vendredi 29 novembre 2024 05:43

La plupart des hommes des partis que j'ai rencontrés, du PPS, du RNI, du PAM,du MP ou du PI, ont suscité mon étonnement car iI y a avait dans les yeux des différents interlocuteurs que j'avais rencontrés un intérêt, un étonnement et quelque part un certain soulagement. Je crois qu'ils se rendent compte que le Maroc a une image erronée de sa diaspora qui correspond plutôt à celle de la première génération, alors que j'étais venu leur présenter les 2ème et 3ème générations de cette diaspora…Suite

 

Un parti suédois opposé à l'immigration et de plus en plus populaire a subi un revers mercredi lorsque l'un de ses plus hauts responsables a démissionné après la diffusion d'une vidéo où il tient des propos choquants à l'égard des immigrés.
Le film, qui date de 2010, a été diffusé sur le site internet du journal Expressen et montre Erik Almqvist, membre du parti des Démocrates suédois (SD), employer des termes insultants pour désigner les immigrés venant d'Afrique, de Turquie et du Moyen-Orient.

Le chef du parti SD, Jimme Akesson, qui s'est battu pour rendre le parti politiquement acceptable aux yeux des électeurs, a indiqué qu'Erik Almqvist avait quitté ses responsabilités au sein du parti et qu'on lui avait également demandé de songer à démissionner de son siège au Parlement.

14 novembre 2012

Source : Reuters

Le nombre d'électeurs d'origine hispanique va doubler d'ici 2030 aux Etats-Unis pour atteindre 40 millions confortant ainsi le poids de cette minorité dans les futures élections américaines, selon une étude de l'institut Pew Hispanic divulguée mercredi.

Plus de la moitié des 24 millions d'Hispaniques - un record - ont voté lors de la dernière présidentielle du 6 novembre. Ils représentaient 10% des bulletins de vote déposés dans les urnes, selon ce rapport basé sur un sondage réalisé à la sortie des isoloirs.

A ce jour, environ 17% de la population des Etats-Unis est d'origine hispanique, ce qui représente 52 millions de personnes.
"Cette portion de l'électorat augmente rapidement pour diverses raisons, la principale étant que les Hispaniques sont le groupe ethnique le plus jeune de la nation", affirme le rapport.

Environ 17,6 millions d'Hispaniques sont âgés de moins de 18 ans et 93% d'entre eux sont nés dans le pays: ils auront donc le droit de voter lorsqu'ils auront atteint l'âge légal.

En outre, 5,4 millions d'Hispaniques résident légalement aux Etats-Unis mais ne peuvent pas voter car ils n'ont pas acquis la nationalité américaine, en plus des millions d'immigrés clandestins. La situation de ces gens pourrait évoluer si une réforme des lois sur l'immigration se confirmait, ajoute aussi le rapport.

L'institut Pew Hispanic estime ainsi que d'ici 2030 il y aura 40 millions d'électeurs hispaniques, soit environ 16% d'un corps électoral de 256 millions de personnes.

"Si la participation des Hispaniques, relativement basse, augmente au même niveau que celle des autres groupes ethniques et que le nombre de nationalisations s'accroît, le nombre d'électeurs hispaniques devrait doubler d'ici 20 ans", conclut Pew Hispanic.

Les Etats-Unis ont régularisé la situation de plus de 15,5 millions d'immigrants en 2011, mais les Hispaniques ont, en proportion, moins obtenu la nationalité américaine que d'autres groupes ethniques, comme les Asiatiques.

14 nov. 2012

Source : AFP

Le ministre de la Justice et des libertés, Mustapha Ramid a considéré qu'une meilleure protection des droits de l'enfant marocain exige de ne pas accorder la Kafala d'enfants abandonnés aux demandeurs étrangers s'ils ne résident pas régulièrement sur le territoire marocain.

S'exprimant mercredi devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme, lors de la discussion du budget sectoriel du ministère au titre de l'exercice 2013, M. Ramid a évoqué à ce propos les conditions requises pour toute demande de Kafala telles qu'énoncées dans l'article 9 de la loi 15.01 relatif à la prise en charge des enfants abandonnés, particulièrement en matière de capacité morale et sociale du demandeur.

