lundi 25 novembre 2024 18:33

Les immigrés en Espagne n’ont pas recours aux établissements de transfert de fonds (banques, services postaux ou sociétés de transfert d’argent) pour leurs envois d’argent vers leurs pays d’origine. C’est ce qui ressort de l’étude « Immigration et transferts informels en Espagne », conduite par le chercheur et directeur du Centre d’investigation « Remesas.org », Iñigo Moré.

Présentée ce mardi à Madrid lors d’une conférence de presse par la secrétaire d'Etat à l'Immigration et l'Emigration, Consuelo Rumi, l’étude a été initiée par l'Observatoire Permanent de l'Immigration (OPI). Il s’agit d’un organisme qui s’occupe essentiellement du recueil de données, d’analyses, d’études et de la diffusion de l’information relative aux mouvements migratoires en Espagne.

On y apprend que près de 20% des sorties d’argent du territoire espagnol se font par des mécanismes informels. Ce pourcentage serait d’ailleurs une « estimation », d’après Consuelo Rumi, citée par Europa Press ; car le secteur est un « univers opaque et non réglementé » donc difficile à quantifier.

Pour Iñigo Moré, en 2007, l’ensemble des immigrés d’Espagne ont envoyé vers leur pays d’origine, 8,1 milliards d’euros par voies autorisées et contrôlées par la Banque d'Espagne. Mais, au moins 1,6 milliards d’euros ont franchi la frontière par 17 méthodes irrégulières différentes, principalement celle appelée « auto transport » par Moré. En ce sens, le chercheur précise qu’en 2008, 421 voyageurs ont été interceptés par les douanes espagnoles parce qu’ils transportaient une somme non déclarée et dépassant le montant autorisé.

La Banque d’Espagne estime qu’au cours des neuf premiers mois de 2009, les immigrés ont envoyé vers leurs patries d’origine, 5,2 milliards d'euros dont au moins 1 milliard d’euros en espèces, à bord des bus ou des véhicules de tourisme.

Les Marocains ne sont pas ceux qui utilisent le plus les filières irrégulières. En tête du classement de ces transferts, on trouve les Vénézueliens. 70% des ressortissants de ce pays en Espagne ont recours aux moyens informels. Suivent ensuite les Gambiens, avec 50%, les Marocains, les Ukrainiens et les Polonais avec près de 40%. Mais en ce qui concerne la quantité, le Maroc est le pays qui reçoit le plus d'argent par le biais de ces filières irrégulières. La Roumanie et le Portugal complète le trio de tête. Selon le chercheur, les montants les plus élevés « ne vont pas aux pays les plus pauvres, mais aux pays voisins de l'Espagne ».

Source : Yabiladi

La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné mardi la Belgique pour avoir enfermé pendant plus d'un mois quatre enfants tchétchènes dans un centre de détention pour étrangers.

Jugeant "inacceptables" les conditions de détention de ces enfants dans un centre fermé en 2006, la Cour a condamné la Belgique à leur verser 17.000 euros de dommage moral.

La Cour a estimé que la détention, même avec leur mère, de ces quatre enfants âgés de sept mois à sept ans, dans un centre fermé, était illégale et en violation de la convention européenne des droits de l'homme sur l'interdiction des traitements inhumains, dégradants et garantissant le droit à la liberté et à la sûreté.

Elle a souligné que leurs conditions de détention dans un centre fermé conçu pour adultes et dont l'infrastructure était inadaptée à l'accueil des enfants sont "inacceptables".

La Cour souligne en outre l'état de santé "préoccupant" des enfants, diagnostiqué par des médecins indépendants. L'organisation "Médecins sans frontières" avait constaté dans un rapport que ces enfants montraient des symptômes psychiques et psychosomatiques graves.

"La situation d'extrême vulnérabilité de l'enfant était déterminante et prédominait sur la qualité d'étranger en séjour illégal", selon l'arrêt de la Cour.

Cette famille tchétchène, qui se trouve actuellement en Pologne, est arrivée en Belgique en octobre 2006. Déboutée de sa demande d'asile, elle fut placée en décembre 2006 dans un Centre fermé, situé près de l'aéroport de Bruxelles. En janvier 2007, la mère et ses enfants ont été renvoyés en Pologne qui a accepté de les prendre en charge.

