mercredi 27 novembre 2024 23:50

Un premier lot d'un millier d'ouvrages traitant de la migration a été remis à la Bibliothèque nationale du Royaume.

Un nouvel élan vient d'être donné à la recherche sur la migration marocaine. Désormais, un important fonds documentaire sera mis à la disposition des chercheurs en la matière à partir de la Bibliothèque Nationale du Maroc à Rabat.

C'est, en effet, l'objet de la convention de partenariat signée mercredi dernier entre le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Le Fonds en question comprend des milliers d'ouvrages scientifiques, historiques et littéraires traitant de divers aspects de la thématique de la migration marocaine et mondiale. En vertu de la convention de partenariat, un premier lot composé d'un millier de titres en diverses langues a été livré à la BNRM. «Ce fonds documentaire va nous permettre de contribuer au développement de la recherche sur la migration marocaine, mais aussi mondiale. Il va permettre essentiellement aux étudiants et aux chercheurs qui fréquentent la Bibliothèque nationale d'avoir accès à une multitude d'ouvrages, dont de grandes revues en arabe, en français et en anglais spécialisées dans le domaine de la migration», explique Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. El Yazami se félicite du fait qu'il y a de nombreux chercheurs marocains qui s'intéressent à la migration et précise que le partenariat avec la BNRM vise à les doter des outils nécessaires pour mener à bien leurs travaux de recherche. A noter que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition tenu février dernier à Casablanca.

Pour faciliter l'accès à cette base documentaire, un rayon dédié à la diaspora marocaine sera créé au niveau de la BNRM et ce, dans le but de faire connaître la situation actuelle des Marocains du Monde et les mutations qu'a subies le mouvement migratoire marocain.

Pour Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté des Marocains résidant à l'étranger, ce nouveau rayon sera « d'un grand apport aux MRE en termes de connaissances et de rénovation des politiques publiques dans ce domaine ».

« Des politiques publiques qui se veulent efficaces et qui cherchent à avoir un impact réel sur les populations migratoires doivent absolument partir de connaissances précises sur la migration, sur ses mutations et sur les nouvelles attentes des émigrants. C'est, à juste titre, l'ambition de cette convention de partenariat », précise M. Ameur.

Outre le volet documentaire, l'accord de partenariat conclu entre les trois parties a l'intérêt de faire de la Bibliothèque nationale un espace privilégié d'échange et de réflexion sur les problématiques liées à l'émigration.

En effet, le deuxième volet de ce partenariat porte sur l'animation culturelle. Il s'agit d'organiser régulièrement des conférences et des rencontres, réunissant chercheurs, experts et médias pour débattre des différentes problématiques liées à l'émigration marocaine.

L'ultime objectif étant de promouvoir la diversité culturelle et d'encourager le dialogue entre les civilisations. Sur le chapitre de l'animation culturelle, d'autres initiatives s'en suivront, d'après l'affirmation de Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc qui souligne à cet égard l'importance de promouvoir la culture des Marocains du Monde.

Les MRE, levier de développement

Intervenant lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a souligné que les Marocains du monde sont prêts «à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines». Effectivement, il ressort d'une étude effectuée en juin 2009 par son département en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations, que les 3,3 millions ressortissants marocains à l'étranger entretiennent divers liens avec leur pays d'origine.

A côté des transferts monétaires et du transfert de savoir et des compétences, l'étude met en exergue l'importance des investissements des MRE dans les secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ces investissements vont prioritairement aux domaines de l'immobilier (35.6%), du commerce (27.4%) et du tourisme (12.1%) et contribuent à la résorption du chômage dans la société marocaine, surtout parmi les jeunes.

Promotion

La convention de partenariat signée avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc vise à promouvoir la recherche sur la migration en donnant accès aux étudiants et chercheurs intéressés, à une riche documentation en la matière, regroupant des ouvrages scientifiques et littéraires en diverses langues.

Animation

Il s'agit également d'animer le débat autour des mutations de l'émigration marocaine, des nouveaux besoins et attentes des MRE et ce, à travers l'organisation de conférences et de rencontres entre les parties concernées.

Chiffre

3,3 millions est le nombre des Marocains résidant à l'étranger en 2008, selon les statistiques du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Source : Le Matin

Ils ont entre 60 et 70 ans, parfois plus. Ce sont des mineurs marocains ... que les Houillères sont allées chercher dans leur pays, dans les années 70, pour venir extraire le charbon. « On a sorti du charbon et on ne nous traite pas comme il faut », peste l'un d'eux en déplorant l'absence de toilettes. Il fait partie de la vingtaine d'hommes à avoir passé la nuit de mardi à mercredi sous une grande tente montée à l'entrée de l'organisme de tutelle : l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à Noyelles-sous-Lens.

