vendredi 29 novembre 2024 05:30

La Fondation Création d’entreprises du Groupe Banque Populaire et l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée ont lancé un programme pour promouvoir l’entrepreneuriat au Maroc et valoriser les compétences marocaines de l’étranger.

La Fondation Création d’entreprises du Groupe Banque Populaire (FCE) et l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM) ont organisé hier à Casablanca la deuxième session des «Rencontres avec les investisseurs de la diaspora marocaine».

Pour les deux organismes, il est question de se fédérer pour mieux agir, avec pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat au Maroc et valoriser les compétences marocaines de l’étranger. En somme, 50 nouveaux porteurs de projet auront droit à un accompagnement financier et technique.

Par ailleurs, et pour mieux orienter leurs efforts en faveur de l’entrepreneuriat, la FCE et l’ACIM ont annoncé par la même occasion le lancement d’un programme d’accompagnement au profit des investisseurs marocains du monde, ceux qui aspirent à créer leurs entreprises au pays.

Cette première édition 2011-2013 cible 50 investisseurs de la diaspora marocaine qui bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement en France par l’ACIM et au Maroc par la FCE, au travers d’ateliers (informations, mises en relation professionnelles) et d’un suivi personnalisé. Notons que la sélection se fera sur deux sessions (mai et octobre), chacune exposera 25 projets.

Un processus bien tracé par la FCE et son formateur l’ACIM : «Nous avons orienté nos efforts depuis 2009 vers nos compatriotes de la diaspora marocaine dans le monde et particulièrement en France. Actuellement, nous sommes à quelque 1 600 entreprises créées économiquement à travers les différentes régions, moyennant une enveloppe globale de 890 millions de DH et qui ont généré quelque 7 000 emplois directs. Depuis 2010, nous comptons plus de 150 entreprises créées par des Marocains du monde», souligne dans son allocution Abdelhak El Marsli, secrétaire général de la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises (FBPCE).

«Former les accompagnateurs d’aide à la création d’entreprises est notre cœur de métier, actuellement, et pour cette deuxième session, nous avons un menu très varié et qui cerne beaucoup de domaines, notamment le transfert monétaire par mobile, installation d’ascenseurs, l’enseignement, l’agriculture, le tourisme… etc.», nous apprend M. Tahar Rahmani, délégué général d’ACIM.

Ce programme est promu par le Fonds migration et développement de la Banque africaine de développement (BAD) et le secrétariat général à l’Immigration et à l’intégration (service des affaires internationales et du développement solidaire du ministère de l’Intérieur français).

Ces mécanismes d’aide et d’accompagnement sont incontestablement le début d’une nouvelle phase des relations entre cette deuxième génération de Marocains résidents à l’étranger et leur pays.  Force est de constater que le Maroc continu de maintenir son attractivité dans un moment où l’acte d’investir devient de plus en plus rare. Cette attractivité est le fruit de plusieurs facteurs, d’abord un capital humain jeune et formé, une stabilité économique et politique confirmée, ainsi que des coûts sociaux et fiscaux très compétitifs. Si ces opportunités et d’autres sont largement exploités par nos principaux partenaires la France et l’Espagne, il serait tout à fait normal que la diaspora marocaine, connue plus que jamais pour son expertise et son savoir-faire, vienne découvrir et développer un marché, où il y a encore tant de choses à apporter.

13 Novembre 2012, Ilham Lamrani Amine

Source : Le Matin

L’émission télévisée de la deuxième chaine marocaine, « moubacharatan maakoum » du mercredi 14 novembre, sera consacrée à la thématique des immigrés subsahariens au Maroc…Suite

Le Maroc souhaite établir un partenariat économique gagnant-gagnant avec la Libye, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Abdelkader Amara.
Lors d'une rencontre avec une délégation libyenne, conduite par le président de la fédération des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture, M. Amara a souligné que le Royaume aspire à promouvoir des relations économiques et d'investissement pilotées par les acteurs économiques des deux pays, notant que le champ de ce partenariat ne devrait pas se limiter aux deux pays, mais cibler les autres marchés, notamment d'Afrique et d'Europe.
Il a appelé dans ce sens à capitaliser les relations maroco-libyennes "très profondes" pour asseoir un partenariat économique solide, faisant part de la disponibilité du Maroc à partager avec la Libye l'expérience économique accumulée depuis des années.
A l'issue de ces entretiens, le président de la fédération libyenne des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture, Idriss Ben Omran, a indiqué que les discussions ont porté notamment sur la suppression du visa pour les hommes d'affaires des deux pays, la facilitation de l'obtention du visas au profit de la main d'oeuvre, la création d'une banque maroco-libyenne, la facilitation de l'accès de plusieurs produits libyens au marché marocain ainsi que l'activation de la Chambre économique mixte maroco-libyenne.
13 nov. 2012
Source : MAP

