Quelque 11,5 millions de personnes sans papiers vivent aux Etats-Unis, selon les estimations diffusées vendredi par le département de la Sécurité intérieure.
Ces estimations qui prennent en compte des données arrêtées en janvier 2011 sont stables par rapport à celle des années précédentes.
En 2010, ils étaient 11,6 millions clandestins à vivre aux Etats-Unis, selon les chiffres du ministère qui pointe la difficulté à estimer précisément cette population entrée illégalement sur le territoire.
"Il est très peu probable que la population d'immigrés non autorisée ait augmenté depuis 2007, étant donné le chô mage important aux Etats-Unis, les conditions économiques meilleures au Mexique, les chiffres de détention aux frontières en baisse et l'augmentation du nombre des agents dans ces régions", écrit le ministère.
Les Mexicains représentent 59% des sans-papiers présents, les Salvadoriens 6%, les Guatémaltèques 5%.
23 mars 2012
Source : AFP-
"Tu m'interdis tout ce que je désire !. J'aimerais que toi et maman, ta divorcée, me regardent en train de pratiquer cette danse africaine". Si la première phrase adressée par Sofia à son père, dans une scène du film "Les siestes grenadines" est révélatrice des problèmes auxquels font face certaines familles du sud de la Méditerranée, la deuxième représente, selon le film, la panacée à ces problèmes.
Alors que la première phrase, lancée sur un ton d'indignation par la jeune fille, qui se disputait avec son propre père, a ouvert le film, la deuxième l'a terminé sur une note plutôt sentimentale.
Ce long-métrage du Tunisien Mahmoud Ben Mahmoud, projeté dans le cadre de la 18ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, relate l'histoire de Wahid, un immigré tunisien installé en France avec son épouse française et sa fille Sofia.
Les problèmes entre les époux ayant devenus légion, Wahid emmène sa petite famille au Sénégal, avant de décider de regagner en compagnie de sa fille son pays natal, la Tunisie, après avoir pris courant de la liaison amoureuse qu'entretient sa femme avec un jeune Sénégalais.
En retournant avec son ménage au bled, Wahid espérait ouvrir une nouvelle page de sa vie et familiariser sa fille avec les us et coutumes du pays. Mais Sofia ne s'en formalise guère et se permet des comportements jugés répréhensibles par son père, en voyageant toute seule, revenant tard dans la nuit ou encore en se procurant des petits-amis.
A son tour, Wahid tombe amoureux d'une animatrice de télévision qu'il essaie de faire accepter par sa fille, en vain. La tension monte d'un cran entre les deux femmes lorsque Sofia, dans un élan de colère, qualifie la présentatrice de "raciste" et va jusqu'à lui faire scandale dans sa propre émission, diffusée en direct, ce qui vaut à l'animatrice d'être licenciée sur-le-champ.
Le film traite aussi de l'immigration clandestine, à travers l'histoire de la courte liaison entre Sofia et un militaire tunisien qui rêve d'immigrer en Italie. N'ayant pas réussi à convaincre son amante du bien-fondé de son projet, il prend le large tout seul à bord d'une vieille barque, laissant derrière lui la jeune fille qui reprend sa vie émancipée, au grand dam de son père.
C'est ainsi qu'elle décide de se rendre à un festival de musique africaine, qu'abrite l'une des plus grandes villes tunisiennes. Entre-temps, la mère de Sofia débarque en Tunisie avec l'espoir d'emmener sa fille avec elle, en France.
Mis au courant des plans de sa divorcée, Wahid accourt au festival où il trouve sa fille en train de danser avec les troupes participantes, sous les regards émerveillés des spectateurs. "J'aimerais que toi et maman, ta divorcée, me regardent en train de pratiquer cette danse africaine", lance simplement la jeune fille à ses parents, sur quoi le film se termine.
