vendredi 29 novembre 2024 00:51

Un colloque national autour du thème "Outils institutionnels liés aux droits de l'homme et à la démocratie et leur rôle dans le renforcement de la démocratie" sera organisé le 24 mars à Rabat à l'initiative de la Fondation Driss Benzekri pour les droits humains et la démocratie.

"Le colloque tentera d'explorer l'apport des outils institutionnels à la consécration de la démocratie dans le pays, en essayant de répondre à un ensemble de questionnements concernant leurs plans d'action, leur stratégies et l'impact de leurs actions sur les politiques publiques et la société", indique un communiqué des organisateurs.

Les débats se poursuivront toute la journée avec la participation du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), l'institution du Médiateur, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), le conseil de la concurrence, outre des ONGs des droits humains, des académiciens et des chercheurs universitaires.

Créée en 2008 à l'occasion du premier anniversaire du décès du militant et ancien secrétaire général du CCDH, Driss Benzekri, la Fondation Driss Benzekri pour les droits humains et la démocratie se propose d'accompagner le processus de consécration de la culture et des valeurs des droits humains.

22/03/11

Source : MAP

Plusieurs milliers de professionnels de la santé de pays de l'Union Européenne dont l'Espagne, ont exigé de l'UE de garantir l'accès "non discriminatoire" des immigrés irréguliers aux services de santé tel que stipulé par les normes internationales et conformément à la déontologie de la profession.

Une déclaration intitulée "vers l'accès non discriminatoire aux services de santé" sera remise ce mardi au Parlement Européen par "Médecins du Monde " et le réseau d'ONGS HUMA, apprend-on auprès de l'antenne Espagne de "Médecins du Monde".

La déclaration entre dans le cadre d'une campagne européenne destinée à mobiliser les professionnels de la santé pour respecter, garantir et assurer " des services de santé sans discrimination".

Selon "Médecins du monde", l'accès à la santé sans discrimination pour tous est un droit reconnu par les principales lois et normes internationales.

Pourtant, en Europe la majorité des lois nationales sont franchement discriminatoires à l'encontre des personnes immigrées sans permis de résidence, leur refusant ainsi l'accès à une assistance médicale y compris dans des situations d'urgence comme les accouchements".

Dans cette campagne dirigée au personnel sanitaire d'une douzaine de pays de l'Union Européenne, "Médecins du Monde" et le réseau des Organisations HUMA, exigent "une attention médicale sans discrimination pour toutes les personnes résidantes dans l'UE indépendamment de leur situation administrative".

Les initiateurs de cette campagne dénoncent que dans la majorité des pays de l'UE les personnes sans permis de résidence rencontrent énormément de problème au moment de prétendre à un accès au service de santé, une situation résultant des lois propres à chaque pays qui "limitent ou empêchent" toute couverture médicale, de " la complexité " des systèmes de santé, ou encore de la peur que ressentent les propres immigrés irréguliers de se voir dénoncer en se dirigeant à un centre de santé.

Concernant ce dernier point, la campagne de sensibilisation invitent les professionnels de la santé européen à refuser et à rejeter "toute dénonciation " devant les autorités publiques de leur pays des immigrés irréguliers sollicitant un service de santé.

Pour ce qui du cas de l'Espagne, les organisations signataires de la déclaration demandent de doter le système de santé du pays des ressources indispensables pour faciliter à l'ensemble de ses professionnels la connaissance culturelle nécessaire à une meilleure compréhension et un meilleur diagnostic médical.

Les mêmes organisations dénoncent l'utilisation en Espagne " à des fins purement électoralistes de fausses alertes socio sanitaires soit disant provoquées par l'immigration irrégulière", ainsi que l'application de mesures administratives arbitraires qui limitent l'accès effectif au droit à la santé à travers la loi Espagnole aussi bien étatique qu'autonomique et rendent difficile l'exercice de la pratique médicale.

Parmi les organisations signataires de cette déclaration figurent le Comité Permanent des Médecins Européens (CPME), le Conseil Européen des ordres des médecins (ECMO), la Fédération Européenne des associations des infirmières (EFN), la Société Espagnole de Médecine Familiale et communautaire (semFYC), la Fédération des associations pour la défense de la santé publique (FADSP) et l'association des Etudiants de Médecine pour la coopération et le développement.

