La planète s’urbanise, les migrants rêvent de pays voisins, le flux s’inverse du Nord au Sud… Face à ces changements, la sociologue Catherine Wihtol de Wenden défend l’instauration d’une gouvernance mondiale.
Le long-métrage "Mort à vendre" (Death for sale), du réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, sera projeté lors de la 20ème édition du Festival du film africain de New York (NYAFF) qui se tiendra du 3 au 9 avril prochain, a-t-on appris, jeudi, auprès des organisateurs.
Le film marocain sera projeté à côté de plusieurs oeuvres de cinéastes africains ayant offert un regard nouveau et singulier sur leur continent.
Death for Sale raconte l'histoire de trois copains qui vivent de vols à la tire à Tétouan, et qui pour changer de destin, décident un jour de signer un grand coup en cambriolant la grande bijouterie de la ville.
Consacré exclusivement aux cinémas africains, le New York African Film festival est co-organisé par le Film Society of Lincoln Center (FCLC) et le African Film Festival, Inc. (AFF), deux organisations qui ambitionnent de donner un nouveau regard sur le continent et sur la diaspora africaine dans le monde.
Cet événement tenu sous le thème "Regard sur le passé et perspectives d'avenir", célébrera le 50ème anniversaire du cinéma subsaharien et rendra hommage au réalisateur sénégalais Ousmane Sembène.
Le festival honorera aussi la première génération de cinéastes africains, en passant le relais à une nouvelle génération de conteurs visuels africains "qui continuent de transformer la compréhension de l'Afrique".
Parmi les moments forts du festival, à noter la projection de "Guelwaar" (1992-Sénégal), "An Evening with Moussa Touré û TGV" (1997, Sénégal), "Alaskaland" (2012, Nigéria), "Burn it up Djassa" (2012, Côte d'Ivoire), "Dolce Vita Africana" (2008, Mali), "Jeans & Marto" (2011, Ethiopie), "Life on Earth" (1998, Mali/Mauritanie) ou encore "Nairobi half Life" (2012, Kenya).
D'après le directeur de la programmation du FCLC, Robert Koehler, les films programmés cette année offriront une "excellente occasion de revoir et de célébrer l'oeuvre du grand Sembène Ousmane, tout en mettant en exergue certains films vraiment distincts et divertissants sur l'Afrique".
"Nous sommes très fiers de l'histoire du Festival. Nous attendons avec impatience de rendre hommage à ceux qui ont rendu les dernières éditions si spéciales et de présenter au public de nouveaux cinéastes qui continuent de créer un cinéma africain distinctif", a souligné le Directeur exécutif de l'AFF et fondateur du festival, Mahen Bonetti.
28 févr. 2013
Source : MAP
Avec le foisonnement d'espaces de communication, de dialogue et de coexistence dans la société allemande, créés à l'initiative de diverses associations et organisations, nombre d'associations marocaines ont pu saisir ces opportunités et s'inscrire dans ce tissu et oeuvrer, suivant leurs objectifs et leurs choix, à créer de meilleures conditions d'intégration.
Ainsi, la Ligue des associations islamiques marocaines, qui regroupe plus de 21 associations, centres culturels, pédagogiques et sociaux, ayant le siège dans la région Rhin-Main à Francfort (ouest de l'Allemagne), a pu investir ces espaces, en se fixant pour objectifs l'encadrement des jeunes, l'amélioration de l'image de l'islam, l'ouverture à toutes les religions et toutes les cultures, dans une relation basée sur le respect mutuel, la tolérance et l'interactivité féconde.
Pour que ses aspirations ne restent pas platoniques, d'autant plus que les immigrés sont confrontés à des défis considérables, la ligue organise plusieurs activités et rencontres permettant de consacrer et pérenniser la communication avec les membres de la communauté marocaine, fortement implantée dans la région (65 mille Marocains).
Dans la mise en oeuvre sa stratégie, la Ligue a adhéré au conseil des religions à Francfort, créé en 2009, qui constitue le premier regroupement de ce genre au monde, réunissant des représentants de nombreuses religions (chrétiens, musulmans, juifs, hindouistes, bouddhistes, sikhs...etc.).