Natif de Tunis en 1947, Mohamed Ben Mahmoud fit ses études en Belgique. Après avoir étudié le cinéma à l'INSAS (Institut National des Arts du Spectacle et Techniques de diffusion) de 1967 à 1970, il décrocha un diplô me en histoire de l'art et archéologie puis un autre en journalisme et communication sociale à l'Université Libre de Bruxelles (ULB).
Il réalise son premier long métrage "Traversées" en 1982. Il s'intéressa aussi au film documentaire et en réalisa au moins sept entre 1992 et 2006. Haut du formulaire
25 mars 2012
Source : MAP
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd Dine El Otmani a affirmé, vendredi à Rabat, que son département oeuvrera, au titre de l'année 2012, à l'élargissement du cercle de soutien des missions diplomatiques
Présentant un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamique et des Marocains résidant à l'étranger à la chambre des représentants dans le cadre du débat sur le projet de budget sectoriel du ministère des affaires étrangères et de la coopération, le ministre a assuré que son département se mobilisera, notamment pour améliorer les conditions et les moyens de travail à l'administration centrale, aux missions diplomatiques et représentations consulaires.
Il a annoncé l'ouverture de cinq missions diplomatiques en Zambie, à Saint-Louis, au Tchad, au Guatemala, en Croatie, de 3 consulats à Mantes-la-Jolie (région parisienne), à Girona et Majorque (Espagne) dans le cadre du soutien à l'activité diplomatique du Royaume en vue d'élargir le cercle des relations internationales du Maroc et de rapprocher l'administration de la communauté marocaine à l'étranger.
Le ministre a, aussi, indiqué que des crédits seront alloués au renforcement du programme de formation continue au profit de tous les fonctionnaires, notamment les membres du corps diplomatique à l'étranger. Ce programme coïncide avec le lancement des travaux de l'Académie Royale des études diplomatiques du Maroc chargée de la mission de formation et de perfectionnement des fonctionnaires du corps diplomatique et consulaire.
24 mars 2012
Source : MAP
Une rencontre avec les Marocains établis à Misrata en Libye, à l'initiative du Consulat général du Royaume à Tripoli, a permis d'examiner de près la situation de la communauté marocaine établie dans cette ville qui a le plus souffert des affrontements armés lors des événements de la révolution du 17 février.
L'octroi de bourses d'études aux enfants des membres de la communauté marocaine et la nécessité de rapprocher les services consulaires des Marocains résidants à Misrata ont été les principales demandes formulées par les participants à cette rencontre.
Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de membres du conseil de la ville de Misrata, a également été l'occasion de revenir sur les souffrances que les habitants de cette ville ont endurées à cause du blocus et des bombardements aveugles lancés par les milices pro-Kadhafi.
En ce sens, un hommage a été rendu à un groupe de révolutionnaires de Misrata qui ont sacrifié leur vie pour sauver une famille marocaine, tenue bloquée à son domicile pendant plus d'un mois sans nourriture, ni eau sous les tirs des milices pro-Kadhafi.
Ce groupe de révolutionnaires a perdu, lors de cette opération, son commandant, Khaled Sefrioui, et un de ses membres, Omar Alharachi, alors que deux autres ont été blessés à la suite des tirs après que la famille marocaine ait été évacuée.
Ibrahim Abdeslam, membre du Conseil de Misrata et un des révolutionnaires blessés lors de l'évacuation de la famille marocaine, a mis en exergue le soutien apporté par la communauté marocaine aux révolutionnaires de cette ville, soulignant la disposition du Conseil à Âœuvrer avec le Consulat général du Maroc pour atténuer et résoudre les difficultés rencontrées par les Marocains.
Après avoir rappelé les actions entreprises par les services consulaires au profit de la communauté marocaine, durant les violences qu'a connue la Libye, le Consul général du Maroc à Tripoli, Ali Lamsali, a indiqué que cette réunion est la première d'une série de rencontres que le Consulat compte tenir pour examiner les préoccupations des Marocains dans cette ville.
