samedi 30 novembre 2024 02:31

L'œuvre de Abdelmalek Sayad (1933-1998), fondateur de la sociologie de l'émigration-immigration, est au centre d'un travail de recherche autour du phénomène migratoire lancé récemment par le Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CARSC), basé à Oran.

"Expérience migratoire en Algérie contemporaine : recherche dans la perspective de Abdelmalek Sayad", est l'intitulé de ce projet, a précisé à l'APS M. Sidi Mohammed Mohammedi qui dirige ce travail de recherches en associant une équipe de six chercheurs du CRASC spécialisés dans la thématique "Villes et Territoires".

Dans cette cette optique, l'oeuvre de Sayad fera également l'objet d'un colloque international prévu en mai prochain à Oran, a annoncé M. Mohammedi qui préside le comité d'organisation de cette manifestation scientifique ayant pour thème "Abdelmalek Sayad, migrations et mondialisation".

Cette rencontre vient couronner un cycle de rencontres dédié à Sayad, lancé en février 2010 par le CRASC en partenariat avec l'Institut français d'Oran et qui a permis l'organisation de huit conférences et quatre séminaires de formation au profit de plusieurs chercheurs et étudiants issus des différentes écoles doctorales algériennes d'anthropologie, a-t-il précisé.

Outre les analyses du concept sociologique de Sayad, des activités archivistiques ont été également proposées aux jeunes doctorants, a indiqué M. Mohammedi, faisant mention d'autres actions menées comme la traduction en langue arabe des publications du penseur algérien.

Cette dernière initiative, à laquelle se greffe aussi l'ambition d'introduire des modules de formation au sein des cursus universitaires, a pour objectif de susciter l'intérêt du plus grand nombre possible d'étudiants autour de la compréhension des mécanismes migratoires à la lumière des travaux de Sayad, souligne t-on.

Le prochain colloque clôturant le cycle de rencontres dédiées à ce grand nom de la sociologie sera organisé par le CRASC avec la participation de l'université de Tlemcen et d'autres partenaires à l'instar de l'association des amis de Sayad et de l'association de prévention du site de la Villette (APSV, France).

L'oeuvre de Sayad, qui est conservée dans la médiathèque inaugurée à son nom en mars 2009 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI, France), comporte des milliers de documents, photos et enregistrements sonores répertoriés par l'APSV.

Né en Algérie, Abdelmalek Sayad est le troisième et unique garçon d'une famille de cinq enfants. Il fait ses études primaires dans son village natal, en Kabylie, puis poursuit sa scolarité au lycée de Béjaia avant d'entreprendre une formation d'instituteur à l'Ecole normale de Bouzaréah (Alger).

Il est ensuite nommé instituteur dans une école à la Casbah. Il poursuit ses études à l'université d'Alger où il fait la rencontre de Pierre Bourdieu (1930-2002). En France, il exerça d'abord en tant qu'enseignant vacataire au Centre de sociologie européenne de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS).

En 1977, il intégra le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) où il sera nommé directeur de recherches en sociologie. Il décède le 13 mars 1998.

26 févr. 2013

Source : APS

Le Canada a accueilli plus de 100.000 étudiants étrangers en 2012, un record, a annoncé mardi le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney.

Il s'agit d'une augmentation de 60% par rapport à 2004, a indiqué M. Kenney dans un communiqué.
L'augmentation constante du nombre d'étudiants étrangers au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement, qui voit en eux des immigrants potentiels, indispensables à la croissance démographique et économique du pays.

"Les étudiants étrangers sont bien préparés à immigrer au Canada, parce qu'ils ont obtenu des titres de compétences canadiens, qu'ils maîtrisent au moins une des deux langues officielles (ndlr: anglais ou français) et qu'ils possèdent souvent une expérience de travail canadienne", souligne le ministère de l'Immigration.

Le Canada souhaite "attirer les meilleurs et les plus brillants immigrants de partout dans le monde", a rappelé M. Kenney.

A lui seul, le Québec comptait plus de 26.000 étudiants étrangers dans ses universités en 2010, dont un tiers de Français, qui paient les mêmes droits de scolarité que les Québécois en vertu d'un accord bilatéral entre Paris et Québec.

Un rapport officiel récent chiffrait à plus de 8 milliards de dollars par année les dépenses que font les étudiants étrangers au Canada.

Ces derniers constituent aussi "une source potentielle de travailleurs qualifiés", car ils peuvent être admissibles à la résidence permanente en vertu de leur expérience au Canada, selon le ministère.

Des changements proposés récemment au "Programme des étudiants étrangers" permettraient à ces derniers d'obtenir plus facilement un permis de travail et autoriseraient certains détenteurs de permis d'études à travailler à temps partiel hors campus.

