vendredi 5 juillet 2024 08:27

Afin de renforcer sa présence en Europe et accompagner plus activement les Marocains résidents l’étranger (MRE), Mohamed Benchaaboun, président directeur général du groupe Banque Centrale Populaire (BCP), leader sur le segment des MRE, a annoncé des négociations avec des investisseurs pour une entrée dans le capital de la banque à hauteur de 5 à 10%. L’opération pourrait être finalisée cette année.
Le groupe a réalisé en 2011 un produit net bancaire consolidé de 10,2 milliards de dirhams (1 dirham = 0,09 €) en progression de 9,8% pour un résultat de 1,83 milliard.
Ces performances ont permis d’enregistrer une rentabilité de 12,2% et de consolider les fonds propres à 27,9 milliards.
La banque occupe désormais 28,1% de part de marché des dépôts avec 181,7 milliards collectés auprès de la clientèle et 24,4% du marché des crédits avec un concours global de 167,2 milliards.
Par rapport à la collecte des MRE la banque a accentué sa domination avec 71 milliards mobilisé soit une part de marché de 53,14 %
16/3/2012
16/3/2012
Source : Ecofin Finance

Il encourage les alternatives à la rétention pour les illégaux avec enfants. Au risque, dit la droite, de créer un appel d'air.
L'immigration cristallise une fois de plus les oppositions entre la gauche et la droite à la veille de la présidentielle. Dans une lettre adressée à l'Observatoire de l'enfermement des étrangers (OEE) ainsi qu'au Réseau éducation sans frontières (RESF), François Hollande dit vouloir adoucir les conditions de séjour des étrangers en situation illégale. «Je veux prendre l'engagement, si je suis élu à la présidence de la République, à mettre fin dès mai 2012 à la rétention des enfants et donc des familles avec enfants», écrit-il. Le candidat socialiste ajoute: «Des alternatives existent, comme l'assignation à résidence. De nouvelles solutions pourraient être imaginées, en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés (magistrats, associations, avocats) afin de déterminer les choix les plus adaptés aux situations réelles».
Un «signal inquiétant»
Il n'en fallait pas moins pour que, dans la majorité, des voix s'élèvent pour dénoncer un «signal inquiétant», selon l'expression d'Éric Ciotti, le député UMP des Alpes-Maritimes. «C'est une mesure très démagogique», tranche ce membre de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. Selon lui, «elle s'inscrit dans la démarche globale de François Hollande visant à régulariser, à termes, les clandestins de façon massive».
«Habillé de bonnes intentions, comme toujours, la gauche va faire exploser l'immigration irrégulière, car ces annonces, poursuit-il, vont faire l'effet d'une pompe aspirante pour tous les candidats au séjour.» À le croire, «si le seul fait de se trouver sur le territoire national avec enfants suffit à y rester, la France va devenir le réceptacle de tous les clandestins d'Europe.» Une crainte partagée par Claude Guéant, au ministère de l'Intérieur, où l'on fait valoir que «le système actuel est très respectueux des droits de la personne et sévèrement contrôlé».
L'an dernier sur 33.000 éloignements de clandestins, 21.000 ont été placés en centre de rétention administrative, dont seulement 350 mineurs accompagnant leurs parents.
La loi française interdit en effet qu'un mineur isolé fasse l'objet d'une obligation de quitter le territoire ou d'une mesure de reconduite à la frontière. Elle est sur ce point plus protectrice que la législation européenne, puisque la directive du 16 février 2008 autorise le retour d'un mineur isolé dans son pays.
En revanche, les parents clandestins peuvent être placés en centre de rétention avec leurs enfants, la convention internationale des droits de l'enfant interdisant de séparer les familles.
En décembre 2010, par deux fois, la Cour de cassation a réaffirmé que le fait de placer un mineur accompagné en rétention ne constituait pas en soi un traitement inhumain et dégradant. D'autant que ce public est orienté essentiellement vers des centres spécialement aménagés, avec chambres familiales, espaces de jeux et livres pour enfants (9 centres sur les 23 existants).
«Les centres de rétention ne sont pas des prisons, se défend un préfet, avant d'être frappé par le droit de réserve, le 23 mars prochain: ils ont été créés sous Mitterrand en octobre 1981, précisément pour offrir une solution adaptée. Quant aux chambres familiales, elles ont vu le jour sous Jospin en 2001.»
L'assignation à résidence, prônée par François Hollande, a été créée par Claude Guéant depuis juin dernier, mais à titre exceptionnel. Éric Ciotti, pour sa part, s'interroge: «Si elle devait s'étendre, faudrait-il encore payer des nuits d'hôtels par centaines, par milliers? Et qui mettrait la main à la poche?» La question des coûts, pour l'heure, ne trouve pas de réponse.
16/3/2012, Jean-Marc Leclerc
Source : Le Figaro

