vendredi 27 décembre 2024 07:53

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" se tiendra, le 24 avril à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Organisée en collaboration avec la Fédération des Entités Culturelles Catalanes d'origine Marocaine (FECCOM), la rencontre qui se tiendra au siège de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), devra réunir plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Plusieurs tables-rondes figurent au programme de la manifestation, notamment "les compétences en Espagne et au Maroc: Défis et opportunités", "Collaboration sociale, culturelle et scientifique des compétences: quelques témoignages d'ici et d'ailleurs", "Promotion de l'échange scientifique et universitaire entre les universités espagnoles et marocaines" et "Des expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Le CCME a mis en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, rappelle-t-on.

L'initiative du CCME vise à associer la communauté marocaine à l'étranger et à promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays.

Source : MAP

La communauté marocaine établie aux Etats-Unis a changé de visage au cours de la dernière décennie, devenant de plus en plus diversifiée et regroupant un nombre croissant de femmes à la fois hautement qualifiées et très actives au sein de leur environnement immédiat.

-Par Nadia El Hachimi-

Ce nouveau visage de l'émigration est d'ailleurs représenté par une nouvelle génération de marocaines ayant des profils plus pointus, un potentiel qui ne cesse de croître et une identité qui cherche à se préserver.

+ Les marocaines d'Amérique: un potentiel qui ne cesse de croître+

Pour Aicha Lahlou, jeune marocaine établie depuis quatorze ans aux Etats-Unis, cette définition "se rapporte de plus en plus à la nouvelle génération des marocaines" résidant au pays de l'oncle SAM.

Cette jeune cadre qui occupe le poste de responsable du programme du Maghreb et Moyen orient au centre international des entreprises privées de la Chambre du Commerce américaine, est un exemple de cette nouvelle vague de femmes qui jonglent aisément avec trois langues et offrent une image moderne de la femme marocaine.

Aicha, qui a même décroché un doctorat en relations internationales de l'université de Houston en 2005, reconnait, cependant, qu'il n'a pas été toujours chose aisée de s'imposer en tant que femme dans des domaines jusque là considérées comme étant l'apanage de la gente masculine.

"Outre les problèmes habituels de la barrière linguistique, les femmes immigrées établies aux Etats-Unis ont la double tâche de s'intégrer dans leur pays d'accueil et de préserver leurs origines", explique-t-elle à la MAP.

La communauté marocaine aux Etats-Unis "n'apparaît plus comme un bloc monolithe mais plutôt comme un groupe multiforme qui à cette singularité de comporter un nombre croissant de femmes ayant des parcours professionnels sensiblement différents de ceux des premières générations", relève Aicha.

Sa jeune sœur Zahra, 24 ans, estime, pour sa part, que la jeune génération des femmes originaires du Maroc a commencé à s'imposer de manière plus visible au sein de leur communauté immédiate en faisant montre d'un esprit de détermination et de persévérance.

"Ces femmes ont su prouver qu'elles sont capables de réussir dans leur entreprise et d'exceller sur le plan académique", fait observer Zahra Lahlou de l'Advisory Board Company, un think tank spécialisé dans la santé publique servant quelques 2.500 hôpitaux et entreprises du secteur.

+ Les femmes marocaines appelées à s'investir davantage dans leurs pays d'origine+

A ses yeux, la nouvelle génération des femmes marocaines, dont elle fait partie, comporte un nombre croissant de titulaires de diplômes universitaires poussés, de médecins, de biologistes, de scientifiques et de spécialistes, qui pourraient tisser des liens avec leur pays d'origine à travers des associations de développement locales.

Une opinion défendue par Yasmine Hasnaoui, professeur de culture marocaine à Amherst College au Massachusetts (nord est), qui a tenu à souligner la nécessité pour les femmes de la Communauté marocaine d'investir leurs connaissances et les mettre à profit dans leurs pays d'origine.

Bien qu'elle déplore "le timide investissement de cette jeune génération dans des projets d'envergure au Maroc", cette membre du réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA) note, toutefois, que cette tendance est en train de s'estomper, donnant lieu à des échanges et à une multitude de projets dirigés par ces femmes.

Pour Amal Lefhal, l'une des rares femmes marocaines à travailler dans le secteur de l'immobilier, cette nouvelle génération de femmes est dotée de tous les outils nécessaires pour réussir tant aux Etats-Unis qu'ailleurs.

"Il faut juste y croire et se fixer un but afin de réaliser ses objectifs", soutient elle, relevant que la femme marocaine est "un véritable vivier de compétences", qui a un rôle majeur à jouer dans la promotion de l'image de la femme arabe et musulmane.

Source : MAP

D'anciens mineurs marocains occupaient toujours lundi soir les locaux d'une agence pour les droits des Mineurs du Pas-de-Calais pour réclamer l'assurance de rester dans leur logement, malgré une décision d'évacuation de la justice, a-t-on appris auprès de leur association.

Le tribunal de Béthune, saisi en référé par la direction de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), a ordonné lundi l'évacuation par les anciens mineurs d'une antenne de l'ANGDM qu'ils occupaient depuis mardi à Noyelles-sous-Lens, sous peine d'avoir recours à la force publique, selon leur avocate.

"On reste. La majorité a décidé de rester", a déclaré à l'AFP Abdellah Samate, président de l'association des Mineurs marocains du Nord/Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

Plusieurs dizaines d'anciens mineurs se relaient nuit et jour pour occuper une tente dressée dans les locaux de l'ANGDM.