Les services de secours ont intercepté mardi au large de Tarifa, dans le sud de l'Espagne, dix immigrants africains à bord d'un bateau gonflable, alors que le pays fait face depuis plusieurs semaines à un afflux d'immigrants clandestins tentant de franchir le détroit de Gibraltar.
Les dix hommes étaient entassés dans l'embarcation et portaient pour certains des bouées ou des gilets de sauvetage.
"A 6H15 du matin, le centre de secours en mer de Tarifa a reçu l'appel d'une personne qui était à bord d'un canot et demandait de l'aide", a indiqué une porte-parole des services de secours.
Ces derniers ont alors lancé une opération de sauvetage avec un bateau et un hélicoptère, en collaboration avec la Croix Rouge qui apportait une autre embarcation.
"C'est finalement le bateau de la Croix Rouge qui a sauvé dix hommes d'origine subsaharienne à six milles (9,65 kilomètres) au sud de Tarifa et les a ramenés au port", a-t-elle précisé.
"D'autre part, pendant que les recherches étaient en cours, deux patrouilles marocaines ont localisé trois canots", a ajouté la porte-parole.
Les services de secours espagnols n'étaient pas en mesure mardi de donner le nombre d'immigrants sauvés par les secours marocains sur ces autres embarcations, indiquant seulement qu'elles avaient été amenées à Tanger.
Les tentatives d'arrivée par la mer vers les cô tes espagnoles, le plus souvent sur des canots de fortune, se sont intensifiées ces dernières semaines, notamment parce que les passeurs veulent profiter des derniers beaux jours avant l'hiver, selon les autorités espagnoles.
Sur le seul mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la cô te, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année.
Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les cô tes espagnoles depuis le Maroc.
Parallèlement, les tentatives de gagner l'Europe par la voie terrestre se poursuivent: lundi, environ 200 migrants venus d'Afrique noire ont encore tenté de s'approcher de la barrière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, selon la préfecture.
13 nov. 2012
Source : AFP

L'administration française s'est engagée mardi à traiter avec "humanité" les immigrés âgés, qui peinent à garder leurs droits en cas d'aller et retour entre la France et leur pays d'origine en raison d'un zèle accru des fonctionnaires.
Depuis 2009, l'administration a renforcé ses contrôles à domicile pour vérifier si les bénéficiaires des aides au logement ou du minimum vieillesse, souvent venus du Maghreb et d'Afrique, vivent bien en France.
Certains migrants, absents au moment de ces inspections, ont perdu leurs aides et doivent rembourser les montants perçus, des sommes pouvant aller jusqu'à 23.000 euros, selon les associations.
"Il y aura bientôt une instruction pour que ces contrôles soient menés avec humanité", a annoncé un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, Michel Aubouin, directeur de l'Accueil, de l'Intégration et de la Citoyenneté (DAIC), en marge d'un colloque sur le sujet.
Salah M'Sadek, un Tunisien de 78 ans dont 44 en France, se sent ainsi "comme un homme écrasé par l'administration" : il vient de perdre son allocation solidarité personnes âgées et son aide au logement.
13 nov. 2012
Source : AFP

Le président français François Hollande a affirmé mardi qu'il n'envisageait pas "aujourd'hui" un référendum sur le vote des étrangers aux élections locales et n'engagerait cette réforme que s'il est assuré d'avoir une large majorité au Parlement.
Lorsqu'une majorité des trois cinquièmes du Parlement, nécessaire pour toute réforme constitutionnelle, sera constituée, "je prendrai mes responsabilités. Mais pas avant", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Le gouvernement ne déposera le texte que "si la perspective de son adoption est assurée", a-t-il ajouté.
Le droit de vote des étrangers non membres de l'Union européenne aux élections locales faisait partie des 60 promesses de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle de mai dernier. Il avait déjà été promis en 1981 par le socialiste François Mitterrand avant son élection à la présidence.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait assuré mi-septembre qu'un projet de loi serait présenté en ce sens "l'année prochaine".
La droite est fermement opposée à une telle réforme et selon un récent sondage, 63% des Français n'y sont pas favorables.
"Présenter un texte avec le risque de diviser les Français pour au bout du compte ne pas le faire passer, je m'y refuse", a dit M. Hollande.
L'autre option serait de passer par un référendum. "Si nous n'aboutissons pas par la voie parlementaire, je verrai dans quel état est la société pour éventuellement aller dans cette direction", a-t-il commenté avant d'assurer: "Mais aujourd'hui, ce n'est pas mon intention".
"Je ne désespère pas. Je sais qu'il y a à l'Assemblée et au Sénat des membres classés au centre ou à droite prêts" à voter pour le droit de vote des étrangers, a-t-il dit.
13 nov. 2012
Source : AFP

