jeudi 28 novembre 2024 23:31

Si l’amendement de la majorité en Commission de l’Intérieur est adopté par la Chambre, c'est réellement un virage qui sera effectué dans la politique d'immigration belge. La personne (Belge ou non) en demande de regroupement familial devra prouver qu'elle a les moyens d'accueillir sa famille. Une famille qu'elle devra garder sous son toit pendant au moins 3 ans.

24 Février 2011 06h54

Mercredi, une majorité s'est dégagée en Commission de l'Intérieur de la Chambre pour durcir les règles du regroupement familial. La N-VA, le CD&V, l'Open Vld et le MR ont déposé un amendement commun qui sera envoyé au Conseil d'État pour avis.

Le texte assimile le statut des Belges à celui des ressortissants extra-européens, la majorité des demandes de regroupement familial étant introduites par des Belges.

Il impose des conditions de revenus au demandeur.

- Le montant de référence à atteindre pour pouvoir regrouper est fixé à 120% du Revenu d'intégration sociale (RIS) au taux charge de famille, soit 1.184,5 euros, a précisé le MR dans un communiqué.

- Les moyens provenant des systèmes d'aide complémentaire tels que le RIS et les prestations familiales garanties ainsi que de l'aide sociale financière accordée par un CPAS ne seront pas pris en compte, de même que les allocations d'attente et les allocations de transition.

- Toutefois, l'allocation de chômage pourra être prise en compte pour autant que le conjoint ou le partenaire concerné peut prouver qu'il recherche activement du travail, précise le MR.

Le texte prévoit aussi une obligation de prendre en charge les personnes regroupées pendant trois ans.

Le texte prévoit également un délai d'un an de séjour légal en Belgique avant de pouvoir introduire une demande pour faire venir son ou sa partenaire, sauf si le couple est marié.

Des critères pour qualifier une relation de durable et stable sont introduits.

La période de contrôle est étendue de deux à trois ans.

Vif débat entre MR et PS

Concernant l'égalité de traitement entre ressortissants belges et ressortissants extra-européens, l'amendement sera soumis au Conseil d'Etat. Il a donné lieu à un débat animé entre Denis Ducarme (MR) et Rachid Madrane (PS). Le député socialiste a reproché à son collègue libéral d'avoir troqué l'obligation de suivre un parcours d'intégration contre l'assimilation des Belges aux non-Européens. "Si le texte est adopté, un Belge d'origine américaine, par exemple, qui veut faire venir sa famille doit remplir des conditions plus strictes qu'un Bulgare, installé à Bruxelles, qui voudrait faire venir sa famille. Les députés PS (comme l'ensemble des partis francophones sauf le MR) refusent d'amoindrir les droits des Belges par rapport aux autres citoyens européens", a souligné le groupe PS.

Le parcours d’intégration aurait conduit à une régionalisation de l’accès au territoire

Les socialistes regrettent également le retrait de l'obligation du "parcours d'intégration" qu'ils considèrent comme un élément essentiel pour aider les nouveaux arrivants à se familiariser avec l'une des langues nationales et faciliter leur intégration. De son côté, Denis Ducarme (MR) s'est félicité qu'il n'y ait pas eu de communautarisation de ce dossier. "Il s'en est fallu de peu que l'on se retrouve dans une confrontation entre un bloc francophone et un bloc néerlandophone. Et accepter le critère du parcours d'intégration nous aurait conduit à une régionalisation de l'accès au territoire, ce qui est inacceptable pour le MR", a expliqué M. Ducarme.

Le PS voulait conserver toutes les allocations sociales pour calculer les revenus

Selon lui, il apparaissait clairement qu'aucun accord n'était possible avec le PS en matière de revenus suffisants, compte tenu de la volonté socialiste de maintenir tout type d'allocations sociales dans le calcul des revenus nécessaires, "ce qui aurait conduit à maintenir le regroupement familial à la charge financière de la collectivité".

Les Belges, des sous-Européens ?

Catherine Fonck (cdH), quant à elle, a rappelé que son parti était favorable à des modifications de la loi pour éviter les abus. Mais elle juge inacceptable que des Belges ne soient plus traités sur un même pied que des citoyens de l'Union européenne. "On devient plus sévères pour des Belges que pour des Européens. Il sera plus aisé pour un Polonais de faire venir son épouse polonaise qu'un Belge son épouse américaine", a-t-elle fait remarquer.

