vendredi 5 juillet 2024 06:22

François Hollande s'est engagé, s'il était élu à l'Elysée, à ne plus placer, dès le mois de mai, les enfants d'immigrés clandestins en centre de rétention, dans une lettre à des associations.
"Je veux prendre l'engagement, si je suis élu à la présidence de la République, à mettre fin dès mai 2012 à la rétention des enfants et donc des familles avec enfants", écrit le candidat socialiste.
Dans ce courrier daté du 20 février, M. Hollande répondait à l'Observatoire de l'enfermement des étrangers (OEE) et au Réseau éducation sans frontières (RESF) qui ont lancé le mois dernier une pétition "pour que cesse immédiatement et définitivement l'enfermement des enfants et mineurs étrangers".
"Des alternatives existent, comme l'assignation à résidence. De nouvelles solutions pourraient être imaginées, en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés (magistrats, associations, avocats) afin de déterminer les choix les plus adaptés aux situations réelles", suggère M. Hollande.
Selon lui, "la protection de l'intérêt supérieur des enfants doit primer, comme nous le rappellent de nombreuses conventions internationales que la France a signées, et en particulier la Convention européenne des droits de l'homme et la convention internationale de l'enfant.
Selon un rapport publié fin 2011 par cinq associations (Assfam, Cimade, Forum réfugiés, France Terre d'Asile et Ordre de Malte), 500 mineurs, dont "356 enfants accompagnés d'au moins un de leurs parents (178 familles)" ont été retenus en 2010 dans les centres de rétention administrative (CRA) où sont placés les étrangers en attente de reconduite. Parmi eux, 86% étaient âgés de moins de 13 ans.
Le 19 janvier, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la France pour avoir enfermé une famille kazakhe en attente d'expulsion dans un CRA inadapté pour leurs deux très jeunes enfants.
S'agissant des enfants placés en zone d'attente où sont maintenus les étrangers arrivés irrégulièrement à la frontière, M. Hollande s'est seulement engagé à la recherche de "solutions adaptées" parce que "le contrôle de nos frontières et de l'entrée sur notre territoire reste évidemment nécessaire".
"La responsabilité m'oblige à dire que, pour les étrangers dont la situation est irrégulière et ne correspondra pas à une régularisation possible, des procédures d'éloignement seront réalisées" mais "dans le respect du droit et non pas dans le cadre d'objectifs chiffrés de façon absurde et dangereuse", a affirmé M. Hollande.
14/3/2012
Source : Le Parisien/ Le Parisien/ AFP

La non prise en compte des discriminations cumulées par le dispositif juridique (qui demeure monocritère) et leur quasi-invisibilité dans le contentieux juridique incite à en faire un enjeu prioritaire.

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), organise les 17 et 18 mars 2012, à Rabat, une rencontre internationale, sous le thème : "Science, technologie innovation et développement solidaire : Quelle contribution des compétences marocaines du monde ?"…Suite

Le Parlement britannique a soulevé mardi des craintes que la Grande-Bretagne pourrait être forcée de faire face a une nouvelle vague de travailleurs immigrés, si les contrô les aux frontières ne sont pas resserrées.
Mark Pritchard, responsable d'un Comité parlementaire des Conservateurs, a réclamé davantage de mesures de la part du gouvernement pour réaliser son engagement à freiner l'afflux de l'immigration.
"Il y a beaucoup de discours musclés sur l'immigration, mais pas d'efforts suffisants pour faire baisser le nombre de migrants", a-t-il déclaré. Selon lui, peu de choses ont été faites pour lutter, entre autres contre les abus liés au regroupement familial, aux visas de travail et touristiques.
D'après lui, la montée du chômage dans l'Union européenne (UE) pourrait déclencher une nouvelle vague de migration vers la Grande-Bretagne. Les espoirs du gouvernement de réduire la migration nette en Grande-Bretagne à quelques dizaines de milliers à l'horizon 2015, ont subis récemment un nouveau coup à la lumière des derniers chiffres publiés par l'ONS.
Le gouvernement a fixé à 20.700, le quota de visa qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", à l'horizon 2015.
Cependant, en l'espace d'une année seulement, 250.000 nouveaux migrants sont entrés au Royaume-Uni, suscitant de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement d'atteindre ses objectifs en la matière.
13/03/2012
Source : Agence de presse algérienne

