mardi 26 novembre 2024 15:39

Vêtue d'un niqab, elle a écopé d'une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», à Nantes. Elle conteste cette sanction et affirme n'avoir commis aucune infraction.

Nul besoin d'attendre le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, qui devrait être examiné en urgence à l'Assemblée nationale. Les policiers disposent déjà d'une arme pour sanctionner les femmes portant le niqab : le code de la route. Le 2 avril, une Française de 31 ans a reçu une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», lors d'un contrôle routier à Nantes.

Selon le procès-verbal, le fonctionnaire de police a ainsi estimé que le champ de vision de la jeune femme était réduit par le port du niqab, ce voile intégral qui ne laisse voir que les yeux. Une référence à l'article 412-6 du Code de la route, qui stipule que «tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent». Le champ de vision, notamment, ne doit pas être réduit «par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres».

Mentionné par le policier, cet article du Code de la route ne fait pourtant jamais explicitement référence au port du voile intégral. «C'est laissé à la libre appréciation de l'agent verbalisateur», a défendu la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). «Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité», a-t-on ajouté.

«Il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules»

La jeune femme, qui avait consenti à se dévoiler devant les policiers pour que son identité soit vérifiée lors du contrôle routier, s'estime au contraire victime de «discrimination pure et simple». Jugeant avoir été verbalisée «à cause de [sa] tenue vestimentaire», elle explique dans un reportage de France 3 n'avoir «commis aucune infraction», car son champ de vision n'était «pas réduit».

«L'article sur lequel la contravention a été infligée est pour moi un article fourre-tout, car il s'agit pour le conducteur de conduire libre de ses gestes», a précisé l'avocat de la jeune Nantaise, Me Jean-Michel Pollono. «Nous sommes quand même dans le pays des droits de l'Homme ! Le port du voile sur la voie publique n'est pas prohibé, que je sache? Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules», a-t-il raillé.

Un recommandé, contestant la contravention, a été envoyé au ministère public jeudi. «Le tribunal de proximité tranchera», a-t-on indiqué à la DDSP.

Source : Le Figaro

La crise gouvernementale a reporté de fait le vote sur l’interdiction de la burqa et du nijab à la Chambre. Mais la réflexion sur le voile, elle, bat son plein.

Le vote de l’interdiction de la burqa et du nijab prévu jeudi en plénière à la Chambre n’a pas, on s’en doute, eu lieu mais le débat global sur le port du voile et des signes confessionnels est loin d’être clos; l’on pourrait même dire qu’il ne fait que commencer.

Ce samedi 24 avril, entre 10 et 12 h, il y aura ainsi devant la Bourse de Bruxelles une mobilisation contre les signes confessionnels à l’école co-organisée par le Réseau d’action pour la promotion d’un Etat laïque, la section belge de Ni putes, ni soumises et l’association Karima insoumise et dévoilée.

On lira aussi avec intérêt l’ouvrage consacré à la question par la députée régionale bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR). Présidente du comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du parlement francophone bruxellois, elle a procédé à un large tour d’horizon européen des règles en vigueur et qui vont des "accommodements raisonnables" à des interdictions plus ou moins fermes selon les pays et les lieux officiels.

"C’est la prestation de serment - voilée - de Mahinur Ozdemir au parlement bruxellois qui m’a amenée à m’investir dans ce dossier. Au nom de mes engagements comme femme mais pas uniquement car l’enjeu est bien plus large puisqu’il englobe la question des droits de l’Homme. C’est aussi le débat de la multiculturalité. Bref, c’est un élément majeur du vivre ensemble."

Pour Viviane Teitelbaum, le dossier du voile est d’autant plus complexe que ses approches sont parfois contradictoires : "En France, on a osé légiférer en partie alors qu’aux Pays-Bas la discussion est confisquée par l’extrême droite. Il y a aussi le détournement politique des accommodements raisonnables. Que dire des tribunaux de la charia en Grande-Bretagne ? On ne peut pas tout accepter; le voile est plus qu’un bout de tissu; c’est un enjeu fondamental pour l’égalité hommes-femmes et donc pour la démocratie."

Pour Viviane Teitelbaum, "l’école a un rôle essentiel à jouer car il y a un immense travail pédagogique à accomplir". Et d’insister sur l’initiation aux valeurs démocratiques. "Lorsque Mahinur Ozdemir ou Fatima Zibouh disent que le port du voile est leur choix, elles détournent l’attention de son véritable enjeu. Le respect de tous doit l’emporter sur une décision personnelle. Je me reconnais donc aussi très bien dans le combat des femmes algériennes et c’est pourquoi j’ai aussi interviewé Djemila Benhabib qui mène le difficile combat contre les intégristes." Sa conclusion ? "Faisons le pari de la liberté pour tous. Nous devons nous battre pour revendiquer pour les femmes musulmanes ce à quoi nous aspirons et estimons avoir droit pour nous-mêmes. Pourquoi accepterait-on de certains imams ce qu’on a dénoncé chez les curés ou chez les rabbins ? Pourquoi cherche-t-on à se rendre sympathique auprès de ceux qui nous considèrent comme des putes si nous ne sommes pas vierges ?"

