Un total de 321 immigrés clandestins ont été interceptés et plus de 270 trafiquants de personnes arrêtés dans le cadre de l'opération "Minerva", un dispositif spécial de lutte contre les réseaux d'immigration clandestine mené pendant six semaines dans les ports d'Algésiras, Tarifa (sud de l'Espagne) et du préside occupé de Sebta, selon des statistiques officielles provisoires publiées en Espagne.
Lors de cette opération, menée par la police nationale en coordination avec l'Agence de contrôle des frontières extérieures de l'UE " Frontex ", et les représentants de 17 autres pays européens, un total de 321 clandestins ont été interceptés, et 274 autres personnes arrêtées pour trafic d'êtres humains et autres crimes, dans les trois ports, qui constituent des points d'entrée dans l'Espace Schengen, selon des données publiées par la police espagnole.
''Il s'agit de la plus importante opération de l'Union européenne contre l'immigration illégale", a affirmé le directeur de la police espagnole, Ignacio Cosido, ajoutant que cette opération constitue "un bon signe de l'implication des institutions de l'UE dans la sécurité de notre frontière extérieure".
C'est une " responsabilité qui implique tous les membres et non seulement les Etats de la frontière sud ", a dit le responsable espagnol.
L'opération " Minerva " a également permis la saisie de 118 faux documents et la récupération de 32 véhicules volés, selon la même source.
Ont participé cette opération, effectuée du 30 juillet au 08 septembre, 17 pays européens avec 88 agents de la police des frontières y compris des experts dans le repérage des documents falsifiés, aidés pars des chiens renifleurs.
Lors de la période allant du 27 au 31 août, la police a du contrôler 195.913 personnes et 46.572 véhicules, indique la police notant que parmi les 274 personnes arrêtées lors de ces contrôles figurent des individus réclamés par la justice pour délits de trafic de drogue et de véhicules et d'aide à l'entrée illégale d'immigrants.
L'opération "Minerva " a permis , en outre, de sauver plus une centaine d'immigrants qui étaient cachés dans différents moyens de transport (camions, bateaux et voitures) et qui étaient exposés au risque d'étouffement et de mort, ajoute-t-on de même source, précisant que certains d'entre eux ont dû transférés à l'hôpital en raison de leur état de santé.
Les experts de l'UE ont également permis de découvrir 118 documents de voyage falsifiés notamment des documents espagnols, belges, français et italiens, mais aussi grecs et bulgares bien que peu prisés par les trafiquants.
09 sept. 2014
Source : MAP