Pour Ecolo, Zoé Genot a rappelé le principe constitutionnel d'égalité. PS, cdH et Ecolo sont tous trois d'accord qu'il aurait été préférable d'attendre un jugement de la Cour européenne de justice, prévu le 8 mars.

Moment historique, selon la N-VA

La N-VA a fait valoir un "moment historique" marquant une "rupture" dans la législation sur l'immigration, tandis que le CD&V estimait que les critères retenus n'étaient pas inhumains.

Source : RTL.be

Du 10 au 20 mars 2011, près d’une quarantaine d’activités sont programmées dans le cadre du Festival « À FILMS OUVERTS ». Ce Festival proposé par Média Animation est organisé autour de la Journée internationale de l’ONU du 21 mars pour l’élimination de la discrimination raciale. Une occasion d’aborder en profondeur et de débattre les questions du racisme et de l’interculturalité…Suite

La construction de mosquées en France divise l'UMP après que le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu, eut évoqué il y a quelques jours la possible participation de l'Etat à l'édification de ces lieux de culte.

Le député-maire UMP de Woippy (Moselle), François Grosdidier, a apporté mercredi son soutien à Benoist Apparu, dont la proposition avait été dénoncée par des députés du mouvement de La Droite populaire, l'aile droite de l'UMP, et contestée par le porte-parole du gouvernement.

"La réflexion de Benoist Apparu est juste et la réaction de La droite populaire ne l'est pas", a-t-il dit dans un communiqué "Comment peut-on demander aux musulmans d'édifier un 'islam de France' et non 'en France' tout en les obligeant à faire financer les mosquées par l'étranger ?", souligne-t-il.

Le secrétaire d'Etat au Logement avait déclaré qu'il fallait "faciliter la construction de mosquées dans notre pays quitte, s'il le faut, à ce que l'Etat y participe".

Il s'était également déclaré favorable à un "aménagement" de la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat.

Le lendemain, 28 députés UMP membres de La droite populaire avaient accusé Benoist Apparu de "prendre le risque de mettre un terme à notre pacte majoritaire en proposant d'utiliser l'argent des Français pour financer la construction de mosquées".

Le ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, François Baroin (UMP), leur avait emboÂŒté le pas.

"Pour avoir beaucoup travaillé sur le sujet, je ne suis pas favorable à cette proposition" avait-il déclaré sur Europe 1.

Il s'était déclaré opposé à une modification de la loi de 1905 qui, avait-il dit, "ouvrirait la boÂŒte de Pandore".

Ce débat est notamment nourri par les propos de Nicolas Sarkozy, qui a remis la question de l'islam au centre du débat politique le 10 février dernier sur TF1, parlant de "problème".

"Nos compatriotes musulmans doivent pouvoir vivre, pratiquer leur religion comme n'importe lequel de nos compatriotes (...) Mais il ne peut s'agir que d'un islam de France et non pas d'un islam en France", avait-il dit.

L'UMP a dans la foulée décidé d'organiser le 5 avril une convention sur la laïcité et l'islam.

23/2/2011, Emile Picy

Source : Agence Reuters

Le Maroc prendra part au Festival culturel de la Francophonie qui sera organisé, du 2 mars au 15 avril prochains, dans la capitale fédérale américaine.

Réunissant plus de 35 pays francophones, ce rendez-vous annuel sera marqué par des concerts, des expositions, des séminaires et la projection de films, dont le long métrage "Où vas-tu Moshé?" de Hassan Benjelloun, a-t-on appris auprès du service culturel de l'ambassade du Maroc à Washington.

Seront également présentés les films "Déchainées" du Suisse Raymond Vouillamoz, "Changes" du tchèque Tomas Rehorek, "Moolaade" du burkinabé Ousmane Sembene et "1981" du Canadien Ricardo Trogi.

D'après la même source, un stand marocain sera monté lors de la Grande Fête de la Francophonie, événement saillant de ce festival, prévu le 18 mars.

