jeudi 28 novembre 2024 21:46

«L'Allemagne a besoin de 70.000 ingénieurs. Les candidats peuvent y accéder soit par le biais de l'émigration soit à travers les investissements allemands en Espagne». Ce genre d'offre de travail, destinée aux jeunes, paraît fréquemment dans l'es médias espagnols. Il traduit l'intérêt réciproque de sceller une forte coopération en matière d'emploi entre les gouvernements et Bonn et Madrid.

Derrière ce message, tout observateur a le droit de s'interroger sur l'engouement des Allemands pour le marché de travail espagnol. Plusieurs arguments logiques s’imposent…Suite

Alors que l'arabe est la deuxième langue la plus parlée en France, son enseignement dans le secondaire perd sans cesse du terrain au profit du secteur associatif. Un basculement qui date des années 1980, quand l'immigration maghrébine a commencé à occuper une part de plus en plus grande de l'espace public et médiatique. Associé depuis à l'islam et aux ghettos, l'arabe parviendra-t-il à modifier son image? …Suite

Si, régulièrement, des bateaux de clandestins font naufrage en Méditerranée, neuf migrants africains sur dix vont chercher du travail au sein même du continent noir.

«Caravanserail: le lieu de rencontre des cultures», initié par Art Midwest avec le soutien de lafondation «Doris Duke pour les Arts Islamiques», consacre sa 2ème édition au Royaume, proposant aux populations de l'Amérique profonde de découvrir et explorer, à partir de cette semaine, la diversité de l'expression artistique du monde Musulman, à travers la culture et la civilisation marocaines…Suite

Les films «Les chevaux de Dieu» du réalisateur marocain Nabil Ayouch et «Sur la route du paradis» de la réaIisat:rice franco-marocaine Uda Benyamina, ont été primés au Festival international du film francophone de Namur…Suite

La Radio Télévision Belge Francophone, RTBF, a choisi, pour ce mois d'octobre, de rendre hommage au Maroc à travers la valorisation des productions artistiques marocaines.

Ainsi, la RTBF présentera des productions artistiques issues de l’immigration marocaine, et diffusera également certains programmes populaires de la chaîne marocaine 2M.

Au programme de la Une, les JT accorderont une place au projet, avec à 13 heures des invités thématiques selon la programmation de DABA Maroc, le festival initié par Wallonie-Bruxelles International, ainsi que des écrivains invités pour l'occasion.

La Deux  proposera, pour sa part, un «Cinéstation» spécial DABA. La rubrique « Têtes d’affiche » sera consacrée à des réalisateurs dont les films sont à l’affiche du festival. L'on reviendra, également, sur le parcours de Mohamed Ouachen, comédien est à l’initiative du spectacle « Bruxelles en scènes ».

DABA s’invitera également dans « Livr(é)s à domicile ». Amélie Nothomb sera reçue chez une passionnée de sicence-fiction et docteur en sociologie, d’origine marocaine bien sur. L’humour sera lui aussi à l’honneur avec la diffusion du spectacle « Rire ensemble contre le racisme » enregistré à Bruxelles au mois de juin; soulignent les médias. Et du 22 au 26 octobre « Sans chichis » invitera la célèbre Choumicha qui rejoindra l’équipe pour la séquence cuisine.

Pour la Trois, le choix est surtout cinéphile puisque la chaîne diffusera en plusieurs films et documentaires dans le cadre du festival: « Le thé ou l’électricité », de Jérôme Le Maire, « Cinéma inch’allah » qui dresse le portraits de quatre belgo-marocains fous de cinéma; « Les Barons » et « L’enfant endormi ».

Sur ARTE Belgique, et dans l’émission « Cinquante degrés nord », les chroniqueurs belgo-marocains présenteront des artistes issus de leur communauté. Le 24 octobre, dans « Quai des belges », Hadja Lahbib présentera des morceaux de son film « La liberté, ma mère ».

Ainsi, la RTBF vibrera au rythme du Maroc durant ce mois d'octobre, prônant la diversité culturelle qui marque les deux royaumes marocains et belge.

8 Octobre 2012, Leila Assam

Source : Emarrakech

L’assistante du directeur du Congrès national des syndicats de Singapour a été licenciée moins de 24 heures après avoir posté une remarque raciste sur Facebook.

Elle-même d’origine chinoise, Amy Cheong avait écrit le 7 octobre sur sa page Facebook que les mariages célébrés aux « étages vides » des immeubles de Singapour, des endroits qui accueillent typiquement des rassemblements communautaires et en particulier malais, « devraient être interdits », rapporte le gratuit Today le 9 octobre. Elle a été licenciée moins de 24 heures après la publication de cette petite phrase assassine sur le réseau social, malgré ses excuses également postées sur Facebook. Elle avait expliqué avoir été « dérangée par le bruit » d’un de ces mariages qui se tenait sans doute sous son appartement.

Ses propos ont reçu une volée de bois vert, déclenchant des torrents de critiques sur Facebook et Twitter et appelant à son renvoi. Même le premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, a réagi sur sa page Facebook, à l’instar d’autres ministres de son gouvernement. « Heureusement, cette personne s’est rapidement excusée pour sa faute grave. Mais le mal était fait et le NTUC a bien fait de mettre fin à ses services », a-t-il écrit depuis la Nouvelle-Zélande où il est en visite officielle.