Le tribunal, saisi pour "occupation illicite d'un lieu privé", n'a pas ordonné d'astreinte financière, sauf dans le cas où les mineurs décideraient de renouveler leur action, selon leur avocate, Me Marianne Bleitrach, qui a salué préalablement une décision de nature à "calmer les esprits".

Selon l'AMMN, les plans sociaux mis en place à la fermeture des mines "n'ont pas permis l'insertion et la reconversion des mineurs marocains", tant et si bien qu'aujourd'hui ces derniers "se retrouvent avec des retraites de misère ne leur permettant pas de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille".

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains n'avaient pas été autorisés à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs percevaient à vie (gratuité du logement), une procédure qui avait permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

Source : NordNet/AFP

Cinq projets seront conduits par la ville de Malaga (Andalousie, Sud) avec les villes marocaines d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, doté de 3,5 millions d'euros, a-t-on appris lundi auprès de la mairie de Malaga.

Le programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, cofinancé à hauteur de 75 pc par l'Union européenne (UE) à travers les fonds FEDER, a été dévoilé, lundi à Malaga, lors d'un séminaire présidée par le maire de Malaga, Francisco de la Torre, en présence des présidents des conseils municipaux d'Al Hoceima, Fatima Saadi, de Nador, Tarik Yahya, de Tétouan, Mohamed Idaomar et de Ibrahim Dehbi, vice président du Conseil de la ville de Tanger.

Une deuxième phase du programme est prévue pour la période allant de 2012 à 2013, a indiqué le maire de Malaga lors d'une conférence de presse.

L'expérience de Malaga sera mise au service de ces villes marocaines dans le cadre d'un échange bénéfique pour tous, a-t-il dit affirmant que ce genre d'initiative est de nature à "renforcer le dialogue entre les deux pays".

L'objectif de ces cinq projets est de consolider le développement socioéconomique et un environnement harmonieux dans le but d'améliorer la qualité de vie des résidents des villes partenaires du programme, avec une attention particulière accordée notamment à la valorisation du patrimoine historique et culturel, au développement durable urbain, à l'innovation entrepreneuriale et à l'échange d'expériences en matière de gestion municipale.

De leur côté, les représentants municipaux des villes d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, qui ont mis en avant "l'histoire et la culture communes entre le Maroc et l'Espagne", se sont félicités de la coopération étroite entretenue depuis plusieurs années entre Malaga et les villes précitées.

Par ailleurs, selon la même source, les représentants municipaux des quatre villes marocaines ont exprimé leur appui à la candidature de Malaga comme ville européenne de la culture pour l'année 2016.

A cette occasion, le maire de Malaga à fait part de sa gratitude pour cet appui qui illustre les relations d'amitié et de coopération profonde entre Malaga et les quatre villes marocaines.

Source : MAP

Le forum des compétences marocaines du monde, Careers In Morocco, tiendra son salon parisien, le samedi 24 avril au Palais des Congrès, de 9h00 à 19h00. Ce forum cible les étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

L’événement a pour objectif de favoriser le recrutement des professionnels en mettant en relation les entreprises marocaines et les demandeurs d’emploi résidant à l’étranger, et de faire connaître le tissu économique marocain, indique un communiqué des organisateurs. Le salon vise également à faciliter les opportunités d’investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora.

Trois espaces seront aménagés pour les participants et visiteurs du forum. Il s’agit de l’espace "recrutement", dédié à la mise en relation, l’espace "entreprenariat" qui  permettra  d’éclairer  les  investisseurs  et  les  porteurs  de  projet potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc. Enfin, l’espace  "conférence"  animé  par  des  représentants  des entreprises, sociétés et/ou organismes marocains.

Ainsi, au programme, une conférence-débats, des présentations d’entreprises et d’établissements publics marocains participants et des entretiens sur place tout au long de la journée. Les personnes désireuses peuvent s’inscrire gratuitement pour recevoir les informations sur les entreprises participantes et les offres d'emplois présentées lors du salon. De même, toute personne souhaitant participer au forum ne résidant pas à Paris, peut bénéficier d’une réduction de 20% à l'aller et au retour sur les billets de train. Pour ce faire, il suffit d’aller sur le site - www.aemf.fr - de l’Association des étudiants Marocains de France (AEMF), à la rubrique "Réduction SNCF".

Source : Yabiladi

Depuis mercredi dernier, le ciel européen vit la pire perturbation post-11 septembre 2001, à cause des cendres émises par le volcan islandais Eyjafjöll. A l’instar de la Royal Air Maroc (RAM), ces bouleversements touchent plusieurs compagnies étrangères en raison de l’annulation de multiples vols en partance et en provenance du Vieux continent. Face à cette situation, la RAM a décidé de prendre des mesures en faveur de ses clients touchés par la fermeture du ciel européen.

Vendredi 16 avril, la compagnie nationale a annoncé dans un communiqué, la mise en place d’une structure de veille et d’assistance durant la période de perturbation et l’hébergement des passagers en correspondance. Le prolongement de la fermeture des aéroports avait été décidée le dimanche 18 avril. Mais dans l’après-midi de ce même jour, une accalmie semblait s’installer doucement, d’où une réouverture partielle du ciel. La RAM en a profité pour dévoiler le rétablissement des vols du 18 avril sur les destinations Marrakech-Marseille (17h30), Marrakech-Barcelone (19H00), Casablanca-Barcelone (20h30), Casablanca-Marseille (22H00), Casablanca-Bordeaux (22H30) et Casablanca-Toulouse (23h00).

Toutefois, nombreux sont les aéroports encore fermés au trafic. En France par exemple, les aéroports situés au nord de l’axe Bordeaux-Nice sont fermés jusqu’à mardi matin, a confirmé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Seul, l’aéroport de Nantes-Atlantique fait exception. Ceux qui sont au sud de la ligne Bordeaux-Nice restent ouverts lundi.

