jeudi 28 novembre 2024 23:42

Le ministre de l’Intérieur a assoupli ce jeudi les critères d’acquisition de la nationalité française dans une circulaire qui ouvre notamment la naturalisation aux salariés en contrat précaire et aux hauts diplômés.

L’esprit de la circulaire

Elle revient sur les critères « volontairement durcis » par l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant, qui ont fait chuter le nombre des naturalisations de 116 000 en 2010 à 87 000 en 2011. Les nouveaux critères se veulent « transparents et justes ».

Levée de l’obligation du CDI

Pour devenir Français, il faut toujours démontrer son insertion professionnelle, mais cela n’impose plus de détenir un contrat à durée indéterminée (CDI). Un salarié en CDD ou intérimaire doté de « ressources suffisantes et stables » redevient admissible à la nationalité. Il s’agit de ne pas exclure des personnes méritantes « victimes d’une situation de l’emploi difficile » dans « un contexte de crise économique et sociale ». C’est ce critère qui devrait avoir le plus gros impact en terme de flux.

“Présomption d’assimilation” pour les jeunes scolarisés en France

Tout jeune de moins de 25 ans qui a vécu plus de dix ans en France et y a été scolarisé au moins cinq ans sans discontinuer doit bénéficier « d’une présomption d’assimilation », sauf en cas de « gros écarts de conduite ».

Privilégier les étudiants brillants

« Il convient d’apprécier avec discernement la situation de tous les candidats qui présentent un potentiel élevé pour notre pays », demande le ministre, en citant les diplômés de grandes écoles, certains doctorants et post-doctorants. Les médecins ayant un diplôme étranger redeviennent également admissibles.

Être en règle depuis cinq ans

Il faut être en situation régulière au moment du dépôt du dossier et depuis au moins cinq ans, contre dix auparavant, pour pouvoir demander la nationalité.

Maîtrise de la langue

La circulaire exige toujours une attestation de maîtrise du français délivrée par un organisme extérieur, sauf pour les personnes de plus de 65 ans qui sont dispensées de tests formels de langue.

Adhésion aux valeurs et principes de la République

La circulaire ne remet pas en cause l’exigence d’un minimum de connaissances sur l’histoire, la société, et les valeurs de la République, notamment la laïcité, mais elle réorganise leur évaluation. Elle enterre le QCM de culture générale, prévu dans une loi entrée en vigueur au 1 er juillet mais jamais appliquée, au profit d’une estimation globale lors d’un entretien d’assimilation. De même, les agents des préfets sont invités à prendre en compte le niveau d’éducation des postulants dans leur jugement.

19/10/2012

Source : JSL

Le film "Boiling Dreams" (rêves ardents) du réalisateur marocain Hakim Belabbes, est sélectionné en compétition officielle pour la 18ème édition du festival du cinéma méditerranéen de Rome "Medfilm" qui s'ouvre vendredi.

Ce film-fiction, qui traite de la problématique de l'immigration clandestine, avait déjà été primé cette année de la Mention spéciale pour l'image et le son au festival du cinéma d'auteur de Rabat et en 2011, du prix du meilleur scénario et de la meilleure image du Festival International du Film de Dubaï.

Outre ce film, neuf autres longs métrages concourent pour le grand prix "Amore e Psiche" (Amour et psyche).

Au total 86 films, entre longs métrages, documentaires, et courts métrages participent à ce festival qui se déroulera avec la participation de 40 pays et dont la Slovénie est, cette année, l'invitée d'honneur.

Deux autres Prix seront attribués par le jury : "Open Eyes" qui récompense le meilleur film documentaire, et "Methexis", réservé au meilleur court métrage.

Le prix Koiné 2012, une reconnaissance pour l'ensemble de la carrière, sera attribué, quant à lui, au réalisateur italien Carlo Freccero.

Des focus sur le 7ème art dans plusieurs pays méditerranéens figurent également au programme du festival.

