Ils sont 67.000 à avoir opté pour une autre nationalité en 2010 : Les Marocains en tête des personnes naturalisées par les pays européens
En 2010, 67.000 Marocains se sont vu octroyer la nationalité de l'un ou de l’autre des Etat membres de l'Union européenne, soit 7,1% de plus qu'en 2009 (59900 personnes), selon un rapport d'Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne.
Par pays, les nouveaux naturalisés belges, français, italiens, et néerlandais étaient majoritairement marocains avec respectivement 21,3%, 19,3%, 17,2% et 22,1%. Seuls en Espagne les Marocains sont arrivés à la troisième place après les Equatoriens (34,8%) et les Colombiens (19,4%).
Au niveau européen, les naturalisés d’origine marocaine sont respectivement suivis par les Turcs avec 49.900 personnes, les Equatoriens (45.200), les Indiens (34.700) et les Colombiens avec 27.500.
En 2010, les Marocains s’étaient accaparé la première place avec 8,3% des naturalisations. Idem en 2009 et 2008, avec respectivement 59.900 et 64.000 personnes naturalisées.
Les pays qui ont accordé le plus grand nombre d'octrois de nationalité en 2010 sont le Royaume-Uni (195.000), la France (143.000), l'Espagne (124.000) et l'Allemagne (105.000), représentant ensemble 70 % du total des nationalités octroyées au sein de l'UE.
En prenant compte de la population totale de chaque Etat-membre, les taux les plus élevés d'octrois de nationalité ont été constatés au Luxembourg (8,6 octrois de nationalité pour 1.000 habitants), en Suède (3,5), en Belgique (3,2) et au Royaume-Uni (3,1).
Parmi les Etats-membres où les octrois de nationalité ont été les plus élevés, le Royaume-Uni en a accordé le plus grand nombre aux Indiens (15 %), alors qu'en France, les Marocains ont occupé le haut du pavé (19 %), en Espagne, les Equatoriens en ont fait de même (35 %) et en Allemagne, les Turcs ont occupé la première place (25 %).
Il est à signaler que les statistiques concernant la France sont antérieures à l’adoption de la nouvelle loi sur la nationalité entrée en vigueur en janvier 2012 qui interdit aux personnes naturalisées d’avoir la double nationalité et qui les oblige à signer une Charte des droits et des devoirs.
17 Novembre 2012, Mohammed Taleb
Source : Libération
Aung San Suu Kyi a qualifié jeudi d'"énorme tragédie internationale" les violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l'ouest de la Birmanie et a appelé à mettre un terme à l'immigration illégale à la frontière avec le Bangladesh.
Interrogée sur la chaîne d'informations NDTV, l'ex dissidente birmane devenue chef de l'opposition, en visite en Inde, a déclaré ne pas s'être exprimée au nom de la minorité musulmane des Rohingyas qui vivent des deux côtés de la frontière, dans une volonté de promouvoir la réconciliation après les violences.
Des affrontements entre bouddhistes et musulmans ont fait au moins 180 morts depuis juin dans l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) et plus de 110.000 déplacés, principalement des Rohingyas, considérés par l'ONU comme l'une des minorités les plus persécutées de la planète.
"N'oubliez pas que les violences ont été commises par les deux camps, c'est pourquoi je préfère ne pas prendre position et je veux aussi travailler à la réconciliation", a déclaré la prix Nobel de la paix, qui a déçu ses partisans à l'étranger avec sa réaction en demi-teinte aux violences ethniques.
"Y a-t-il encore beaucoup d'immigration illégale via la frontière (avec le Bangladesh)? Nous devons y mettre un terme sinon le problème n'aura jamais de fin", a-t-elle ajouté. "Le Bangladesh dira que tous ces gens sont venus de Birmanie et les Birmans diront qu'ils sont venus du Bangladesh", a-t-elle dit.
"Ceci est une énorme tragédie internationale et c'est pourquoi je ne cesse de dire que le gouvernement doit édicter une politique sur la citoyenneté", a-t-elle plaidé.
Les 800.000 Rohingyas confinés dans l'Etat Rakhine, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, sont vus par la plupart des Birmans comme des immigrés illégaux du Bangladesh, un ostracisme qui alimente un racisme quasi-unanime à leur encontre.
"Il y a des querelles sur le fait de savoir s'ils sont de vrais citoyens en vertu de la loi ou s'ils sont arrivés en tant que migrants du Bangladesh", a poursuivi la chef de file de l'opposition, élue députée en avril.
Rejetant les critiques selon lesquelles sa réaction aux violences n'était pas adéquate, elle a assuré ne pas être "ambivalente sur la violence, la violence est quelque chose que j'abhorre et condamne absolument".
