samedi 30 novembre 2024 04:39

La crise économique dans laquelle est plongée l’Europe contraint de plus en plus en plus d’Espagnols à s’installer au Maroc. Ainsi, le nombre d’Espagnols ayant immigré au Maroc est estimé actuellement à environ 10 000 personnes, alors que la communauté espagnole dans le Royaume ne dépassait guère 3 000 personnes avant la crise, dont une majorité de salariés des missions diplomatiques et d’enseignement et des entrepreneurs qui se sont installés au Maroc bien avant la crise. Dans l’enquête intitulée "L’eldorado marocain ravive la saison d’immigration des Espagnols vers le sud", publiée sur le site dw.de, Beatriz Mesa, chercheur basé à Rabat, a considéré que "l’immigration est dorénavant dans le sens inverse (nord-sud), ajoutant qu’un nombre important d’hommes d’affaires espagnols misent sur le Maroc pour la pérennisation de leurs investissements. Elle a noté qu’outre les hommes d’affaires, une autre catégorie est en quête également d’une opportunité de travail au Maroc, à savoir des cadres espagnols en marketing et gestion des affaires qui veulent commercialiser leurs expériences managériales au sein des entreprises du voisin du sud. Les Espagnols cherchent une nouvelle vie au Maroc en raison notamment du coût bas de la vie et de la proximité géographique, a-t-elle dit, ajoutant que le Maroc est également la destination d’ouvriers, venant en particulier de l’Andalousie, et qui ont perdu leur source de revenu ainsi que de retraités qui préfèrent s’installer dans les régions nord du Royaume.

Source : InfoMaroc

Le lancement officiel du projet « Fonds CEDEAO-Espagne pour la migration et le développement 2013-2014 » s’est déroulé lundi au Centre international de conférence de Bamako. L’événement était présidé par le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Demba Traoré, en présence du tout nouvel ambassadeur du royaume d’Espagne au Mali, José Maria Mares Manso. On notait aussi la présence de l’ambassadeur de la CEDEAO dans notre pays, Chéaka Abdou Touré.

La cérémonie a débuté par la présentation du projet par Seydou Keïta, le chargé des questions migratoires du ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine. Cette présentation a permis à l’assistance de comprendre ce projet à travers son contexte, ses objectifs, ses structures et la gestion des subventions, ses principales activités, etc.

Exposant le contexte, Seydou Keïta a rappelé le traité de création de la CEDEAO de mai 1975 à Lagos et sa révision de juillet 1993. Mais dès 1979, a-t-il précisé, les Etats ont adopté un protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement. Ce protocole, ainsi que les textes additionnels qui l’ont complété, témoignent de la volonté politique des Etats membres de placer la mobilité intra régionale de la population au cœur du processus d’intégration régionale.

La libre circulation des personnes étant un élément moteur de l’intégration véritable de l’Afrique de l’Ouest, les Etats membres de la CEDEAO ont défini une approche commune en matière de migration, adoptée par les chefs d’Etats et de gouvernement en janvier 2008 à Ouagadougou. Pour concrétiser cette approche, la CEDEAO et l’Espagne ont décidé d’unir leurs efforts de coopération pour créer le Fonds CEDEAO/Espagne pour la migration et le développement.

Des informations ont été données sur les mécanismes installés pour faciliter la mise en œuvre du projet dans le domaine de la migration et du développement. L’objectif général de ce projet est l’éradication de la pauvreté dans la communauté à travers une intégration régionale efficace et durable et le renforcement des capacités institutionnelles.

L’ambassadeur espagnol a assuré de sa disponibilité à « bien travailler » avec notre pays avant d’attirer l’attention sur l’importance des questions liées à la migration entre la CEDEAO et l’Espagne. José Maria Mares Manso a invité les pays d’origine des migrants et ceux d’accueil à une « coopération sincère et honnête ». « Il faut que ces gens qui quittent chez eux pour migrer chez nous soient bien intégrés », a souhaité le diplomate qui a insisté sur l’approfondissement de la coopération Espagne-CEDEAO pour minimiser les conséquences négatives de ce phénomène. Evoquant la diaspora, il a expliqué que cette question mérite d’être bien traitée aussi bien pour le pays de départ que pour celui qui reçoit les migrants.

