L'Alabama, État du sud des États-Unis, vient de se doter d'un arsenal judiciaire des plus stricts contre l'immigration qui prévoit notamment le contrôle par les écoles du statut migratoire des élèves.
Des centaines d'étudiants de l'université d'Alabama ont manifesté mercredi contre ces nouvelles mesures dont on ne connaît pas encore la date d'application.
La justice de l'Alabama a expurgé du projet de loi ce qui entrait en conflit avec la loi fédérale mais en a conservé les aspects les plus controversés.
La police sera désormais autorisée à procéder à des contrôles d'identité aléatoire, à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée, à placer en garde à vue un clandestin sans possibilité de caution.
Des responsables religieux, des associations de défense des étrangers et des droits civils ont formé des recours contre ces mesures qui devaient entrer en vigueur dès le 1er septembre.
L'administration Obama qui estime que ces dispositions sont inconstitutionnelles, a également formé un recours le 1er août. Après l'Arizona, c'est la seconde fois que le gouvernement fédéral essaye de bloquer des articles de loi migratoire d'un État.
Le ministère de la Justice a fait valoir que ces lois pourraient dissuader les parents de scolariser leurs enfants qui seraient sans-papiers.
La loi migratoire en Alabama est encore plus stricte qu'en Arizona car elle transforme en délit le fait de travailler sans papiers.
Certains articles de lois migratoires ont été retoquées dans l'Utah, en Géorgie et peut être aussi prochainement en Caroline du Sud.
Barack Obama est partisan d'une solution fédérale, en renforçant les frontières tout en permettant aux clandestins d'accéder sous condition à la nationalité américaine.
Son «DREAM act» a été bloqué par le Sénat en décembre dernier. L'opposition républicaine rejette fermement cette politique et critique l'administration pour ne pas être parvenue à sécuriser la frontière mexicaine.
29/9/2011
Source : Le Journal du Québec
"Canal Atlas" va diffuser, en octobre prochain, sur les chaînes "Al Oula" et "Al Maghribia" un spécial Marrakech en soutien médiatique à la ville ocre.
La programmation d'octobre comporte une série d'émissions associant les MRE et la ville de Marrakech durant l'été 2011, ont annoncé, mercredi soir à Casablanca lors d'une conférence de presse, les responsables de Canal Atlas.
Cette programmation spéciale s'inscrit dans le cadre du soutien à la ville frappée par un acte terroriste, ont-ils indiqué, précisant que les émissions portent sur des rencontres avec les MRE de Marrakech, des activités sportives et culturelles et sur l'investissement économique et touristique dans la ville ocre.
Ces émissions seront diffusées sur "Al Oula" tous les dimanche du mois d'octobre à partir de 19H, les lundi sur "Al Maghribia" à 22H45 avec rediffusion les samedi à 17H15 sur les deux chaînes.
Canal Atlas, qui a démarré en 1993, avait réalisé de nombreuses émissions consacrées aux MRE de par le monde, constituant à travers ses couvertures et programmes diversifiés un pont entre les Marocains de l'intérieur et de l'étranger.
29/9/2011
Source : MAP
La journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud a présenté hier, à la Villa des Arts de Casablanca, son dernier livre, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février 2011 chez Séguier. Yabiladi est allé à sa rencontre.