Source : Lalibre.be

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de la population et des ressources humaines Lanfia Diané a plaidé, jeudi à Dakar, pour l’élaboration d’une "politique migratoire intégrée", afin de délimiter les domaines d’intervention des structures étatiques intervenant dans la gestion de l’émigration.

M. Diané a émis cette idée au cours de la restitution des travaux d’un colloque portant sur le thème "Gestion des migrations et politiques migratoires en Afrique de l’Ouest", organisé par la fondation allemande d’obédience libérale Friedrich Naumann.

"Il nous faut élaborer une politique intégrée qui délimite les domaines d’intervention des intervenants, accroître le nombre d’intervenants et œuvrer à l’accompagnement des migrants qui doivent investir leurs envois dans des secteurs porteurs de valeur ajoutée", a-t-il soutenu.

"On n’a pas encore une politique nationale intégrée qui prend en compte tous les aspects liés à la question des migrations. Beaucoup de structures étatiques interviennent dans la gestion de l’émigration et chacun de façon spécifique", a-t-il ainsi souligné.

Selon lui, la gestion de la question de l’émigration au Sénégal souffre également d’un "déficit de communication" des structures étatiques qui interviennent dans la mise en œuvre des politiques migratoires. S’y ajoute "l’insuffisance" et la "non fiabilité" des statistiques.

Partant de là, M. Diané a réaffirmé la nécessité d’un renforcement du système de collecte et d’analyse des données, ainsi que de la décentralisation et la bonne gouvernance pour inciter les populations à rester sur place.

Il a dit qu’il est également nécessaire pour le pays de mettre en place une bonne politique d’appui aux personnes réadmis aux frontières, relevant le fait que le Sénégal n’a pas une politique de réinsertion visant les personnes réadmises aux frontières. Les soutiens sont pour la plupart faits de façon conjoncturelle, a-t-il fait valoir.

"Beaucoup de plans sont en cours, à l’image du Plan REVA (Retour vers l’agriculture) qui, contrairement à ce que les gens pensent, est entré dans sa phase active. 17 pôles d’agriculture intégrés sont déjà installés dans le pays. Mais il faut appuyer davantage les émigrés", a-t-il suggéré.

Expert à la Direction de la population et de la planification du développement humain (DPPDH), Lanfia Diané a par ailleurs fait part de l’urgence pour les autorités d’adapter la loi sur l’immigration au Sénégal aux conventions ratifiées par le pays.

"Le Sénégal est en train de ratifier toutes les conventions sur les migrations alors que la loi de 1971 qui régit ce domaine au Sénégal n’est pas modifiée. Il urge de modifier cette loi pour être en adéquation avec les conventions", a-t-il notamment fait remarquer.

Source : APS

Les 29 et 30 avril, la France participera, à l’initiative de l’ambassade d’Espagne en Roumanie, à un séminaire sur les migrations des Roms vers les pays de l’Union européenne.

Inauguré par le vice premier ministre, M. Marko Bela, avec la participation du ministre du travail, de la famille et de la protection sociale, M. Mihai Constantin Seitan, du ministre de l’éducation, de la recherche de la jeunesse et des sports, M. Daniel Petru Funeriu et du président de la commission pour les droits de l’homme du parlement roumain, M. Nicolae Paun, ce séminaire accueillera des personnalités roumaines, espagnoles, françaises, italiennes et britanniques qui s’exprimeront sur les diverses thématiques concernant la communauté rom.

Lire le programme

Source : Site de l’Ambassade de France en Roumanie

Le forum franco-tunisien pour l’emploi 2010, ouvert, mercredi, (aujourd’hui), à Tunis, à l’initiative de l’ambassade de France et de la Chambre tuniso-française de commerce et de l’industrie (CFTCI), se propose d’offrir, durant deux jours, la possibilité aux entreprises de dénicher un talent et les jeunes sans emploi de trouver un emploi.

Selon des données fournies, à cette occasion, les entreprises et institutions participant au forum ont déposé 164 recherches de profils, tandis que 1.500 jeunes candidats se sont inscrits pour avoir des entretiens à des fins d’embauche.

Autre objectif poursuivi: mieux faire connaître les résultats de la coopération tuniso-française appelée à se poursuivre de manière durable.

M. Pierre Ménat, ambassadeur de France en Tunisie, a déclaré, que «la France ne peut se désintéresser de la question de l’emploi en Tunisie. D’abord, parce que notre pays est le premier partenaire commercial de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays. Ensuite, nous le savons, l’emploi est facteur de stabilité pour l’économie et la société tunisiennes».