Plus de 35 ambassades et des associations présenteront des spécialités culinaires, ainsi que des aspects des traditions et de l'artisanat des pays francophones participants.

La soirée donnera également la part belle "aux rythmes de la Francophonie du monde", soulignent les organisateurs.

Le Festival culturel est coorganisé par le Comité de la Francophonie de Washington DC, la Fondation culturelle franco-américaine, le Smithsonian Associates, l'Alliance Française de Washington et La Maison Française.

Il s'inscrit dans le cadre de la célébration du 20 mars, une journée dédiée à la langue française qui unit 200 millions de locuteurs recensés dans le monde et rassemble aussi les 803 millions de personnes vivant dans les 68 Etats et gouvernements de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

La date du 20 mars a été retenue en commémoration de la signature, en 1970 à Niamey (Niger), du traité portant création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), aujourd'hui OIF.

23/02/11

Source : MAP

« Littératures, migrations, méditerranée » est le thème du programme proposé par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) à la 17ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SEIL) tenue à Casablanca, du 11 au 20 février. Le CCME a pu participer à l’édition 2011 du SEIL grâce « au partenariat établi avec le Secrétariat d’Etat chargé de l’Artisanat », indique un communiqué du Conseil.

Le CCME a coédité, pour cette édition, neuf nouvelles publications dont les actes des colloques organisés par le Conseil et deux anthologies des écrivains méditerranéens et arabes de l’immigration. Par ailleurs, la Nuit de l’immigration, organisée en partenariat avec les centres culturels étrangers, s’est tenue le 17 février, à la Villa des Arts de Casablanca avec quelque 250 invités.

Pour boucler sa participation à cette rencontre internationale, le CCME a signé deux conventions cadre, l’une avec l’Université italienne Insubrie – Côme et l’autre avec l’Université française de Limoges pour le développement de la recherche sur l’immigration.

22/2/2011

Source : Yabiladi

L’insurrection populaire et la répression du pouvoir continuent en Libye. Dans ce chaos généralisé, les étrangers sont également victimes d’actes de violences. Les Marocains n’en auraient, cependant, subies aucune, à en croire le ministère en charge de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger. Le ministère de Mohammed Ameur indique prendre en charge les frais de retour des citoyens qui le désirent.

Au moment où plusieurs pays dont la France, la Turquie, la Russie et la Chine procèdent au rapatriement de leurs ressortissants, le Maroc, lui, tarde encore. Une passivité qui peut inquiéter mais le ministère des MRE rassure à sa manière. Jamal Azouaoui, chargé de communication, indique qu’à ce jour, il n’y a « pas de blessé ni de décès » de Marocains à signaler. Mieux, ajoute-t-il, « les Marocains n’ont pas été victimes d’attaques xénophobes. »

Prise en charge

Au ministère on fait savoir, toutefois, que « les personnes qui en font la demande seront prises en charge. » Cette prise en charge consiste en l’achat par le ministère « du billet d’avion » pour le retour au Maroc car, pour le moment, seules les lignes aériennes civiles assurent la navette entre le Royaume et la Libye. Les autorités ne jugent pas encore nécessaires de mettre en place un dispositif militaire pour le rapatriement de Marocains. Même si « toutes les options sont ouvertes. »

Rotations aériennes limitées

Toutefois, la détérioration progressive de la situation en Libye complique les choses. A Benghazi, deuxième ville du pays qui concentre la plus forte communauté marocaine après la capitale, l’aéroport est hors service, bombardé lors d’affrontements très violents. A l’aéroport de Tripoli également les vols sont intermittents en raison des fermetures fréquentes que connaît la plateforme.

Cette situation va certainement limiter l’efficacité d’un éventuel pont aérien de même que le dispositif spécial que la Royal Air Maroc serait en train de mettre en place. Autre difficulté, la communauté marocaine établie en Libye est très importante. Elle oscille entre 75 000 et 120 000, voire 160 000 personnes.

Même si une bonne partie d’entre eux ne voudra sans doute pas quitter le pays, par crainte de perdre ses biens, acheminer tous ceux qui choisiront l’autre option s’avère déjà difficile. Raison de plus pour les autorités d’anticiper autant que possible pendant qu’il est encore temps car Seïf-al isam Kadhafi a déjà prédi des « rivières de sang ».