Les perturbations étant toujours en cours, le transporteur national a décidé de tout faire pour acheminer "rapidement sur les vols réguliers ou sur les vols supplémentaires injectés le cas échéant par la compagnie", les voyageurs dont les vols ont été interrompus. Pour ceux dont le voyage a été annulé, la RAM s’engage à leur offrir deux possibilités. La première consiste à "reporter leurs vols dans un délai de 30 jours à compter de la date du vol initial annulé et en fonction des disponibilités". Et la deuxième, est le remboursement du prix du billet acheté et annulé. De ce fait, la RAM prendra les dispositions nécessaires pour procéder au remboursement dans l’intérêt des passagers, auprès de ses différents points de vente.

Les clients concernés sont invités à s’informer de ces dispositions en consultant le site www.royalairmaroc.com ou en appelant le call center de la compagnie au numéro               +212 8 9000 0800         +212 8 9000 0800.

Entre le jeudi 15 avril et ce lundi, ce sont plus de 60 000 vols qui ont été annulés, dont près de 20 000 pour la seule journée du dimanche. Toutes les parties du monde ont été affectées par ces annulations. Elles ont eu pour effet, des pertes énormes pour les compagnies aériennes. Driss Benhima, directeur général de RAM, interrogé par le quotidien Aufait, a estimé que "70% des activités de la compagnie sont à l'arrêt. Ce sont donc des pertes énormes. De plus, nous n'avons aucune visibilité sur la durée d'un tel phénomène".

Source : Yabiladi

Pour la quatrième fois consécutive, le Maroc sera présent à la 7e édition du SIAL Canada qui se tient au Palais des Congrès de Montréal du 21 au 23 avril. Maroc Export (Centre marocain de promotion des exportations) participe à ce salon international de l'agroalimentaire, avec un pavillon de 200 m², aménagé pour l'exposition des produits de 12 entreprises exportatrices leaders. Elles exposeront leurs produits sur plus de 200 m2. Carrefour nord-américain de l'agroalimentaire, le SIAL Canada est aujourd'hui le premier salon régional de l'alimentation. Dédié aux produits agricoles frais et agroalimentaires, il constitue le grand rassemblement des acheteurs des Etats-Unis et du Canada et un point de rencontre incontournable pour ces marchés, expliquent les organisateurs.

Le Salon offre aux participants marocains l'opportunité de gagner des parts de marché dans la zone de l'Accord de libre-échange nord-américain regroupant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, et qui représente plus de 400 millions de consommateurs et plus de 80 milliards de dollars US d'importations de produits de l'agroalimentaire. La participation marocaine à cette manifestation aux mille et une saveurs vise à renforcer la présence du Royaume sur le marché nord-américain, et plus particulièrement sur le marché canadien, et établir des contacts professionnels prometteurs avec des importateurs de l'Amérique Centrale et des Caraïbes.

Un communiqué du Centre marocain de promotion des exportations précise que douze entreprises exportatrices, leaders de la filière agroalimentaire marocaine, animeront le pavillon marocain lors de cette édition.

Ainsi, elle présentera une offre aussi diversifiée qu'innovante, en particulier les huiles, les épices, les condiments, les féculents, les conserves, la charcuterie, mais aussi les fruits et légumes frais et transformés.

Bien que relativement modestes, les relations commerciales entre le Canada et le Maroc se sont progressivement renforcées. En 2008, les exportations canadiennes vers le Maroc ont atteint plus de 2 milliards de DH et ses importations, près de 1 milliard de DH. Ce qui représente un excédent commercial de plus de 1 milliard de DH pour le Canada.

Le Canada exporte vers le Maroc du blé dur, des légumineuses, du papier et des filaments synthétiques, ainsi que du matériel divers, des préparations médicales et cosmétiques et certains aliments préparés.

Il importe du Maroc des agrumes, des produits pétroliers raffinés, des minerais (le feldspath, la leucite et le spath fluor), certains aliments préparés, des transistors et des dispositifs similaires ainsi que des vêtements.

Ces dernières années, le Canada a entrepris diverses initiatives afin d'accroître ses échanges avec le Maroc. Au-delà des chiffres, les relations bilatérales se situent dans une perspective dynamique de long terme.

Qu'il s'agisse des télécommunications, des réseaux de valeur ajoutée dans l'informatique où des nouvelles technologies de l'information, l'environnement ou les transports, le Canada peut aujourd'hui proposer au Maroc un partenariat qui associe l'expertise, l'expérience et le capital. Aussi, le Maroc peut constituer pour le Canada, la plate-forme régionale à partir de laquelle les marches de la Méditerranée, du Moyen-Orient et de l'Afrique pourraient s'ouvrir plus largement à la technologie et aux produits canadiens.

Récompenses et innovations

Le Concours Tendances et Innovations, reconnu pour sa capacité à révéler les tendances et les innovations alimentaires viendra récompenser pour sa 3e édition, les 10 produits les plus innovants avant de décerner le Grand Prix. Pendant la durée du salon, les produits innovants sélectionnés seront exposés dans l'espace Tendances et Innovations.

Sous la promesse Innovation, savoir-faire et créativité, le SIAL Canada ouvre cette année une Cuisine dédiée aux démonstrations et à la créativité culinaire qui accueillera les chefs reconnus et les acteurs de la gastronomie internationale. « Olive d'Or », le concours d'huile d'olive extra-vierge le plus important en Amérique du Nord, accueillera plus de 100 produits participants. Trois trophées seront attribués pour récompenser la performance des huiles (Goutte d'or, goutte d'argent, goutte de bronze).