De même, des rencontres professionnelles sur le cinéma euro-méditerranéen seront organisées en marge de cette 18ème édition, qui se tient avec le soutien notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et l'appui du Centre cinématographique marocain (CCM).

18 octobre 2012

Source : MAP

Des amis du sociologue algérien Abdelmalek Sayad (1933-1998), fondateur de la question de l'émigration-immigration, ont été assassinés par l'OAS, a affirmé le chercheur français Claude Seibel dans une conférence animée jeudi à Oran.

M. Seibel figure parmi les anciens collègues du penseur algérien Sayad dans le cadre des enquêtes sociologiques conduites avec Pierre Bourdieu (1930-2002) dans les quatre années ayant précédé l'indépendance de l'Algérie.

"C'est le basculement de l'année 1962 qui a scellé l'amitié indéfectible Sayad-Bourdieu. Des amis de Sayad ont été assassinés par l'OAS, l'obligeant à se cacher et c'est épuisé qu'il est recueilli par Bourdieu en août 1962, d'abord au centre de sociologie européenne à Paris, puis quelques jours plus tard dans sa famille", a confié M. Seibel.

Ce rapprochement, a-t-il ajouté, a ouvert la voie à une longue phase de travaux en collaboration et de rédaction d'ouvrages scientifiques qui récapitulent toutes les observations conduites en Algérie, dont celles sur les camps de regroupement avec "Le déracinement".

L'enquête sur les centres de regroupement (créés par les forces coloniales pour interner des milliers de civils algériens après des déplacements massifs de la population rurale) fut un sujet "très sensible", a souligné le conférencier, en rappelant que les travaux sociologiques et ethnographiques furent menés par Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayad.

"Malgré les précautions prises par les auteurs pour objectiver le plus possible leurs conclusions, celles-ci étaient évidemment accablantes du point de vue des commanditaires", a-t-il révélé, faisant encore savoir que les auteurs "ne purent rendre public leur enquête que deux ans plus tard dans une publication sous le titre +Le déracinement+".

L'enquête sur les centres de regroupement engagée par Sayad et Bourdieu fut menée dans un climat marqué par "l'hostilité des autorités coloniales et des militaires présents dans ces zones", a également relaté M. Seibel qui a rappelé, dans sa conférence, que "c'est à la faculté d'Alger, en février 1958, que Sayad rencontra pour la première fois Bourdieu qui dira plus tard avoir choisi d'y enseigner par amour pour l'Algérie".

L'œuvre de Sayad, qui est conservée dans la médiathèque inaugurée à son nom en mars 2009 à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration (CNHI, France), comporte des milliers de documents, photos et enregistrements sonores contenus dans 420 boîtes d'archives.

Ce fonds documentaire avait été répertorié à l'initiative de l'Association de prévention du site de la Villette (ASPV, France) sous la direction du formateur Yves Jammet, également présent à la conférence donnée par M. Seibel.

M. Jammet a annoncé, dans ce cadre, que l'oeuvre de Sayad sera au centre d'une Journée d'échanges entre chercheurs algériens et français le 16 novembre prochain à Paris, sous le thème générique "Pour ouvrir un débat citoyen sur l'immigration : médiations sociales et culturelles autour d'Abdelmalek Sayad".

La conférence, animée par M. Seibel, constitue la 8ème rencontre autour de l'œuvre de Abdelmalek Sayad depuis le lancement de ce cycle thématique en février 2010 à Oran, à l'initiative du Centre national algérien de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) et de l'Institut français d'Oran.

Né en Algérie, Abdelmalek Sayad est le troisième et unique garçon d'une famille de cinq enfants. Il fait ses études primaires dans son village natal, en Kabylie, puis poursuit sa scolarité au lycée de Béjaia avant d'entreprendre une formation d'instituteur à l'Ecole normale de Bouzaréah (Alger).

