jeudi 28 novembre 2024 23:52

De nombreux Marocains sans papier ont été reconduits aux frontières. Selon la Cimade, une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile, leur nombre s'estimerait à 1.356 personnes au 30 septembre dernier, soit une augmentation de 10% par rapport à la même période l'année précédente. Un chiffre qui devrait doubler d'ici la fin de l'année...Suite

Nul n'est sans ignorer l'importance pour le Maroc de maintenir un lien fort avec sa diaspora à l'étranger. Pour les compétences dont elle est porteuse, pour les devises qu'elle lui envoie et parce qu'elle fait voyager son image à travers le monde. Or, avec cette sortie qui vise l'ancienne garde des Sceaux de la République française, est donné un aperçu du casse-tête chinois dans lequel l'Etat peut se retrouver face à des Marocains qui, forts de la citoyenneté d'un autre pays, jouissent de ce droit essentiel de vivre selon leurs convictions, tendances ou croyances que lui ne…Suite

Le Maroc approuve le transfert de 17 détenus de nationalité marocaine qui se trouvent actuellement en prison en Belgique. Ils sont obligés de purger leur peine dans leur pays d'origine, écrit vendredi Het Laatste Nieuws.

Ces détenus ont été condamnés pour des faits graves comme trafic de stupéfiants, fabrication de stupéfiants, menaces, formation d'une bande organisée, vol (avec ou sans violence), port d'arme illicite et séjour illégal en Belgique.

Ils devraient être conduits au Maroc d'ici quelques semaines dans un avion militaire.

Ce transfert fait suite à un accord conclu entre la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open Vld) et le gouvernement marocain, qui a déjà conduit au transfert de cinq autres détenus.

12/10/12

 Source: 7sur7/belga.be

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a annoncé jeudi une plainte pour diffamation contre Jean-François Copé après ses propos sur le "pain au chocolat", jugeant qu'ils alimentaient "l'islamophobie".

Candidat à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé avait évoqué lors d'un meeting à Draguignan le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan".

Dans un communiqué transmis à l'AFP, Abdallah Zekri, président de l'observatoire national contre l'islamophobie au CFCM a expliqué avoir décidé cette initiative pour protester contre ces "propos et discours diffamatoires à l'égard de tous les Français de confession musulmane".

L'avocate mandatée par le CFCM, Me Khadija Aoudia, a indiqué à l'AFP avoir déposé plainte jeudi en fin de journée à Nîmes. Le parquet de Nîmes a expliqué ne pas en avoir été informé à ce stade.

"Une atteinte à la dignité des Français musulmans"

"Nous avons ressenti l'histoire du petit pain au chocolat de Jean-François Copé comme une atteinte à la dignité des Français musulmans et donc une atteinte aux valeurs républicaines", selon Abdallah Zekri.

Il juge que "Jean-François Copé se moque des valeurs républicaines qui honorent notre pays" et estime que le secrétaire général de l'UMP "nous conte l'histoire d'un pain au chocolat volé pour conserver son poste".

Selon le texte de la plainte transmis à l'AFP, les "propos stigmatisant" de Jean-François Copé "portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane".

11/10/2012

Source : Le Figaro/AFP

Un total de 1.314.000 Marocains, entre immigrés et descendants directs d'immigrés, ont été recensés en France à fin 2008, selon une étude de l'Institut national de statistiques et des études économiques français (INSEE).

Selon cette étude de référence intitulée "Immigrés et descendants d'immigrés en France" et rendue publique mercredi, près de 654.000 immigrés nés au Maroc étaient installés en France en 2008, soit 12 pc de la population immigrée en France (5,3 millions). Celle-ci représente 8 pc de la population totale de France.

Les Marocains constituent désormais la deuxième communauté d'immigrés après les Algériens. Leur nombre a presque triplé depuis 1975, année à laquelle l'immigration marocaine représentait 6 pc de la population immigrée.

Le premier quart des immigrés marocains était installé en France au milieu des années 1970, décennie qui a connu la première grande vague migratoire marocaine vers l'Hexagone, un peu plus tard que Algériens et les Tunisiens dont le premier quart était arrivé à la fin des années 1960.

A la fin des années 1990, les trois quarts des immigrés en provenance des trois pays du Maghreb étaient déjà arrivés.
L'étude révèle aussi que les descendants directs d'immigrés marocains, ceux nés et résidant en France et ayant au moins un parent immigré, sont plus nombreux que les immigrés. Ils étaient estimés à 660.000, soit près de 10 pc de la population des descendants directs d'immigrés. Totalisant 6,7 millions, cette dernière catégorie représente 11 pc de la population de la France.