Source : aufait/MAP

Le gouvernement de la Catalogne garantit aux immigrés en situation irrégulière le droit à l'inscription sur les registres des municipalités faisant partie de cette région autonome, a affirmé mardi le conseiller à la Politique territoriale de cet exécutif régional, Joaquim Nadal.

L'exécutif catalan réagit ainsi à la récente décision de la municipalité de Vic (Catalogne-Nord est de l'Espagne) portant sur l'interdiction de l'inscription au registre municipal des immigrés en situation irrégulière.

S'exprimant lors d'un point de presse à Barcelone, Nadal a souligné que le gouvernement de la région catalane regrette "la confusion" créée par cette décision de la municipalité de Vic, ajoutant qu'il rejette toute utilisation à des fins électorales de la question de l'immigration.

Il a mis l'accent sur la pleine unanimité de la Genaralitat catalane autour de ce droit des immigrés irréguliers, rappelant que les administrations locales catalanes, y compris celle de Vic, avaient souscrit, il y a deux mois, un document dans lequel elles soulignent que les municipalités "ont l'obligation" d'inscrire sur leurs registres toutes les personnes résidant dans leurs territoires.

Gouvernée par une alliance des trois principaux partis de la Catalogne, Convergence et Union (CiU-nationalistes), le Parti socialiste catalan (PSC) et Esquerra republicana de Catalunya (ERC-Gauche), la ville de Vic avait décidé dernièrement de conditionner, à partir de février prochain, l'inscription des immigrés en situation irrégulière sur son registre à la justification d'un visa ou d'une demande de renouvellement du titre de séjour, une démarche pourtant contraire à la loi.

L'inscription sur le registre municipal en Espagne est nécessaire notamment pour s'inscrire à l'école et bénéficier des services offerts par le système de santé publique ou de l'aide sociale.

L'initiative de Vic a été fortement critiquée, notamment par le gouvernement espagnol, l'Opposition et les Ong de défense des droits des immigrés et des droits de l'Homme.

Source : : aufait/MAP

L'artisanat marocain sera de nouveau présent au Salon français "Maison et Objet" dans le cadre de son édition 2010, prévue du 22 au 26 janvier à Villepinte, en région parisienne, a annoncé la Maison de l'Artisan dans un communiqué.

Pour cette édition, la Maison de l'Artisan, qui supervise la participation marocaine à cet événement, a opté pour un stand collectif regroupant dix entreprises spécialisées dans le desing et le haut de gamme, "une première du genre", selon cet établissement public chargé de la promotion de l'artisanat national, sous la tutelle du secrétariat d'Etat concerné.

"Dans le cadre de sa stratégie de développement, en termes de marketing et de financement, des entreprises artisanales, porteuses de créativité, d'innovation et de savoir-faire reconnus, la Maison de l'Artisan est devenue un partenaire privilégié pour les salons Maison et Objet en France", précise le communiqué.

Trois collections initiées par la Maison de l'Artisan et éditées en couple designer/maître artisan seront également exposées, en tant que test commercial pour cette édition du Salon "Maison et Objet", a-t-on indiqué de même source.

Source : MAP

Suite au séisme qui a secoué Haïti mardi dernier, un collectif associatif Auvergnat s’est crée pour une action commune afin de venir en aide aux sinistrés de cette catastrophe naturelle. L’Association Médicale d’aide au Développement entre l’Auvergne et le Maroc (AMDAM) se joint aux associations Coup de pouce, L’Auvergne pour un enfant, Santé solidarité 63 et Pharmaciens humanitaires Auvergne pour la récolte de fonds nécessaires pour l’équipement d’un dispensaire et d’un orphelinat dans le semestre à venir, le tout en partenariat avec une association haïtienne.

Crée en 2001 par les docteurs Aziz Amar et Khalid Djeriri, l’AMDAM a pour objectif de promouvoir les échanges dans le domaine de la santé entre l’Auvergne (France) et le Maroc, mais aussi participer au développement des structures sanitaires au Maroc, organiser des actions humanitaires et de solidarité de santé, et contribuer à la formation des personnels soignants au Maroc et en Auvergne.