Dans un entretien accordé à la MAP, M. Abdessamad El Yazidi a expliqué le rôle de la Ligue, soulignant que le regroupement vise la coordination entre tous les organismes musulmans, à vocation sociale qui se consacrant aux questions de la communauté musulmane dans la région. Il s'agit aussi d'assurer une plus grande représentation dans les organismes allemands, a-t-il dit, estimant que cette démarche implique l'ouverture du dialogue et la mise en avant du point de vue des Marocains sur plusieurs sujets intéressant la société allemande dont ils se considèrent partie intégrante.
La ligue a, aussi, réussi à adhérer au conseil des religions qui consacre le dialogue et barre la route aux extrémistes, en prônant ''la tolérance mutuelle". Il a aussi pour mission de présenter des propositions aux autorités de la ville et d'organiser des activités interreligieuses ayant pour objectif la lutte contre toutes les formes d'extrémisme et contre la haine des étrangers, a-t-il précisé.
Parmi les priorités de la ligue, créée il y a dix ans, figure la chose religieuse, a fait remarquer M. Abdessamad El Yazidi qui a expliqué que la ligue se focalise sur les jeunes, en leur inculquant les valeurs authentiques de l'islam, via la langue qu'ils maîtrisent: la langue allemande sans négliger pour autant la culture maternelle, rempart contre les dérives extrémistes.
Les familles marocaines sont, en effet, confrontées à la problématique de l'intégration des enfants dans la société allemande, a-t-il observé, relevant que ces familles imposent, la plupart du temps, à leurs enfants d'apprendre les principes de l'Islam dans les mosquées sans prêter attention aux difficultés qu'ils peuvent éprouver en raison des barrières linguistiques.
Dans le dessein d'éviter cet écueil, le président de la ligue a jugé impératif d'établir des programmes dédiés aux enfants marocains leur permettant de mieux assimiler les principes de la religion musulmane sans s'en tenir aux carcans ennuyeux, assurant que les enfants marocains ont réagi positivement aux programmes modulés en fonction de leurs besoins et qu'il s'agit désormais d'en assurer la continuité.
A la question de savoir si la ligue a été confrontée à des difficultés pour prendre place dans le tissu allemand , il a indiqué que les lois allemandes accordent le droit de créer des associations et que la constitution s'en porte garante, ajoutant que le problème essentiel auquel les associations islamiques peuvent être confrontées consiste en la construction de mosquées.
D'après M. Abdessamad El Yazidi, tout problème communautaire qui se pose au niveau de la législation serait dû, en grande partie, à la contribution insuffisante de la communauté musulmane dans la prise de décision à l'échelle locale et régionale de l'Allemagne, à son incapacité à s'imposer comme force de proposition.
Considérant que les propositions présentées par les musulmans, jusqu'à présent, restent en deçà du niveau requis, il a jugé nécessaire une plus grande mobilisation de cette communauté et une plus grande implication dans les institutions, sans trop se focaliser sur les divergences qui peuvent surgir entre ses composantes.
''Nous ne sommes pas des travailleurs ayant statut d'hôtes de l'Allemagne, nous sommes devenus des citoyens dont les enfants ont assimilé la culture'' locale. ''Autant nous avons des droits, autant nous sommes tenus par des devoirs", a martelé M. Abdessamad El Yazidi. Si jamais la société est touchée par un quelconque phénomène négative, nous sommes tout autant concernés et nous en assumons une part de responsabilité, parce que nous appartenons à cette même société", argue-t-il.
Il a assuré que la ligue est ouverte à tous les musulmans d'Allemagne, sans exclusive, entretient les canaux de communication avec toutes les institutions religieuses, politiques et sociales en Allemagne dans le but d'être au fait des réalités de ce pays, et contribuer à améliorer l'image que se font les Allemands sur les Marocains, en particulier et des musulmans de façon générale.
La ligue fructifie toutes les opportunités qui lui permettent de se faire valoir dans la société allemande, a affirmé M. Abdessamad El Yazidi qui a cité à titre d'exemple la participation efficiente de la ligue au dialogue islamo-chrétien dans différentes villes allemandes, encourageant de la sorte les valeurs de coexistence et débattant des moyens d'aplanir les problématiques rencontrées.
01 mars 2013
Source : MAP
Le nouveau projet de "contrat de participation" que le ministre néerlandais des Affaires sociales, Lodewijk Ascher (travailliste) a proposé "pour favoriser l'intégration des nouveaux émigrés" n'a pas suscité l'intérêt des partis présents au parlement Néerlandais.