La Ligue des droits de l'homme (LDH) et du Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti) demandent jeudi le retrait de la circulaire Guéant du 12 janvier 2012 devant le Conseil d'État. De leur côté les étudiants étrangers rassemblés au sein du Collectif du 31 mai ont organisé mardi une cérémonie de parrainage. VIDÉO.
La circulaire du 12 janvier 2012 « revalorise le prix des taxes à verser lors d'une demande de titre de séjour » afin de « dissuader les étrangers en situation irrégulière d'introduire un dossier de régularisation », dénonce un communiqué de La Ligue des droits de l'homme (LDH) et du Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés (Gisti). Les deux associations ont demandé au Conseil d'Etat d'annuler cette circulaire qui augmente les taxes liées à l'immigration. « Non seulement la somme totale dont devra s'acquitter le demandeur atteint un montant très dissuasif » de 689 euros, « mais surtout la circulaire prévoit, comme condition de recevabilité de la demande, le versement de 110 euros non remboursables et exigibles lors de tout nouveau dossier déposé ultérieurement », ajoute le texte. Après avoir noté que « les ressortissants étrangers sont dans une situation de précarité », la LDH et le Gisti estiment que « le ministère de l'Intérieur entend les taxer indûment » par le biais de cette circulaire qui découle de la loi de finances 2012. Les taxes constituent la principale source de financement de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Les étudiants étrangers en lutte contre une circulaire "absurde"
Mardi, une cérémonie de parrainages d'étudiants et de diplômés étrangers menacés d'expulsion a été organisée pour dénoncer « l'absurdité » de la circulaire Guéant, qui réglemente le séjour des étudiants étrangers. Cette cérémonie était organisée à l'Université Paris VI Pierre et Marie Curie par le Collectif du 31 mai, du nom de la première circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui restreignait les possibilités d'embauche en France à l'issue du diplôme, et le collectif Université Universelle, regroupant des personnalités du monde intellectuel. Chaque année 10.000 diplômés étrangers demandent leur changement de statut mais se heurtent à l'administration préfectorale, a indiqué Fatima Chouaieb, porte-parole du Collectif du 31 mai.

15/3/2012
Source : France Soir

L’accord franco-gabonais signé en 2007 a été revisité hier en vue de son adaptation aux réalités vécues dans son application, à la faveur de la deuxième session du comité de suivi de cet accord dont les travaux se sont ouverts hier au ministère des Affaires étrangères à Libreville.
Dans le cadre de la préservation des relations de coopération qui unissent la France et le Gabon, les travaux de la deuxième session du comité de suivi de l’accord franco-gabonais de 2007 relatif à la gestion des flux migratoires et de co-développement se sont ouverts hier à Libreville. Ces travaux qui se tiennent sous la direction du ministère gabonais, ont pour objectif d’insuffler une nouvelle dimension à cet accord, en vue de l’adapter aux réalités vécues dans son applicabilité. La nécessité de cette adaptation découle entre autres, des récriminations portées par plusieurs compatriotes sur la politique d’immigration française. Ouvrant les travaux en lieu et place du ministre gabonais titulaire des affaires étrangères Emmanuel Issoze Ngondet, le ministre délégué Dominique Guy Noel Nguieno est revenu sur la qualité des relations qui lient la France et le Gabon. Dans cette optique, il a affirmé que les liens d’amitié entre les deux pays ont un caractère séculaire, au regard de leur partenariat traditionnel sanctionné par des relations étroites et privilégiées. Ce qui justifie, a poursuivi le ministre gabonais, l’importante présence de 15.000 français immatriculés à ce jour ainsi que leur implication dans plusieurs secteurs de l’économie gabonaise. Aussi, le ministre délégué gabonais des affaires étrangères a également précisé que ces relations exceptionnelles se manifestent également à travers le nombre et la qualité des accords qui unissent les deux pays dans de nombreux domaines. Pour cela, il a dit que la rencontre qui se tient actuellement à Libreville témoigne à souhait de la volonté commune des deux parties de procéder à la réactualisation du cadre de coopération à travers un suivi permanent et responsable. Selon le membre du Gouvernement gabonais, l’accord sur la gestion concertée des flux migratoires et de co-développement constitue le reflet d’une volonté partagée de réévaluer et d’améliorer le partenariat, en lui insufflant une dimension nouvelle et adaptée aux réalités d’un monde en perpétuel mouvement. S’agissant proprement de l’accord, il a indiqué que les présentes assises paraissent déterminantes pour le Gabon, en ce sens que l’accord devrait contribuer à l’atteinte des trois objectifs. Il s’agit de la facilitation de la circulation des personnes entre les deux pays, le renforcement de la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration irrégulière et le soutien des initiatives de co-développement, au profit du développement du Gabon. Aussi, pour le ministre délégué gabonais des affaires étrangères, cet accord parait également déterminant dès lors qu’elle permettra à examiner ensemble, l’état de mise en œuvre de l’accord du 5 juillet 2007 dans sa capacité à favoriser la mobilité des compétences, à renforcer la coopération en matière de lutte contre l’immigration clandestine et à soutenir les actions de co-développement entre la France et le Gabon. Tout en reconnaissant l’effort qui a été fait dans le cadre de la circulation des personnes et des biens, Dominique Guy Noël Nguieno a dit qu’il semble néanmoins indispensable d’examiner au cours de cette rencontre , la possibilité de mettre en place un mode opératoire plus efficient pour une mobilité plus harmonieuse des compétences, et une stratégie de co-développement mieux adaptée, en donnant une meilleure visibilité aux actions bilatérales ou multilatérales à mettre en œuvre en faveur du Gabon. Tout cela, afin de proposer des solutions concrètes, efficaces et durables au défi des flux migratoires régulées par des mécanismes d’aide au retour. Pour terminer, le membre du gouvernement gabonais a réaffirmé l’attachement du président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, à une vision globale des migrations qui intègre les préoccupations de sécurité des gabonais où qu’ils se trouvent ainsi qu’à une maîtrise des flux migratoires et des préoccupations de développement, dans le but de rassurer les migrants qui aspireraient au retour et à la réinsertion. Les travaux, qui ont débuté hier par la signature du relevé des premières conclusions de l’accord, s’achèvent aujourd’hui. Ils sont axés sur les visas, les titres de séjour, la coopération immigration, les migrations professionnelles, la réadmission, la réinsertion, le retour migrants et des actions de co-développement.
15/3/2012, Stéphane Nguéma
Source : Agence gabonaise de presse