22/2/2011

Source : Yabiladi

Plus de trois millions d'immigrés supplémentaires par rapport à la normale sont arrivés au Royaume-Uni sous le gouvernement des travaillistes qui ont gouverné le pays entre 1997 et 2010, indique mardi un Think tank d'étude des flux migratoires.

"La Grande-Bretagne a connu le plus important flux migratoire depuis les Saxons pendant les 13 années du dernier gouvernement", souligne le Think Tank, chargé d'examiner l'héritage de l'ancien gouvernement en matière d'immigration.

Cette situation s'est traduite par une pression sur les services publics, le logement, le système éducatif et médical, précise la même source.

Selon des chiffres qui seront rendus publics jeudi prochain, 5,5 millions d'immigrés sont arrivés au Royaume-Uni entre 1997 et 2010.

Aussi, durant les treize dernières années, un enfant sur quatre est-il né d'une mère étrangère, ce qui fait que la population du Royaume-Uni pourrait atteindre 70 millions d'ici deux décennies, en grande partie sous l'effet de l'immigration.

Selon un démographe de l'Université d'Oxford, David Coleman, si l'immigration continue à son niveau actuel, les Britanniques de souche pourraient devenir une minorité au Royaume-Uni d'ici 2060 au plus tard.

L'étude révèle également que trois Britanniques sur quatre, particulièrement les jeunes confrontés à des niveaux record de chômage, considèrent l'immigration comme étant un "sérieux problème".

La majorité des immigrés provient du sous-continent indien, d'Afrique et du Moyen-Orient.

D'après le président du Think Tank, Andrew Green, l'immigration sera perçue dans les années à venir comme étant "la grande trahison du Parti travailliste".

En réaction à ces chiffres, le ministre chargé de l'immigration, Damian Green, a souligné la pertinence de la réforme majeure proposée par les conservateurs en vue de réduire la migration nette.

22/2/2011

Source : MAP/Aufait

120.000 Marocains basés à Tripoli et Benghazi.  La flotte RAM sera mise à contribution

Au 8e jour du soulèvement en Libye, la menace d'un bain de sang brandie par Sayf Al Islam inquiète les représentations diplomatiques. Au lendemain du discours du fils du colonel Kadhafi, plusieurs ambassades ont commencé à rapatrier leurs ressortissants et personnel diplomatique. Côté marocain, les Affaires étrangères viennent de mettre en place une cellule de crise «pour le suivi du développement de la situation des membres de la communauté marocaine établie en Libye». Une cellule qui s'acquittera des formalités de rapatriement, des relations avec l'ambassade et consulats en Libye. Pour Youssef Amrani, secrétaire général au ministère des Affaires étrangères, «toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour présyrver les intérêts de cette communauté»…Suite

L'organisation des droits de l'Homme Amnesty International (AI) a dénoncé mardi, à deux jours d'une réunion des ministres européens en charge de l'Immigration, la "vision à courte vue" des Etats membres en matière d'immigration au moment où plusieurs milliers de personnes ont quitté la Tunisie pour l'Italie, ou Malte.

"Cette crise humanitaire met en lumière les échecs de la stratégie actuelle", a réagi le directeur de Amnesty International Europe, Nicolas Beger. "Plusieurs raisons peuvent pousser des gens à fuir. Mettre des obstacles sur leur chemin n'est pas la réponse la plus sensée. Plutôt que de nous focaliser sur la sécurité des frontières, nous devons accepter que les besoins de ces personnes sont plus importants", a-t-il ajouté. Dans une lettre adressée aux Etats membres, l'organisation presse l'Union européenne de revoir son approche des défis posés par les migrations, "et de se concentrer sur l'impact sur les droits humains de politiques dont le but de stopper l'immigration illégale". Plutôt que d'adopter cette attitude sécuritaire, les Etats membres devraient au contraire s'attaquer aux causes des flux migratoires en soutenant le développement social et économique, selon AI. "Nous devons aussi relancer les pourparlers pour développer des moyens crédibles et accessibles de migration vers l'UE", plaide encore l'organisation. Celle-ci demande enfin que les migrants arrivant sur le sol européen puissent tous bénéficier des droits garantis par les textes internationaux, notamment la lecture de leurs droits lors de leur arrivée, et la possibilité de recours en cas de décision de renvoi vers leur pays d'origine. (EDR)