Chéaka Abdou Touré a résumé l’idée d’un tel projet en trois points essentiels. Primo : il répond parfaitement aux objectifs fondamentaux d’intégration sous régionale de la CEDEAO concernant le développement économique. Secundo : il pousse la CEDEAO vers la phase post-conflit où il s’agit surtout de mobiliser les énergies et le génie créateur pour la reconstruction. Le troisième point a, lui, trait à la logique de développement socio-économique au profit des populations dans le cadre de la migration. L’ambassadeur de la CEDEAO au Mali a promis que l’accompagnement de l’organisation sous régionale est acquis au projet.

Le ministre Demba Traoré a rappelé pour sa part que la migration figure depuis plusieurs décennies dans l’agenda politique de notre pays. Surtout dans le cadre de l’intégration sous régionale. Il a salué la mise en place de ce projet initié par l’Espagne et bénéficiant de l’appui de l’Union européenne qui a placé la question au cœur de ses préoccupations. « Ce projet pilote mérite d’être appliqué dans d’autres pays de la CEDEAO touchés par la migration. Il est en parfaite harmonie avec les préoccupations de mon département », a assuré Demba Traoré en soulignant que l’objectif de l’Etat est de faire de la migration un atout de développement du pays tout en minimisant ses conséquences.

Doté d’un fonds de plus de 176 millions de Fcfa dont plus de 17 millions comme participation de l’Etat, ce projet est dirigé par un collectif d’environ une dizaine de membres, sous la conduite du ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, et compte en son sein des responsables de structures en charge des questions migratoires du royaume d’Espagne, dont l’ambassadeur lui-même, ainsi des responsables de structures locales plus ou moins liées au département de tutelle.

5 mars 2013, Mh. TRAORE

Source : Maliactu/ L’Essor

Les deux exposants du Parti Démocrate siégeront à la Chambre des Députés. «Nous nous battrons pour les droits et la citoyenneté». Non élus les autres candidats d'origine étrangère, butés de la course vers le Parlement.

Dans la course des nouveaux Italiens au Parlement, seulement deux d'entre eux ont réussi à franchir la ligne d'arrivée. Cécile Kyenge Kashetu et Khalid Chaouki, une immigrée et un fils d'immigrés, entreront dans la Chambre des Députés dans les rangs du Parti Démocrate.

Cécile Kyenge Kashetu est une ophtalmologiste d'origine congolaise, élue dans la Région Emilia Romagna, déjà Conseillère de la Province de Modena.

Khalid Chaouki est un journaliste et Responsable des Nouveaux Italiens du Parti Démocrate. Né à Casablanca, il a grandi en Emila Romagna. Premier non-élu de la Campanie 2, il entrera néanmoins à Montecitorio parce que le chef de liste Enrico Letta a opté pour l'élection dans les Marches.

C'était la première réforme annoncée par le leader et candidat premier du Parti Démocrate, Pierluigi Bersani, mais il n'a pas remporté la majorité qu'il attendait.

Leurs compagnons de parti, Nona Evghenie et Fernando Biague ne pourront pas eux suivre la bataille des gradins de Montecitorio. Les voix recueillies par le Parti démocratique dans cette élection n'ont en effet pas suffi à élire la conseillère municipale d'origine roumaine de Padova et le psychologue du Tyrol du Sud, né en Guinée-Bissau, qui étaient en liste, mais pas dans des positions "blindées".

Occasion avortée également pour les candidats d'origine étrangère (dont certains en positiosn objectivement "impossibles") que d'autres forces politiques voulaient porter(?) au Parlement. De la jeune Kaoutar Badrane, avocat d'origine marocaine, candidate dans la Région Veneto du parti "Futur et Liberté pour l'Italie" à Rania Ibrahim, le blogueur d'origine égyptienne qui a couru pour la "Liste Monti" en Lombardie.

Le parti "Gauche Ecologie et Liberté" non plus n'a pas réussi à porter de nouveaux italiens au Parlement. Rien à faire donc pour Mercedes Frias, d'origine dominicaine, ex-député au cours du dernier gouvernement Prodi, ni pour le médiateur culturel Farhia Aden Aidid, né en Somalie.

03 Mars 2013

Source : nouvelles africa

L’éditorialiste du quotidien « L'Economiste » écrit que la dimension la plus spectaculaire des enjeux de la rencontre, ces derniers jours, entre Barroso et les responsables marocains concerne la question de la réadmission des immigrés irréguliers…Suite

Vendredi 1er mars 2013, huit policiers d’une localité proche de Johannesburg ont été mis à pied puis arrêtés. La police sud-africaine a cédé, notamment, aux pressions des associations de défense des droits de migrants, qui l’accusaient de violence et de non-respect des droits fondamentaux.

