samedi 30 novembre 2024 04:50

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc(BNRM).

Signé par MM. Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16-ème Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.

Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : MAP

L'opération transit des Marocains résidant à l'étranger (MRE) au titre de 2010, dont le démarrage est prévu le 15 juin prochain, a été au centre d'une séance de travail tenue, mercredi à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Cette réunion a été axée sur les derniers préparatifs pour assurer le bon déroulement de cette opération à la lumière des changements survenus dans ce sens, sachant que le port de Tanger-Med accueillera cette année pour la première fois les MRE qui viendront passer les vacances au Maroc, indique l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA) dans un communiqué.

La même source souligne que la réunion a été précédée d'un intense travail des différentes administrations concernées pour l'examen de ces changements devant concerner les liaisons maritimes entre le Maroc et l'Espagne.

L'APBA a fait savoir que les bateaux assurant la liaison maritime entre Algésiras et Tanger débarqueront désormais leurs passagers au port de Tanger-Med à partir de mai prochain, ajoutant que cette décision permettra la réduction d'une heure et demi de la durée du voyage.

En revanche, la ligne maritime entre les ports de Tarifa (Sud) et de Tanger-ville ne connaîtra aucun changement.

Les deux parties se sont penchées également sur le plan de flotte durant la période estivale et sur les moyens de faire face aux pics pouvant être enregistrés au mois de Ramadan.

La délégation marocaine à cette réunion était composée de la directrice de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et du Transport, Nadia Laraki, du directeur du port de Tanger-Med, El Mostafa Al Mouzani, ainsi que de responsables de l'Agence Nationale des Ports et du port de Tanger-ville.

Du côté espagnol, la réunion a été marquée par la participation, entre autres, de la directrice de la Marine marchande espagnole, Maria Isabel Durantez, ainsi que du président et du directeur général de l'APBA, Manuel Moron et José Luis Hormaechea. 

Source : MAP

En France, Michèle Tribalat, chercheuse, et Eric Besson, ministre, se rejoignent sur la nécessité de « ne pas fermer les yeux » sur les méfaits économiques de l’immigration. Aux Pays-Bas, un chercheur et un populiste s'allient à ce même sujet. Aux Etats-Unis, deux études démontrant le contraire n'ont pas réussi à clore le débat. Tous calculent..

Les scénarios se ressemblent: Aux Pays-Bas, un chercheur néerlandais, Jan van de Beek, fait sa thèse de doctorat sur un thème qui soi disant « dérange » la « political correctness » de l'agenda scientifique hollandais. Il fait un calcul de coûts et bénéfices de l'immigration aux Pays-Bas et vient à constater que le recrutement d'immigrés dans les années 60 était un « désastre économique ». Aujourd'hui encore, selon van de Beek, « il n'y a pas de raisons » économiques d'accepter de la main d'œuvre non-qualifié aux Pays-Bas. Ces déclarations lui valent beaucoup d'attention de la part des médias nationaux et internationaux – un succès considérable pour une simple thèse de doctorat.

Succès qu'un admirateur de renom, le populiste néerlandais Geert Wilders du parti d'extrême droite PVV, égalisera. Le 7 avril dernier, il appelle au scandale sur la RTL hollandaise, en invoquant la somme de 6 à 10 milliards d'euros par an que coûteraient les immigrés (surtout turcs et marocains) à l'Etat. Pour lui, il est clair qu'il faut stopper l'immigration et renvoyer chez eux les étrangers à charge de l'Etat.

Changement de décor: En France, Michèle Tribalat, une chercheuse devenue directrice de recherche de l'Institut national des études démographiques (Ined), publie un essai au titre très 'people': « Les yeux grands fermés ». L'auteur veut briser un tabou, en doutant ouvertement, des bienfaits économiques de l'immigration en France. Selon elle, être critique aux bienfaits de l'immigration ne serait pas possible aujourd'hui en France, le débat ne serait pas autorisé. Ce serait un domaine ou seul l'extrême droite française s'exprimerait – qui s'est d’ailleurs empressée de reprendre les propos de Mme Tribalat.

Mais la presse d'extrême droite n'a pas été seule à reprendre ce sujet. Jeudi dernier, 8 avril, Eric Besson, ministre de l'Immigration, s'est exprimé dans le même état d'esprit que Mme Tribalat lors d'une interview sur les ondes de la RTL française. Comme elle, il affirmait qu'il était difficile en France de « poser les termes rationnellement » en matière de coûts de l'immigration - irrégulière. C'est pour cela que, malgré deux rapports existants qui évaluaient les coûts de l'immigration irrégulière à 230 million d'euros par an, le ministre annonçait qu'il voulait « aller plus loin » et commander un rapport indépendant qui « va mettre tous les chiffres sur la table » pour que les Français « sachent tout ». « Et on verra », selon le ministre, « que l'immigration irrégulière coûte cher ».