Le SIAL Canada propose également un événement intitulé Mangeurs sous influence, qui se veut un forum d'échanges permettant un partage d'expériences, de visions et de connaissances en lien avec les tendances et sujets en vogue sur le marché actuel. Durant 3 jours, 3 thèmes seront abordés à travers les interventions de spécialistes (chefs d'entreprise, nutritionnistes, consultants, professeurs…).

Source : Le Matin

Cinq jeunes écrivains marocains ont participé à une manifestation culturelle baptisée "Beirut 39 Writers" tenue du 15 au 18 avril dans la capitale libanaise en hommage à 39 écrivains de moins de 40 ans venant de 14 pays arabes dans le cadre de la manifestation "Beyrouth capitale mondiale du livre 2009".

Il s'agit des écrivains Abderrahim El Khassar, Yassin Adnan, Abdelaziz Errachidi, Abdellah Taia et Abdelkader Benali.

Les 39 écrivains arabes, qui ont été sélectionnés pour participer à cette manifestation en fonction de la publication d'entrevues, d'articles et d'extraits de leurs ouvrages, ont participé à pas moins d'une cinquantaine d'événements culturels organisés dans des bibliothèques, des cafés, des universités et des écoles de la capitale libanaise et de sa banlieue autour de thèmes littéraires définis par les organisateurs.

Les écrivains marocains ont pris part à des débats autour des thèmes se rapportant notamment à la littérature marocaine d'expression française et la contribution de l'écrivain marocain à l'enrichissement de la culture arabe et à sa vulgarisation en occident.

Source : MAP

Une course de cinq kilomètres a été organisée, dimanche à Boston (Massachussetts, nord-est) avec la participation des athlètes

marocains Hicham El Guerrouj et Khalid Khannouchi, en vue de financer l'envoi d'équipements médicaux au Maroc, d'une valeur estimée à 295.000 dollars.

Les recettes de la Course, organisée par le Massachusetts College of Pharmacy and Health Sciences (MCPHS) et l'association Volunteer Morocco group, permettront ainsi de financer l'envoi de ces équipements médicaux à des hôpitaux et dispensaires de la ville d'Agadir et sa région.

Cette manifestation, qui est à sa deuxième édition cette année, a connu la participation de quelque 150 coureurs, en majorité des membres de la communauté

marocaine de Boston ainsi que d'autres villes de la côte Est américaine, en plus des étudiants et professeurs du MCPHS.

Le double champion olympique marocain et actuel détenteur de trois cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500m, le mile et le 2000m) , Hicham El Guerrouj, qui a fait le déplacement de l'Etat de l'Oregon (Nord-Ouest des Etats-Unis) où il est actuellement installé, s'est dit honoré de participer à cette course, faisant part de sa volonté de contribuer à élargir les prochaines

éditions de cette manifestation en attirant plus de sponsors et financer l'envoi de davantage d'équipements médicaux vers le Royaume.

Pour sa part, le vice-président de Volunteer Morocco, Aziz El Madi, a indiqué à la MAP que l'importante participation à cette course, notamment de la

part des Marocains résidant aux Etats-Unis, témoigne de l'esprit de solidarité de la communauté marocaine et sa volonté d'apporter son soutien à son pays d'origine.

Il a ajouté que Volunteer Morocco et le MCPHS entendent oeuvrer à élargir cette course dans l'avenir en attirant plus de participants et d'athlètes de renommée mondiale et lever davantage de fonds pour financer l'envoi de matériaux et d'équipements médicaux aux hôpitaux marocains.

Volunteer Morocco compte également organiser des journées médicales en juin

prochain en faveur des populations nécessiteuses de la région de Tamri, entre Agadir et Essaouira, a-t-il encore dit.

Source : MAP

La délégation marocaine au 12ème Congrès des Nations unies pour la justice pénale et la prévention du crime, qui se tient du 12 au 19 avril à Salvador, a exposé l'expérience du Royaume en matière de lutte contre les organisations criminelles de traite des êtres humains et leur utilisation à des fins illégales telles l'exploitation sexuelle, l'esclavage, le travail forcé des enfants et le trafic d'organes, a indiqué M. Abdallah Hammoud, conseiller au cabinet du ministre de la Justice.

Intervenant lors d'un atelier en marge du congrès onusien M. Hammoud a souligné que ces crimes revêtent ces derniers temps un caractère extrêmement grave, notant que les jeunes femmes et les enfants sont les catégories les plus touchées par ce phénomène.

Le responsable marocain a également cité le cas des candidats à l'émigration clandestine, exposés à toutes les formes d'exploitation et de violations de leurs droits les plus élémentaires, rappelant que le Maroc est passé d'un stade d'émetteur de migrants à celui de pays de transit et de récepteur de flux migratoires en provenance de pays d'Afrique sub-saharienne.

Pour faire face à cette situation, qui s'est compliquée par un certain nombre de problèmes liés à des facteurs humaines, juridiques, sécuritaires et économiques, a-t-il dit, le Maroc a adopté une approche globale de la migration à travers l'implication de tous les acteurs concernés par le phénomène, prenant en considération les conditions économiques et sociales, les facteurs internes et les variables internationales.

Sur le plan institutionnel, le Maroc a procédé à la mise en place de structures spécialisées, telles la Direction de l'immigration et de contrôle des frontières, relevant du ministère de l'intérieur, et l'Observatoire national des migrations, a-t-il rappelé, soulignant que le Royaume a également adopté des mesures institutionnelles et législatives pertinentes, en assumant pleinement ses responsabilités dans la lutte contre l'immigration clandestine en collaboration avec ses partenaires européens.

