furent ses ressortissants, des dépositaires légitimes de sa mémoire.

Au programme figurent des expositions de photographies et portraits de juifs marocains de Casablanca dans les années 1960, une exposition sur l'écrivain franco-tunisien Albert Memmi, président d'honneur du colloque, et une autre sur "un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France par l'affiche".

Des conférences et débats seront également organisés sur l'histoire commune des juifs et musulmans, la migration plurielle, ainsi que les trajectoires de ces migrations et les ruptures qui les ont accompagnées.

Le colloque est organisé avec le soutien du Conseil consultatif des droits de l'Homme, du Conseil des communautés israélites du Maroc et de la Commission nationale marocaine pour l'UNESCO.

Il bénéficie de nombreux partenariats scientifiques et associatifs marocains et étrangers, parmi lesquels l'Association Essaouira-Mogador, le Comité de coopération Marseille-Provence-Méditerranée, le Service culturel de l'Ambassade de France au Maroc, la Cité nationale de l'histoire de l'immigration et l'Alliance franco-marocaine d'Essaouira.

Source : MAP

Plus d'une soixantaine de spécialistes marocains dans les domaines de l'environnement et du développement durable, établis dans une dizaine de pays étrangers se sont penchés, vendredi à Rabat, sur le projet de la charte nationale de l'environnement et du développement durable.

S'exprimant lors de ce conclave initié sous le thème "Charte nationale de l'environnement et du développement durable : Quelles contributions de la Communauté marocaine à l'étranger ?", la ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Mme Amina Benkhadra, a souligné que le Maroc compte sur sa communauté résidant à l'étranger, laquelle pourra contribuer par son investissement, son expérience et son savoir-faire à ce vaste chantier.

Les échanges de cette rencontre sont essentiels pour une action solidaire et concertée pour le développement intégré, harmonieux et durable, a ajouté Mme Benkhadra, précisant que le processus de concertations autour de ce projet , dans les 16 régions du Royaume, se devait d'associer les Marocains du monde.

La ministre a estimé que la politique de développement durable se doit d'abord d'être une politique d'adhésion de tous et une politique d'anticipation en intégrant les mutations profondes.

Cette charte, a-t-elle ajouté, devra réaffirmer que la préservation de l'environnement, doit être une préoccupation permanente de tous les citoyens, tout en préconisant le renforcement de l'action environnementale à travers notamment la consolidation du dispositif législatif et réglementaire et la mise en place de mécanismes novateurs de financement.

Le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger, M. Mohamed Ameur, a, quant à lui, indiqué que les ressortissants marocains expatriés constituent un gisement de compétences dont la diversité, la vitalité et la haute qualification, constituent des atouts.

La participation des compétences au débat sur la Charte est indéniablement essentielle dans cette dynamique de concertation, compte tenu de la double référence, citoyens du Maroc et du monde, a-t-il fait remarquer.

Le ministre n'a pas manqué de souligner que l'expérience acquise dans ce domaine permettra aux Marocains du monde d'être en mesure d'aider à donner corps à la Charte, tout en contribuant à aplanir le terrain devant sa mise en application.

De son côté, le président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné que l'initiative de faire adhérer les Marocains du monde à cette concertation nationale témoigne de leur participation civique aux efforts visant la préservation de l'environnement.

Pour le président du CCME, cette rencontre constitue une première étape du processus d'échanges et de mise en synergie, en cours de construction entre ces compétences et les acteurs locaux dans les domaines de l'environnement et du développement durable.

Organisée conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le CCME, cette journée sera marquée par l'organisation de sessions thématiques, notamment "la Charte, action de l'Etat, des régions et des collectivités locales : quelle répartition de compétence ? Quelles expériences pilotées ?", "Santé, sécurité et environnement", "Les énergies renouvelables" et "Quelles modalités de contribution des compétences marocaines à l'étranger?".

Source : MAP

Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 14e édition du Salon international du livre de Bahreïn, qui s'ouvrira le 17 mars.