22 Février 2011

Source : Belga/RTL info.be

Marine Le Pen dénonce la politique migratoire tandis que le parti présidentiel organise une convention sur les religions. Le Front national repart à l'assaut des électeurs UMP. Alors que plusieurs sondages créditent Marine Le Pen de 17 % à 20 % des intentions de vote pour la présidentielle de 2012,... Suite

22 février 2011,  Abel Mestre et Patrick Roger

Le comédien Saïd Taghmaoui ouvre des masters classe d'acting à partir de mai à Casablanca. Le projet intitulé Moroccan international acting (MIA) s'adresse aux jeunes talents marocains et étrangers. «L'objectif est de former des acteurs à jouer autrement …Suite

Les ministres des Affaires étrangères ont demandé lundi des "propositions concrètes" face à la montée de l'intolérance religieuse dans le monde, à l'encontre notamment des chrétiens mais aussi des musulmans, une formulation prudente, fruit d'un difficile compromis à 27.

Fin janvier, les ministres européens des Affaires étrangères n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord sur une déclaration qui ne mentionnait au départ aucun exemple concret dans le souci, selon des diplomates de certains Etats européens de ne pas alimenter le "choc des civilisations".

Ils ont fini par le faire au cours de leur réunion de lundi, en optant pour un texte qui "condamne fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".

"Aucune région du monde n'est hélas épargnée par le fléau de l'intolérance religieuse", souligne le texte qui "réaffirme que l'Union européenne est résolument attachée à la promotion et à la protection de la liberté de religion ou de conviction sans aucune discrimination".

Le texte adopté invite aussi la Haute Représentante aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".

Le premier projet de compromis, rejeté fin janvier, ne mentionnait aucune communauté religieuse spécifique.

La France, mais aussi la Hongrie, la Pologne et l'Italie notamment, avaient milité en faveur d'une prise de position ferme de l'UE à ce propos, à la suite notamment des attentats meurtriers fin octobre contre la cathédrale syriaque catholique de Bagdad et celui du 31 décembre contre une église copte à d'Alexandrie, en Egypte.

Commentant le compromis trouvé, le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a jugé que c'était "déjà très bien par rapport au non-aboutissement de la dernière fois".

"Que l'UE se positionne en ayant bien en tête que sa défense de la liberté et des droits de l'homme, ça passe aussi par la défense de la liberté des religions, me semble une évidence", a-t-il ajouté en marge de la réunion.

Source : AFP/La Croix

Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés, à fin janvier dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on mardi de source officielle espagnole.

Le nombre de travailleurs marocains, affiliés à la sécurité sociale s'est  établi ainsi à 214.315 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 152.411  personnes, et des Colombiens, avec 102.096 travailleurs, précise le ministère  espagnol du Travail et de l'immigration dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin  janvier, la 6ème baisse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs  immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.      Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est  établi à 1.777.567 de travailleurs en janvier, en baisse de 2 pc par rapport au  mois précédant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin janvier dernier, 653.058 sont  originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.124.509 proviennent de pays  extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de  concentrer près de 44 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en  Espagne.

22/02/11

Source : MAP

Réintroduite par l’Assemblée nationale après avoir été écartée par le Sénat, la disposition législative ayant pour effet de permettre de retirer leur nationalité aux Français «de fraîche date», lorsqu’ils ont commis un crime contre une personne dépositaire de l’autorité publique, est une mesure grave qui demande à mon sens une analyse sans passion.

Elle est blâmable d’abord en ce qu’elle fait de la nationalité un élément susceptible de répression pénale, à l’instar de la liberté (par la prison) ou de la propriété (par l’amende). C’est un principe très ancien du droit des nations civilisées que la nationalité constitue une propriété de la personne, une caractéristique intrinsèque de son être social et politique. Il peut certes y être dérogé pour des raisons d’intérêt général, ce que le code civil prévoit pour les naturalisés en cas de terrorisme, de trahison ou de désertion. La mesure proposée franchit un pas supplémentaire en étendant cette possibilité.