Les 8 policiers sont accusés d’avoir traîné derrière leur véhicule un Mozambicain, chauffeur de taxi, avant qu’il ne décède une fois au commissariat. Les faits se sont déroulés dans un township de la banlieue de Johannesburg. Les médias locaux ont diffusé une vidéo amateur montrant les policiers menottant le chauffeur de taxi, puis le traînant au sol derrière leur véhicule devant une foule médusée par le spectacle.

Le problème des immigrants illégaux persiste en Afrique du Sud, depuis le début des années 1990 et la fin de l’Apartheid. La transition politique a attiré un nombre croissant d’étrangers, en provenance des pays voisins, le Mozambique, le Lesotho, le Zimbabwe et l’Angola. Puis du reste de l’Afrique, dont un peu moins de 1000 Marocains.

Globalement, ce flux migratoire, facilité par le relâchement du contrôle aux frontières, est mal ressenti par une population qui assimile tous ces étrangers à des « immigrants illégaux » ou des « illegal alien », dont le statut est criminalisé. L’institution d’une citoyenneté non raciale sud-africaine a du mal à s’imposer dans un pays qui compte des centaines de milliers de travailleurs immigrés, dont un grand nombre en situation illégale.

4/3/2013

Source: CCME

Au 31 décembre 2012, 1 611 054 Français étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France. Des chiffres publiés, par la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, qui révèlent une hausse de 1,1 % par rapport à 2011 (près de 17 000 nouveaux inscrits en 2012).

L’année 2011 avait connue une hausse de 6 % par rapport à l’année d’avant. Une hausse qui s’explique en grande partie par la perspective des élections législatives et présidentielles de 2012 et l’engouement des Français à s’inscrire massivement pour participer au scrutin. La région du monde qui accueille le plus grand nombre de Français reste l’Europe Occidentale, avec un pic de 158 862 inscrits en Suisse (pays qui abrite le plus grand nombre de Français au monde), puis le Royaume-Uni avec 126 049 et la Belgique en 3ème position avec 113 563 inscrits.

Les régions dans lesquelles la population expatriée connaît une expansion importante sont celles de l’Asie-Océanie et de l’Afrique du Nord. La taille de la communauté française en Afrique du Nord a connue une croissance de 3,5 %, avec 98 090 inscrits en 2012.

En 2012, le Maroc et la Tunisie ont connu une hausse de 3 % du nombre d’inscrits au registre consulaire, avec respectivement 45 269 et 22 221 inscrits. L’Algérie, elle a réalisé un bond de 5,3 %, pour atteindre un total de 30 344 inscrits. La Libye quant à elle, a enregistré une chute de 37 % du nombre d’inscrits, passant de 407 inscrits en 2011 à 256 en 2012.

Dans son rapport annuel, la Direction des Français à l’étranger nous informe que les « caractéristiques sociodémographiques de la communauté française établie à l’étranger sont stables par rapport à l’année précédente. Les moins de 18 ans représentent 26 % des inscrits, les personnes âgées de 18 à 60 ans, 60 % et les plus de 60 ans représentent 14 % des Français inscrits au registre ».

Le rapport ajoute que la « proportion de double-nationaux varie fortement d’une région à l’autre. Moins d’un Français sur quatre établi en Asie-Océanie possède une autre nationalité, alors qu’ils sont près des trois quarts dans cette situation au Proche et Moyen Orient. En Europe Occidentale, un expatrié sur trois détient plusieurs nationalités, un chiffre qui s’élève à près d’un sur deux en Amérique du Nord ».

4/3/2013

Source: CCME

La vague d'immigration des Espagnols vers le Maroc s'explique par "le niveau de stabilité économique et des investissements étrangers dont jouit le Royaume par rapport à d'autres pays africains et arabes", a estimé l'expert espagnol en relations maroco-espagnoles, Chema Gil.

Dans une déclaration au site dw.de qui a publié une enquête sous le titre "L'eldorado marocain ravive la saison d'immigration des Espagnols vers le sud", l'expert espagnol a expliqué que ce phénomène est également lié au choix des investisseurs espagnols de s'installer au Maroc, au moment où l'Europe est plongée dans la crise économique.