Une convention de partenariat pour la promotion de l'initiative entrepreneuriale des compétences marocaines de l'étranger a été signée, mardi à Casablanca.
Signée par le secrétaire général de la Fondation Création d'Entreprises (FCE) du groupe banque populaire, Marsli Abdelhak et le directeur général de l'Agence pour la Coopération Internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM),Tahar Rahmani, cette convention porte sur le suivi des deux parties, du contrô le technique personnalisé et du financement du programme d'accompagnement à la création d'entreprise à destination des porteurs de projet de la diaspora marocaine (ACEDIM), qui est à sa 2ème édition.
Les deux parties ont convenu de faciliter l'exploration des opportunités d'affaires au Maroc, d''élaborer d'un plan d'affaires et sa mise en Âœuvre sur le territoire marocain et d'identifier, au bénéfice des entrepreneurs d'origine marocaine venant notamment de l'Europe, les acteurs et les outils financiers, fiscaux, juridiques et institutionnels qui leur permettront d'investir en toute sécurité dans leur pays d'origine.
ACEDIM est un programme qui s'inscrit dans une démarche volontariste d'associer la diaspora marocaine au développement économique, via notamment le lancement et le développement de ses entreprises.
Cette édition cible quelque 30 porteurs de projets de la diaspora marocaine qui veulent investir au Royaume dans plusieurs domaines notamment l'agriculture, le transfert monétaire, l'installation d'ascenseurs, la construction des universités et maisons d'hôtes, les services, l'énergie, le BTP, la santé et le social, l'enseignement, le tourisme ou encore les NTIC.
Contribuent à ce programme, les partenaires de la FCE à savoir le ministère chargé des MRE, les centres Régionaux d'Investissement (CRI), les agences urbaines, les cadastres, les services des impôts ainsi que les partenaires d'ACIM en France notamment "ADER", "Alife" conseil et les réseaux de la communauté marocaine en Europe.
ACEDIM est un programme promu par le Fonds migration et développement de la Banque Africaine de Développement (BAD), et le secrétariat général à l'immigration et à l'intégration (service des affaires internationales et du développement solidaire du ministère de l'intérieur français).
La 1ère édition d'ACEDIM a connu la création de quatre projets d'entreprises concrétisés dans les domaines de la restauration, la métallurgie et l'agroalimentaire tandis que 7 autres sont en cours de création.
13 nov. 2012
Source : MAP

