Des Saoudiens qui ont fait fi des lois canadiennes en arrivant au pays avec plusieurs épouses seront expulsés si les autorités en matière d'immigration constatent qu'ils ont menti à propos de leur statut de polygame.
«La polygamie est interdite au Canada, a indiqué Alexis Pavlich, porte-parole du ministre de l'Immigration, Jason Kenny. Ça va à l'encontre des valeurs canadiennes et ça n'a pas sa place dans notre pays.»
En vertu d'une demande d'accès à l'information, l'Agence QMI a appris que le personnel de l'ambassade canadienne en Arabie saoudite aurait été dupé par des magnats au moment où ils ont rempli la documentation pour obtenir un visa canadien avant de procéder à une demande pour obtenir le statut de citoyen permanent.
Selon M. Pavlich, la loi est on ne peut plus claire.
«Nous savons qu'il y a des gens qui tenteront tromper nos agents frontaliers en cachant leurs relations polygames, mais nous sommes engagés à tout faire pour arrêter ces gens avant qu'ils entrent au Canada et, lorsque nous constatons que nos lois ont été violées, à tenter de les expulser hors du pays.»
15 octobre 2012 Mark Dunn
Source : Le Journal de Montréal/Agence QMI
Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) se sont établies à 42,64 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre dernier contre plus de 44,11 MMDH à fin septembre 2011, soit une baisse de 3,3 pc, indique l'Office des changes.
Par rapport à fin août, les recettes des MRE ont enregistré une progression de 12 pc, en s'établissant à 42,64 MMDH à fin septembre contre 38,07 MMDH à fin août dernier, selon l'Office qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs.
Pour ce qui est des recettes de voyages, elles ont atteint environ 43,74 MMDH à fin septembre dernier contre plus de 45,36 MMDH à fin septembre 2011, soit une baisse de 3,6 pc.
Quant aux dépenses de voyages, elles ont atteint environ 8,67 MMDH à fin septembre contre près de 8,18 MMDH une année auparavant, en hausse de 6 pc, précise la même source.
Pour leur part, les recettes au titre des investissements et prêts privés étrangers se sont établies à plus de 20,80 MMDH à fin septembre contre plus de 21,71 MMDH durant la même période de l'année précédente, en régression de 4,2 pc, tandis que les dépenses desdits investissements ont affiché une progression de 5,3 pc (plus de 6,88 MMDH contre près de 6,54 MMDH).
15.10.2012
Source : MAP
La revue s’est lancé en 2012 un défi à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance algérienne en programmant deux dossiers sur la migration comme trait d’union entre deux sociétés qui ont été pendant plus d’un siècle liées par l’histoire de la colonisation.
Après le premier numéro de l’année portant sur un panorama de l’immigration algérienne en France, ce deuxième volume poursuit l’analyse des migrations comme moteur des relations entre l’Algérie et la France mais en les interrogeant, cette fois-ci, du point de vue de la société d'origine. Ce dossier relate la manière dont l’Algérie perçoit cette émigration depuis l’accès à l’indépendance, les relations que les familles et les communautés villageoises entretiennent avec ceux et celles partis en France et les conséquences de l'émigration sur la société algérienne.
Les travaux menés par les chercheurs en Algérie à partir des statistiques algériennes permettent une autre analyse de ces flux migratoires et de leur impact sur la société algérienne, des mutations beaucoup plus difficiles à identifier et à quantifier.
De nouveaux chantiers de recherche devraient se développer à l’avenir, afin de prendre en compte le phénomène migratoire dans sa globalité, en privilégiant les échanges entre les équipes de part et d’autre de la Méditerranée.
Face à la politique d’immigration restrictive de la France, l’émigration pourtant contrôlée fortement par le pouvoir algérien prend de plus en plus des allures diasporiques et se disperse vers d’autres pays francophones, Canada et Belgique en tête, mais aussi vers l’Espagne proche, la Grande-Bretagne et les États-Unis. En quête de liberté dans une société qui paraît frappée par l’immobilisme, l’émigration reste pour la plupart des jeunes générations une aventure stimulante mais ambiguë dans ses résultats immédiats pour le migrant et à moyen terme pour la société d’origine.