Lors d'une conférence de presse, mercredi à Manama, la ministre bahreïnie de la Culture et de l'Information, Cheikha May Bent Mohammed Al Khalifa a souligné que lors de cette édition, un stand spécial sera réservé au livre marocain, outre la participation d'une pléiade de responsables, d'intellectuels et d'artistes marocains.

Les visiteurs auront l'occasion de prendre connaissance de manuscrits et de documents marocains qui seront exposés pour la première fois en dehors du Royaume du Maroc, a-t-elle dit, affirmant que cette initiative traduit la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays et contribue à l'ouverture de la culture bahreïnie sur les oeuvres littéraires et la richesse du patrimoine culturel marocain.

Elle a, en outre, indiqué que cette édition s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre d'une approche visant à favoriser la diffusion de la culture au Bahreïn.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Manama, M. Mohamed Aït Ouali a assuré que le choix du Maroc comme invité d'honneur témoigne de la solidité des liens entre les deux pays.

La création littéraire marocaine a marqué de sa présence les différents évènements culturels à l'échelle internationale, a-t-il dit, notant que le public bahreïni connaît d'ores et déjà des ouvrages et les noms d'intellectuels marocains de renom, tels Abdellah Laroui, Mohamed Abed El Jabiri, Kamal Abdellatif, Mohamed Bennis et Abdellatif Laâbi.

Le diplomate marocain a ajouté que les visiteurs auront l'occasion de rencontrer une élite d'écrivains, de poètes et d'artistes marocains qui animeront des rencontres et des débats lors de cette édition.

Quelque 230 éditeurs représentant 21 pays sont attendus au Salon international du livre de Bahreïn, qui durera dix jours.

Source : MAP

L'universitaire M. Larbi El Harti a insisté, jeudi à Rabat, sur la nécessité de revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des Mauresques, les événements historiques, sociaux, politiques et culturels qui ont enrichi la mémoire collective du monde méditerranéen et permis d'établir un pont pour la communication civilisationnelle entre le nord et le sud.

Lors de la séance d'ouverture d'un colloque international sur le thème "Les mauresques : mémoire méditerranéenne collective", organisé les 11 et 12 mars par la société espagnole pour les commémorations culturelles, la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, la fondation institut international du théâtre méditerranéen, M. El Harti a précisé qu'à travers cette rencontre, les organisateurs offrent aux participants "un espace pour revisiter, de manière sereine et constructive, l'histoire des mauresques qui ''ont exercé une influence sur l'Espagne et les pays où ils se sont installés, notamment le Maroc".

"L'intégration des mauresques a renforcé une société multiculturelle cosmopolite et entrainé l'enrichissant de nouveaux modèles de réflexion, d'existence dans les domaines économique, social, culturel (gastronomie, architecture)", a-t-il souligné.

L'universitaire a mis l'accent sur les avantages qui pourraient être mis à profit si ''l'Andalousie retrouvait sa position à travers une nouvelle relecture de l'histoire pour que cette région devienne un instrument de paix et de dialogue, luttant contre toutes formes d'extrémisme", expliquant que le colloque a pour vocation d'établir un véritable trait d'union entre historiens, chercheurs et spécialistes en matière d'études relatives aux mauresques.

Intervenant à ce colloque organisé en collaboration avec le théâtre national Mohammed V, l'ambassade du Royaume d'Espagne au Maroc et Albayt Alarabi, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, M. Abderrahim Benhada a, pour sa part, indiqué que les organisateurs aspirent à l'évocation de la mémoire de l'Andalousie, des pages rayonnantes de son histoire, notamment la mémoire du monde mauresque collective du Maroc et de l'Espagne.