Le Maroc a en outre, ratifié la Convention internationale sur l'interdiction de la traite des êtres humains, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et de nombreux autres instruments, ce qui le place parmi les pays disposant d'un arsenal juridique conforme aux obligations internationales dans le domaine de la lutte contre la criminalité, a-t-il indiqué.

Il a signalé en outre que le Royaume a consenti des efforts notables dans la lutte contre les réseaux liés à l'immigration clandestine, rappelant à cet effet qu'il a adopté des mesures législatives et institutionnelles visant à limiter ce phénomène, tout en garantissant un équilibre entre la dissuasion, la sécurité et le respect des droits des migrants.

La législation marocaine relative à l'entrée et au séjour des étrangers et à l'immigration clandestine, a-t-il dit, est également en harmonie avec le Protocole additionnel à la Convention de l'ONU contre le trafic des migrants, élargissant les compétences de la justice nationale aux crimes commis à l'étranger.

Dans le même contexte, le Maroc, a-t-il rappelé, a pris depuis 2003, d'autres mesures législatives en vue de l'adéquation de son système juridique aux conventions internationales relatives à l'interdiction de la traite des êtres humains, telles la criminalisation de la traite, l'achat-vente d'enfants ou toute transaction par laquelle un enfant est transféré d'une personne à une autre, moyennant un versement de toute nature.

La législation marocaine, a fait savoir M. Hammoud, criminalise en outre, le travail forcé des enfants, l'incitation ou l'encouragement de l'exploitation des enfants à des fins sexuelles, infligeant les peines les plus sévères lorsque ces actes sont commis par une bande criminelle ou à travers le recours à la torture et à la brutalité.

Source : MAP

La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, Navi Pillay, a exhorté lundi les monarchies conservatrices du Golfe à améliorer le statut de la femme et à abolir le système de parrainage des travailleurs étrangers, source d'abus.

"Les femmes dans la région ne sont pas encore en mesure de jouir de leurs pleins droits", a déploré Mme Pillay dans un discours à l'université Roi Abdallah pour les Sciences et la Technologie, près de Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, sur la mer Rouge.

"Des restrictions discriminatoires" empêchant "les femmes de décider de leur avenir, de faire leurs propres choix, de participer à la vie publique (...) continuent", a-t-elle ajouté. "Ces restrictions doivent être levées".

Mme Pillay a entamé par l'Arabie saoudite une tournée de dix jours dans les six monarchies pétrolières du Conseil de coopération du Golfe (CCG, qui regroupe aussi Bahreïn, les Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït).

Le royaume ultraconservateur impose une stricte ségrégation des sexes et ce n'est que l'an dernier qu'une femme y a accédé à un poste ministériel, en étant nommée vice-ministre pour l'éducation des femmes. Les femmes ne peuvent ne peuvent conduire ni sortir en public sans être accompagnées d'un homme de leur proche entourage.

Cette pratique qu'une femme doit être accompagnée d'un homme doit être "abolie", a dit la responsable de l'ONU.

Selon elle, d'autres pays islamiques ont amélioré les droits des femmes par "une interprétation dynamique de la tradition musulmane", qui a débouché sur des "lois compatibles avec la jurisprudence islamique".

Evoquant par ailleurs la situation des quelque 12 millions d'étrangers vivant et travaillant dans les pays du CCG, Mme Pillay s'est élevée contre le système de parrainage qui donne lieu selon elle à des abus.

"Certains pays sont en train de réviser le système du parrainage dont la rigidité lie les migrants à leurs employeurs, donnant à ces derniers la possibilité d'en abuser en empêchant les travailleurs de changer d'emploi ou de quitter le pays", a-t-elle dit.

"Je soutiens sans réserve ces efforts et en appelle aux autres pays à remplacer leur système de 'kafala' (parrainage en arabe) par des codes de travail qui assurent un équilibre entre les droits et les devoirs" des deux parties, a poursuivi Mme Pillay.

Selon elle les expatriés dans le Golfe, en majorité d'origine asiatique, employés souvent comme domestiques, sont fréquemment victimes d'abus, dont la confiscation de leurs passeports ou la retenue de leurs salaires.

"La situation des domestiques étrangers suscite l'inquiétude car leur isolement dans des maisons privés les rend plus vulnérables à la violence physique, psychologique et sexuelle", a-t-elle dit, appelant les gouvernements à une "approche humanitaire dans la conception et l'application de leurs politiques de migration".

En vertu du système "Kafala", les travailleurs étrangers doivent être parrainés par un employeur qui les garde ainsi à sa merci. Ils n'ont pas le droit notamment de changer d'emploi sans son accord préalable.

Sur les six monarchies du CCG, seul Bahreïn a aboli ce système.

Mme Pillay a relevé certains progrès dans la région avec la création d'associations des droits de l'Homme, déplorant toutefois les restrictions à la liberté d'expression et d'association.

A l'invitation de la Commission saoudienne des droits de l'Homme, elle a prononcé son discours à l'Université Roi Abdallah, premier établissement du royaume où la mixité est tolérée. Mais seuls une trentaine d'étudiants ont assisté à son allocution.

Source : AFP

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

Des paroles qualifiées d'"outrageantes" par le procureur, mais pas de condamnation requise : le parquet a joué les équilibristes pour analyser les propos adressés en septembre à un jeune militant UMP d'origine arabe par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, jugé par le tribunal correctionnel de Paris. Le procureur François Cordier a en effet émis un doute sur le caractère public de l'échange au cours duquel Brice Hortefeux s'est exprimé avec ces mots, à l'université d'été de l'UMP à Seignosse (Landes). A ses yeux, il n'est pas établi que le ministre avait connaissance qu'il était filmé et enregistré par une caméra de télévision. Or, le ministre de l'Intérieur, absent à l'audience, était cité à comparaître par le Mrap pour "injure publique et raciale".