22/3/2011

Source : MAP/Aufait

La Grande-Bretagne va réduire de 70 000 à 80 000 le nombre de visas accordés à des étudiants étrangers chaque année, soit environ 25% de moins, via une série de mesures présentées mercredi par la ministre de l'Intérieur Theresa May.

L'entrée au Royaume-Uni des étudiants étrangers non européens sera conditionnée à un bon niveau d'anglais.

À l'issue de leurs études, les étudiants devront rentrer chez eux, à moins de faire la preuve qu'ils disposent d'un travail correspondant à leurs aptitudes, payé plus de 20 000 livres (environ 32 000$ CAN) par an.

Les règles concernant leurs familles seront également durcies.

Le gouvernement espère aussi diminuer de 20 000 le nombre des proches accompagnant les étudiants, ce qui réduirait au total de 100 000 le nombre de visas accordés aux étudiants et à leurs familles.

Ces mesures doivent permettre «d'attirer les étudiants les plus brillants» et de bloquer «les étudiants bidons qui prennent des cours sans intérêt dans de fausses universités», a assuré Mme May devant les députés.

Les institutions qui souhaitent accueillir des étudiants étrangers seront soumises à une procédure d'accréditation à partir d'avril 2012.

Il s'agit de «protéger nos institutions de niveau mondial et mettre un coup d'arrêt aux abus qui s'étaient répandus sous le gouvernement travailliste», a ajouté la ministre.

Le gouvernement du conservateur David Cameron a annoncé son intention de ramener d'ici à 2015 le chiffre net des immigrés de 220.000 à «quelques dizaines de milliers» par an. Les étudiants non-européens représentent près des deux tiers des étrangers (hors Union européenne) venant au Royaume-Uni.

Un récent rapport a mis en garde contre les conséquences de ce tour de vis. «Les étudiants ne sont pas des immigrés. Ils viennent du monde entier pour étudier en Grande-Bretagne, contribuant à faire tourner notre économie», a fait valoir la semaine dernière une commission parlementaire multipartite.

Selon Universities UK, qui représente les universités britanniques, les étudiants étrangers contribuent à hauteur de plus de cinq milliards de livres par an (environ 8 milliards$ CAN) à l'économie britannique.

Le budget de certains établissements, comme la prestigieuse London School of Economics, dépend largement des frais de scolarité réglés par ces étudiants.

Ce tour de vis risque d'affecter les universités britanniques, déjà confrontées aux conséquences des coupes budgétaires et à la hausse des frais d'inscription.

22/3/2011

Source : Cyberpresse

La diversité culturelle constitue "un atout" pour toutes les sociétés modernes, a indiqué la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Kathleen Weil, affirmant qu'"on ne peut se passer des talents et des compétences des personnes qui choisissent de s'établir au Québec".

La ministre de l'Immigration, qui a procédé mardi au lancement d'une campagne visant à faire la promotion de l'apport de la diversité au développement du Québec, a estimé que le gouvernement "agit afin que les Québécoises et les Québécois de toutes origines participent pleinement au développement économique, culturel et social de notre société".

Sur le thème "Toutes nos origines enrichissent le Québec", cette campagne revêt la forme d'une websérie qui présente des témoignages authentiques de personnes issues de l'immigration ainsi que des témoignages de personnes qui les côtoient.

Plusieurs témoignages de migrants d'origines diverses ont été donnés au cours de cette rencontre pour promouvoir l'apport de la diversité au Québec.

L'un des principaux opérateurs informatiques du Québec venus parler de leurs expériences est le marocain Mohamed El Khayat qui s'emploie à faciliter l'insertion des nouveaux migrants.

Natif de Tétouan, El Khayat est venu s'établir à Québec en 1987. Ce diplômé en informatique de gestion à Grenade trouve son premier emploi à Québec en proposant ses services à une entreprise de la région moyennant une "commission", a-t-il raconté. Séduits par sa détermination, les responsables de la société acceptent le marché et ne le regretteront pas. Six mois plus tard, El Khayat est élu meilleur vendeur de l'entreprise, avant de devenir, deux ans plus tard, directeur commercial de l'ensemble de la compagnie pour tout le Canada.