La justice belge a définitivement interdit jeudi à la mouvance d'extrême droite belge d'utiliser le nom Front National, à la demande du Front National en France qui souhaitait rompre ses relations avec son homologue belge miné par les divisions.
La Cour d'appel de Liège (sud-est) a confirmé un jugement qui interdisait au Front National belge d'utiliser le nom, le sigle FN et son logo, fixant à 10.000 euros par jour l'astreinte en cas d'infraction, a rapporté l'agence de presse Belga.
La justice avait été saisie par le parti dirigé par Marine Le Pen, qui souhaitait mettre fin à une expérience lancée dans les années 1980 pour faire bénéficier la mouvance belge de la popularité de Jean-Marie Le Pen.
Malgré l'absence de leader charismatique, le FN belge, fondé en 1985, avait réussi à séduire jusqu'à 8% des électeurs de Wallonie (sud) dans les années 1990.
Son audience a depuis fortement reculé et il ne compte plus que quelques élus municipaux. Miné par les luttes intestines, il s'est en outre scindé en plusieurs formations concurrentes qui affirment tous être "le réel FN".
La décision de justice "signifie que le FN belge et ses dissidences n'existent et n'existeront plus en Belgique. Ces derniers militants et partisans sont condamnés à la +groupusculisation+ ou à la disparition politique", a réagi l'Observatoire belge de l'extrême droite sur son site Résistances.be.
Cette association engagée avait mis en lumière, dans plusieurs enquêtes, "les liens du FN réunifié belge avec un groupuscule national-solidariste belge lié en France à des mouvements d'extrême droite dissidents, concurrents et hostiles au Front national français et à sa présidente", rappelle-t-elle.
15 mars 2012
Source : AFP