Seuls les députés du parti travailliste, auquel appartient le ministre, ont montré leur enthousiasme pour le nouveau contrat que devraient signer les immigrés désirant s'installer aux Pays-Bas, y compris ceux issus de l'Union européenne et des pays liés à La Haye par des traités spéciaux, rapporte l'Agence de presse néerlandaise (ANP).
"Il est honteux de voir des partis formuler des objections de principe au sujet d'un plan qu'ils n'assimilent pas", a regretté Ascher.
Selon le ministre, "chaque personne venue d'un pays tiers et qui s'inscrit dans une commune des Pays-Bas doit signer un contrat de participation", aux termes duquel les signataires "souscrivent aux droits fondamentaux néerlandais et à ceux de l'Etat de droit".
Ce contrat, qui complèterait l'examen d'intégration obligatoire pour les migrants extra-communautaires, concernerait éventuellement aussi les ressortissants de l'UE, mais de manière symbolique, car ces derniers peuvent librement s'installer dans l'UE. Le contrat pourrait être également appliqué aux turcs, également exemptés du dit examen.
Le ministre estime cependant que "la libre circulation des personnes, ne prenant pas en compte les éventuels problèmes qu'elle pourrait occasionner, créera une Europe asociale", ajoutant qu'il veut s'assurer que son pays prône une politique migratoire à la fois "chaleureuse et attentionnée" mais aussi "claire et rigoureuse".
La signature de ce contrat garantira que "les immigrés seraient plus soucieux du respect des normes et des valeurs du pays qui les accueille", a-t-il dit.
"Si aucune mesure n'est prise, nous allons payer un prix énorme", a averti Ascher, qui estime que "l'intégration culturelle est en panne ( ) et Nous devrions être clairs au sujet de ce qui rend ce pays si grand: La liberté d'être soi-même".
Un test de langue et de culture générale néerlandaise est imposé depuis 2006 dans les consulats néerlandais du monde "non-occidental". Une mesure imposée par Rita Verdonk, l'ancienne ministre de l'Intégration.
Les ressortissants marocains, turcs, chinois et autres doivent passer un test facturé à 350 euros avant de se voir délivrer un visa longue durée.
En août 2011, les choses ont changé pour les turcs après que la justice néerlandaise, qui examinait une plainte de 30.000 ressortissants turcs, ait déclaré l'examen contraire à un accord passé entre l'Europe et la Turquie, qui empêche toute discrimination contre les Turcs dans les pays de l'UE.
Ont été exemptés du fameux test les citoyens de l'UE, les nationaux de l'ancienne colonie néerlandaise du Surinam, les ressortissants de dix pays triés sur le volet (Australie, Etats-Unis, Islande, Japon, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Suisse et Vatican), ainsi que les étudiants étrangers et les immigrés hautement qualifiés pouvant justifier d'un salaire mensuel de 4 500 euros par mois.
28 févr. 2013
Source : MAP
"Bad Boy" est le titre du nouveau roman de l'écrivain maroco-néerlandais Abdelkader Benali, inspiré du parcours et de la vie du redoutable champion du monde de kick-boxing, le maroco-néerlandais Badr Hari.
Le roman dont le titre renvoie à l'un des nombreux surnoms de Badr Hari, retrace le parcours exceptionnel d'un jeune maroco-néerlandais, Amir Salem, (personnage fictif), issu d'un quartier populaire d'Amsterdam et devenu, à peine la vingtaine dépassée, l'un des champions les plus connus du monde de la boxe, avant que sa vie ne prenne un tournant différent, explique dans une déclaration à la MAP, l'auteur du roman qui sortira l'été prochain.
Le livre est une fiction inspirée du parcours sportif et de la vie personnelle de Badr Hari. "Au moment où je m'apprêtais à écrire un roman sur la vie d'un jeune maroco-Néerlandais, je découvre Badr Hari lors d'une émission phare de la télévision marocaine et cela m'a inspiré", explique-t-il.
Et d'ajouter : "j'étais fasciné par la personnalité de ce champion, issu d'une simple famille d'immigrés, qui s'est avéré être plus qu'un sportif hors pair : un bon orateur, un charmeur et un homme de caractère".
Selon l'écrivain, qui dit n'avoir jamais connu de près Badr Hari, de son vrai nom Badr El Houari, la vie du champion maroco-néerlandais sert de tremplin pour aborder des thèmes de grande actualité, notamment l'immigration et l'intégration des Marocains résidant à l'étranger dans leurs sociétés d'accueil.