Quant à son (ex) employeur, le Congrès national des syndicats (NTUC), il a fait savoir par la voix de son secrétaire général Lim Swee Say dans un communiqué que « le NTUC a une idée très sérieuse de l’harmonie raciale à Singapour. Nous n’accepterons pas et aurons une tolérance zéro à l’égard des mots utilisés ou des actions menées par notre personnel qui soient insultants racialement ». La cité-Etat, avec ses cinq millions d’habitants, est composée aux trois quarts de personnes d’origine chinoise, à 13% d’origine malaisie et à 9% d’origine indienne.

9 octobre 2012, Arnaud Roux  

Source : Asie info

L’assistante du directeur du Congrès national des syndicats de Singapour a été licenciée moins de 24 heures après avoir posté une remarque raciste sur Facebook.

Elle-même d’origine chinoise, Amy Cheong avait écrit le 7 octobre sur sa page Facebook que les mariages célébrés aux « étages vides » des immeubles de Singapour, des endroits qui accueillent typiquement des rassemblements communautaires et en particulier malais, « devraient être interdits », rapporte le gratuit Today le 9 octobre. Elle a été licenciée moins de 24 heures après la publication de cette petite phrase assassine sur le réseau social, malgré ses excuses également postées sur Facebook. Elle avait expliqué avoir été « dérangée par le bruit » d’un de ces mariages qui se tenait sans doute sous son appartement.

Ses propos ont reçu une volée de bois vert, déclenchant des torrents de critiques sur Facebook et Twitter et appelant à son renvoi. Même le premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, a réagi sur sa page Facebook, à l’instar d’autres ministres de son gouvernement. « Heureusement, cette personne s’est rapidement excusée pour sa faute grave. Mais le mal était fait et le NTUC a bien fait de mettre fin à ses services », a-t-il écrit depuis la Nouvelle-Zélande où il est en visite officielle.

Quant à son (ex) employeur, le Congrès national des syndicats (NTUC), il a fait savoir par la voix de son secrétaire général Lim Swee Say dans un communiqué que « le NTUC a une idée très sérieuse de l’harmonie raciale à Singapour. Nous n’accepterons pas et aurons une tolérance zéro à l’égard des mots utilisés ou des actions menées par notre personnel qui soient insultants racialement ». La cité-Etat, avec ses cinq millions d’habitants, est composée aux trois quarts de personnes d’origine chinoise, à 13% d’origine malaisie et à 9% d’origine indienne.

9 octobre 2012, Arnaud Roux  

Source : Asie info

Un programme scientifique cherche à démontrer que des immigrés originaires du Maghreb, arrivés dans la période d'après-guerre en France, peuvent oublier la langue de leur pays d'accueil lorsqu’ils sont atteints par la maladie d’Alzheimer. L'objectif est d'améliorer la prise en charge de ces patients.

Ils sont Marocains, Algériens ou Tunisiens, sont arrivés en France dans les années 1950 pour y trouver un travail, et constituent aujourd’hui une population vieillissante. Parmi eux, certains sont atteints d’Alzheimer. Or, comme l’a constaté Mélissa Barkat-Defradas, linguiste et chargée de recherches au CNRS à l’université de Montpellier, cette maladie aurait pour effet de leur faire oublier le français, langue de leur pays d’accueil. « Ma grand-mère, qui souffrait de cette pathologie, était devenue monolingue à la fin de sa vie », raconte-t-elle.
« Les patients atteints d'Alzheimer perdent et oublient les choses qu'ils ont acquises plus tard dans leur vie. Celles qui l'ont été beaucoup plus tôt résistent plus à la maladie ».

Programme Alibi

L’an dernier, la chercheuse franco-algérienne a lancé avec Omar Samaoli, directeur de l’Observatoire gérontologique des migrations en France, et une équipe composée d’un socio-démographe, de neuropsychologues et de linguistes, le programme Alibi (« Alzheimer, immigration et bilinguisme »). Il vise à vérifier, d’ici à 2013, la fréquence de ce cas de figure, et à favoriser une meilleure prise en charge de ces patients en milieu hospitalier. Les tests neuropsychologiques ne sont en effet pas adaptés à leur cas, puisqu’ils ne sont disponibles qu’en français. Résultat : une personne qui ne maîtrise plus cette langue pourra être classée en phase 3 (dernier stade de la maladie) alors que la gravité de son état est moindre. « Il faut aussi former des infirmières et des médecins qui parlent l’arabe », insiste Mélissa Barkat-Defradas.

L’étude, qui porte pour l’instant sur un échantillon de quinze personnes – le but est d'en avoir quatre-vingt-dix -, permettra enfin d’évaluer le nombre de personnes concernées. « Cette maladie est en général mal perçue par les familles de culture musulmane qui décident souvent de garder les malades chez eux. Cela rend difficile d’établir des chiffres », explique Mélissa Barkat-Defradas.

08/10/2012, Marie Villacèque

Source : Jeune Afrique

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