Journaliste et écrivaine marocaine, Zakya Daoud n’est plus à présenter. Née Jacqueline David en 1937 en France, elle devient Jacqueline Loghlam un après avoir rencontré Mohamed Loghlam, Marocain de France. Quand en 1959 son mari et son fils font une demande de naturalisation aux autorités marocaines, ces dernières accordent à Jacqueline la nationalité. C’est avec cette naturalisation-providence qu’elle se prend d’amour pour le pays, et s’implique dans sa vie politique et sociale. Jacqueline Loghlam travaille à la RTM, puis pour le journal de l’UMT et crée « la page de la femme ». En 1964, « Jeune Afrique » fait appel à la jeune journaliste. Jacqueline Loghlam prit alors pour pseudo Zakya Daoud, qui devint son nom d’usage. En 1966, elle crée avec son mari la revue « Lamalif » qui dura 22 ans et devint « un espace de réflexion et une force de contestation importante ». Mais le pouvoir ne tarda pas à resserrer l’étau autour du magazine. C’est là que Zakya Daoud repart en France, vit partagée entre Paris et Marrakech et débute sa carrière d’écrivain avec « Féminisme et politique au Maghreb ». D’autres suivent : aujourd’hui elle a plus d’une douzaine de livres à son actif, qu’elle a écrit seule ou à quatre mains. Zakya Daoud est venue à la Villa des Arts de Casablanca hier, présenter son tout dernier, « La diaspora marocaine en Europe », sorti le 15 février dernier et édité par Séguier. Yabiladi l'a rencontré pour vous.
Yabiladi: Vous êtes ici ce soir pour présenter votre dernier livre…
Zakya Daoud : Il y a des gens qui connaissent déjà mon livre, parce que ce sont des amis à moi. Je l’ai déjà présenté à Casablanca dans une librairie.
Qu’est ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
ZD : C’était à la fois une commande et à la fois un intérêt. Ce n’est pas le premier livre que j’écris sur l’immigration. J’en ai fait d’autres. Le premier livre que j’ai fait sur le sujet c’était avec l’association Migrations et Développement (M&D) (« Marocains des deux rives », les Editions de l’Atelier, ndlr) et je me suis aussi intéressée à l’histoire de l’ATMF (Association des travailleurs Maghrébins de France, ndlr). Mais là j’ai profité de l’occasion du sondage BVA (« Etude auprès de la population marocaine résidant en Europe », ndlr) qui donné des indications très remarquables, et puis j’ai fait des interviews et j’ai découvert qu’il y avait un nouvel état d’esprit dans l’immigration qui m’a intéressée. C’est vrai que j’ai été à cheval plusieurs fois, à la fois ici, à la fois là bas… Donc je m’intéresse à ce genre de personnes, qui sont à cheval comme moi.
Qu’est ce qui vous a marqué dans ce sondage ? Qu’est ce qui caractérise cette nouvelle génération de MRE selon vous ?
ZD : Je pense qu’ils ont une mentalité diasporique. Ils ne sont pas « là », ni « là bas », ils sont dans les deux. Et je trouve ça logique. Parce qu’il est vrai que moi, lorsque je me retrouve en France j’ai envie d’être au Maroc et quand je suis au Maroc j’ai envie d’être en France. Je pense qu’ils vivent ainsi. Et donc cela devient un nouvel état d’esprit et selon moi, cela se sent dans le sondage.
Vous mettez également l’accent sur la féminisation de la population marocaine à l’étranger…
ZD : Oui mais c’est une donnée générale. Parce que non seulement les femmes représentent la moitié de l’immigration, ce qui est logique, mais elles ont changé totalement d’attitude. Ce n’est plus les personnes du regroupement familial des années 70, cela n’a rien à voir. Elles partent toutes seules, travaillent, s’autonomisent… cela ressemble à ce qui se passe au Maroc actuellement, mais elles l’ont précédé à mon avis. Donc je crois que les Marocains résidents à l’étranger jouent un rôle dans le développement des mentalités au Maroc.
Vous parlez justement du rôle des MRE dans développement des mentalités dans votre livre, mais aussi de leur rôle dans le développement économique. Ne serait-ce pas une suite de « Marocains de l’autre rive » ?
ZD : Non, ça n’a rien à voir. Celui que j’ai fait avec « Migrations et Développement » c’est l’histoire d’une expérience, celle de Jamal Lahoussain (qui a émigré en France dans les années 70 et qui participe activement au développement de son village, ndlr). Mais en même temps, c’est vrai que son itinéraire personnel c’est aussi cela. Ce qui est intéressant c’est de savoir comment à son époque, parce qu’il fait partie de la première vague, il a pu arriver à développer des projets pareils. J’étais vraiment scotchée et intéressée par ce qu’ils ont fait là bas.