De manière quelque peu mystérieuse, il ajoute que ces coûts ne seront pas forcément si hauts en termes de prises en charge de l'Etat, mais par rapport à un coût global. Ce qu'un tel coût global peut inclure reste incertain. Curieux, comme l'indique un article de Rue89. Il sera intéressant de voir sur quelles bases « rationnelles » ce rapport sera établi.

Même fond, donc, sur décors hollandais et français. En d'autres lieux, une guerre des chiffres a bel et bien déjà été lancée. Récemment, deux chercheurs américains ont alimenté ce même débat aux Etats Unis. Raul Hinojosa-Ojeda, professeur à l'Université de Californie (UCLA) et ancien conseiller de Bill Clinton, a établi que légaliser les quelque 12 millions de clandestins vivant aux Etats-Unis aujourd'hui, produirait un bénéfice de 1,5 billion de dollars sur 10 ans, donc approximativement 12 500 dollars par immigré légalisé par an.

Pour sa part, Manuel Pastor, professeur à l'Université du Sud Californien (USC), a fait les mêmes calculs pour la Californie, où la légalisation des quelques 3 millions de clandestins pourrait faire augmenter d'un coup les revenus d'impôts et de taxes locales de 350 million de dollars par an. Loin donc des 230 millions d'euros que les immigrés irréguliers coûteraient à la France, selon les études mentionnées par Besson.

Les leçons à en tirer? D'un côté, il est clair que selon ce que les chercheurs prennent en compte comme facteurs, les chiffres mis en avant par des études sur les coûts ou bénéfices de l'immigration varieront toujours. Les questions posées font également une différence. On notera que M. Besson veut faire évaluer les coûts de l'immigration irrégulière, tandis que les deux chercheurs américains ont étudié les bénéfices que porterait une légalisation des irréguliers. Même cible, différentes questions.

D'un autre coté, l'alliance décrite plus haut entre certains chercheurs et certains politiques cache mal l'agenda politique qui surplombe leur appel à briser ce soi-disant tabou. Moins radical que Geert Wilders, Eric Besson, Michèle Tribalat et Jan van de Beek tentent de consacrer aujourd'hui une nouvelle forme « d'immigration choisie ». Il ne s'agit plus de choisir la main d'œuvre bon marché pour les usines françaises, il s'agit plutôt de choisir les professionnels hautement qualifiés, moins nombreux et moins visibles. A forte valeur ajoutée. Et d'empêcher les autres de venir – coûte que coûte..

Chose inquiétante: la question du choix à faire est omniprésente en matière d'immigration. Tout le monde parle du choix. Poser la question de savoir s'il est vraiment nécessaire de faire ce choix – qui implique des dépenses énormes de « sécurisation » des frontières extérieures de l'UE, de reconduites aux frontières, de coûts administratifs – devient de plus en plus tabouisé. Et s'il y a choix à faire, il est bien évidemment nécessaire d'avoir des statistiques et études informant ces choix.

Pas entièrement. Aux Pays-Bas, la demande de Wilders de commander une étude sur les coûts et bénéfices de l'immigration dans le pays a été refusée par le gouvernement. Le ministre de l'immigration néerlandais, Eberhard van der Laan, affirmait que "les immigrés font partie de notre société. Leur présence ne peut être réduite à de simples calculs d'addition et de soustractions, avec l'euro comme mesure."

Source : Yabiladi

Mme Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), a été élue, samedi 10 avril, vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), qui tient son 37è congrès international à Yerevan en Arménie.

Sur les 19 candidats en lice, Mme Bouayach a pu recueillir 58 voix sur 71.

Dans un entretien téléphonique à la MAP, Mme Bouayach a indiqué que le congrès a examiné en particulier l'avenir de la fédération durant les 10 prochaines années, en tant qu'organisation mondiale qui compte actuellement 164 ligues des droits de l'homme, à travers le monde.

Ce thème, a-t-elle ajouté, sera débattu au niveau des commissions et des régions représentées au sein de la Fédération.

Source : MAP

Le vernissage de l'exposition de la peintre allemande Sabine Beuter s'est déroulé, vendredi à la salle des expositions de l'Ambassade du Maroc à Berlin, sous le thème "la puissance de la lumière".

Dans ses toiles, l'artiste s'inspire de ses voyages artistiques qu'elle a effectués au Maroc pendant plusieurs années.