D'autres considérations sont tenues en compte, dont la capacité du juge des tutelles à suivre la situation de l'enfant et s'assurer que le Kafil honore bien les engagements qui lui incombent, a ajouté le ministre, relevant qu'un tel suivi est quasiment impossible lorsque celui-ci réside en dehors du territoire national.

Dans ce même ordre d'idée, le juge est habilité aux termes de la loi à annuler le droit de kafala en cas de manquement aux obligations ou de désistement, ou bien si l'intérêt supérieur de l'enfant l'exige, a-t-il ajouté.

La désignation de la personne en charge des affaires de l'enfant makfoul n'exonère pas le premier du contrôle permanent exercé par le juge tel que stipulé dans le Code de la famille, mesure qui s'avère inapplicable en cas de résidence du kafil à l'étranger. A cet égard, il a cité l'article 30 de la loi 15.01 selon lequel les dispositions du code pénal relatives à la protection de l'enfant pris en charge sont appliquées en cas d'acte délictuel ou criminel à son encontre.
Dans ce cadre, M. Ramid a rappelé qu'une note a été rendue publique le 19 septembre dernier exhortant les procureurs généraux du Roi près les cours d'appel et les procureurs du Roi près les tribunaux de première instance, à s'assurer, par le biais de l'investigation, que l'étranger demandeur de kafala réside régulièrement sur le territoire national et à présenter aux juges des tutelles des requêtes les invitant à ne pas l'accorder aux étrangers ne résidant pas de manière régulière dans le Royaume.

14 nov. 2012

Source : MAP

La 4éme édition du programme de formation professionnelle et artisanale au Maroc au profit des jeunes marocains résident à l'étranger en situation difficile pour l'année 2012-2013 a été lancée, mercredi à Rabat, en vertu de la convention tripartite signée entre le ministère des Marocains Résidents à l'Etranger, le ministère de l'Artisanat et l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPTT).

Cette formation va de pair avec les orientations royales énoncées dans le discours de SM le Roi Mohammed VI du 20 août 2012, a souligné le ministre délégué auprès du Chef de gouvernement chargé des Marocains Résidant à l'étranger, Abdellatif Mâzouz. "Elle repose sur trois piliers à savoir : la solidarité puisque les jeunes sont totalement pris en charge par le gouvernement marocain, l'insertion professionnelle dans leurs pays d'accueil et la préservation de leur identité marocaine puisque la durée de formation varie entre 6 et 18 mois", a expliqué M. Mâzouz dans une déclaration à la MAP.

L'édition de cette année bénéficiera à 54 jeunes issus de cinq pays d'accueil différents : Algérie, Tunisie, Libye, Sénégal et Gabon.

Les domaines de formation choisis sont l'électronique, les métiers de l'hôtellerie, les métiers de la construction et du bâtiment, le froid et la climatisation, la plomberie et l'électricité, la couture, la broderie et la décoration sur plâtre.

Les bénéficiaires poursuivront leur formation dans les centres de formation professionnelle d'Agadir, de Marrakech, d'Oujda et de Ben Ahmed, ainsi qu'au complexe intégré de formation et de commercialisation des produits de l'artisanat local et de l'orientation touristique de Marrakech.

"Cette formation est très demandée et nous sommes en train d'étudier les moyens permettant d'augmenter le nombre des bénéficiaires et d'élargir cette expérience à d'autres jeunes résidents dans d'autres pays d'accueil, notamment des pays européens", a ajouté le ministre.

Des bourses mensuelles sont allouées aux jeunes bénéficiaires et des diplômes leur seront délivrés à la fin de la formation.

14 nov. 2012

Source : MAP

La publication mardi de la prochaine une de "L’Express", sur le coût de l’immigration, a suscité un flot de réactions sur Internet, y compris au sein de la rédaction du magazine.

Mardi, comme à son habitude, le directeur de la rédaction de L’Express Christophe Barbier a posté sur son compte twitter la une de l’hebdomadaire à paraître jeudi.

En titre principal, on lit Le vrai coût de l’immigration, avec en arrière-plan, une photo d’une femme voilée entrant dans une Caisse d’allocations familiales. Sur son tweet, Christophe Barbier précise la conclusion principale du dossier : "Les immigrés sont un atout économique et ne creusent pas les déficits sociaux".