"Tous ceux ayant droit à la citoyenneté selon la loi doivent recevoir la citoyenneté, nous le disons très clairement", a-t-elle déclaré.
"La plupart des gens semblent penser qu'il n'y a qu'un seul pays impliqué dans ce problème frontalier. Il y a deux pays. Il y a le Bangladesh d'un côté et la Birmanie de l'autre et la sécurité à la frontière est sans aucun doute de la responsabilité des deux pays", a estimé Aung San Suu Kyi.
Les violences communautaires et la situation des Rohingyas seront au menu de la visite du président américain Barack Obama en Birmanie la semaine prochaine, a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
15 nov. 2012
Source : AFP
Contrairement à une idée reçue, l'immigration rapporte plus à la France qu'elle ne lui coûte et les étrangers s'affirment comme "incontournables" dans certains secteurs d'activités, révèle une enquête de l'hebdomadaire L'Express.
Economiquement et socialement, l'immigration serait une "bonne affaire" pour la France, à court, moyen et long termes. "A court terme, parce que les immigrés occupent les postes dont les Français ne veulent pas, cotisent et consomment. A moyen terme, parce que les étudiants étrangers accueillis û et les rejeter comme le fit la droite était une faute sont un excellent investissement pour le futur rayonnement de la France", affirment les auteurs de l'enquête, qui intervient alors que le débat stigmatisant les étrangers bat toujours son plein.
A long terme, l'immigration serait à même d'assurer la puissance de la France en Europe notamment parce que le dynamisme démographique du pays est dû en partie aux immigrés.
Selon les résultats de cette enquête, les immigrés sont omniprésents dans certains secteurs d'activité, à l'image de la restauration ou de la sécurité où ils représentent "plus de 30 % des effectifs". "Dans des secteurs comme celui du bâtiment, on ne pourrait se passer de la main-d'œuvre étrangères", concède-t-on.
Selon un document de travail du Centre d'analyse stratégique intitulé "l'Emploi et les métiers des immigrés", ceux-ci représentent "plus de 30% des effectifs dans les métiers du nettoyage, des employés de l'hôtellerie, et entre 20 et 30 % pour les secteurs de la sécurité, du bâtiment et des travaux publics".
Les informaticiens étrangers sont également "très prisés, faute d'un nombre suffisant d'étudiants français formés", ajoutent les auteurs de l'enquête.
Dans le domaine de la sécurité sociale, l'Express fait valoir des "chiffres contre les clichés" désignant, à tort, les immigrés comme source de nuisance à la Sécu. Dans un entretien, l'économiste Xavier Chojnicki explique pourquoi les immigrés ne plombent pas les comptes de la Sécu et lui rapportent "même un peu".
Tout en reconnaissant que les immigrés non communautaires recourent plus fréquemment que les natifs aux aides au logement, aux allocations familiales et à l'assurance-chômage, il a relevé que ces immigrés perçoivent, à contrario, moins de prestations liées à la santé ou à la retraite.
Selon l'expert, pour 2005 (année étudiée) l'immigration est parvenue à une contribution nette de 3,9 milliards d'euros, soit 0,5 % du PIB ce qui, de l'avis de l'expert, reste globalement faible, mais loin du "fardeau" pour les finances publique décrit parfois.
"Supprimer l'immigration ne résoudrait en rien la crise actuelle de la dette. Ce résultat se trouve dans de nombreuses études menées à l'étranger", a-t-il affirmé, signalant que quelle que soit l'année retenue, l'impact financier de l'immigration est "toujours relativement neutre".
Invité à expliquer comment à échéance plus longue, l'apport des immigrés serait toujours positif, l'expert a indiqué que la majorité des immigrés qui arrivent en France ont moins de 30 ans et se sont donc des contributeurs nets aux finances publiques. "Si (la France) stoppe ce flux, sa population va globalement vieillir plus rapidement et la part des dépenses de retraite et de santé va donc augmenter plus vite", a-t-il prévenu.
15 nov. 2012
Source : APS
Les actes antimusulmans ont progressé de 42,2 % du 1er janvier au 30 octobre derniers et cette statistique concerne seulement les atteintes pour lesquelles il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries, a-t-on appris jeudi auprès du président l'Observatoire français contre l'islamophobie, Abdellah Zekri.
Déjà en 2011, les actes islamophobes et anti musulmans étaient en forte progression et ont connu une augmentation de 34 %. « L'année 2012 s'annonce encore plus inquiétante, car pour les 10 mois, du 1er janvier au 30 octobre 2012, nous enregistrons une augmentation de 42,2 % », a-t-il indiqué dans un communiqué remis à l'APS.