Les tentatives de retour des émigrés arrivés à la retraite soulignent combien l’absence a pu créer un fossé avec la société de départ. Pour les descendants de migrants algériens qui ont bénéficié d'une formation professionnelle solide et qui sont dotés d’une forte motivation pour développer des projets économiques dans le pays de leurs parents, les initiatives restent encore timides, soumises à des freins d’ordre culturel, même si elles sont de plus en plus encouragées par les deux sociétés et par l’Union européenne dans le cadre du codéveloppement. Plusieurs millions de personnes forment ainsi entre les deux rives de la Méditerranée une “communauté de destin” qui veut jouer un rôle actif dans le rapprochement des deux pays.
L’expression littéraire complète l’approche des sciences sociales. La revue publie plusieurs articles qui montrent comment l’exil alimente les questionnements identitaires d’une société algérienne aux prises avec son histoire douloureuse. Évoquer les émigrés, ces “oiseaux migrateurs maudits”, comme le dit Mouloud Feraoun, ne serait-ce pas une manière de signifier ces frontières symboliques de l’entre-soi et de l’autre ?
08/10/2012, Marie Poinsot (Édito)
Source : Article issu du N°1298, Revue Hommes et migrations.
Communauté ancienne, installée au Nord de l’Afrique depuis environ 70 après J-C, les Juifs marocains ont eu une grande influence sur la vie du Maroc et plus spécifiquement sur la vie culturelle. Cette communauté juive s’est développée et nourrie des différentes cultures qui ont eu de l’influence sur le Maroc également, telle que la culture juive, arabe, berbère, française ou espagnole.
L’association Adib Biladi basée en Espagne organise, en collaboration avec ABCD (l’association Berkane pour la coopération et le développement) et Mediterrania (Espagne), la première journée sur la diplomatie parallèle sous le titre « quel rôle pour les marocains résidant à l’étranger dans la diplomatie parallèle avec les pays d’accueil ? Le cas de l’Espagne ».
La table ronde est prévue le mardi 16 octobre à 17 heures, au Club de la presse à Rabat.
Parmi les participants à cette activité, la Fédéracion Entre Orillas de los Marroquies en Cataluna (FEOMAC), la Federacion d’Entitats Democratiques d’Origen del Marroc a Catalunya (FEDMAC), la Federacion d’Entidades Culturales de Origen del Marroc (FECCOM) et la Coordinadora d’Entitats del Camp de Tarragona (CECT).
Un total de 927.890 de personnes ont quitté l'Espagne depuis janvier 2011 à la recherche d'emplois ou d'opportunités d'affaires à cause de la crise économique, selon des chiffres de l'Institut national de la statistique (INE), publiés lundi.
Sur ce total, 117.523 sont des Espagnols et 810.367 sont des étrangers de différentes nationalités, précise la même source dans un communiqué.
Entre janvier et septembre de l'année en cours, 420.150 personnes ont émigré à l'étranger, contre 382.611 personnes lors de la même période de 2011, soit une hausse de 9,8 pc. Sur ce total, 54.912 sont Espagnols et 365.238 sont des étrangers.
La Catalogne (Nord-est de l'Espagne) est la première région autonome d'où partent le plus grand nombre d'Espagnols à l'étranger, suivie de Madrid, souligne l'INE.
Le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, la Suisse et l'Equateur sont les principales destinations des Espagnols qui émigrent à cause de la crise économique qui frappe le pays depuis 2008.
Les chiffres publiés par l'INE démontrent que l'Espagne est en train de redevenir un pays émetteur de migrants comme elle l'était durant les années 1960 et 1970 et ce, en raison de la récession économique.
Plongée depuis 2008 dans une sévère crise économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut des pays de l'Union européenne (UE).
15/10/2012
Source : MAP