Le second grief tient à la violation de l’article 1er de la Constitution, selon lequel la France assure «l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion». Comme tout principe constitutionnel, celui-ci peut comporter des atténuations à raison de la situation particulière d’une catégorie de personnes. Mais, pour considérer que la catégorie des «Français d’origine étrangère» est pertinente si on la rapporte au meurtre d’un agent de police, il faut soit considérer que ceux-ci se portent plus volontiers que les autres Français à ce type d’extrémités, ce qui n’est en rien établi, soit qu’il importerait en tout état de cause de sanctionner durement cette catégorie, sur le plan symbolique, à raison du méfait commis par un de ses membres, ce qui est inacceptable. L’article 1er peut aussi être écarté pour un motif d’intérêt général proportionné à la mesure, mais on ne voit pas lequel.

Plus généralement, cette disposition créée une catégorie de Français «en période de probation», ce qui suppose, implicitement, que la nationalité française ne peut être que celle de purs esprits, incapables de jamais commettre un délit ou un crime, ce qui est absurde. Mais surtout, elle réduit la nationalité française au rang d’une sorte de permis de conduire - et, en effet, il n’y a pas loin de ces absurdités à l’institution d’une carte d’identité à points pour les étrangers. Enfin, à supposer que le droit, la morale et le bon sens réunis justifient de telles mesures, pourquoi ne s’appliqueraient-elles qu’au meurtre d’un agent de police, d’un magistrat ou d’un douanier. L’argument est, si je comprends bien, d’obliger les naturalisés de fraîche date à une exigence particulière au moment de leur intégration. Mais pourquoi ne pas les inviter aussi à ne pas égorger les vieilles dames, les enfants, ou tout un chacun ?

On aurait tort de crier tout de suite à je ne sais quel fascisme. Personne ne peut exclure que le cynisme et la bêtise mêlés ne soient la cause de ces inepties. Reste que la nation française, dans son image, dans son allure, aura chèrement payé l’inattention, en classe de philosophie, des cancres qui nous dirigent.

21/2/2011, FRANÇOIS SUREAU

Source : Libération.fr

C’est un classique du FN : non contents d’être assistés, les étrangers seraient mieux traités en France que les Français. Le 14 février sur BFM TV-RMC, Marine Le Pen a entonné le refrain familial des étrangers qui viennent manger le pain des Français : «J’ai découvert, j’avoue que j’en suis bouleversée, qu’un étranger qui arrive dans notre pays légalement et qui a plus de 65 ans, s’il a gagné en dessous d’un certain montant, a le droit d’obtenir 750 euros par mois, alors même qu’il y a des millions de retraités dans notre pays qui vivent avec 200 euros par mois, 300 euros, 500 euros.» Quelques minutes plus tard, Le Pen remet une couche avec la couverture médicale dont disposeraient les étrangers, irréguliers : «On rembourse 100% des clandestins alors qu’un tiers de la population française renonce à se soigner par manque de moyens !»

Désintox

Commençons par cette «découverte» qui a «bouleversé» Marine Le Pen : les étrangers de 65 ans touchent 750 euros alors que des millions de Français vivraient avec des retraites de misère. Marine Le Pen fait allusion au minimum vieillesse, devenu Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) en 2004. Ce dispositif vise à s’assurer que les personnes âgées (on peut en bénéficier dès 60 ans pour les invalides, à partir de 65 ans sinon) disposent d’un minimum vital (minimum vieillesse), lequel est fixé à 709 euros mensuels en 2010 (il devrait passer à 742 euros en 2011, puis 777 euros en 2012). 600 000 personnes environ en France bénéficient de cette allocation. Mais cela ne veut pas dire, et c’est la première erreur de Marine Le Pen, que les bénéficiaires touchent un chèque de 709 euros chaque mois. Le dispositif consiste à compléter les revenus existants pour les faire arriver à ce montant qui correspond au minimum vieillesse. Ajoutons que les sommes versées au titre de cette allocation sont récupérées sur l’éventuel actif successoral dépassant 39 000 euros.