Si le tribunal, qui a mis sa décision en délibéré au 4 juin, est d'avis que les propos poursuivis n'étaient pas publics, il peut requalifier les faits en "injure raciale", une infraction qui relève de la contravention, et non plus du délit. Sur la nature des paroles du ministre, le procureur a été sans ambiguïté. "Il me semble que le délit d'injure raciale est constitué au sens de la loi", a-t-il déclaré, parlant de "propos outrageants" et "méprisants". Il a critiqué une conversation entamée sur un ton familier et qui "dérape".

"Quand il y en a un, ça va"...

Début septembre, Brice Hortefeux s'était retrouvé au coeur d'une vive polémique après la diffusion par lemonde.fr d'une vidéo où il tenait des propos ambigus pendant qu'il posait avec un jeune militant, Amine, né de père algérien, au campus de l'UMP. Dans l'échange incriminé, une militante expliquait à Brice Hortefeux qu'Amine mangeait du cochon et buvait de la bière, ce à quoi le ministre rétorquait : "Ah ! mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype". Il avait ensuite ajouté : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Interrogé sur ces propos, Brice Hortefeux avait alors assuré n'avoir voulu faire "aucune référence à une origine ethnique, maghrébine, arabe, africaine et ainsi de suite". Plus tard, il avait laissé entendre que les propos incriminés concernaient les Auvergnats. L'affaire avait provoqué un tollé à gauche et parmi les associations de lutte contre le racisme. L'avocat de Brice Hortefeux, Me Jean-Yves Dupeux, a contesté devant le tribunal toute "volonté d'opprimer" ou "d'avilir" qui que ce soit à travers les propos poursuivis. Mais l'émotion n'est pas retombée parmi les Français d'origine immigrée, a affirmé Mouloud Aounit, président du Mrap, face la 17e chambre du TGI de Paris qui a visionné la scène à l'audience.

"Ces propos renvoient à cette population l'idée qu'ils ne sont pas des Français comme les autres, des Français à part entière (...) C'est d'une violence inouïe, j'ai vu sur le terrain combien ces propos ont pu être blessants", a-t-il expliqué aux juges. Le Mrap a fait citer deux sociologues qui ont appelé à ne pas prendre à la légère les déclarations du ministre. "L'humour raciste n'est pas anodin, mais extrêmement violent et usant", a estimé Véronique de Rudder, chercheuse au CNRS. Pour Me Pierre Mairat, avocat du Mrap, les "propos outrageants, humiliants" de Brice Hortefeux ont été "aggravés par les dénégations dans lesquelles il s'est enferré".

Source : Le Point

Un groupuscule néo-nazi a manifesté samedi contre l'immigration clandestine devant la mairie de Los Angeles, occasion d'un face à face tendu avec des centaines de contre-manifestants, les deux camps étant séparés par la police anti-émeutes.

Une cinquantaines de membres du Mouvement national-socialiste, groupuscule néo-nazi partisan de la suprématie blanche, ont brandi drapeaux et banderoles à croix gammée pendant environ une heure, leurs "Sieg Heil" noyés par les slogan de "Racistes dehors" et "stop les Nazis" scandés par des contre-manifestants bien plus nombreux: ils étaient environ 500, derrière des banderoles où l'on pouvait lire: "Nazis: quittez Los Angeles", ou "Les racistes sont des ignorants".

A la fin de la manifestation, quelques pierres ont été lancées en direction des néo-nazis, protégés par un cordon de policiers en tenue anti-émeutes. On ne faisait état d'aucun blessé, mais cinq personnes -des contre-manifestants, ont été interpellées pour jets de projectile, selon la police.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

 

Un premier lot d'un millier d'ouvrages traitant de la migration a été remis à la Bibliothèque nationale du Royaume.

Un nouvel élan vient d'être donné à la recherche sur la migration marocaine. Désormais, un important fonds documentaire sera mis à la disposition des chercheurs en la matière à partir de la Bibliothèque Nationale du Maroc à Rabat.

C'est, en effet, l'objet de la convention de partenariat signée mercredi dernier entre le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.

Le Fonds en question comprend des milliers d'ouvrages scientifiques, historiques et littéraires traitant de divers aspects de la thématique de la migration marocaine et mondiale. En vertu de la convention de partenariat, un premier lot composé d'un millier de titres en diverses langues a été livré à la BNRM. «Ce fonds documentaire va nous permettre de contribuer au développement de la recherche sur la migration marocaine, mais aussi mondiale. Il va permettre essentiellement aux étudiants et aux chercheurs qui fréquentent la Bibliothèque nationale d'avoir accès à une multitude d'ouvrages, dont de grandes revues en arabe, en français et en anglais spécialisées dans le domaine de la migration», explique Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. El Yazami se félicite du fait qu'il y a de nombreux chercheurs marocains qui s'intéressent à la migration et précise que le partenariat avec la BNRM vise à les doter des outils nécessaires pour mener à bien leurs travaux de recherche. A noter que cette initiative a été décidée en marge du 16e Salon international du livre et de l'édition tenu février dernier à Casablanca.

Pour faciliter l'accès à cette base documentaire, un rayon dédié à la diaspora marocaine sera créé au niveau de la BNRM et ce, dans le but de faire connaître la situation actuelle des Marocains du Monde et les mutations qu'a subies le mouvement migratoire marocain.