M. Ménat a tenu à ajouter que «nous les Méditerranéens, sommes confrontés aux mêmes défis : ceux de la croissance, du développement durable, de la révolution technologique, de la mondialisation et bien d’autres».

«C’est en relevant ces défis que nous créerons des emplois ensemble, pas les uns contre les autres», a-t-il déclaré avant de préciser : «c’est que nous n’avons pas suffisamment expliqué une réalité première : l’emploi en Tunisie ne s’oppose pas à l’emploi en France».

Traitant des mécanismes mis en place pour gérer les flux migratoires professionnels entre les deux pays, le diplomate français a cité l’accord – cadre migration développement solidaire. «Cet accord, a-t-il-dit, c’est 40 millions d’euros pour 20 programmes tournés vers la formation professionnelle ; ce sont 9.000 emplois ouverts en France, dont 2.500 sont pourvus, ce sont des aides d’entreprises, c’est l’appel aux compétences et talents».

M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a indiqué que «la Tunisie est le seul pays de la région à avoir conclu un accord avec la France sur la gestion des flux migratoires et le développement solidaire. De par ses finalités, cet accord est considéré par de nombreux observateurs comme un modèle. Il traite, en effet, des diverses questions liées à la question : lutte contre l’immigration clandestine, gestion concertée de la migration légale, y compris la migration saisonnière et la migration circulaire, contribution au développement des compétences et des ressources humaines».

Pour ceux qui l’ignorent encore, il existe deux mécanismes pour faciliter, dans des proportions bien déterminées, la libre circulation des compétences professionnelles entre les deux pays.

Le premier mécanisme, dénommé Carte séjour «compétences et talents», concerne seulement les Tunisiens (sans limite d’âge) qui veulent travailler, séjourner et investir en France.

D’une durée de trois ans renouvelables une fois, cette carte est délivrée à l’étranger, résidant ou non en France, susceptible de participer en raison de ses compétences et talents, de façon significative et durable au rayonnement, notamment, intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et du pays dont il a la nationalité, généralement un pays de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP).

Cette zone réunit les Etats, dont la Tunisie, avec lesquels la France entretient des partenariats privilégiés dans une perspective de développement durable.

Sont éligibles à cette carte les diplômés du supérieur, les professionnels qualifiés (quel que soit le niveau du diplôme), les professionnels indépendants (artistes, écrivains, sportifs…) , les éventuels investisseurs dans tout projet créant ou sauvegardant au moins deux emplois, tout projet mobilisant un investissement supérieur à 300.000 euros et tout projet lancé par une entreprise créée depuis au moins deux ans ou déjà implantée en France.

Le deuxième mécanisme, baptisé «Accords d’échanges de jeunes professionnels», bénéficie aussi bien aux jeunes compétences tunisiennes que françaises qui désirent travailler en France ou en Tunisie.

En vertu de cet arrangement tuniso-français conclu, en avril 2008, des entreprises des deux pays peuvent accueillir pour une période de 3 à 12 mois avec une possibilité de renouvellement jusqu’à 18 mois maximum, un jeune professionnel motivé, désireux de se perfectionner, porteur de connaissances ou de avoir faire spécifique et devant en principe enrichir l’expertise de l’entreprise.

L’emploi d’un jeune professionnel offre une solution pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement dans certains secteurs d’activité et métiers nécessitant un profil bien déterminé.

Source : wmc.actualités

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabiladi

Le Maroc sera présent en force à l'exposition Universelle de Shanghai, prévue à partir du 1er mai prochain, à travers un pavillon de près de 2000 m2, sous forme d'un splendide palais exposant les différentes composantes de la culture marocaine.

Les travaux d'embellissement et d'aménagement du pavillon marocain initié sous le thème : «Le Maroc, l'art de vivre» ont duré plus d'une année. Cependant, le pavillon connaîtra son apogée le 30 septembre prochain avec l'organisation de la journée du Maroc.
Pour la première fois en Chine, la culture marocaine sera fortement présente à un Salon qui exposera au public, six mois durant, les différents aspects de la civilisation du Royaume par le biais de ce pavillon baptisé par les médias chinois «Palais des mille et une nuits».

Le souci du Maroc d'aménager ce grand pavillon à l'instar des grands pays du monde, traduit la volonté du Royaume de diffuser sa culture authentique et sa riche civilisation auprès d'un pays comptant plus d'un milliard d'habitants, et de promouvoir ses relations distinguées avec la Chine, qui ont connu ces cinq dernières années, une évolution sans précédent à tous les niveaux, puisque la Chine est devenue le troisième partenaire commercial du Maroc.