"Bien qu'il n'existe pas de statistiques officielles, le nombre d'Espagnols ayant immigré au Maroc est estimé actuellement à environ 10.000 personnes, alors que la communauté espagnole dans le Royaume ne dépassait gère 3.000 personnes avant la crise, dont une majorité de salariés des missions diplomatiques et d'enseignement et des entrepreneurs qui se sont installés au Maroc bien avant la crise.

Dans une déclaration similaire, Beatriz Mesa, chercheur basé à Rabat, a considéré que "l'immigration est dorénavant dans le sens inverse (nord-sud), ajoutant qu'un nombre important d'hommes d'affaires espagnols misent sur le Maroc pour la perennisation de leurs investissements.

Elle a noté qu'outre les hommes d'affaires, une autre catégorie est en quête également d'une opportunité de travail au Maroc, à savoir des cadres espagnols en marketing et gestion des affaires qui veulent commercialiser leurs expériences managériales au sein des entreprises du voisin du sud.

Les Espagnols cherchent une nouvelle vie au Maroc en raison notamment du coût bas de la vie et de la proximité géographique, a-t-elle dit, ajoutant que le Maroc est également la destination d'ouvriers, venant en particulier de l'Andalousie, et qui ont perdu leur source de revenu ainsi que de retraités qui préfèrent s'installer dans les régions nord du Royaume.

02 mars 2013

Source : MAP

La Suisse s'est dotée d'un nouvel instrument permettant de lutter contre les abus en matière de visas de candidats à l'asile, qui permet de comparer les empreintes digitales des requérants, a annoncé vendredi l'Office des Migrations à Berne.

La Suisse, qui tente depuis plusieurs mois de lutter plus efficacement contre l'immigration illégale, devient l'un des premiers pays de l'espace Schengen à se doter d'un tel système.

Cet instrument permet de comparer les empreintes du requérant se présentant en Suisse à celles enregistrées dans le système central d'information sur les visas, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'ODM.

Le système permet aussi de déterminer quel Etat de l'espace Schengen a délivré, en cas de concordance des empreintes, le visa au requérant d'asile et qui est donc compétent pour traiter la demande d'asile.

Selon Berne, les requérants entrés en Suisse en possession d'un visa Schengen sont ainsi identifiés plus rapidement.

Le système a été introduit le 12 décembre 2012, et à ce jour, 87 requérants ont été identifiés comme relevant de l'espace Schengen.

Dans la plupart de ces 87 cas, une procédure Dublin a donc pu être rapidement lancée et l'examen de la demande d'asile a été confié à l'Etat compétent.

Cette base de données rassemble des informations concernant les requérants d'asile, ainsi que les personnes qui séjournent illégalement dans l'espace Schengen ou qui ont été interpellées lors du passage illégal d'une frontière extérieure.

La Suisse a également mis en place en novembre 2012 des "conseillers en documents" d'identité, dans trois aéroports d'Etats tiers.

Ces conseillers sont chargés de conseiller et de former le personnel des compagnies aériennes en matière de contrôle des papiers d'identité, afin d'éviter que des passagers n'embarquent avec des faux papiers.

L'objectif de cette mesure consiste à agir en amont, c'est-à-dire dans les pays de provenance et de transit, afin de prévenir la migration illégale, rappelle l'ODM.

La Suisse est une destination de prédilection pour les requérants d'asile.

En 2012, 28.631 demandes d'asile ont été déposées en Suisse, en hausse de 27% par rapport à 2011. Il s'agit d'un chiffre record depuis 2002.

La Suisse occupe la 4ème place en Europe du nombre de requérants d'asile par rapport à la population, soit 3.005 requérants pour 1 million d'habitants, derrière Malte (4.525), le Luxembourg (4.200), et la Suède (3.105).

La moyenne européenne est de 600 réfugiés pour 1 million d'habitants, et la Suisse accueille aujourd'hui 4 à 5 fois plus de réfugiés que la France (865 pour 1 million) que l'Allemagne (650 pour 1 million) ou l'Italie (565 pour 1 million).

En 2012, les requérants d'asile en Suisse provenaient principalement d'Erythrée, du Nigeria, de Tunisie, de Serbie et d'Afghanistan.

01 mars 2013

Source : AFP

Google+ Google+