Il est ensuite nommé instituteur dans une école à la Casbah. Il poursuit ses études à l'université d'Alger où il fait la rencontre de Pierre Bourdieu.

En France, il exerça d'abord en tant qu'enseignant vacataire au Centre de sociologie européenne de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). En 1977, il intégra le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) où il sera nommé directeur de recherches en sociologie. Il décède le 13 mars 1998.

18 octobre 2012

Source : APS

La compagnie de transport maritime Acciona Trasmediterranea a décidé de renforcer ses liaisons entre les ports d'Almeria (sud de l'Espagne) et de Nador, à l'occasion de la fête de l'Aid el Kebir qui sera célébré au Maroc le vendredi 26 octobre.

A l'occasion de cette fête, qui coïncide également avec les vacances scolaires en France et en raison de l'augmentation du nombre des membres de la communauté marocaine résidant en Espagne et dans d'autres pays d'Europe qui veulent passer la fête avec leurs proches, la compagnie annonce qu'elle va augmenter, jusqu'au 6 novembre, à huit les départs hebdomadaires de ses bateaux entre les ports d'Almeria et de Nador.

Les lignes sont desservies par des bateaux d'une capacité d'environ 1.000 passagers, explique-t-on auprès de la compagnie maritime.

Acciona Trasmediterranea assure également des dessertes entre Algésiras et les ports de Tanger Med et Sebta et entre Malaga et Mélillia.

En 2010, elle avait ouvert une nouvelle ligne entre Barcelone et Tanger-Med pour permettre aux Marocains de France et ceux du Nord de l'Espagne d'éviter la traversée de l'Espagne en voitures.

18 octobre 2012

Source : MAP

Un total de 196.364 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin septembre dernier contre 195.597 en août, soit une hausse de 767 personnes, selon des chiffres officiels publiés jeudi.

Ainsi, les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, suivis des immigrés équatoriens avec 115.380 personnes, des Chinois avec 87.185 personnes et des Colombiens avec 86.851 travailleurs, indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin septembre, une baisse de 1,1 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale en comparaison avec août.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.728.836 de travailleurs. Sur le total des affiliés étrangers, 651.429 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.077.407 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,5 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

18 octobre 2012

Source : MAP

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale espagnole en Catalogne (nord-est de l'Espagne) a atteint, à fin septembre, 47.852 adhérents, annonce-t-on jeudi de source officielle espagnole.

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent (-1.087), les travailleurs marocains venaient en tête des contingents étrangers (issus de l'UE et extra-communaitaires), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet.

Le contingent chinois occupait la seconde position avec 23.038 adhérents, talonné par les travailleurs boliviens avec 23.031 affiliés, a ajouté le ministère espagnol.

Le nombre total des étrangers inscrits sur la même période à la sécurité sociale en Catalogne s'est établi à 390.280, soit 22,57 pc de l'ensemble des effectifs des travailleurs étrangers dans l'ensemble des régions espagnoles.

Selon la même source, les effectifs des travailleurs étrangers affiliés à la sécurité sociale espagnole dans cette région ont accusé sur un an une baisse de 4,93 pc à fin septembre.

La communauté autonome de Catalogne venait en tête des régions espagnoles en termes d'affiliation des travailleurs étrangers à la sécurité sociale, suivie de celles de Madrid (+20,95 pc) et de l'Andalousie (+11,67 pc).

D'après des chiffres publiés par l'Institut catalan de statistiques, les Marocains constituent la plus forte communauté étrangère en Catalogne avec environ 230.000 personnes.

18 octobre 2012

Source : MAP

Fondé par les franciscains toulousains en octobre 2007, le mouvement qui dénonce les centres de rétention des étrangers en situation irrégulière fait le bilan de cinq ans de mobilisation, samedi 20 octobre dans la Ville rose.

Son fondateur, Alain Richard, souligne la nécessité de poursuivre l’action sur un dossier qui se joue de plus en plus « à l’échelle européenne ».