24 mars 2012
Source : MAP
Le gouvernement britannique envisage l'introduction de nouvelles mesures de lutte contre l'immigration en s'attaquant aux visas de famille avec en toile de fond, l'objectif de réduire à quelques dizaines de milliers le nombre de migrants entrant au Royaume Uni a l'horizon 2015.
Selon le Sunday Telegraph, la ministre de l'Intérieur Theresa May a fait état dans une lettre adressée au Vice-Premier ministre Nick Clegg, de la nécessité de combattre les personnes qui utilisent les visas de famille pour entrer et s'installer en Grande-Bretagne.
Dans cette perspective, elle propose de relever de 13.500 à 25.700 Livres sterlings par an le revenu des personnes résidant au Royaume qui ramènent leurs conjoints des pays hors UE, indique le quotidien.
Le revenu minimum exigé augmente de façon spectaculaire - jusqu'à 62.600 - pour une famille de trois enfants.
Mme May souhaite également une plus longue période probatoire, soit cinq ans au lieu de deux ans, avant que les conjoints puissent demander à vivre en permanence en Grande-Bretagne. De plus, il sera exigé un niveau plus élevé de l'anglais.
Ces dispositions visent à réduire de 15.000 en une année le nombre d'immigrants admis au Royaume Uni, une étape qualifiée d'importante vers l'objectif du gouvernement de réduire la migration de 100.000 chaque année.
En un an, de juin 2010 à juin 2011, le nombre de migrants entrés au Royaume Uni s'est élevé à 250.000, "rendant pratiquement impossible" pour le gouvernement du Prmier ministre David Cameron "de réaliser son objectif de réduire ce nombre à moins de 100.000 d'ici à 2015", écrit le Sunday Telegraph.
Cependant, les nouvelles mesures liées à l'immigration sont de nature à exacerber les tensions au sein du gouvernement de coalition entre les Conservateurs qui font de l'immigration un cheval de bataille de leur politique et les libéraux démocrates plutô t favorables à l'immigration.
25 mars 2012
Source : Agence de presse algérienne (APS)
La Royal Air Maroc (RAM) a été autorisée à effectuer, lundi, un vol commercial sur l'aéroport international de Bamako, fermé au trafic aérien depuis jeudi dernier suite au coup d'Etat militaire au Mali, a-t-on appris auprès de l'ambassade du Royaume à Bamako.
Le vol commercial, autorisé à titre dérogatoire, prendra le départ depuis Casablanca lundi en milieu de journée et quittera Bamako le même jour à 15 heures, précise-t-on de même source.
Depuis le coup d'Etat militaire de jeudi, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDRE) a décrété la fermeture, jusqu'à nouvel ordre, des frontières terrestres et aériennes du Mali.
C'est le premier vol commercial à être autorisé à l'aéroport international de Bamako depuis jeudi dernier.
L'ambassade du Maroc à Bamako a rassuré, vendredi, sur la situation des ressortissants marocains établis au Mali. Les services de l'ambassade sont en contact permanent et direct avec les membres de la communauté marocaine depuis le début des évènements et jusqu'à présent aucun incident n'a été signalé, a assuré à ce sujet l'ambassadeur du Royaume à Bamako, M. Hassan Naciri.
Quelques trois cents marocains sont inscrits auprès des services consulaires de l'ambassade du Maroc au Mali, essentiellement des cadres exerçant dans divers secteurs et des commerçants.
25 mars 2012
Source : MAP
Dans la soirée de jeudi dernier, sur les ondes d’Aswat, on apprenait, lors de l’émission, «Oulad lebled» en sa seconde partie, qu’animait Sanae Zaim qu’en plus d’Imad Ben Ziaten, froidement assassiné par «le tueur au scooter», d’autres victimes de la tuerie du lundi 19 mars 2012, à l’école juive de Ozar Hatorah à Toulouse, étaient d’origine marocaine.