26 févr. 2013

Source : AFP

Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais et le secrétaire d'Etat espagnol à la Sécurité, Martinez Vazquez ont convenu de la nécessité d'une approche collective et concertée en matière de coopération sécuritaire entre le Maroc et l'Espagne.

Lors d'une réunion mardi à Rabat, les deux responsables se sont également félicités de la qualité et du niveau fort élevé de la coopération opérationnelle entre les services des deux pays, particulièrement entre la Gendarmerie Royale et la Guardia Civil, en matière de lutte contre le trafic de drogue par aéronefs, et entre la Direction générale de la sûreté nationale et le Corps national de police espagnole, indique un communiqué conjoint rendu public à l'issue de cette rencontre.

Cette réunion, à laquelle ont pris part les hauts responsables sécuritaires des deux pays et tenue dans la continuité de l'esprit de la Déclaration des ministres de l'Intérieur du G4, a notamment permis aux deux parties de passer en revue les différents volets de la coopération sécuritaire les concernant, en particulier ceux relatifs à la criminalité transnationale organisée, au terrorisme, au trafic de stupéfiants et à la migration irrégulière.

Pour ce qui est de la gestion des flux migratoires, ajoute la même source, les deux parties ont convenu de la nécessité de renforcer les mesures d'intervention des services compétents des deux pays, dans le cadre d'une concertation plus accrue et conformément à leurs engagements bilatéraux, régionaux et internationaux et ce, dans le respect des instruments onusiens pertinents, notamment en matière de protection des droits des migrants et de la préservation des intérêts des parties concernées.

Les deux parties ont, par ailleurs, décidé de tout mettre en oeuvre pour fluidifier le passage à travers les points de contrôle entre les deux pays par le biais de toute mesure susceptible d'améliorer le confort du transit quotidien au niveau de ces points, notamment à l'occasion du retour saisonnier des Marocains résidant à l'étranger.

Il a été, par ailleurs, procédé à un échange approfondi de points de vues sur l'évolution de la situation sécuritaire dans les régions de la Méditerranée et du Sahel, à la lumière des derniers événements, avec le constat de la nécessité d'une approche collective et concertée, dans le sillage des recommandations de la Déclaration des ministres de l'Intérieur du G4 conclue à Rabat le 25 janvier 2013, visant à instaurer un espace de paix et de prospérité partagé dans la région, conclut le communiqué.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette rencontre, le responsable espagnol a mis l'accent sur l'action commune et coordonnée entre les ministères de l'Intérieur des deux pays, notamment en ce qui concerne les menaces terroristes, le crime organisé, ainsi que les autres défis sécuritaires du 21è siècle, plaidant pour des solutions concertées au niveau international.

Pour sa part, M. Drais a indiqué que les deux parties ont examiné "dans une ambiance fraternelle et en toute franchise" les principales thématiques intéressant les services de sécurité relevant des deux ministères de l'Intérieur marocain et espagnol.

Et d'ajouter qu'en marge de cette rencontre, se déroulent des réunions sectorielles entre les services de sécurité marocains et leurs homologues espagnols afin de trouver des propositions pratiques à même de développer davantage les relations de coopération bilatérale.

26 févr. 2013

Source : MAP

La promotion de l'enseignement des Marocains établis en Flandre (Belgique) et les moyens d'intensifier la coopération bilatérale en la matière ont été les principales questions au menu des entretiens, mardi à Rabat, du ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE), Abdellatif Maâzouz, avec le ministre flamand de l'Enseignement, de la jeunesse, de l'égalité des chances et des affaires bruxelloises, Pascal Smet.

Les discussions ont notamment porté sur les possibilités de renforcer les liens de coopération entre le Maroc et la région flamande, particulièrement l'impératif d'améliorer l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine au profit des enfants des MRE de Belgique, a déclaré M. Maâzouz à la MAP à l'issue de cette entrevue.

Cette question, a-t-il estimé, est la pierre angulaire des actions du gouvernement en direction aux Marocains établis à l'étranger afin de préserver leur identité sous ses divers aspects, de renforcer leurs liens avec la patrie et de favoriser leur intégration dans leur pays d'accueil.

L'accent a été également mis sur les problèmes liés à la gestion du Centre culturel maroco-flamand "Darkom" et les moyens à mettre en œuvre en vue de les transcender.

M. Smet a de son côté mis en évidence le potentiel indéniable de la communauté marocaine établie en Belgique et ses contributions au développement du pays d'accueil, estimant toutefois nécessaire pour les deux pays de collaborer davantage pour surmonter les problèmes encore constatés en matière d'enseignement, avec à leur tête le décrochage et l'échec scolaires.