Le chiffre exacte des Marocains et binationaux en France serait encore plus important, étant donné que l'étude ne prend pas en compte les Marocains des troisième et quatrième générations nés en France de parents français de naissance, ni les Marocains nés en France et qui n'ont pas encore opté pour la nationalité française.

L'étude est basée sur la définition française de l'immigré: "une personne née à l'étranger et née de nationalité étrangère".
Cette définition inclut les personnes nées à l'étranger, qu'elles aient acquis la nationalité française ou soient restées de nationalité étrangère. Cela n'inclut pas les personnes nées en France de nationalité étrangère (il y en a environ 550.000). Parmi celles-ci, de nombreux mineurs n'ont pas encore opté pour la nationalité française, mais le feront. Cela n'inclut pas non plus les personnes nées à l'étranger mais de nationalité française à la naissance. Celles-ci sont environ 1,8 million à être nées à l'étranger, principalement au Maghreb.

La définition des descendants d'immigrés désigne les personnes nées en France ayant au moins un parent immigré.

Pour ce qui est de la localisation des immigrés marocains en France, en dehors de l'île de France (région parisienne, près du un tiers), les originaires du Maroc sont davantage présents dans les départements méridionaux à vocation agricole (l'île méditerranéenne française de Corse, et le Vaucluse, l'Hérault, le Gard, et le Lot-et-Garonne, etc.).

Outre les aspects démographiques et des flux migratoires, cette importante étude fait le point sur la situation des immigrés et de leurs descendants en France en matière d'éducation, d'emploi et de conditions de vie.

11 octobre 2012

Source : MAP

Un rapport de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), de Migreurop et Justice sans frontières pour les migrants (JSFM) expose ‘’les violations flagrantes et généralisées des droits humains fondamentaux dont sont victimes les immigrés, pris au piège de milices incontrôlées’’.

Publié jeudi, ce rapport ‘’accablant’’ concerne la situation des migrants, réfugiés et demandeurs d'asile en Libye, en particulier ceux originaires d’Afrique subsaharienne.

Intitulé ‘’En finir avec la traque des migrants’’, il dresse également ‘’un examen critique du rôle de l'Union européenne (UE) et de ses États membres dans la définition et la mise en œuvre des politiques migratoires en Libye, alors même que de nouveaux accords de coopération se négocient".

‘’Ces constats résultent d'une mission d’enquête, réalisée en juin 2012, durant laquelle nos organisations se sont rendues dans 7 camps de détention à Tripoli, à Benghazi et dans la région de Djebel Nafoussa’’, indiquent les auteurs du rapport.

‘’Avant la guerre en Libye, les travailleurs migrants et leurs familles constituaient près d'un tiers de la population’’, indiqué les auteurs de l’étude, soulignant que ‘’le conflit a provoqué un exode massif, dans des conditions documentées dans un précédent rapport de la FIDH’’.

‘’Pour les migrants d’Afrique subsaharienne qui entrent en Libye par le Sud, le voyage est particulièrement dangereux : ils sont souvent victimes de réseaux de passeurs, d’extorsions de fonds et de violences, abandonnés dans le désert ou refoulés aux frontières’’, mentionne le rapport.

Le document ajoute : ‘’En Libye, les étrangers considérés comme « illégaux » risquent d’être capturés au passage de check points ou arrêtés à leur domicile ou sur leur lieu de travail par des groupes d'ex-rebelles (Katiba), hors de tout contrôle des autorités gouvernementales’’.

Selon le rapport, ‘’les arrestations se font +au faciès+ et les migrants d’Afrique subsaharienne sont les premiers visés, sur un fond de racisme très prégnant’’.

''Des milliers de migrants sont aujourd'hui détenus dans des camps gérés par des Katibas, sans perspective de solution légale ou de possibilité de recourir à des instances nationales ou internationales pour en sortir’’, relèvent la FIDH, Migreurop et JSFM.

Les trois structures rappellent la ‘’co-responsabilité’’ de la Libye, de l’Union européenne et de ses États membres, ainsi que des États dont sont originaires les migrants.

Elles demandent aux autorités libyennes de ‘’mettre fin immédiatement aux pratiques d’arrestation et de détention arbitraire perpétrées par les groupes d’ex-rebelles et de reprendre le contrôle des questions liées à l’immigration’’.

La FIDH, Migreurop et JSFM invitent la Libye à ‘’fermer immédiatement les camps de détention pour migrants qui sont des lieux où les conditions de vie constituent une violation de la dignité humaine’’ et à ‘’régulariser la situation administrative des migrants détenus qui souhaitent travailler’’ dans le pays.