Si "Bad Boy", le héros du roman d'AbdelKader Benali, a accepté de passer dans la clandestinité après une vie au sommet, Badr Hari, le vrai, continue à croire en ses capacités et lutte avec ténacité pour rester le meilleur : il devrait remonter sur le ring le 15 mars prochain à Zagreb, en Croatie, après avoir été remis en liberté provisoire par la justice néerlandaise.
Né en 1984 à Amsterdam, Badr Hari, également surnommé le "Golden boy", est un ancien champion poids lourd de K-1. En 2007, il devient le premier champion des poids lourds (-100 kg) en K-1 après avoir vaincu le Russe Ruslan Karaev et en finale le Japonais Yusuke Fujimoto par KO au premier round. Il est arrivé en finale du tournoi K-1 World Grand Prix Final en 2008 et 2009.
Hari livre en janvier 2012 son dernier combat (qu'il remportera par KO) contre le Turque G?khan Saki. Une "retraite" éclaire, puisqu'il est revenu sur le circuit en mai dernier au K1 de Madrid. Ce "comeback" face au redoutable combattant brésilien Anderson Silva (dit "Braddock"), sera à nouveau sanctionné par une victoire, cette fois par décision du jury.
Badr Hari est actuellement poursuivi en liberté provisoire devant la justice néerlandaise après avoir été arrêté en 2011 pour neuf délits dont une agression qu'il aurait commise contre un millionnaire néerlandais, Koen Everink, lors d'une soirée à Amsterdam. L'affaire est très suivie aux Pays-Bas et ailleurs vu la renommée mondiale du champion.
L'écrivain Abdelkader Benali est né en 1975. A l'âge de quatre ans, il quitte le Maroc avec sa famille pour les Pays-Bas. Son premier roman, "Bruiloft aan zee" (Noces en mer), sorti en 1996, illustre notamment les différences entre la première et la deuxième génération des Marocains résidant aux Pays-Bas. Il a reçu de nombreux prix littéraires pour ses œuvres.
01 mars 2013
Source : MAP
Le maître du luth marocain Haj Youness a animé, récemment, une soirée musicale organisée Malaga (sud l'Espagne), dans le cadre de la célébration de la "Journée de l'Andalousie".
Initié par l'Association "Tawassoul Espana ", qui regroupe des citoyens marocains et espagnols, en collaboration avec la ville d'Estepona (province de Malaga), cet événement, marqué par la présence du Consul général du Maroc à Algesiras, a été l'occasion pour l'écrivain et journaliste espagnole, Yolanda Aldon, de présenter son nouveau livre "Palabras quebradizas" (Kalimat hacha), publié en espagnol et en arabe.
Lors de cette soirée, le maître du luth marocain a entraîné le public présent dans un univers enchanté où se mêlaient sonorités arabes et andalouses. Muni de son luth, Haj Youness a interprété pour la circonstance des morceaux chargés d'émotions qui ont touché l'assistance venue nombreuse assister à cette soirée malgré la vague de froid qui sévit dans plusieurs régions d'Espagne.
Vêtue en kaftan marocain lors de cette soirée à laquelle ont assisté plusieurs membres de la communauté marocaine établie à Malaga, la journaliste espagnole Yolanda Aldon, surnommée "la poétesse des deux rives", met en relief dans son ouvrage l'importance de la culture et de la langue dans la promotion de la connaissance et des relations entre les deux royaumes voisins.
La nouvelle publication de Yolanda Aldon, préfacée par Gamal Abdel Rahman, professeur à l'Université Al Azhar au Caire, et traduite par l'écrivain Khalid Raissouni, avait été présentée dernièrement à Tétouan.
Etablie à Cadix, Yolanda Aldon, collaboratrice auprès de l'Institut Cervantès au Maroc, avait été désignée responsable pour l'Espagne et le Maroc auprès du Comité international d'appui à la candidature du peuple syrien pour le prix Nobel de la Paix.
01 mars 2013
Source : MAP
A l'occasion de la création du Réseau des Indépendants Marocains de l'Etranger (RIME), le président du Rassemblement national des indépendants (RNI) , Salaheddine Mezouar, a animé, samedi à Paris, une rencontre sur les enjeux de la mise en oeuvre de la constitution, mettant l'accent notamment sur les opportunités qu'elle représente pour les Marocains du monde...Suite