La deuxième erreur (volontaire, peut-on supposer) de Marine Le Pen consiste à suggérer que ce dispositif profite aux étrangers alors que des Français devraient, eux, se contenter de 200, 300 ou 500 euros par mois. C’est faux. L’Aspa peut certes être versée aux étrangers en situation régulière - à condition qu’ils remplissent des conditions de résidence stable en France - mais évidemment, aussi, aux Français. Selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress), 80% des bénéficiaires du minimum vieillesse en 2004 étaient des salariés ayant travaillé, mais touchant des retraites très faibles : parce qu’ils ont trop peu cotisé (le plus souvent), et parfois malgré de carrières complètes (c’est souvent le cas des agriculteurs).

Marine Le Pen joue de la même opposition entre les Français et les étrangers à propos de l’Aide médicale d’Etat (AME). La leader du Front national suggère que les clandestins bénéficient de soins à 100% alors que nombre de Français n’ont pas, eux, les moyens de se soigner. Claude Goasguen, député UMP de Paris, et autre grand pourfendeur de l’AME, avait usé de la même rhétorique, affirmant :«Il n’y a pas de raison que les étrangères en situation irrégulière aient un avantage léonin. Ou alors, que tous les Français soient à l’AME !» L’AME est un dispositif permettant un accès aux soins de base aux étrangers en situation irrégulière ne touchant pas plus de 636 euros par mois. Il est absurde de présenter ce filet de sécurité comme un privilège dont les Français seraient exclus. Les Français (ou les étrangers en situation régulière) dont les revenus sont inférieurs à 636 euros (le même seuil que l’AME) sont éligibles à la CMUC (couverture médicale universelle complémentaire), qui permet aussi une prise en charge à 100%, sans ticket modérateur.

21/2/2011, CÉDRIC MATHIOT

Source : Libération

Les Amis du Café Littéraire et la Section culturelle de l'USM organisent, le Mardi 22 Février à partir de 19h au Club de tennis de l’USM, une rencontre hommage à Mohamed Leftah. Ce rendez- 1vo us sera animé par Kacem Basfao, Issam-Eddine Tbeur et Kenza Sefrioui. Né à Settat, au Maroc, en 1946, Leftah fait ses études à Casablanca, puis s'oriente vers une carrière scientifique. II atterrit à Paris dans une école d'ingénieurs en travaux publics. En 1992, après la parution de Demoiselles de Numidie aux Editions de l'Aube, il renonce à éditer ses textes jusqu'à ce que Salim Jar l'introduise auprès des Éditions de la Différence, qui éditera l'ensemble - considérable - de son oeuvre inédite. Mohamed Leftah est mort au Caire, où il résidait depuis 2000, le 20 juillet 2008.

Source : Al Bayane

Huna Amsterdam a tenu une conférence pour présenter au public marocain l'émission radio Netherlands Worldwide et annoncer le lancement d'une édition maghrébine sur son antenne radiophonique. Une édition qui vise d'abord à informer, débattre et analyserl'actualité maghrébine et qui cible des jeunes citoyens ambitieux à la recherche d 'une information indépendante…Suite

"Entre12.000 15.000 Africains subsahariens vivent au Maroc dans une précarité obsolue", selon Fabien Didier Yeyné, Camerounais établi au Maroc et porte-parole de la communauté africaine en situation irrégulière au Maroc lors du Forum social de Dakar, tenu début février 2011…Suite

La communauté marocaine des îles Canaries était à l'honneur le week-end dernier, lors d'une conférence organisée par !Association culturelle canario-marocaine.

Depuis une immigration qui s'est renforcée durant les années 60, il existe actuellement plus de 20.000  « nationaux espagnols d'origine marocaine» vivant sur ces îles.

Source: Le Soir Echos

Malgré la fraîcheur du soir, il y avait foule au rendez-vous donné par le Conseil de la communauté marocaine à l’é'tranger (CCME) et la fondation 0NA, à la Villa des Arts de Casablanca, le jeudi 17 février. L'idée de la nuit de l'immigration était certes séduiante et pleine d'originalité.

Cette manifestation, organisée en marge du alon du libre, qui a aussi bénéficié du soutien des centres culturels étrangers au Maroc (Instituts français, Institut Cervantès de Casablanca, Institut italien Dante Alighieri de Rabat) et la délégation Wallonie- ruxelles, a réuni une trentaine d'artistes et d'auteurs marocains…Suite

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