jeudi 28 novembre 2024 11:42

François Hollande et Angela Merkel se sont ralliés jeudi à la position de la Commission européenne qui préconise l'instauration de quotas migratoires contraignants en Europe. A l'Est en revanche, on s'y refuse toujours.

L'ONU a appelé les pays de l'Union européenne (UE) à changer les fondements de leur politique migratoire, et à apporter une réponse collective et efficace à la crise actuelle des réfugiés et migrants en situation de détresse aux portes de l'Europe.

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a exhorté samedi les 28 membres de l'Union européenne à rester "unis" et à agir "efficacement", prévenant que la crise migratoire qui les divise allait "durer".

"Pas en notre nom": plus de 10.000 personnes se sont rassemblées samedi dans toute la France, et notamment à Paris, pour dénoncer les "politiques répressives" à l'encontre des migrants et manifester leur soutien aux réfugiés, en réponse à un appel citoyen lancé sur les réseaux sociaux.

Des milliers de migrants venant de Hongrie ont afflué samedi en Autriche et en Allemagne, une crise qui va "durer" et à laquelle le monde doit "consacrer plus d'attention", ont prévenu des responsables internationaux.

Après le choc provoqué par les images du garçonnet syrien échoué mort sur une plage turque, les autorités européennes ont plus que jamais pour première priorité de lutter contre une armée de 30.000 passeurs suspectés de traite humaine.

Des milliers de migrants arrivent en Allemagne chaque jour et les milieux économiques militent pour leur permettre un accès rapide à un marché du travail en mal de main-d'oeuvre, mais la sphère politique suit seulement à petits pas.

Au total 433.809 Marocains résidant à l'étranger (MRE) et 91.721 voitures ont transité via le poste de Bab Sebta depuis le lancement de l'opération "Marhaba 2015" le 6 juin dernier et jusqu'à mardi soir, selon une source douanière.

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