En effet, Magui Kakon, juive marocaine et membre du Conseil des droits de l’Homme du Grand Casablanca, une des invitées de l’émission affirmait que les trois enfants «franco-israéliens», abattus par le terroriste qui se disait un djihadiste de la Salafiya, étaient d’origine marocaine. L’une, la fille du directeur, Myriam Monsonego est la nièce du grand rabbin du Maroc, Monsenego Avraham (Abraham) originaire de Fès, tandis que les deux autres enfants fils du professeur Jonathan Landser abattu aussi par Mohamed Merah, Arieh (5 ans) et Gabriel (4 ans) de par leur mère une juive de Casablanca, l’étaient aussi. Myriam Monsenego, Arieh et Gabriel ainsi que leur père ont été enterrés à Jérusalem mercredi dernier.
La maman d’Imad Ben Ziaten le parachutiste franco-marocain première victime du terroriste, qui sera inhumé à M’diq ce dimanche, Latifa, était elle aussi l’invitée de cette émission. Après avoir dans un premier temps déploré le peu d’égard envers son cas, aussi bien de la part de la France que du Maroc, elle s’est rétractée quant à ce dernier et ce, après tout le soutien reçu de la part des Marocains au lendemain de ses dires où elle avait manifesté sa grande affliction à propos de son drame. En effet, dans son malheur, elle s’était sentie abandonnée et avait éprouvé ses vifs regrets à propos de ce manque de considération envers son cas, d’autant plus ressentie amèrement au vu de l’émoi avec lequel Israël enterrait ses enfants, victimes d’actes gratuits de violence, dus à l’intolérance et à l’obscurantisme.
Latifa Ben Ziaten et Magui Kakon, ainsi que Sanae Zaim en fin d’émission appelaient toutes les religions à être présentes à Mdiq lors de la mise en terre d’Imad Ben Ziaten, afin de combattre l’obscurantisme en montrant notre solidarité et l’unité de notre marocanité.
Rappel des faits : Mohamed Merrah un Franco-Algérien de 24 ans, carrossier de son état aux attaches avec le salafisme djihadiste, se réclamant d’Al-Qaïda avait semé la terreur dans la région Sud-Ouest de la France, notamment à Montauban et à Toulouse du 11 au 21 mars. Ces forfaits minutieusement ciblés avaient coûté la vie à sept personnes, trois militaires de l’armée française, un professeur et trois enfants, franco-israéliens d’origine marocaine. Sa première victime Imad Ben Ziaten, un Franco-Marocain parachutiste de l’armée française avait payé le prix fort, lors d’un guet-apens. Il avait passé une annonce de vente d’une moto sur Internet dont «le tueur au scooter» s’était servi pour le piéger. Le terroriste, après avoir été cerné plus de 31 heures, est tombé sous les balles lors d’un assaut du RAID, alors qu’il tentait de s’enfuir par le balcon de son appartement à Toulouse. Sa mère, son frère et sa petite amie sont toujours en garde à vue.
24 Mars 2012, Mohamed Jaouad Kanabi
Source : Libération.mla
Une affaire de rapatriement forcé vers le Maroc d'une personne étrangère ne disposant pas de documents légaux lui permettant de séjourner en Belgique a échoué récemment après que la sénatrice Fatiha Saïdi (PS) fût intervenue dans l'avion.
Alors que le futur rapatrié manifestait son opposition au retour, Fatiha Saïdi a rappelé aux policiers présents les exigences entourant une telle mission. L'opération d'expulsion a fini par échouer et selon le quotidien Het Laaste Nieuws qui s'en émeut dans son édition de lundi, les agents s'en sont trouvés fort marris. Le quotidien précise que le Premier ministre Elio Di Rupo sera interrogé sur cette affaire mardi en Commission de l'Intérieur de la Chambre.
L'affaire évoquée s'est déroulée à l'aéroport de Zaventem dans un avion de la Royal Air Maroc.
26/3/2012
Source : Rtbf/Belga