Le responsable flamand, en visite au Maroc à la tête d'une importante délégation, a en outre fait part de sa disposition à examiner les actions à déployer pour intégrer l'enseignement de l'arabe dans les programmes des écoles publiques de la région.

26 févr. 2013

Source : MAP

Dans une interview exclusive au "Daily Express", le Premier ministre britannique a annoncé une série de mesures restrictives pour tous les nouveaux arrivants.

L'opération reconquête a commencé. Dans la ligne de mire d'un David Cameron déjà en campagne pour sa réélection en 2015 : les cols bleus. Ceux qui lui ont coûté la majorité absolue et l'ont forcé à la coalition avec les centristes en mai 2010, ceux qui, aujourd'hui encore, le boudent dans les enquêtes d'opinion. La faute, entre autres, à cette étiquette de parti des privilégiés qui colle aux tories, et au parcours sans tache de jeune homme de bonne famille du Premier ministre, passé notamment par les bancs de la célèbre et élitiste université Eton. Pour cela, Cameron pense avoir trouvé la martingale : de plus en plus sensible au Royaume-Uni, le sujet de l'immigration, et notamment celle en provenance de l'est de l'Europe.

D'ici à la fin de l'année, la Roumanie et la Bulgarie verront se lever les restrictions de circulation des travailleurs vers la Grande-Bretagne. Un risque trop élevé de déferlement d'immigrés sur un pays qui n'a plus les moyens de les accueillir depuis longtemps, juge l'opinion chauffée par les tabloïds, le Daily Express, auquel Cameron a donné son interview, en tête. Pas une semaine sans que le quotidien affiche à sa une des cas d'abus du welfare britannique par de nouveaux entrants dans le pays. "The family of hell", "la famille de l'enfer", titrait ainsi récemment le journal, photo d'un jeune Palestinien faisant un bras d'honneur à l'appui, pour illustrer ce cas d'une famille très nombreuse du Proche-Orient venant d'obtenir une coquette maison de 80 mètres carrés en guise de logement social, sans travailler et en exaspérant le voisinage par de nombreuses nuisances...

"Pour une immigration qui profite au pays"

Voilà donc le locataire du 10 Downing Street qui lève le voile sur une série de mesures restrictives pour les nouveaux arrivants en Grande-Bretagne. Plus question d'avoir un accès immédiat au NHS, le système national de santé, ni au logement, ni aux allocations familiales... Désormais, il faudra avoir cotisé un certain temps pour y avoir droit, mais le Premier ministre n'a pas précisé combien. Finie aussi l'aide juridique gratuite et automatique pour les plus démunis en cas de passage devant les tribunaux, il va bientôt falloir être résident sur le sol britannique. Cameron en est sûr : cette simple dernière mesure permettra déjà au pays d'économiser deux milliards de livres.

Et ce n'est sans doute pas fini : "Nous ne voulons plus des gens qui ne viennent pas ici pour travailler, mais pour profiter du système. Et je l'ai dit la semaine dernière aux Indiens quand j'étais à New Delhi : nous ne voulons pas non plus d'étudiants qui, après l'université, prennent sur notre sol des emplois non qualifiés et s'installent pour des siècles dans le pays. Ce n'est pas notre intérêt national. Notre message est très clair : nous voulons une immigration qui profite au pays. Ces mesures ne sont donc qu'une première étape. J'ai demandé à tous les ministres de réfléchir à des idées nouvelles pour limiter l'immigration dans tous les domaines, a déclaré le Premier ministre. Je leur ai dit : pensez comme les conservateurs que vous êtes".

Les nouveaux immigrés ne sont pas la seule cible du Premier ministre. David Cameron a aussi annoncé qu'il envisageait de nouvelles réductions des prestations sociales pour les chômeurs de longue durée, une manière, là aussi, dit-il, "d'entendre la voix de ceux qui travaillent dur et contribuent au pays pendant que d'autres ne font rien".

26/02/2013, Anissa El Jabri

Source : Le Point.fr

Après avoir quitté leur pays d'origine et travaillé toute leur vie en France avec parfois des situations non déclarées, ces hommes immigrés sont devenus vieux et souvent marqués par leurs durs…Suite

Homme politique le plus populaire de France, à gauche comme à droite, Manuel Valls, 50 ans, le ministre de l’Intérieur, s’est bâti une réputation de "Sarkozy de gauche", comparaison qui l’amuse. Il était lundi soir l’invité des Grandes Conférences catholiques à Bruxelles. Peu avant, il a accordé cette interview exclusive à "La Libre Belgique".

Le président du parti tunisien d’Ennadha, Rached Ghannouchi, vous reproche d’avoir parlé de “fascisme islamique”…

Je n’ai pas vocation à polémiquer avec le leader d’un parti tunisien. C’est Jean-Pierre Elkabbach qui, le premier, a parlé de fascisme islamique.