Pourtant, immédiatement, les réactions pleuvent. Ainsi, Alexandre Léchenet, journaliste au Monde.fr s'interroge sur Twitter : "Mais pourquoi faire une Une qui dit l’inverse ?" Sened, internaute, renchérit: "Pourquoi, alors, titrer "le vrai coût" et pas "Les bénéfices" ou "ce que rapporte" ?", etc.

Réunion interne jeudi sur "la politique de une"

Le malaise n’est pas simplement sur la toile. Dans la rédaction, "les gens ont été surpris au minimum", explique à BFMTV.com Eric Mettout, directeur adjoint de la rédaction. "Certains ont été plus ou moins affectés car la une peut être perçue de manière assez différente du contenu du dossier".

Dans son édito quotidien, Christophe Barbier a justifié sa position. Mais à la demande de l’association de la Société des journalistes de L’Express, une réunion interne doit se tenir jeudi matin "pour que le débat puisse s’engager au sein de la rédaction entre les journalistes et Christophe Barbier sur sa politique de une", confie également Philippe Bidalon, président de la SDJ.

"Barbier ne s'est pas caché pour faire cette une"

Alors Christophe Barbier a-t-il pris seul la décision de faire une telle une ? Sur Twitter, plusieurs internautes ont été déconcertés par le message posté par Eric Mettout, sur son compte personnel. Il indiquait avoir "découvert la une en même temps" que tout le monde. "C’est de l’ironie", tweetait mardi soir le chroniqueur web du Grand Journal,

Vincent Glad.

Pourtant, le directeur adjoint l'a bien découvert après sa validation, "comme c’est très souvent le cas", nous explique-t-il. "La une est le travail de Christophe Barbier, c’est lui qui en a la responsabilité et assure le "final cut". Il ne s’est pas du tout caché pour faire cette une, tout s'est déroulé comme d'habitude. Moi, mon travail se fait essentiellement sur le web…", explique Eric Mettout.

Ce dernier reconnaît que cette couverture peut prêter à confusion. "Il y a une ambiguïté. Le dossier parle du rapport de l’immigration aux prestations sociales. Là, où je suis très fier, c’est que notre enquête apporte une réponse claire, qui va à contre-courant de la pensée générale : non, l’immigration ne creuse pas les déficits sociaux."

Selon lui, "une couverture est un outil marketing. Elle pose des questions mais n’y répond pas. C’est le contenu du magazine qui apporte les réponses. Quand je lis sur Twitter des dérapages incroyables de certains internautes comparant L’Express à Minute (hebdo d’extrême droite, ndlr), je suis outré. Minute n’aurait pas titré sur Le vrai coût de l’immigration, mais aurait mis quelque chose comme Les immigrés nous coûtent du pognon, dehors !

14/11/2012, Alexandra Gonzalez

Source : BFMTV

Lundi 12 novembre, quelques centaines de migrants subsahariens ont une nouvelle fois pris d’assaut l’enclave européenne de Melilla, au nord du Maroc. Quelques jours auparavant, le festival "Cinéma et droits humains" présentait au public parisien "Ceuta, douce prison", un documentaire racontant le quotidien de milliers de migrants à Ceuta, l'autre enclave espagnole du royaume chérifien située à quelques centaines de kilomètres à l'est de Melilla. Entre un "paradis" fantasmé et un "enfer" qu’ils ont fui, ils y attendent, face à la mer, dans un immobilisme et une errance de chaque instant qui durent parfois plusieurs années.  

Ils sont camerounais, somaliens, indiens. Ils ont tous choisi l'Europe et le chemin de Ceuta, morceau d’Espagne enclavé dans le Maroc, pour tenter de franchir les portes d’un paradis rêvé, de l’autre côté de la Méditerranée. Nombreux sont ceux qui périssent en route, dans le Sahara, ou encore noyés dans le naufrage d'une embarcation de fortune. Mais beaucoup ont réussi aussi, comme le millier d'entre eux qui sont désormais à Ceuta.

Jonathan Millet et Loïc Rechi, réalisateurs du documentaire Ceuta, douce prison sont allés à la rencontre de cinq d'entre eux et ont partagé leur quotidien. Sept semaines d’immersion, d'août à septembre 2012, et un parti-pris : filmer exclusivement le quotidien, sans voix-off ni point de vue extérieur (ONG, politique, etc.), comme pour ne pas contaminer l’authentique.