Bientôt 88 ans, mais pas la moindre ride à son engagement. À Toulouse, en compagnie des autres frères de sa communauté franciscaine, Alain Richard s’apprête à fêter samedi 20 octobre les cinq ans du mouvement dont il est l’initiateur.

Ces cercles de silence, depuis octobre 2007, se forment tous les derniers mardis du mois sur la place du Capitole afin de protester contre l’enfermement dans des centres de rétention des personnes étrangères en situation irrégulière. Pour cet anniversaire, un rassemblement est prévu sur cette même place du Capitole entre 16 h 30 et 17 heures, avec l’intervention de cercles étrangers.

« Un appel à la conscience de chacun »

L’initiative des franciscains toulousains ne s’est pas limitée à la Ville rose. Au fil du temps, des « cercles » sont apparus dans de nombreuses autres villes. On en compte 175 qui se réunissent régulièrement. Et le mouvement essaime à l’étranger, en Espagne, en Suisse, en Italie. L’esprit de cette action ? « Il s’agit d’un appel à la conscience de chacun, et particulièrement à celle des décideurs. Nous disons que les sans-papiers sont nos frères et sœurs en humanité et que la violence qu’ils subissent dans les centres, comme toute violence, rompt cette humanité et nous fait perdre quelque chose de précieux. »

Une « tentation » politique

Une piqûre de rappel à laquelle tient le fondateur du mouvement. Il sait très bien que si, à Toulouse, le cercle a pu accueillir jusqu’à 400 personnes, c’est que « certains venaient comme à une manifestation contre le gouvernement Sarkozy, ce qui n’était pas notre propos. La politique à l’égard des étrangers s’est bâtie en France sur trente ans de gouvernement de droite comme de gauche. »Cette « tentation » politique, la plupart des cercles la connaissent. À Angers (Maine-et-Loire), où un cercle existe depuis février 2009, la question agite souvent les débats, « quand nous nous interrogeons par exemple sur notre position vis-à-vis du nouveau gouvernement ou quand nous nous demandons si nous devons évoquer le cas des Roms », explique Bernadette Roy-Jacquey, membre de l’association Évangile et Modernité, à l’origine du cercle angevin qui réunit aujourd’hui treize associations : Ligue des droits de l’homme, Réseau éducation sans frontières, Secours catholique, etc.

Une présence au cœur de La Défense

Cette politisation, c’est aussi ce que renvoient souvent les passants interpellés par les cercles. Depuis janvier 2012, l’association L’Arche et la Dalle, fondée au sein de la maison d’Église Notre-Dame-de-Pentecôte et qui regroupe aussi des associations non chrétiennes, a lancé un cercle de silence sur l’esplanade du quartier d’affaires parisien de la Défense. « Ce lieu n’est évidemment pas neutre et beaucoup de gens se sentent agressés, raconte Patrick Vincienne, chef d’entreprise et cofondateur du cercle. Ils nous reprochent une action trop politique alors que nous pesons justement tous les mots de nos tracts en appelant surtout à un traitement juste et digne pour les sans-papiers. »

« Nous dépassons tous les clivages »

Provocants, les cercles ? Trop dépendants de certaines associations militantes ? « Des cercles se sont brisés parce que la politique prenait trop le dessus, regrette Alain Richard. Nous nous appuyons sur le mouvement associatif pour permettre aux gens qui le souhaitent de s’engager au-delà de notre action, en fonction de ce qu’ils sont. Point final. Si nous durons, c’est bien parce que nous dépassons tous les clivages, politiques comme religieux. »