Pour Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté des Marocains résidant à l'étranger, ce nouveau rayon sera « d'un grand apport aux MRE en termes de connaissances et de rénovation des politiques publiques dans ce domaine ».

« Des politiques publiques qui se veulent efficaces et qui cherchent à avoir un impact réel sur les populations migratoires doivent absolument partir de connaissances précises sur la migration, sur ses mutations et sur les nouvelles attentes des émigrants. C'est, à juste titre, l'ambition de cette convention de partenariat », précise M. Ameur.

Outre le volet documentaire, l'accord de partenariat conclu entre les trois parties a l'intérêt de faire de la Bibliothèque nationale un espace privilégié d'échange et de réflexion sur les problématiques liées à l'émigration.

En effet, le deuxième volet de ce partenariat porte sur l'animation culturelle. Il s'agit d'organiser régulièrement des conférences et des rencontres, réunissant chercheurs, experts et médias pour débattre des différentes problématiques liées à l'émigration marocaine.

L'ultime objectif étant de promouvoir la diversité culturelle et d'encourager le dialogue entre les civilisations. Sur le chapitre de l'animation culturelle, d'autres initiatives s'en suivront, d'après l'affirmation de Driss Khrouz, directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc qui souligne à cet égard l'importance de promouvoir la culture des Marocains du Monde.

Les MRE, levier de développement

Intervenant lors de la cérémonie de signature de la convention de partenariat avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a souligné que les Marocains du monde sont prêts «à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines». Effectivement, il ressort d'une étude effectuée en juin 2009 par son département en collaboration avec l'Organisation internationale pour les migrations, que les 3,3 millions ressortissants marocains à l'étranger entretiennent divers liens avec leur pays d'origine.

A côté des transferts monétaires et du transfert de savoir et des compétences, l'étude met en exergue l'importance des investissements des MRE dans les secteurs productifs, particulièrement les petites et moyennes entreprises. Ces investissements vont prioritairement aux domaines de l'immobilier (35.6%), du commerce (27.4%) et du tourisme (12.1%) et contribuent à la résorption du chômage dans la société marocaine, surtout parmi les jeunes.

Promotion

La convention de partenariat signée avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc vise à promouvoir la recherche sur la migration en donnant accès aux étudiants et chercheurs intéressés, à une riche documentation en la matière, regroupant des ouvrages scientifiques et littéraires en diverses langues.

Animation

Il s'agit également d'animer le débat autour des mutations de l'émigration marocaine, des nouveaux besoins et attentes des MRE et ce, à travers l'organisation de conférences et de rencontres entre les parties concernées.

Chiffre

3,3 millions est le nombre des Marocains résidant à l'étranger en 2008, selon les statistiques du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Source : Le Matin

Ils ont entre 60 et 70 ans, parfois plus. Ce sont des mineurs marocains ... que les Houillères sont allées chercher dans leur pays, dans les années 70, pour venir extraire le charbon. « On a sorti du charbon et on ne nous traite pas comme il faut », peste l'un d'eux en déplorant l'absence de toilettes. Il fait partie de la vingtaine d'hommes à avoir passé la nuit de mardi à mercredi sous une grande tente montée à l'entrée de l'organisme de tutelle : l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) à Noyelles-sous-Lens.

Soutenu par l'Association des mineurs marocains du Nord - Pas-de-Calais (AMMN), un collectif s'est formé voici un an. Fort de 160 membres, il réclame qu'on rende aux Marocains les droits acquis durant l'activité minière... mais sitôt oubliés à la fermeture des mines. Ce sont des avantages en nature (logement et chauffage gratuit) dont ils s'estiment injustement privés. « On les a roulés dans la farine, ils ont signé sans savoir ce qu'ils signaient », indique un militant.

Un roulement

« Ici, vous ne trouverez pas un mineur qui gagne au-dessus de 1 000 euros », prévient M'Barek Mazouz, de Douai, qui a dormi sur place. « Dormir ? Disons plutôt qu'on a passé la nuit ici », intervient son voisin.

Rapidement, la vie s'est organisée. Hier, une centaine de Marocains se sont rendus sur place, restant quelques minutes ou quelques heures. Un des objectifs était de trouver un système de roulement pour tenir lors des nuits à venir. « On va rester ici jusqu'à ce qu'on nous donne ce à quoi on a droit », insiste un retraité. « Au début, on est venu nous chercher et maintenant, on nous jette », lâche cet ancien mineur de fond à la fosse 5 de Sallaumines.

Dans ce contexte de forte mobilisation, une réunion a eu lieu, vers 18 h, avec la direction noyelloise de l'ANGDM. Selon l'association de mineurs marocains, la direction (que nous n'avons pu joindre hier soir) aurait proposé une réunion ce vendredi à Paris avec la direction nationale. Cette offre aurait été soumise à la condition que les mineurs lèvent le camp. Le collectif des mineurs marocains a refusé cette condition préalable et a décidé de poursuivre le mouvement. • PH. B.