Soutenu par l'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN), un collectif s'est formé voici un an. Fort de 160 membres, il réclame qu'on rende aux Marocains les droits acquis durant l'activité minière... mais sitôt oubliés à la fermeture des mines. Ce sont des avantages en nature (logement et chauffage gratuit) dont ils s'estiment injustement privés. « On les a roulés dans la farine, ils ont signé sans savoir ce qu'ils signaient », indique un militant.

Un roulement

« Ici, vous ne trouverez pas un mineur qui gagne au-dessus de 1 000 euros », prévient M'Barek Mazouz, de Douai, qui a dormi sur place. « Dormir ? Disons plutôt qu'on a passé la nuit ici », intervient son voisin.

Rapidement, la vie s'est organisée. Hier, une centaine de Marocains se sont rendus sur place, restant quelques minutes ou quelques heures. Un des objectifs était de trouver un système de roulement pour tenir lors des nuits à venir. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on nous donne ce à quoi on a droit », insiste un retraité. « Au début, on est venu nous chercher et maintenant, on nous jette », lâche cet ancien mineur de fond à la fosse 5 de Sallaumines.

Dans ce contexte de forte mobilisation, une réunion a eu lieu, vers 18 h, avec la direction noyelloise de l'ANGDM. Selon l'association de mineurs marocains, la direction (que nous n'avons pu joindre hier soir) aurait proposé une réunion ce vendredi à Paris avec la direction nationale. Cette offre aurait été soumise à la condition que les mineurs lèvent le camp. Le collectif des mineurs marocains a refusé cette condition préalable et a décidé de poursuivre le mouvement. • PH. B.

Source : La Voix du Nord

Depuis mardi soir, une grande tente est dressée à l'entrée de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) de Noyelles-sous-Lens. Une trentaine d'anciens mineurs marocains y ont passé la nuit. « On a dormi sur des tapis, sans accès à l'eau ni aux toilettes », raconte Allal qui, aujourd'hui âgé de 59 ans, a passé 13 années de sa vie au fond. « En 1988, on m'a dit soit tu rentres au Maroc, soit tu trouves un nouveau travail et tu acceptes la conversion. Mais moi j'avais ma vie ici, je ne pouvais pas retourner au pays. » Il accepte alors la deuxième proposition et signe, sans le savoir, le rachat de ses prestations chauffage et logement, des avantages en nature inscrits dans le statut du mineur de 1946 auxquels il avait droit à vie. « On a abusé d'eux, lâche un militant de l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN). Dans les années 70, les Charbonnages de France sont allés chercher de la main d'oeuvre dans les campagnes marocaines. Ils ont recruté des personnes qui ne savaient ni lire, ni écrire, ni parler français. Et à la fermeture des mines, ils leur ont fait croire que la somme qu'ils touchaient était une prime de licenciement. » Aujourd'hui, Allal, comme plus d'une centaine de ses compatriotes, croule sous les factures. « Je dois payer 450 euros de loyer par mois avec une retraite de 1 040 euros. Je n'arrive plus à vivre avec ça et je risque de me retrouver à la rue si ça ne s'arrange pas », s'alarme-t-il. Car depuis quelques années, il ne peut plus bénéficier de l'aide au logement à laquelle il pouvait prétendre lorsque ses enfants habitaient encore sous le toit parental.

Dans l'attente d'une réponse

Aujourd'hui, les mineurs marocains ne sont pas prêts de baisser les bras. « Nous attendons une réponse de l'ANGDM. Tant qu'on n'apportera pas de solution à notre problème, nous resterons ici », martèle Mohamed Errais, membre du comité de pilotage à l'origine du mouvement soutenu par l'AMMN. « Vous avez du courage, déclarait Abdellah Samate, le président de l'association, hier matin aux manifestants.

Aujourd'hui, l'ANGDM doit prendre conscience que vous vous trouvez dans une situation inacceptable. » De son côté, l'Agence se dit prête à étudier les 140 dossiers déposés par les mineurs. « Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais leur ont donné une grosse somme d'argent à leur départ. Du coup, ils ne sont plus ayants droit. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas essayer de les aider » , garantit Stéphane Layani, le directeur général.

Source : Nord Eclair

L'Université Al Akhawayn organise, mercredi prochain à Ifrane, la 2-ème édition de la Journée culturelle judéo-marocaine.

Au programme de cette rencontre, initiée par le club estudiantin "Mimouna Club", figure une conférence sous le thème "Le patrimoine judéo-marocain dans la création artistique marocaine", indique jeudi un communiqué de l'Université.

Cette conférence sera animée par un large panel d'invités tels que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, M. Simon Levy, directeur du Musée du patrimoine culturel judéo-marocain de Casablanca, M. Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, et les présidents et représentants des communautés israélites des différentes régions du Maroc (Fès, Séfrou, Oujda, Marrakech, Essaouira et Casablanca) ainsi que des communautés israélites de la France, du Canada et des Etats-Unis.

Le programme prévoit également une exposition d'objets d'arts, provenant du musée de la Fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain et une soirée musicale.