Aujourd'hui, El Khayat est le PDG d'une entreprise informatique qui compte près de quatre-vingt-dix-employés, répartis entre le siège social, à Québec, et les bureaux de Montréal, Saguenay et Alma. Dans la capitale du Québec, où il est en quelque sorte le " Maghrébin qui a réussi " de service, les médias le sollicitent dès que la question de l'immigration a une quelconque actualité.

Alors que 740. 000 emplois seront à pourvoir d'ici 2014, le recrutement de migrants spécialisés et non spécialisés "permet de répondre aux besoins croissants du marché du travail", a souligné la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, affirmant que "depuis des générations, les personnes issues de l'immigration contribuent à l'essor et au dynamisme de la société".

"Ces femmes et ces hommes sont nos voisins, nos collègues, des amis, des parents, des consommateurs aussi. Tous ensemble, quelles que soient nos origines, nous formons le Québec d'aujourd'hui et nous contribuons à l'enrichissement collectif de notre société", a ajouté Mme Weil.

23/03/11

Source : MAP

Certaines pratiques policières en Espagne qui ne sont pas déclarées, ou non admises officiellement, vulnèrent atrocement la doctrine des droits de l'homme surtout lorsque les victimes sont' des personnes vulnérables, tels les immigrés. Il s'agit d'opérations d'interpellation sur la voie publique d'immigrés qui constituent actuellement une des grandes menaces pour la convivialité au sein de la société espagnole. Cette pratique a été pourtant dénoncée par les acteurs de la société civile et durant la célébration, lundi de la Journée Internationale contre le Racisme (21 mars). Le recours à l'identification exclusive des étrangers est considéré comme une atteinte au principe de citoyenneté et aux efforts collectifs tendant à promouvoir une société multiculturelle. '

Les plaintes contre cette pratique enregistrées auprès de certaines associations pro-immigrés et contre l’intolérance, démontre à quel point le modèle migratoire en Espagne est encore en cours de construction. Souvent, les autochtones qui s'insurgent contre ce type de pratiques sont poursuivis pour atteinte à l'ordre public. Dans ce contexte, il suffit de citer un cas de figure, qui a eu pour scène la ville de Valence (352 km à l'est de l'Espagne).

Le 7 mars courant, la police a dénoncé une activiste de l'association Psychologues Sans Frontières (PSF) pour avoir attiré son attention sur le fait que la vérification uniquement de l'identité des étrangers, se basant -sur des critères ethniques (couleur, aspects physiques ou autre), est une "pratique illégale dans l'Etat espagno!". Immédiatement, les agents de police ont suspendu la rafle contre les étrangers exigeant de l'activiste de s'identifier avant de lui communiquer qu"elle sera passible d'une .amende pour "dénigrement des tâches des agents de police",

Cet acte n'est pas resté sans effet puisque le Comité d'Entités de Solidarité avec les Immigrés et la Campagne pour la Fermeture des Centres d'Internement ' des Etrangers (CIE), dont fait partie l’association Psyèhologues Sans Frontières, ont "condamné les opérations menées quotidiennement par la police à l'encontre des immigrés, sur la base de critères raciaux et xénophobes" dans l'identification des personnes.

Le harcèlement des immigrés que supposent les rafles policières sur la voie publique, dans des lieux comme les téléboutiques, stations d'autobus et de métro ou dans la grande station de trains de Valence, attise la peur au sein de la population étrangère. Cet état d'alarme va à l'encontre de la participation active des immigrés pour limiter leur  activité et le processus de leur intégration à la société. De nombreux immigrés ont recouru aux services des psychologues après avoir été victimes de rafles ou conduits au cachot à titre préventif avant d'être relaxés quelques heures plus tard faute de preuves d'avoir commis un délit.

Les rafles, qui sont contraires à l'esprit de l'article 19.2 de la Loi Organique de Sécurité Citoyenne, transgressent également plusirurs dispositions de la Constitution espagnole particulièrement les articles 13 et 14. Dans l'article 15 de ce texte fondamental, lit-on en substance: "tous ont le droit à la vie et à l'intégrité physique et morale sans que, en aucun cas, puissent être soumis à la' torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants".