Source : La Voix du Nord

Depuis mardi soir, une grande tente est dressée à l'entrée de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) de Noyelles-sous-Lens. Une trentaine d'anciens mineurs marocains y ont passé la nuit. « On a dormi sur des tapis, sans accès à l'eau ni aux toilettes », raconte Allal qui, aujourd'hui âgé de 59 ans, a passé 13 années de sa vie au fond. « En 1988, on m'a dit soit tu rentres au Maroc, soit tu trouves un nouveau travail et tu acceptes la conversion. Mais moi j'avais ma vie ici, je ne pouvais pas retourner au pays. » Il accepte alors la deuxième proposition et signe, sans le savoir, le rachat de ses prestations chauffage et logement, des avantages en nature inscrits dans le statut du mineur de 1946 auxquels il avait droit à vie. « On a abusé d'eux, lâche un militant de l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN). Dans les années 70, les Charbonnages de France sont allés chercher de la main d'oeuvre dans les campagnes marocaines. Ils ont recruté des personnes qui ne savaient ni lire, ni écrire, ni parler français. Et à la fermeture des mines, ils leur ont fait croire que la somme qu'ils touchaient était une prime de licenciement. » Aujourd'hui, Allal, comme plus d'une centaine de ses compatriotes, croule sous les factures. « Je dois payer 450 euros de loyer par mois avec une retraite de 1 040 euros. Je n'arrive plus à vivre avec ça et je risque de me retrouver à la rue si ça ne s'arrange pas », s'alarme-t-il. Car depuis quelques années, il ne peut plus bénéficier de l'aide au logement à laquelle il pouvait prétendre lorsque ses enfants habitaient encore sous le toit parental.

Dans l'attente d'une réponse

Aujourd'hui, les mineurs marocains ne sont pas prêts de baisser les bras. « Nous attendons une réponse de l'ANGDM. Tant qu'on n'apportera pas de solution à notre problème, nous resterons ici », martèle Mohamed Errais, membre du comité de pilotage à l'origine du mouvement soutenu par l'AMMN. « Vous avez du courage, déclarait Abdellah Samate, le président de l'association, hier matin aux manifestants.

Aujourd'hui, l'ANGDM doit prendre conscience que vous vous trouvez dans une situation inacceptable. » De son côté, l'Agence se dit prête à étudier les 140 dossiers déposés par les mineurs. « Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais leur ont donné une grosse somme d'argent à leur départ. Du coup, ils ne sont plus ayants droit. Mais ça ne veut pas dire que nous n'allons pas essayer de les aider » , garantit Stéphane Layani, le directeur général.

Source : Nord Eclair

L'Université Al Akhawayn organise, mercredi prochain à Ifrane, la 2-ème édition de la Journée culturelle judéo-marocaine.

Au programme de cette rencontre, initiée par le club estudiantin "Mimouna Club", figure une conférence sous le thème "Le patrimoine judéo-marocain dans la création artistique marocaine", indique jeudi un communiqué de l'Université.

Cette conférence sera animée par un large panel d'invités tels que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi, M. Simon Levy, directeur du Musée du patrimoine culturel judéo-marocain de Casablanca, M. Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, et les présidents et représentants des communautés israélites des différentes régions du Maroc (Fès, Séfrou, Oujda, Marrakech, Essaouira et Casablanca) ainsi que des communautés israélites de la France, du Canada et des Etats-Unis.

Le programme prévoit également une exposition d'objets d'arts, provenant du musée de la Fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain et une soirée musicale.

Le Club Mimouna a été créé en 2007 en vue d'encourager les étudiants à découvrir la culture judéo-marocaine qui a toujours fait partie de l'histoire du Maroc.

Le Club vise aussi à découvrir les traditions juives dans leurs différences et leurs similarités avec les traditions musulmanes dans le contexte marocain et surtout à présenter le judaïsme marocain comme modèle de coexistence entre juifs et musulmans dans le monde arabe.

Mimouna est le nom d'une fête traditionnelle judéo-marocaine qui célèbre la liberté, la communauté, l'amitié, la vie et l'hospitalité entre juifs marocains et leurs concitoyens musulmans, indique le communiqué.

Source : MAP

Plusieurs films marocains seront projetés lors de la 26è édition du Festival PanAfrica International, qui sera organisée du 15 au 25 avril à Montréal, avec la participation d'au moins 130 productions entre fictions et documentaires sur l'Afrique et les pays créoles.

Le Festival verra ainsi la projection de films de cinéastes marocains, dont notamment le premier long-métrage d'Ismaël Saïdi "Ahmed Gassiaux", "Number one" de Zakia Tahiri, "Le temps des camarades" de Mohamed Chrif Tribak et "Aller simple" du Québécois d'origine marocaine Mustapha Touil.

Les films présentés feront parcourir l'Afrique, le monde créole, l'Europe et le Canada lors de ce festival pour lequel de prestigieux cinéastes africains en général, et maghrébins en particulier, ont réalisé chacun un film pour exprimer leur vision de l'Afrique contemporaine.

Les thèmes abordés par les différentes réalisations, qui sont aussi riches que variés, portent sur le travail de mémoire sur l'esclavage, les luttes de libération, les conflits d'aujourd'hui, les rêves de renaissance, ainsi que les problèmes économiques et sociaux qui freinent le développement de l'Afrique en général.

Pan Africa International de Vues d'Afrique (nom donné au Festival depuis 2005) rassemblera des cinéastes canadiens et étrangers sur des sujets qui interpellent toute la planète.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 15 et 16 avril, le comité de liaison des conseils et institutions de l'émigration, qui comprend le Maroc, l'Espagne, le Mali et l'Equateur, en préparation de la 2è rencontre des conseils et institutions de l'émigration, prévue prochainement à Séville.

Un communiqué du CCME indique que ce comité, mis en place lors de la première conférence des conseils et institutions de l'émigration, organisée à Rabat en mars 2009, tiendra sa réunion sous le thème "Emigration/immigration : dynamiques internationales et politiques publiques".

Outre la finalisation de l'agenda de la rencontre de Séville, le comité de liaison se penchera sur l'implication d'autres pays, notamment d'Asie, dans ce nouveau réseau et les modalités de renforcement du comité de liaison.

Le secrétariat du comité de liaison est assuré par le CCME, précise le communiqué.

Source : MAP

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