Le Club Mimouna a été créé en 2007 en vue d'encourager les étudiants à découvrir la culture judéo-marocaine qui a toujours fait partie de l'histoire du Maroc.

Le Club vise aussi à découvrir les traditions juives dans leurs différences et leurs similarités avec les traditions musulmanes dans le contexte marocain et surtout à présenter le judaïsme marocain comme modèle de coexistence entre juifs et musulmans dans le monde arabe.

Mimouna est le nom d'une fête traditionnelle judéo-marocaine qui célèbre la liberté, la communauté, l'amitié, la vie et l'hospitalité entre juifs marocains et leurs concitoyens musulmans, indique le communiqué.

Source : MAP

Plusieurs films marocains seront projetés lors de la 26è édition du Festival PanAfrica International, qui sera organisée du 15 au 25 avril à Montréal, avec la participation d'au moins 130 productions entre fictions et documentaires sur l'Afrique et les pays créoles.

Le Festival verra ainsi la projection de films de cinéastes marocains, dont notamment le premier long-métrage d'Ismaël Saïdi "Ahmed Gassiaux", "Number one" de Zakia Tahiri, "Le temps des camarades" de Mohamed Chrif Tribak et "Aller simple" du Québécois d'origine marocaine Mustapha Touil.

Les films présentés feront parcourir l'Afrique, le monde créole, l'Europe et le Canada lors de ce festival pour lequel de prestigieux cinéastes africains en général, et maghrébins en particulier, ont réalisé chacun un film pour exprimer leur vision de l'Afrique contemporaine.

Les thèmes abordés par les différentes réalisations, qui sont aussi riches que variés, portent sur le travail de mémoire sur l'esclavage, les luttes de libération, les conflits d'aujourd'hui, les rêves de renaissance, ainsi que les problèmes économiques et sociaux qui freinent le développement de l'Afrique en général.

Pan Africa International de Vues d'Afrique (nom donné au Festival depuis 2005) rassemblera des cinéastes canadiens et étrangers sur des sujets qui interpellent toute la planète.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 15 et 16 avril, le comité de liaison des conseils et institutions de l'émigration, qui comprend le Maroc, l'Espagne, le Mali et l'Equateur, en préparation de la 2è rencontre des conseils et institutions de l'émigration, prévue prochainement à Séville.

Un communiqué du CCME indique que ce comité, mis en place lors de la première conférence des conseils et institutions de l'émigration, organisée à Rabat en mars 2009, tiendra sa réunion sous le thème "Emigration/immigration : dynamiques internationales et politiques publiques".

Outre la finalisation de l'agenda de la rencontre de Séville, le comité de liaison se penchera sur l'implication d'autres pays, notamment d'Asie, dans ce nouveau réseau et les modalités de renforcement du comité de liaison.

Le secrétariat du comité de liaison est assuré par le CCME, précise le communiqué.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM).

Signé par Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.
Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : Le Matin/MAP

L'Espagne s'est félicitée des efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international.

«Le Maroc déploie d'importants efforts dans la lutte contre l'immigration clandestine, le trafic de drogue et le terrorisme international», a affirmé la ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon, lors d'un entretien, mercredi à Madrid, avec le général de corps d'armée Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces Armées Royales (FAR) et commandant la zone sud, qui conduit, en application des Hautes Instructions de S.M. le Roi Mohammed VI, une délégation des FAR aux travaux de la 6e Commission mixte militaire maroco-espagnole, qui se tient du 13 au 15 avril à Madrid.

Dans ce cadre, la ministre espagnole a souligné l'appui de son pays à l'adhésion du Maroc à l'opération «Active Endeavour» de l'Otan pour la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, indique un communiqué du ministère espagnol de la Défense.

Mme Cahcon, qui a tenu à exprimer l'appui de son pays au Maroc dans la lutte contre le terrorisme en Méditerranée, s'est également félicitée des efforts déployés par le Maroc pour renforcer l'initiative 5+5 dans les domaines de la sécurité aérienne, de la surveillance maritime, la coopération des forces armées dans la gestion des catastrophes et la formation.

A cet égard, l'Espagne a invité le Maroc à participer à l'exercice maritime «Seaboard», dans le cadre de l'initiative 5+5 en Méditerranée occidentale, indique la même source, qui précise qu'«actuellement, l'Espagne et le Maroc maintiennent, en matière de défense, une coopération bilatérale dans les domaines de la formation et des échanges académiques, la participation à des exercices et des opérations conjointes ainsi qu'en matière industrielle».

La ministre espagnole s'est, par ailleurs, entretenue avec le général de corps d'armée, Abdelaziz Bennani, des résultats de la réunion informelle des ministres de la Défense de l'Union européenne (UE), tenue récemment à Palma de Majorque (îles Baléares, Est de l'Espagne), se félicitant de la participation active du Maroc à cette réunion.

Source : Le Matin

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