Le colloque a, aussi, pour objectif d'informer sur les rôles assumés par les mauresques dans le brassage des cultures et des liens historiques entre les deux pays, citant, à cet égard, les études traitant des différents aspects de la vie social et culturelle des mauresques, leur influence sur la société marocaine et leur participation à la consécration de la pluralité culturelle au Maroc.
De son côté, l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, M. Luis Planas Puchades a affirmé que le colloque "permettra de nous rapprocher d'un événement important qui a marqué l'histoire commune maroco-espagnole", ajoutant que l'expulsion des mauresques d'Espagne" qu'il a qualifiée de "drame humain", demeure toujours au centre de l'intérêt des chercheurs et des historiens, un vaste sujet d'analyse historique.

Le diplomate espagnol a, aussi, mis en avant l'importance de la recherche scientifique menée par l'Université Mohammed V- Agdal en la matière, son rôle dans le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays, assurant que cette université constitue un important partenaire de l'ambassade d'Espagne au Maroc.

Le programme de la rencontre prévoit une conférence qui sera animée par MM. Mohamed Larbi Messari et José Maria Ridao sur le thème "Les mauresques, de l'exil à la mémoire pour la cohabitation".

Au programme, figurent également des conférences sur "Lectures de l'histoire : mémoires du monde mauresque" (Abdelaaziz Saoud, Milouda Hasnaoui, Louis Bernaby Bons), "L'espace méditerranéen et le dialogue des cultures" (Mohamed Afaya, Fatima Zohra Tamouh, Manuel Pimentel. Levy Simon), "La continuité du monde mauresque : plate-forme des intérêts du monde méditerranéen" (Moulay Ali Risouni, Rafael Bentez, Sanchez Blanco, Hassan Bouzineb, Mohammed Agmir).

Le programme prévoit une cérémonie artistique «rythmes de la mémoire» qui sera animée, le 12 mars au théâtre national Mohammed V à Rabat, par l'artiste marocaine Samira Kadiri et l'artiste espagnole Rocio Marquet. Des chants populaires de la région d'Andalousie, des rythmes spécifiques à la région agrémenteront cette cérémonie. La rencontre connaitra également la projection du film de Miguel Lopez Lorca "Expulsados 1609" (Les expulsés).

Ont pris part à ce colloque international notamment des historiens, des universitaires, des spécialistes et des chercheurs marocains et espagnols.

Source : MAP

Des défenseurs des droits des minorités ont exprimé jeudi l'espoir de voir Barack Obama réformer les lois sur l'immigration dès cette année, malgré un environnement politique peu propice, à la sortie d'une réunion avec le président américain à la Maison Blanche.

Lors de sa campagne présidentielle victorieuse, M. Obama avait promis de se faire l'avocat d'un plan offrant un statut légal à quelque 12 millions de clandestins présents sur le sol américain, malgré l'échec en la matière de l'administration de son prédécesseur George W. Bush.

Mais en période de chômage frôlant les 10% de la population active et à huit mois d'élections législatives à haut risque pour ses alliés démocrates, M. Obama, déjà très occupé par le dossier de l'assurance maladie, semble disposer de peu d'espace politique.

A la Maison Blanche jeudi, le président a reçu pendant plus d'une heure un groupe de défenseurs des droits des immigrés, mais aussi consulté les influents sénateurs républicain Lindsey Graham et démocrate Charles Schumer.

Se disant "satisfait" de "progrès" enregistrés selon lui au Congrès à ce sujet, M. Obama s'est gardé de fixer un programme d'adoption.

"J'ai dit tant aux sénateurs qu'aux avocats des minorités mon engagement sans faille en faveur d'une réforme de l'immigration, et répété que je resterai leur partenaire dans le cadre de ces efforts", a assuré le président.

Le même optimisme s'est fait jour dans les déclarations des militants. "Nous sortons de cette réunion très productive avec la conviction que si la Maison Blanche est fidèle à ses engagements, l'on pourra parvenir à une réforme complète cette année", a ainsi affirmé Deepak Bhargava, directeur de l'organisation "Center for Community Change".

"Le président a dit que son administration s'engageait à faire progresser un projet de loi pendant le printemps 2010", a renchéri Ali Noorani, directeur du "National Immigration Forum", un autre groupe de défense des droits des immigrés.

Source : Le Monde/AFP

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