Forte d’une soixantaine de professionnels de la santé, chirurgiens, médecins de différentes spécialisés, dentistes, infirmiers spécialisés, techniciens et bénévoles, l’AMDAM a à son actif plusieurs actions ponctuelles (interventions chirurgicales, rencontres d’informations sanitaires, etc.). Elle s’est illustrée tout particulièrement par l’organisation de la caravane Humanitaire dans la région d’Errachidia, un RDV devenu annuel pour les habitants de cette région du Maroc depuis 2006. Un séjour durant lequel les membres de la caravane assurent interventions chirurgicales, visites médicales et administration de soins.

Concernant l'action en faveur des victimes du séisme de Haïti, les dons sont à adresser à Haïti Collectif Associatif, AMDAM Auvergne, 38 Avenue du Maréchal Leclerc - 63110 Baumont, France.

Source : AMDAM

Des dizaines de citoyens marocains inscrits dans différentes Caisses de retraites françaises et originaires des différentes localités des provinces de Ouarzazate et de Zagora se sont rendus, lundi, à Ouarzazate à l'occasion de la tenue des journées d'information franco-marocaines sur la retraite, du 18 au 22 janvier.

Ces journées sont organisées par la Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) avec les Caisses de retraite françaises, au profit des retraités marocains ayant travaillé au Maroc ou en France et qui sont établis actuellement au Maroc.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur de la stratégie de la CNSS, M. Mohamed Afifi, a indiqué que cette rencontre est la cinquième du genre après celles tenues à Agadir, Casablanca, Tanger et Nador et qui avaient connu un franc succès avec plus d'un millier de bénéficiaires pour chaque édition.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre des articles de la convention signée en 2004 avec les Caisses de retraite françaises, a-t-il précisé, se félicitant du bilan positif de cet accord après quatre années de son entrée en vigueur, notamment, pour la partie marocaine, au niveau des prestations de proximité en faveur des retraités résidant au Maroc qui bénéficient désormais du transfert de leurs allocations de retraite sans qu'ils soient conditionnés par les modalités de résidence en France ou par le déplacement.

L'information fournie au cours de ces journées est assurée par des cadres de la CNSS et 24 conseillers relevant de Caisses de retraite françaises, qui disposent d'une base de données informatiques pour vérifier les différentes doléances des demandeurs.

Source : MAP

Le séminaire gouvernemental présidé par le Premier ministre sur les premières propositions issues du débat sur l'identité nationale sera organisé "dans les premières semaines du mois de février", a annoncé lundi Eric Besson.

Ce séminaire se tiendra "vraisemblablement dans la première quinzaine de février", a précisé le ministre de l'Immigration lors de ses voeux à la presse. "Ensuite, le président de la République s'exprimera", a-t-il ajouté sans donner plus de détails.

Depuis le 2 novembre 2009, date du lancement sur l'identité nationale, "près de 55.000 contributions ont été déposées" pour "plus de 700.000" visites sur le site Internet du ministère de l'Immigration, a indiqué M. Besson.

Par ailleurs Eric Besson a annoncé qu'il présenterait devant le conseil des ministres, "vraisemblablement avant la fin du mois de février" un projet de loi sur l'immigration, devant transposer la directive européenne sur le retour dans leur pays d'origine des étrangers en situation irrégulière.

A ce titre, il a précisé que 29.288 reconduites à la frontière avaient été effectuées en 2009 (-1,7% par rapport à 2008), et que 173.991 titres de long séjour avaient été délivrés en 2009 (-3,7%). Par ailleurs, 108.275 personnes ont été naturalisées (+0,1%).

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Aucun membre de la communauté marocaine n'a été touché dans le séisme qui a frappé Haïti la semaine dernière, selon les dernières informations parvenues à l'ambassade du Maroc en République Dominicaine, qui couvre également Haïti.

Contactée lundi par la MAP depuis Mexico, une source diplomatique à l'ambassade a indiqué avoir pris attache avec un marocain, Mohamed Cherkaoui Malki, qui travaille pour la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haiti (MINUSTAH) à Port-au-Prince.

M. Cherkaoui a assuré les services de l'ambassade que ''pour le moment, aucun marocain ne figure parmi les victimes du séisme'' ayant secoué la semaine dernière ce petit pays des Caraïbes.

Source : MAP

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