De manière, à ce que la protestation contre les rafles policières ou de toute autre action manifestée contre la violation des droits humains, ne constitue nullement un délit.

23/3/2011, Boundi, Madrid

Source : Al Bayane

Débats sur l’identité nationale, provocations du FN, polémiques autour de l’islam, du communau­tarisme, de l’immigration : la place des étrangers dans la société française demeure une source de malaise. Malaise pour les uns, qui voient dans l’immigré la cause de leurs problèmes, malaise pour les autres, qui se sentent rejetés en raison de leurs origines, de leur couleur de peau, de leur religion. Un malaise tel que l’on en vient à se poser une question, radicale : la France est-elle raciste ?

Avec un débat sur la laïcité qui succède à celui de l'identité nationale et la montée du FN dans les urnes, il est tout à fait légitime de s'interroger : la France est-elle un pays raciste ?

Sociologues, historiens, politiques donnent leur point de vue …Suite

Le Conseil d’Etat confirme une directive européenne, moins répressive que la loi actuelle.

Bonne nouvelle pour les sans-papiers sous le coup d’une mesure d’expulsion. Et mauvaise pour un gouvernement qui brandit le spectre d’un afflux d’immigrants clandestins depuis le début des révolutions arabes. Dans un avis rendu public hier, le Conseil d’Etat a donné raison aux juges qui, faute d’une transposition par la France d’une directive européenne, remettent en liberté des étrangers en situation irrégulière menacés d’une reconduite à la frontière.

Explication : le 16 décembre 2008, le Parlement européen a adopté la directive dite «retour». Ce texte encadre les conditions du retour des étrangers en situation irrégulière vers leur pays d’origine ou un autre pays de l’Union européenne. Et il leur est beaucoup plus favorable que la législation française actuelle. Problème : la France avait jusqu’au 24 décembre 2010 pour transposer cette directive dans sa législation. Mais elle n’a pas respecté ce délai. La loi sur l’immigration, adoptée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 15 mars, vise en effet à transposer la directive retour, mais elle ne sera pas promulguée avant plusieurs mois. La France est donc dans l’illégalité.

La règle européenne voulant qu’une directive non transposée dans les délais soit directement applicable, les avocats soulèvent ce moyen de droit depuis le 24 décembre. Et les tribunaux administratifs leur donnent raison : ils auraient annulé des «centaines» de décisions de reconduite à la frontière, selon Serge Slama, spécialiste en droit public à l’université d’Evry (Essonne).

Après que des décisions favorables aux sans-papiers ont été rendues à Paris, Lille, Lyon, Rouen, le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a demandé l’avis du Conseil d’Etat. Qui lui a répondu hier que «la directive retour est directement invoquable par les justiciables contestant l’arrêté de reconduite à la frontière dont ils font l’objet».

22/3/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération

Les 23 et 24 mars, une délégation des autorités espagnoles du ministère du Travail et de l'Immigration et de la sous-délégation du gouvernement de Huelva vont tenir plusieurs réunions et visiter quelques exploitations dans lesquelles travaillent des ouvrières marocaines qui se sont rendues en Espagne. C'est ce qu'a affirmé, mardi 22 mars, le bureau de travail et d'immigration de l'ambassade d'Espagne à Rabat. Selon la même source, la visite à laquelle ont été invités à participer les représentants du ministère marocain de l'Emploi et de l'ANAPEC a pour but de vérifier sur le terrain les conditions de vie et de travail, d'évaluer les conditions d'accueil et de logement, ainsi que les procédures et les méthodes utilisées de façon à canaliser les réclamations ou les doléances qui puissent être présentées.

L'ambassade d'Espagne à Rabat rappelle que pour la présente campagne, «il a été autorisé un total de 5335 travailleuses, avec la légalisation de 5169 contrats», ajoutant que «la plupart de ces ouvrières se sont déjà rendues en Espagne ou le feront dans les jours qui viennent et que la campagne arrivera à son terme fin juin». «Les mairies de la région ainsi que les syndicats espagnols ont été informés de la visite et des personnes qui vont participer à cette dernière», conclut le communiqué.

23/3/2011

Source : Aujourd’hui le Maroc

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