Mais vous l’avez repris à votre compte…

Bien sûr, parce qu’il y a des formes de totalitarisme. Quand au nom d’un islam radical dévoyé, on tue des responsables politiques, on nie la condition de la femme, on brûle des mosquées et des livres, comme à Tombouctou c’est une pensée totalitaire. Il ne faut jamais l’oublier : les musulmans sont les premières victimes de ce totalitarisme et de cet obscurantisme. Il faut que l’islam puise dans son histoire, dans ses valeurs, pour combattre ce radicalisme et cette violence qu’une minorité porte.

La France est-elle menacée par ce radicalisme ?

La France, comme l’Europe, ont un défi tout à fait extraordinaire à accomplir. L’islam est devenu en quelques années la deuxième religion de notre pays, avec quatre à six millions de Français ou de citoyens résidant en France de confession musulmane. Nous comptons entre 2 200 et 2 300 lieux de culte. La France et l’Europe doivent faire la démonstration que l’islam est compatible avec la démocratie, les droits de l’homme, la condition de la femme et la séparation de l’Etat avec les Eglises. Il y a très peu d’exemples dans l’histoire de l’humanité où en aussi peu de temps une religion a pris son essor dans un pays. [ ] Il nous faut en peu de temps faire accepter cette religion, combattre les peurs et affirmer des règles pour que l’islam trouve sa place.

Vous faites le pari que l’islam est soluble dans la tradition française ?

Nous devons faire ce pari. Aujourd’hui une majorité de Français doutent.

Comment réussir ?

D’abord, en luttant contre le racisme, les actes envers les musulmans et contre l’antisémitisme. C’est difficile en période de crise économique. Le rôle de l’éducation, la place de l’histoire des religions à l’école sont aussi importants. Il faut aussi que l’islam s’organise. Il faut créer les conditions d’un islam français, que nous formions des imams français qui parlent français dans nos universités, avec une influence de moins en moins étrangère. La question se pose aussi pour les lieux de culte. Je ne cache pas mon inquiétude sur des financements qui viennent du Maghreb et des pays du Golfe. Nous avons intérêt à avoir des financements qui viennent de France, qui gagnent en transparence.

26/02/2013, Christophe Lamfalussy

Source : Lalibre.be

Le Parti Radical de Gauche est de longue date engagé aux côtés des étrangers non communautaires s'agissant de la reconnaissance du droit de vote et d'éligibilité aux élections locales puisqu'en 1999, le PRG proposait une loi constitutionnelle en ce sens à l'Assemblée nationale.

L'avancée Républicaine que représente ce projet de loi est attendue depuis de nombreuses années et particulièrement dans le département de Seine Saint Denis où la population d'origine étrangère représente un peu plus du quart de la population.

Hier des sondages donnaient une forte majorité favorable à cette loi, aujourd'hui l'opinion publique est réservé à accorder ce droit de vote aux étrangers.

Nombreux sont les partis politiques, les associations, les collectifs engagés dans diverses actions afin que cette loi promise aboutisse enfin, ce rassemblement n'est qu'un étape dans un combat que l'ensemble des forces de progrès doit continuer de mener pour convaincre les élus réticents ou hésitants.

Le PRG se réjouit qu' Edgar Morin, Stéphane Hessel, Robert Hue et beaucoup d'autres soutiennent cette initiative du PRG.

Le débat s'impose donc partout en France aussi le PRG organise son premier meeting de soutien à cette proposition de loi, mardi 26 Février à 19h au Thêatre Jacques Prévert d'Aulnay sous Bois 134 rue Anatole France.

De nombreux élus, parlementaires et responsables associatifs engagés sur ce droit, interviendront autour de Jean Michel Baylet, sénateur et président du PRG.

Gérard SEGURA, Maire d'Aulnay-sous-Bois, Vice- Président du Conseil Général (PS), Ahmed LAOUEDJ, président du PRG de Seine Saint Denis,Stéphane GATIGNON Maire de SEVRAN, Conseiller Régional IDF (EELV), Stéphane TROUSSEL Président du Conseil Régional de Seine Saint Denis (PS, Leila ABDELLLAOUI, Présidente des centres sociaux d'Aulnay sous Bois, François ASENSI, Député maire de TREMBLAY en FRANCE (Front de Gauche), Pierre TARTAKOWSKY Président de la Ligue des Droits de l'Homme...

Tous exprimeront à travers de nombreux témoignages la nécessité du respect de cet engagement,
Une pétition en direction des élus (es) de ce département ainsi qu'une pétition en direction de la population ont reçu à ce jour plusieurs dizaines de milliers de signatures.

26/02/2013, Jean-Michel Baylet

Source: HuffPost/Le Monde

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