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a réaffirmé jeudi que le site du parti de Geert Wilders appelant à dénoncer des Européens de l'Est était une "initiative de parti", alors que les députés européens lui ont demandé de le condamner.
"Le gouvernement a toujours souligné que le site est l'initiative d'un parti politique, le PVV", le Parti pour la Liberté du chef de file de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders, indique Mark Rutte dans une lettre envoyée à la chambre basse du Parlement.
"Le site ne reflète en rien les vues ou la politique du gouvernement en matière de migration du travail d'Europe centrale et Europe de l'Est", assure M. Rutte dans le texte, co-signé par le ministre néerlandais des Affaires étrangères.
Le gouvernement n'a pas à "commenter les mesures des partis politiques", poursuit le texte.
Le Parlement européen a adopté jeudi à main levée une résolution commune dans laquelle il "condamne résolument le site internet lancé par le PVV", qui "porte atteinte à la libre circulation des personnes et au droit à la non-discrimination".
Les députés ont par ailleurs "instamment" appelé Mark Rutte, qui n'était pas présent lors du débat qui a eu lieu mardi à Strasbourg, à se "désolidariser" du site.
Le Parti pour la liberté (PVV) avait mis en ligne le 8 février un site incitant les Néerlandais à signaler les "nuisances" qu'ils subiraient au quotidien de la part de ressortissants d'Europe de l'Est ou centrale.
Le gouvernement néerlandais, qui a besoin du soutien du PVV pour détenir une majorité parlementaire, avait dit à plusieurs reprises qu'il ne condamnerait pas l'initiative de Geert Wilders, arguant qu'il s'agissait "du site d'un parti" et non d'un site gouvernemental.
15 mars 2012
Source : AFP

Des défenseurs des droits de l'Homme ont exprimé jeudi leur indignation au lendemain du suicide d'une domestique éthiopienne frappée par un homme, son recruteur selon la presse, une scène qui avait été filmée et diffusée sur une chaîne de télévision libanaise.
Alem Desisa, 34 ans, s'est pendue mercredi avec un drap dans un hôpital psychiatrique libanais, où elle avait été amenée par la police après avoir été frappée il y a trois semaines.
La vidéo, montrant un homme tirant Mme Desisa par les cheveux et la sortant du consulat éthiopien, a provoqué l'indignation dans le pays.
Selon des informations de presse, cet homme est le propriétaire de l'agence de recrutement qui l'avait embauchée.
"La presse parle de +suicide+, mais les conditions qui ont mené à ce geste en font un meurtre", a affirmé dans un communiqué le Mouvement anti-racisme, un groupe local.
Betty Barakat, de l'organisation Caritas, a affirmé à l'AFP avoir été choquée d'apprendre le suicide de Mme Desisa qui était, selon elle, "heureuse et se portait bien lors de ma dernière visite lundi".
Environ 200.000 immigrants travaillent au Liban, principalement venus du Sri Lanka, d'Ethiopie, des Philippines et du Népal.
De nombreux employeurs confisquent leur passeport à leur arrivée au Liban et les gardent enfermés dans les maisons.
Selon un rapport d'Human Rights Watch publié en 2010, quatre travailleurs domestiques se suicident chaque mois au Liban.
15 mars 2012
Source : AFP

Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a rappelé au ministre de l'Intérieur que le placement de jeunes enfants en Centre de rétention administrative (CRA) avait été jugé contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme et lui a demandé d'en tirer les conséquences, a-t-on appris jeudi auprès du cabinet de M. Baudis.
Le Défenseur, saisi du cas d'une famille kosovare de cinq enfants de 1 à 9 ans retenue au CRA de Metz, a écrit un courrier à Claude Guéant le 8 mars, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Libération.
"Ce signalement est le premier à m'être transmis postérieurement" à l'arrêt rendu le 19 janvier par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), dit "arrêt Popov", ayant condamné la France pour avoir enfermé une famille kazakhe de deux enfants dans un CRA, écrit M. Baudis.
Le Défenseur rappelle en outre dans son courrier, obtenu par l'AFP auprès de son cabinet, que le règlement intérieur du Conseil de l'Europe lui permet, "en sa qualité de successeur du Médiateur de la République, de veiller à l'exécution des arrêts (de la CEDH) par l'Etat français".
M. Baudis a d'ailleurs rencontré jeudi à Strasbourg le président de la CEDH, Nicolas Bratza, pour évoquer cette question avec lui, a indiqué le cabinet du Défenseur.
Dans son courrier à Claude Guéant, M. Baudis se déclare donc "particulièrement attentif aux conséquences (qu'il) envisage de tirer des conclusions de cet arrêt de la CEDH qui, au demeurant, fait écho à d'autres décisions dans le même sens rendues par certaines juridictions internes".
Aussi, "je sollicite de votre part et dans les meilleurs délais des informations (...) sur les modifications que vous envisagez d'apporter aux pratiques administratives ainsi poursuivies quant au mode d'hébergement des familles accompagnées de mineurs, en particulier d'enfants, dans l'attente d'une reconduite à la frontière", conclut-il.
Le Défenseur n'a pas reçu de réponse mais, bien que sa situation admnistrative ne soit pas résolue, la famille kosovare n'est plus au CRA. Selon le cabinet de M. Baudis, un hébergement d'urgence lui a été trouvé par l'intermédiaire du samu social.
15/3/2012
Source : Libération/AFP

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