"Je visite le Maroc de façon régulière, depuis 1985, ce pays beau, attirant et ensoleillé qui s'étend de la Méditerranée au nord jusqu'au désert au sud", a souligné Buter en marge de cette exposition qui se poursuit jusqu'au 30 avril courant à Berlin.

Expliquant sa démarche, la peintre allemande a fait savoir que les thèmes de ses Œuvres puisent dans les paysages magnifiques du Maroc et l'hospitalité des Marocains qu'elle a rencontrés lors de ses tournées".

"Dans mes tableaux dominent la couleur jaune dorée qui expriment mes émotions, certes, mais reflètent également et surtout la force de la lumière que diffuse le soleil du sud du Maroc", a-t-elle ajouté.

"Il existe une lumière, au Maroc, qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Elle est puissante", a confié Sabine.

"Cette force irradiante de la lumière au Maroc prend tantôt une couleur mauve douce qui déteint sur les montagnes, tantôt une couleur jaune qui apparaît au ciel lors du coucher du soleil, ou encore une couleur dorée des sables, qui deviennent à leur tour des sources d'intérêt essentielles ayant inspiré mon travail ", a renchéri Sabine.

Source : Le Matin/MAP

Près de 500 Marocains résidant à Almeria et sa région (Sud de l'Espagne) se sont rassemblés samedi dans cette ville andalouse pour manifester leur soutien à l'initiative d'autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine, comme solution idoine et définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.

Source : MAP

L'application des dispositions du code de la famille dans les pays d'accueil constitue l'une des préoccupations majeures des marocains établis à l'étranger, a indiqué M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Mettant l'accent sur les spécificités culturelles, politiques et socio-économiques des pays d'accueil et les problématiques qui en découlent en matière d'application du code de la famille, M. Ameur a fait savoir que son département accorde un intérêt particulier aux questions se rapportant à la femme marocaine, à la famille et à la Moudawana.

Intervenant à l'ouverture, vendredi à Oujda, d'un colloque international sur le thème "Code de la famille et réalité d'application à l'étranger", le ministre a souligné que le traitement des problèmes et des attentes de la communauté marocaine à l'étranger doit se faire dans le cadre d'une approche globale et durable.

Le Maroc, a-t-il fait remarquer, s'est engagé ces dernières années dans un projet national fondé sur une vision tournée vers l'avenir et des programmes bien définis au profit des marocains résidant à l'étranger qui, a-t-il dit, contribuent activement au développement du Royaume et à son rayonnement, et à la défense de son unité et de ses valeurs.

Mettant en avant la haute sollicitude dont SM le Roi entoure les Marocains résidant à l'étranger, M. Ameur a mis l'accent sur les multiples initiatives entreprises pour promouvoir la situation de la femme et de la famille dans les pays d'accueil.

Il a cité notamment la mise en place d'un programme global visant à remédier au manque relevé en matière de sensibilisation des familles marocaines et des acteurs de la société civile sur les nouvelles dispositions du code de la famille, ainsi que la création de mécanismes d'accompagnement juridique pour l'application du Code de la famille à la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur généralisation cette année à l'ensemble des consulats du Royaume.

Il a mis l'accent de même sur le renforcement des services sociaux au sein des consulats tout en les dotant des moyens et ressources humaines nécessaires, faisant savoir qu'un réseau de spécialistes des questions de la femme et de la famille et en cours de création avec pour objectif d'apporter le soutien et la défense des droits de la communauté marocaine et de répondre à ses besoins.

Saluant le choix du thème retenu pour ce colloque de deux jours et l'approche scientifique prometteuse prônée dans l'élaboration du programme et des axes à débattre, M. Ameur a émis le souhait de voir les participants se pencher non seulement sur les contraintes et les dysfonctionnements liées à l'application du code de la famille aux MRE, mais aussi les changements et les améliorations à introduire pour promouvoir les questions de la femme et de la famille.

De son côté, M. Jaouad Achakouri, chargé de mission au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a estimé que ce genre d'initiatives scientifiques constituent une introduction essentielle pour détecter et analyser les problématiques liées à l'immigration, ainsi que les questions intéressant les Marocains du monde, notant que le code de la famille est un acquis national.

Pour sa part, le président de l'université Mohamed Premier d'Oujda, M. Mohamed El Farissi, a relevé que le code de la famille offre un cadre général permettant à la famille marocaine d'évoluer dans la cohésion et l'équilibre.

Cette loi structurante s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne, a-t-il ajouté.

Initié par le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration, relevant de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Oujda, ce colloque s'inscrit dans la continuité des études et activités réalisées par le laboratoire ces cinq dernières années en vue d'accompagner les différentes phases d'application du code de la famille.