Ce pavillon a été érigé et aménagé en prenant en compte les spécificités urbanistiques et architecturales marocaines authentiques, ainsi que les succès qu'ont connus les précédents pavillons marocains, notamment à l'Exposition universelle d'Aichi au Japon (2005) et l'exposition internationale de Saragosse en Espagne (2008).

Dans ce sens, plusieurs artisans marocains se sont relayés durant plusieurs semaines à embellir ce Palais à l'aide de matériaux marocains traditionnels comme le zellige.

Le pavillon marocain sera composé de trois espaces : le premier sera dédié à l'art de vivre dans les différentes villes marocaines (cuisine marocaine, habits vestimentaires et habitats), le second à la présentation, via des moyens techniques audiovisuels, de la richesse du patrimoine culturel et de l'artisanat marocains alors que le troisième espace reflète les mutations que connaît le Maroc moderne dans les divers domaines (industrie, agriculture, tourisme etc.), sans oublier les beaux jardins andalous qui vont parer ce palais.

Plus de 192 pays et 50 organisations internationales participeront à cette grande manifestation qui se déroulera jusqu'au 31 octobre prochain et sera érigée sur une superficie de plus 5,3 km2.

De même, plus de 100 millions de visiteurs, dont 96% de Chinois, seront attendus lors de cette exposition dont les autorités chinoises ont fixé le prix d'entrée à 24 dollars.

Par ailleurs, l'exposition universelle devrait accueillir plus de 100 dirigeants étrangers, qui seront présents lors de la cérémonie d'ouverture ou de clôture, ou des journées nationales des pays participants.

Depuis 1851, date de l'organisation du grand Salon de l'industrie mondiale à Londres, les expositions sont devenues une occasion d'échange d'expériences humaines dans différents domaines.

Ces manifestations sont également considérées comme «des Olympiades des sciences, des technologies et des créations et inventions», puisque les différents pays participants ne ménagent aucun effort pour mettre en relief les différents aspects de leurs cultures et civilisations.

Chaque Exposition choisit un thème intimement lié à l'avenir de l'Humanité: Pour celle de Shanghai, les organisateurs ont opté pour l'urbanisation avec pour thème «Meilleure ville, meilleure vie».

Selon des responsables de la ville de Shanghai, plus de 43 milliards de dollars ont été investis pour l'organisation de cet événement, notamment pour la modernisation et le développement des infrastructures routières.

Source : Le Matin

Les médias audiovisuels seront au centre des séances de la 8ème semaine du dialogue national "Médias et société" prévues dans le cadre de la série de rencontres de l'instance en charge du dialogue.

L'instance tiendra ainsi, le 29 avril au siège du Parlement, une séance avec le directeur général de la Société nationale de la Radiodiffusion et de Télévision Marocaine (SNRT), M. Fayçal Laraïchi pour débattre de la situation actuelle du pôle audiovisuel public et de sa stratégie à l'avenir, indique un communiqué de l'instance en charge du dialogue. Elle aura une séance similaire l'après-midi avec le président et les responsables de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

L'instance organisera également une journée d'étude pour débattre du sujet des radios privées en présence des acteurs du secteur, un colloque sur le rôle et les missions du service public des médias audiovisuels et de la presse écrite et les principes d'exercice de la profession ainsi qu'une conférence sur les nouvelles technologies de l'information de la communication.

Le 26 avril prochain, l'instance aura une séance avec le président et les responsables du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour l'examen des besoins et attentes des Marocains du monde à l'égard des médias de leur pays d'origine. Un colloque sera organisé, par la suite, en partenariat avec le forum des journalistes marocains à l'étranger exerçant dans des entreprises de presse internationales.

Ces rencontres et colloques programmés par l'instance dans le cadre de ce dialogue comportent également l'organisation d'une journée d'étude, le 24 avril à Tanger, sur la presse régionale avec la participation d'experts venant d'Espagne et de France. Cette manifestation se tient en coordination avec la section locale du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Tanger.

Avec l'organisation des séances de cette 8ème semaine, l'instance du dialogue national aura ainsi tenu 21 séances de dialogue, avec une moyenne de 3 heures pour chaque séance, précise le communiqué.

Et d'ajouter que le contenu de ces séances servira de base pour l'élaboration de la synthèse des travaux du dialogue et du rapport général, dans la perspective de la rédaction du "Livre blanc" sur le rapport des médias avec l'ensemble des composantes de la société marocaine.

L'instance du dialogue est composée des présidents du Groupe lstiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, du Groupe socialiste, du Groupe de l'Authenticité et Modernité, du Groupe de l'alliance des forces démocratiques et progressistes, du Groupe de la mouvance populaire, du Groupe du Rassemblement national des indépendants, du Groupe de la Justice et Développement et du Groupe Constitutionnel, ainsi que du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.

Source : MAP

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