« Nous pensions que l'augmentation des actes islamophobes en 2011 s'expliquait par des faits conjoncturels, dus principalement aux différents débats dont certains étaient vraiment nauséabonds lors des campagnes électorales (présidentielle et législative) où on a désigné du doigt l'islam et les musulmans», a affirmé M.Zekri.
Pour lui, ces débats (Halal, minarets, burqua, laïcité, identité nationale, immigration, prières des rues), ont «libéré la parole des extrémistes» auxquels sont venues se greffer des déclarations d'hommes politiques « soucieux de se maintenir au pouvoir » en affirmant que « les musulmans étaient un problème pour la France ».
« A force de surfer sur les thèses du Front National, certains de ces politiques ont perdu leur âme» a regretté le président de l'Observatoire, qui scinde les actes anti musulmans en deux catégories : Les menaces, en forte progression, qui sont passées de 31 au 30 octobre 2011, à 49 à octobre dernier, soit une hausse de 58,1%.
Les actions, également en hausse, sont passées de 92 au 30 octobre 2011, à 126 à octobre derniers, soit 36,9% de plus. En additionnant les actions et les menaces, l'augmentation est de 42%, selon la même source, qui ajoute à cela les tracts et autres courriers islamophobes qui ont augmenté de 70,9 %, alors que les inscriptions l'ont été de 39,5 %.
M. Zekri rappelle que, durant la période considérée, plusieurs mosquées ont été taguées, au moment où d'autres ont fait l'objet de tentatives d'incendies. Il citera les mosquées de Condé sur l'Essonne, de Montauban, Agen, Libourne et Limoges. L'action la plus spectaculaire, selon lui, fut l'occupation en octobre dernier de la mosquée de Poitiers par le groupe « génération identitaire » qui appelle sur son site à la « guerre contre l'invasion islamique ».
Il reconnaît toutefois qu'il y a eu une « accalmie » après l'élection présidentielle de mai dernier, mais « malheureusement, la conjoncture et l'influence de certaines personnalités politiques ont remis la question de l'islam sur le chemin de la stigmatisation », a-t-il relevé, citant notamment le film anti islam "L'Innocence des musulmans" et les caricatures de Charlie hebdo offensant le sceau des prophètes (QSSSL).
L'Observatoire français contre l'islamophobie signale, toutefois, que ces chiffres concernent «uniquement» les actes pour lesquels il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries. « Malheureusement, ces chiffres sont en-dessous de la réalité, car nombreux sont les musulmans qui ne souhaitent pas porter plainte, considérant à tort ou à raison qu'il n'y aura pas d'aboutissement », a-t-il fait remarquer.
Pour M.Zekri, il serait « intéressant » de connaître, en plus de ces statistiques, le nombre d'affaires dont les coupables sont identifiés, arrêtés et traduits devant la justice et surtout d'avoir le résultat sur leurs condamnations.
«Si le CRIF (représentation des juifs en France) appelle à ne pas mélanger islamophobie et antisémitisme, il faut qu'il comprenne qu'il ne saurait y avoir de lecture à géométrie variable de l'indignation face à toutes les formes de racisme et d'intolérance », a-t-il dit, affirmant « maintenir » son appel au président Hollande pour « qu'il fasse une déclaration solennelle incluant la lutte contre l'islamophobie comme cause nationale».
16 nov. 2012
Source : APS
Le photographe belgo-marocain Charif Benhalima, monte actuellement aux Palais des Beaux-arts à Bruxelles, une exposition intitulée "Polaroids 1998û2012", qui dévoile son parcours artistique mais aussi personnel.
L'exposition retrace quatre séries sur lesquelles l'artiste a travaillé pendant de longues périodes : "Harlem on my Mind - I was, I am" (de 1999 à 2002), "Semites" (2003-2005), "Black-Out" (2005-2012) et "Roots" (2008-2012), et qu'il présente pour la première fois en Belgique.
Les Âœuvres autobiographiques de cet artiste, né à Bruxelles en 1967, et qui vit actuellement à Anvers, se déclinent essentiellement autour d'une quête identitaire, qui l'a menée à s'interroger sur les notions de culture, de nationalité et d'étranger.
Cette recherche identitaire se comprend aisément à la lumière du passé du photographe. Né de l'union d'un couple mixte, Charif Benhalima perd tout contact, à l'âge de trois ans, avec son père, immigré marocain installé à Bruxelles, lorsque celui-ci est expulsé du pays. Cinq ans plus tard, sa mère décède. L'absence de parents et le sentiment de déracinement qui en découle vont devenir le moteur de sa démarche artistique.
L'artiste s'est fait connaître par sa série "Welcome to Belgium (1990-1999)", une approche documentaire sur la vie des immigrés, réfugiés et illégaux de Belgique, mais qui est dans un certain sens, une recherche sur ses origines.