Une action européenne

Le mouvement s’est de fait inscrit dans la durée, et s’il « prend acte de quelques changements positifs récents »dans l’Hexagone, il entend bien rebondir au-delà des frontières. Comme en Espagne, où un premier cercle de silence s’est mis en place à Madrid en 2010, porté par une association théâtrale militante, suivi d’une dizaine d’autres déterminées à lutter contre une évolution récente : la volonté de privatiser la gestion de certains des dix centres d’internement des étrangers que compte le pays et d’en fermer d’autres pour mieux aider au financement de centres équivalents, mais en Algérie ou au Maroc. Dans un pays éreinté par la crise et où le taux de chômage atteint 25 % de la population, il n’est pas facile de faire entendre un discours sur les migrants clandestins. « Mais d’un autre côté, les cercles sont un formidable moyen de mobiliser des associations qui autrement ne travailleraient sans doute pas ensemble et d’internationaliser la lutte sur un dossier qui de plus en plus se joue à l’échelle continentale », assure Mickaël Michel, membre d’ATD Quart Monde et participant du cercle de Séville, en Andalousie.

18/10/2012, JEAN-LUC FERRÉ

Source : La Croix

Rachid Madrane, nouveau Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale

En faisant le choix de devenir bourgmestre (maire), Emir Kir doit quitter son poste de secrétaire d’Etat au sein du gouvernement régional de Bruxelles, ainsi que celui de ministre à la Commission communautaire française de Belgique. Il sera dès lors remplacé par le socialiste Rachid Madrane, député fédéral et Echevin (adjoint au maire) sortant de la commune d'Etterbeek, où il était en charge le Budget, la culture, la cohésion sociale et les bibliothèques communales.

M. Badrane sera d’ici peu, le temps de la passation de pouvoirs, le nouveau secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et de la Propreté publique pour la Région de Bruxelles-Capitale, et aussi ministre en charge de la Formation professionnelles, de la Culture, du Transport scolaire, de l’Action sociale, de la Famille, du Sport et des relations internationales à la Commission communautaire française.

Mohammed Jabour, Député fédéral

Suite à la nomination de Rachid Madrane au poste de secrétaire d’Etat en remplacement d’Emir Kir, fraîchement installé au fauteuil de Bourgmestre, le socialiste Mohammed Jabour, actuel Echevin (adjoint au maire) de la commune de Saint-Jean-Ten-Noode, en charge des finances, de la jeunesse et de la culture devient député fédéral. Ce natif de la région de Tanger occupe le poste d’Echevin depuis 12 ans, il était sixième suppléant lors des élections générales de 2010, sur la liste socialiste du district de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il avait obtenu 6.242 voix de préférence, ce qui lui permet aujourd’hui de suppléer Rachid Madrane à la Chambre des représentants.

Emir Kir, officiellement maire de Saint-Josse-Ten-Noode

Le mercredi 17 octobre 2012, le secrétaire d’Etat socialiste du gouvernement régional de Bruxelles Capitale, Emir Kir, d’origine turque, a été désigné bourgmestre de la commune centrale de Bruxelles, Saint-Josse-Ten-Noode. Il prend le maïorat de cette commune à forte population étrangère, notamment turque, après un bras de fer avec le bourgmestre sortant, battu par Kir en termes de voix de préférence.

Emir Kir est le premier bourgmestre d’origine turque en Belgique. Avant lui, un autre élu du parti socialiste, Birol Cokgezen a réussi a occupé le poste de bourgmestre de Saint-Nicolas, une petite ville de la région de Liège pour une durée éphémère de deux semaines (31 mai - 14 juin 2011), sans avoir eu l’occasion de remplir ses fonctions de manière officielle. Il avait pu prêter serment grâce à son second score de voix de préférence lors des élections de 2006 et après la condamnation du Bourgmestre de l’époque pour détournement de deniers publics.

Après son désaveu par la section locale du parti socialiste, Birol Cokgezen n’a jamais pu rebondir en politique, et n’a pas réussi à se faire élire sur la liste des provinciales du 14 octobre 2012, malgré ses 3.533 voix de préférence sur la liste PS du district de Saint-Nicolas.

18/10/2012

Source : CCME

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