"Ils sont là depuis trois, quatre ans…"

Le résultat est déroutant. Avec Ceuta, douce prison on on est plongé dans un immobilisme dérangeant. « On a tenté de faire passer le ressenti des migrants », explique Loïc Rechi, « pas d’expliquer les tenants et les aboutissants ». Le spectateur erre, aux côtés de Simon, JB, Guy, Nur ou Iqbal, souvent filmés de dos, à la recherche du moindre centime, de la moindre nourriture et, surtout, du moindre espoir.

Face à la mer, à quelques kilomètres de l’Espagne, la caméra des deux Français immortalise un temps qui s’est déjà arrêté pour ce millier de migrants, provisoirement, pour les chanceux, un peu moins, pour la majorité. « Il y a des centaines d’entre eux qui n’ont plus la force de chercher à travailler, qui n’ont plus la foi », avoue Jonathan. « Beaucoup sont Congolais, ils sont là depuis trois, quatre ans… »

"Ceux qui sont restés derrière"

Ces désespérés, Loïc et Jonathan ont préféré ne pas les mentionner dans leur documentaire, privilégiant les scènes de vie. La marche, les coups de téléphone au pays, à la famille, les allers-retours quotidiens entre la plage et le centre de rétention d’où ils sortent chaque jour.

Un quotidien monotone que Simon a vécu. Il est aujourd’hui à Paris, peut-être au bout du voyage. Les larmes aux yeux, quand il évoque son parcours dans une salle de cinéma de la capitale*, il pense à ces camarades « restés derrière » lui, en souhaitant que le documentaire change leur situation. Ceuta, douce prison est au fond un film d’espoir. L’espoir que, pour ces migrants en attente, le voyage puisse enfin reprendre.

*Le documentaire Ceuta, douce prison a été projeté en avant-première le 8 novembre au cinéma Saint-André-des-Arts à Paris, à l’occasion du festival Cinéma et droits humains, organisé par Amnesty International, en présence de l’équipe du film et de Simon, l’un des migrants apparaissant dans le film.

14/11/2012, Mathieu Olivier

Source : Jeune Afrique

L'Etat, par le biais de la DDCS (direction départementale de la cohésion sociale), et le CIDFF (centre d'information sur les droits des femmes et des familles) de l'Eure, a décidé de publier une nouvelle version du guide pour les femmes issues de l'immigration.

Prendre connaissance de ses droits et devoirs

Amélioré, il renseigne des personnes souvent perdues, car confrontées aux barrières culturelles et linguistiques. Le lancement avait lieu au siège de la Cape (communauté d'agglomération des portes de l'Eure), à Douains.
Originalité de l'ouvrage, il propose des indications dans les six langues les plus répandues parmi la population des migrants -anglais, arabe, russe, turc, espagnol et portugais. Une composante qui ravit le milieu associatif. « Cet outil permet de mieux orienter les femmes et de le faire dans leur langue, ce qui est primordial », soulignent les membres de l'association La Passagère.

Créé en mai 2012, le petit guide, d'une vingtaine de pages, compte déjà deux versions en moins d'un an. « Il s'est vite révélé très utile, indique Claudine Couvrat, présidente du CIDFF de l'Eure. Nous avons décidé de perfectionner certains aspects, comme la traduction, afin de le rendre encore plus simple et efficace. »

Les femmes en possession du prospectus peuvent donc prendre connaissance par elles-mêmes de leurs droits et devoirs sur le territoire français. À travers différentes rubriques, on détaille certains principes régissant le couple, la famille et la société. Le détail des pratiques interdites, comme les violences, les mutilations sexuelles et la polygamie, sont des initiatives notables, tout comme l'affirmation du droit à l'IVG (interruption volontaire de grossesse) ou à la contraception. Elles permettent à plusieurs de ces femmes de s'affranchir de certains sévices subis, consciemment ou non, et de ne pas s'enfermer dans des situations qu'elles ne souhaitent pas vivre. En bref, de s'émanciper.
En parallèle, les lectrices ont sous leurs yeux des informations profitables à leur intégration. Accès aux soins, à l'emploi, au logement ou obtention d'un titre de séjour sont les principaux éléments détaillés.
De petit format et très riche en informations, il devrait faciliter l'orientation vers les différents acteurs locaux et représenter un premier pas vers l'amélioration des démarches et des conditions de vie des migrantes.

14 novembre 2012, Mathieu Normand

Source : Paris Normandie

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