Charif Benhalima prolonge ce travail autobiographique à travers les photos présentées dans son exposition "Polaroids 1998û2012". Aux côtés de clichés classiques, sont exposés des polaroids grand format et flous, qui laissent beaucoup de place à l'imagination du spectateur.
Après Paris, Berlin, New York, et actuellement à Bruxelles, cette exposition sera présentée à Rio de Janeiro.
Parallèlement, Charif Benhalima participe jusqu'au 16 décembre à Charleroi, à une exposition collective regroupant deux autres artistes issus de l'immigration marocaine, Mohamed El Baz et Mounir Fatmi. Cette exposition intitulée "Intranquillités" s'inscrit dans le cadre de la saison artistique et citoyenne en Belgique "DABA Maroc", qui vise à créer un espace de dialogue et à favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
16 nov. 2012
Source : MAP
Un spectacle poético-musical réunissant la chanteuse Touria Hadraoui et le poète marocain Abdellah Zrika aura lieu samedi à Namur en Belgique, dans le cadre de la saison culturelle "Daba Maroc".
Les deux artistes partageront la scène avec le rappeur bruxellois Rival, pour "un voyage à travers tous les registres de la poésie marocaine", soulignent les organisateurs.
Au cours de ce spectacle poético-musical, Abdallah Zrika, Touria Hadraoui et Rival vont "se renvoyer mots et rythmes", dans "un mélange insolite de poésie vivante et orale fait de déclamations, chuchotements, chants et hurlements".
La saison artistique "Daba Maroc" qui se poursuivra en Belgique jusqu'au 03 février 2013, a pour objectif de présenter tant les dynamiques artistiques et culturelles contemporaines du Royaume que celles issues de l'immigration marocaine, de créer un espace de dialogue et de favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
Plusieurs jeunes créateurs et artistes émergents marocains, mais aussi d'autres artistes de renom et qui sont des figures emblématiques de la scène culturelle marocaine, ont été invités à cette occasion à se produire dans de multiples lieux de Bruxelles et de Wallonie, et aussi en Flandre.
16 nov. 2012
Source : MAP
Avec au moins 2 millions de personnes déplacées dans la région de l'Afrique de l'Est, il est de plus en plus nécessaire de répondre aux besoins et d'aider ceux qui sont touchés par l'aggravation de la crise humanitaire dans la région, souligne dimanche la Fédération internationale du Croix Rouge et du Croissant-Rouge lors d'une rencontre sur les défis actuels et les perspectives d'avenir organisée à Nairobi.
Les participants à cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs représentants de la Croix rouge des pays de l'Afrique de l'Est ont indiqué que les conflits, l'instabilité politique, la sécheresse, les changements climatiques et la pauvreté ne sont que certain facteurs parmi d'autres qui contraignent les gens à se déraciner et à fuir leur pays d'origine.
Pour les migrants, les réfugiés et autres personnes en situation de déplacement en Afrique de l'Est, l'accès aux soins de santé, la protection, l'éducation et les services de base restent souvent très limités et constituent un sujet de préoccupation croissante pour les organisations humanitaires, relèvent-ils.
Les participants font également constater que les gouvernements et les autres parties prenantes sont confrontés à de nouvelles réalités et obligations quand il s'agit de répondre aux mouvements de déplacement de la population à travers les frontières de leurs pays.
Le Kenya, à titre d'exemple, accueille plus de 650.000 réfugiés en majorité des Somaliens installés dans les camps de Dadaab, les plus grands au monde, situés dans le Nord-est du pays.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des personnes déplacées, Chaloka Beyani, avait rappelé que le phénomène du déplacement de populations reste l'un des plus grand défis humanitaires du monde, en raison de la multiplication des violences, des conflits et des catastrophes naturelles. Plus de 26 millions de personnes étaient déplacés à la fin 2011 à cause de conflits armés, de la violence généralisée ou des violations des droits de l'homme, alors que 15 millions ont été déplacées cette même année par des catastrophes naturelles , a expliqué M. Beyani.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les personnes déplacées sont souvent confondus avec les réfugiés. Pourtant une personne n'est déplacée qu'à l'intérieur de son propre pays, par opposition au réfugié qui franchit des frontières internationales. En outre, même si les personnes déplacées et les réfugiés ont parfois dû fuir leur domicile pour les mêmes raisons, les mêmes règles ne s'appliquent pas à eux.
Les personnes déplacées restent sous la protection juridique de leur propre gouvernement, même si ce dernier est à l'origine du déplacement. En tant que citoyens, les personnes déplacées conservent l'ensemble de leurs droits au regard du droit humanitaire international.
18 nov. 2012
Source : MAP