Les trois ONG demandent aussi aux autorités ‘’d’interdire immédiatement les pratiques de +travail forcé+, d’élaborer une politique migratoire qui s’inscrive dans le cadre d’un État de droit et dans le respect du droit international, en rupture avec les politiques répressives, meurtrières et illégales de la période précédente’’.

Elles invitent les États membres de l’UE à ‘’suspendre toutes les activités de coopération en matière migratoire avec la Libye en l’absence de mesures garantissant la protection des droits humains dans ce pays’’ et à ‘’mettre fin à la politique d'externalisation du contrôle des frontières européennes dans les pays voisins, et tout particulièrement en Libye’’.

A cela s’ajoutent la renégociation des accords de coopération ‘’dans le plein respect du droit international et européen relatif aux droits humains’’ et leur publication, la renonciation ‘’à toute mesure qui viserait ou aurait pour effet d’empêcher le plein exercice de leurs droits par les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés présents sur le territoire libyen’’.

Pour la FIDH, Migreurop et JSFM, les Etats africains, dont sont originaires les migrants, doivent ‘’veiller au respect des droits fondamentaux de leurs ressortissants immigrés en Libye et d’assurer leur défense et leur protection en cas de violation de ces droits’’.

Le rapport les invite ‘’dans l'immédiat, d'exiger des autorités libyennes la libération de leurs ressortissants des camps d'enfermement où ils subissent des traitements inhumains et dégradants, ainsi que la condamnation de toutes les pratiques et attitudes xénophobes qui stigmatisent les ressortissants de l'Afrique subsaharienne’’. (Cosulter le rapport en ilgne)

11 octobre 2012

Source : Agence de presse sénégalaise

Le festival migrant’scène est un évènement organisé par la Cimade. L’édition 2012 aura lieu du 15 novembre au 2 décembre, dans toute la France et à Rabat au Maroc.

Le festival migrant’scène est une initiative nationale qui aborde la question de l’immigration en associant des acteurs venus des champs sociaux, culturels, de la recherche, de l’art, pour échanger des perspectives, des expériences, et promouvoir une approche sensible et humaine des migrations. C’est un outil de sensibilisation et de réflexion, pour ceux qui participent à sa réalisation comme pour le public.

Cette année, migrant’scène prend la mer et va avec des films, des spectacles vivants, des expositions, des spectacles, des repas, des concerts, à la rencontre de ces femmes et hommes qui, faute de pouvoir obtenir un visa, se lancent dans des traversées parfois tragiques. A l’instar de Laurent Gaudé, parrain du festival, des artistes, photographes, réalisateurs, ou écrivains nous permettent de revisiter l’histoire et l’actualité des migrations par la mer…Suite

Les Tunisiens arrivés, clandestinement, en Italie après décembre 2011 ne sont pas concernés par le décret 109 promulgué le 16 juillet 2012 par les autorités italiennes, relatif à la régularisation de la situation des émigrés clandestins, a affirmé le directeur général des affaires consulaires, Hatem Saiem.

Dans une déclaration, jeudi à la TAP, le responsable a expliqué qu’une série de critères sont exigés pour la régularisation de ces situations à savoir la présentation par l’intéressé d’un document délivré par les autorités italiennes qui prouve sa présence sur le sol italien avant la date du 31 décembre 2011. L’émigré doit, également, avoir un contrat de travail valable, conclu au moins trois mois avant le 15 septembre 2012.

Le décret stipule, en outre, qu’une demande signée, conjointement, par l’employé et l’employeur doit être déposée au guichet unique de l’émigration sur le site du ministère italien de l’intérieur au nom de la direction régionale où se trouve le lieu du travail. D’autres formalités sont requises par le guichet unique de l’émigration pour l’obtention d’une carte de séjour électronique. Le directeur général des affaires consulaires a affirmé que les efforts se poursuivent pour combattre l’émigration clandestine et préserver la dignité de l’émigré tunisien.

Il a ajouté que des concertations sont engagées avec la partie italienne pour l’ouverture de canaux d’émigration réglementés et consensuels tenant compte des besoins de l’Italie en main d’oeuvre saisonnière. Il a indiqué que les rescapés du bateau qui a échoué au large de l’île italienne de Lampedusa le 7 septembre dernier ont été orientés vers plusieurs centres d’accueil italiens en attendant les recommandations qui seront émises par la commission d’enquête mixte tuniso- italienne.

11/10/2012

Source : TAP

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