De toute façon, c’est toujours la même population émigrée, vivant entre le Maroc et l’Europe, mais, ce sont des cas différents.
Les religions de France organisent un colloque pour une « laïcité de bonne intelligence »
« Vécu et promesses de la laïcité dans le cadre de la loi de 1905 ». Voici l'intitulé retenu lundi par la Conférence des responsables de culte en France (CRCF, qui rassemble les six principales religions ou confessions) pour le colloque ...
29/9/2011
Source : Yabiladi
La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.
La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)
29/9/2011
Source : RTL .info/Belga
La Commission européenne a tapé sur les doigts de la Belgique et sept autres pays européens pour ne pas avoir traduit dans leur droit interne les règles européennes en matière de retour des immigrés illégaux.
La directive européenne "retour", datée de 2008, contient des règles communes concernant le retour, l'éloignement et la prise de corps des immigrés illégaux. La directive doit, selon la Commission, s'attaquer aux "grandes différences entre les lois et les pratiques des Etats-membres" et garantir "un retour humain et digne". Les dispositions devaient être traduites pour le 24 décembre 2010 en droit interne, mais la Belgique et sept autres pays membres ne se sont pas encore exécutés. "En ne le faisant pas, ils mettent en danger l'efficacité et l'honnêteté de la procédure commune de retour et ils minent la politique migratoire de l'Europe", affirme jeudi la Commission européenne dans un communiqué. La Belgique a deux mois pour apporter une réponse satisfaisante à la Commission. Dans le cas contraire, la Commission pourrait aller devant la Cour européenne de Justice et réclamer des sanctions financières contre la Belgique. (VIM)
29/9/2011
Source : RTL .info/Belga
Le sociologue et historien de l’émigration/l’immigration Elkbir Atouf, actuellement professeur chercheur à l’Université Ibn Zohr à Agadir, vient de publier son deuxième ouvrage intitulé : « L’histoire de l’émigration marocaine au bassin minier du Nord-Pas-de-Calais (1917-1987), après « Les origines historiques de l’immigration marocaine en France de 1910 à 1963 ».
L’importance de cet ouvrage vient non seulement de la préface rédigée par Driss El Yazami (président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger) qui témoigne de l’importance du livre, de son contenu, mais aussi de l’expérience de son auteur qui a vécu en France, plus de 10 ans entant qu’étudiant, chercheur, et acteur qui a travaillé avec les associations dans le domaine et acquis une expérience particulière. Il est aussi l’auteur de plusieurs rapports et articles publiés dans des ouvrages collectifs et revues nationales et internationales. L’ouvrage en 145 pages est divisé en trois parties dont les chapitres analysent les sujets suivants : Les phases migratoires les plus marquantes du Maroc colonial ; les phases les plus signifiantes de l’immigration post-coloniale, Condition de recrutement, image et modèle de gestion migratoire ; Conditions des départs et impact de l’argent de l’immigration ; Des immigrés apolitiques et Perception et trajectoire d’une mémoire immigrée.
29/9/2011
Source : Libération
Cette rencontre constitue la première manifestation publique du GIS Histoire des migrations, créé début 2011, qui réunit la Cité nationale de l'histoire de l'immigration, l'EHESS, l'Université Panthéon Sorbonne, l'Université Aix Marseille. La journée d'étude propose de faire un état des lieux de la recherche sur les migrations, qui mette en valeur les apports, mais révèle aussi des manques et partant, pose des questions nouvelles et ouvre des pistes de travail. Pour mener à bien cette réflexion, nous proposons de confronter les analyses des représentants de plusieurs historiographies nationales, qui ont toutes été amenées à prendre en compte, dans leur démarche, la dimension migratoire de ces histoires.
Le mardi 4 octobre 2011, à partir de 9h30, à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Auditorium Abdelmalek Sayad
Source : Calenda
Dans le cadre de l’exposition : « Le Maroc et l’Europe : six siècles dans le regard de l’autre », organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Le CCME organise un séminaire sur « L’actualité des relations franco-marocaines »...Consulter le programme