"Espana-Marruecos: Heridas sin cicatrizar" (Espagne-Maroc : plaies non cicatrisées) est le titre d'un essai sociologique sur l'image du Maroc véhiculée par les médias espagnols, paru dernièrement en Espagne et qui a été présenté, lundi soir à Madrid.
Ecrit par le journaliste-sociologue marocain, Mohamed Boundi, l'ouvrage épluche le discours des médias espagnols et le traitement qu'ils réservent au Maroc et aux questions s'y rapportant, tout en essayant d'expliquer les causes derrière la persistance dans l'imaginaire collectif espagnol d'un ensemble de préjugés, stéréotypes et images déformées de la société et de la réalité marocaines.
L'objectif principal de cet ouvrage (Edition Diwan, 304 pages), selon son auteur, est l'étude de la construction de l'image que les médias espagnols communiquent à l'opinion publique de leur pays en relation avec le Maroc à travers différentes lignes éditoriales et approches idéologiques.
L'étude se divise en quatre chapitres construisant une argumentation commune. Le premier présente le cadre théorique permettant de déceler le rôle des moyens de communication de masse en rapport avec le sujet traité. Le deuxième chapitre explique la situation de "déséquilibre" qui a marqué plus d'un siècle et demi de l'histoire des relations maroco-espagnoles. Pour l'auteur du livre, cette étape se caractérise par le renforcement des stéréotypes à l'égard des Marocains dans les manuels scolaires, la littérature, la presse, le cinéma et les discours politiques.
Dans le troisième chapitre, l'auteur opte pour l'analyse du contenu des journaux espagnol à tirage national dans le but de vérifier le degré de persistance de certaines perceptions négatives du Maroc dans la presse locale, particulièrement dans les moments de tensions bilatérales.
Durant les périodes de tension, relève l'auteur, la presse espagnole enregistre un haut niveau de production d'éléments informatifs, interprétatifs et graphiques relatifs au Maroc, se rapportant à des questions considérées comme des foyers de tensions entre les deux pays.
Dans le dernier chapitre, l'auteur recourt à d'autres techniques de la recherche sociologique et à des ressources méthodologiques, tels les sondages d'opinion, pour pouvoir aboutir à une idée globale sur les effets de la crise dans les relations bilatérales et le comportement des acteurs sociaux et politiques en Espagne.
Dans les conclusions de cette étude, l'auteur soutient qu'en dépit des bonnes intentions au niveau officiel, "les germes de tension et le climat de crispation dominent en permanence les rapports politiques entre Rabat et Madrid".
Toutefois, au niveau social, la situation est différente et les contacts entre les deux sociétés civiles sont exemplaires. A l'exception de cas isolés, les rapports de convivialité n'ont pas été affectés par des comportements collectifs racistes ou xénophobes à l'égard des immigrés marocains, explique-t-il.
Boundi relève, dans le même contexte, que l'étude du rô le des mass-media est très utile pour le rapprochement de l'opinion publique à la réalité de chacun des deux pays.
S'exprimant lors de la présentation de cet ouvrage, la présidente de la Fédération des associations de journalistes d'Espagne (FAPE), Elsa Gonzalez, a qualifié le livre de "source importante" de connaissances et d'informations sur certains faits marquants de l'histoire commune contemporaine de l'Espagne et du Maroc.
Le livre de ce journaliste-sociologuqe, qui présente des données "importantes" sur l'image véhiculée par les médias espagnols du Royaume, peut être d'une grande utilité pour les journalistes ou les chercheurs espagnols désireux de travailler sur une thématique concernant le Maroc, a-t-elle ajouté.
L'historien espagnol et chercheur en sciences sociales, Candido Monzon, a relevé que cet assai analyse certains stéréotypes, devenus des préjugés, marquant les relations hispano-marocaines, toute en se focalisant sur leurs origines.
"Outre le fait qu'il part de faits réels, ce qui est intéressant dans le livre de Boundi c'est qu'il ne s'est pas contenté uniquement d'un diagnostic de la situation de l'image du Maroc en Espagne, mais qu'il a essayé d'offrir des solutions et des possibilités" pour remédier à cette situation, a-t-il fait observer.
Victor Morales Lezcano, historien et écrivain espagnol, a affirmé que ce livre fait partie de ces ouvrages qui ne laissent pas le lecteur indifférent et qui suscitent chez lui une certaine réaction, mettant en exergue l'effort déployé par l'auteur marocain dans cette étude. 13/03/2012
Source :  MAPF

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