Flux migratoires, taux d'activité, travail, productivité, pays émergents... Neuf économistes de l'OCDE ont planché sur les grands défis de l'économie mondiale. L'analyse de Massimo Prandi.
L'exercice n'est pas des plus aisés. Il est pourtant indispensable. S'essayer à imaginer l'avenir économique de la planète à cinquante ans permet de dépasser la navigation à vue qui est trop souvent synonyme de manque de stratégie et d'idées fortes. Neuf économistes de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont tracé les grands défis de l'économie mondiale à l'horizon 2060. Parmi les déterminants de la croissance de long terme, cinq éléments méritent un intérêt particulier car, souvent, ils tranchent avec des croyances bien établies dans les milieux des décideurs.
1. Seuls des flux migratoires importants pourront compenser le vieillissement des populations
Les experts de l'institution internationale jugent qu'« à long terme, le solde migratoire net pourrait avoir un impact considérable sur l'accroissement démographique et la population en âge de travailler si les flux migratoires restent suffisamment importants et se maintiennent dans le temps ». D'ici à 2060, précisent-ils, le ratio de dépendance démographique (le rapport entre la population inactive et la population active) va s'envoler de 26 %. Si le solde migratoire vers les économies avancées se maintient dans les proportions actuelles, « la migration nette ne saurait compenser les conséquences négatives du vieillissement démographique sur la population active ». Conclusion : il faut renforcer considérablement les politiques d'immigration.
2. Il faut des nouvelles réformes structurelles pour éviter la poursuite de la chute du taux d'activité
Le maintien, voire l'amélioration, du rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante est l'un des problèmes les plus délicats à traiter aujourd'hui et dans les décennies à venir. Les réformes des retraites entreprises dans un grand nombre de pays en témoignent. Mais on est encore loin du compte. « Dans l'hypothèse de politiques inchangées, les pays à haut revenu devraient voir baisser de 5 % en moyenne leur taux d'activité de la population âgée de plus de 15 ans au cours des cinquante prochaines années », alertent les économistes de l'OCDE. Quelles solutions ? D'abord, allonger « la durée de la scolarité fait baisser le taux d'entrée des cohortes de jeunes dans la population active ». Ensuite, faire en sorte que « l'âge légal de la retraite soit indexé sur la longévité de façon à ce que la part de vie active dans la vie totale pour chaque cohorte reste stable ». Ce sont les deux conditions pour faire en sorte que le taux d'activité reste « à peu près constant à son niveau actuel de 60 % au cours du prochain demi-siècle ».
3. La hausse de l'accumulation du capital humain sera de plus en plus la clef de la croissance
Le futur est au « general intellect », selon la formule bien connue de Karl Marx. La croissance dépendra de plus en plus de la qualité du travail et pas de sa quantité, assurent les rédacteurs de l'étude. « Si, dans l'ensemble, la quantité de travail consommée dans la production ne semble pas devoir être un élément clef de la croissance, les améliorations de la qualité du travail, en revanche, joueront un rôle déterminant. » Le débat public sur le temps de travail d'aujourd'hui devrait ainsi céder progressivement la place à celui sur l'efficacité et la qualité de l'activité créatrice de valeur. « On prévoit que le nombre d'années de scolarité de la population adulte augmentera de deux ans en moyenne au cours des cinquante prochaines années. » Fait significatif, les pays qui affichent le potentiel le plus important en matière de progression du niveau d'éducation sont l'Inde, la Chine, la Turquie, le Portugal et l'Afrique du Sud, établit l'OCDE. On note l'absence dans cette liste des pays de l'Occident développé...
4. Plus que la hausse de l'intensité capitalistique, ce sont les efforts de productivité qui seront le moteur de la croissance
L'industrie lourde a définitivement fait son temps. Définie par un taux élevé d'immobilisations corporelles (capital productif non résidentiel) par rapport aux effectifs ou à la valeur ajoutée, elle ne sera pas le levier de la croissance du demi-siècle, à venir en dépit des contre-exemples récents de la Chine et de l'Inde. « Dans la plupart des économies développées, mais pas toutes, le rapport du capital productif non résidentiel (à l'exclusion du logement) à la production tendancielle a été relativement stable et il est prévu qu'il le restera au cours des prochaines décennies », résume l'étude. En revanche, « les gains d'efficience seront le principal ressort de la croissance ». L'OCDE anticipe une hausse moyenne de 1,5 % à l'échelle mondiale de la productivité totale des facteurs de production. La progression de la productivité dépend de deux facteurs, rappelle l'organisation : « l'ouverture aux échanges et l'intensité de la concurrence sur le marché intérieur ». Sur ce point, l'OCDE fait preuve de confiance : « Sur un horizon de plusieurs décennies, il est probable que ces réglementations s'adapteront aux évolutions de la situation économique et que les pays où elles étaient au départ relativement restrictives en matière de concurrence convergeront peu à peu vers l'environnement plus ouvert et plus concurrentiel. »
5. Le soutien à la croissance mondiale des pays émergents faiblira
« Au cours du prochain demi-siècle, l'économie globale affichera un taux de croissance de l'ordre 3 % par an en moyenne, principalement attribuable comme dans le passé à l'amélioration de la productivité et à l'accumulation de capital humain », résume l'organisation. Les pays émergents, qui ont bénéficié d'une croissance moyenne de plus de 7 % par an pendant la dernière décennie, verront la hausse de leur PIB tomber autour de 5 % dans les années 2020 et se réduire encore de moitié environ dans les années 2050. La Chine sera dépassée par l'Inde et l'Indonésie au classement des pays à la croissance la plus rapide. Encore un bouleversement de taille dans un monde dont les économies seront de plus en plus intégrées.
13/11/2012,, MASSIMO PRANDI,
Source : Les Echos.fr

Google+ Google+