Pour le comité d'organisation, cette rencontre constitue une opportunité pour soulever les problèmes juridiques rencontrés par la famille marocaine établie à l'étranger. L'objectif est de trouver les solutions adéquates dans le cadre d'une approche globale pour une meilleure adaptation des dispositions du code de la famille avec la réalité dans les pays d'accueil tout en préservant l'identité nationale.

"Aspects de conflit du régime juridique de mariage", "Aspects de conflit du régime juridique et juridictionnel de la dissolution du pacte conjugal", "Exécution des jugements en droit de la famille", "droits financiers des conjoints et des enfants" et "la pension alimentaire, la garde des enfants et le droit de visite" sont les principaux axes qui seront débattus par les participants.

Le colloque est organisé en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, l'université d'Anvers (Belgique) et l'Institut pour les études marocaines et méditerranéennes.

Source : MAP

Eric Besson et Fadela Amara lui ont coupé les vivres. L’association Elele- Migrations et Cultures de Turquie, créée en 1984 dans le but de favoriser l’intégration des populations turques en France, est en  liquidation judiciaire.

En 25 ans, Elele avait acquis une incontestable légitimité. Si Gaye Petek, sa présidente, a été choisie pour faire partie de la commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité présidée par Bernard Stasi en 2002, c’est justement parce qu’elle était à la tête de cette association.

Principaux champs d’action d’Elele: l’accueil et le suivi des femmes turques victimes de violences. 120 femmes battues ont été accueillies en 2009, et 100 victimes de mariages forcés. Mais Elele c’est aussi des cours de français, du soutien scolaire, des activités culturelles.

«Depuis 25 ans, nous défendons une vision globale de l’intégration, une culture du respect de l’autre, de l’échange qui sont aujourd’hui détruites par la vision négative et misérabiliste de l’immigration comme un “problème” que le gouvernement entretient, en encourageant ainsi la xénophobie», assure Gaye Petek.

Assez logiquement, Elele vivait de subventions publiques. 125 000 euros en 2009 de la Direction de l’accueil et de l’intégration (Daic), qui dépend du ministère de l’Immigration, et 190 000 euros de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acès) placé sous la tutelle de Fadela Amara.

En 2010, changement de doctrine. Désormais, le ministère de l’immigration «prend en charge l’intégration des promo-arrivant jusqu’à 5 ans de résidence en France», résume Gaye Petek. Quant à Fadela Amara, «elle dit vouloir privilégier les crédits aux associations qui se trouvent au pied des tours comme si tous les immigrés vivaient dans des quartiers défavorisés et non sur tout le territoire, y compris les zones rurales».

Sanction immédiate, Elele n’a pas reçu une subvention promise en décembre 2009 par le ministère de l’Immigration. Pour pouvoir verser les salaires de ses neuf salariés et ses neuf vacataires, elle n’a pas payé les charges sociales ni le loyer de son local depuis le début de 2010. Résultat: 80 000 euros de dettes. Jeudi, le tribunal a statué, et un liquidateur judiciaire nommé.

Au lendemain de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en France, Gaye Petek rappelle que ce dernier a rencontré la communauté turque au Zénith de Paris. Et qu’il a promis la construction d’écoles turques en France et en Allemagne. L’exact inverse de ce que faisait Elele.

Pour l’heure, Eric Besson et Fadela Amara ne se sont pas émus de la disparition d’Elele. En janvier 2009, juste après sa nomination, le ministre de l'Immigration avait pourtant réservé l'une de ses premières visites de terrain à Elele, saluant son travail. Aujourd'hui, il répond qu’«un nouveau financement pourra être accordé» à Elele «dans le cadre de l’appel à projet 2010 qui vient d’être lancé». Trop tard et trop incertain.

Quant à Fadela Amara, elle n’a pas réagi, pas plus qu’elle n’a donné suite aux quatre demandes de rendez-vous de Gaye Petek.

La disparition d’Elele en annonce-t-elle d’autres? «Il va y avoir une charrette d’associations qui vont faire les frais de la politique gouvernementale», prévient  Gaye Petek. D’ores et déjà, l’Adamif (Association départementale pour l’accompagnement des migrants et de leur famille), implantée dans le Loiret, a mis la clé sous la porte en janvier. Quant à la Faceef (Fédération des associations et centres d’Espagnols émigrés en France), «nous sommes en grande difficulté compte tenu du fait qu'il y a eu un désengagement partiel et non annoncé de l'Acsè en 2009», reconnaît Gabriel Gasó, son directeur.

Source : Libération.fr

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