Dévoilé récemment les noms des projets sélectionnés qui bénéficieront du soutien de ce concours qui vise à promouvoir les jeunes cinéastes du Sud. Les projets retenus sont l'œuvre de jeunes talents venus d'Algérie, de la Tunisie, de l'Egypte, du liban et du Maroc. Parmi les projets sélectionnés en figurent six du Maroc, deux d'Algérie, deux de Tunisie et un seul du Liban. Initié par «r.ooo» visages Ouarzazate Film Commission (OFC) et Canal France International, en partenariat notamment avec le CCM, le CCME et l'ambassade de France au Maroc…Suite
Près de 900 immigrés en situation illégale, de diverses nationalités, ont été expulsés de Catalogne depuis janvier dernier, a annoncé, mardi à Barcelone, un haut responsable de la Police nationale espagnole.
Plus de 600 de ces immigrés avaient commis des délits graves lors de leur séjour dans cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne, a précisé le chef de la Police nationale espagnole en Catalogne Narciso Ortega, lors d'un discours prononcé à l'occasion de la "Journée de la Police".
Le responsable espagnol a également fait état du démantèlement de 71 réseaux d'immigration clandestine depuis le début de l'année en cours, précisant que les actions menées par les membres de ce corps de sécurité ont permis l'arrestation de 353 personnes pour leur implication dans des affaires d'immigration illégale.
S'agissant de la lutte contre le trafic de drogue, M. Ortega a fait état de la saisie, durant les neuf premiers de 2011, de 4,7 tonnes de haschich, de 235 kilos de cocaïne ainsi que de 4.195 plants de marijuana et 6.000 comprimés de drogues synthétiques.
Les efforts déployés dans ce domaine par la police nationale se sont également soldés par la mise hors d'état de nuire de 66 réseaux organisés et l'interpellation de 520 suspects, a encore précisé le responsable espagnol.
5/10/2011
Source :MAP
Le Maroc et l'Espagne se sont félicités de la qualité et du niveau fort élevé de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays, qu'accompagnent des résultats probants et exprimé leur détermination à continuer à Œuvrer dans ce sens.
Dans un communiqué conjoint rendu public à l'issue d'une réunion de travail tenue, mardi à Rabat, entre le ministre de l'Intérieur, M. Taïeb Cherqaoui, et son homologue espagnol, M. Antonio Camacho, les deux parties ont rappelé la solidité des relations fraternelles unissant SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Juan Carlos. Les deux ministres ont également rappelé la qualité des relations de coopération entre les gouvernements des deux pays et l'attachement de leurs peuples aux valeurs de la démocratie, de la liberté et de la tolérance, ajoute le communiqué.
Ils ont également passé en revue les volets de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment ceux relatifs à la migration, à la criminalité transnationale organisée, au terrorisme et à la coopération policière.
S'agissant de la gestion des flux migratoires, les deux responsables, mus par l'esprit de la Conférence Euro-Africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, qui avait fait du respect des droits et de la dignité des émigrés, une des priorités de toute action commune dans ce domaine, ont réitéré leur engagement pour une approche globale et intégrée.
Dans ce cadre, M. Antonio Camacho a réaffirmé la crédibilité et la responsabilité du Maroc en tant qu'allié stratégique de l'Espagne dans la lutte contre les réseaux de trafic de migrants et de la traite des êtres humains.
De son côté, M. Cherqaoui a remercié l'Espagne pour sa contribution précieuse à la réussite de l'opération transit 2011.
04/10/2011
Source : MAPF
La mosquée Abou Bakr Essedik de Montbéliard (à l'est de la France), a été le théâtre d’actes à caractère islamophobe, dans la nuit de dimanche à lundi dernier. Une camionnette se trouvant à proximité, a été incendiée et aurait pu réduire le lieu de culte en cendres, sans l’intervention des pompiers. Des tracts racistes ont été découverts sur le site.
Les fidèles de la mosquée Abou Bakr Essedik auraient pu se retrouver sans lieu de culte du jour au lendemain. Un incendie, qui s’est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi, a carbonisé une camionnette contenant du matériel de construction destiné à la mosquée. Cette dernière aurait également été ravagée par les flammes, sans l’intervention des pompiers qui ont été avertis par des témoins.
Des papiers pliés en triangle, retrouvés sur les lieux, ont permis de conclure à un acte criminel. Les responsables du lieu de culte sont sous le choc. « En venant faire leur prière quotidienne, des fidèles ont découvert la carcasse carbonisée de la camionnette. Ils m’ont aussitôt appelé », déclare Oahi Gherabi, président de l’association qui gère la mosquée. « Cela m’a fait un choc. Mais, sur le coup, j’ai pensé qu’il s’agissait du geste imbécile de fêtards en fin de nuit ».
Ils ne supportent plus les « bougnoules »
Oahi Gherabi réalise peu de temps après, que les fêtards qu’il soupçonne ont une dent contre la communauté musulmane de la ville. « La police était déjà partie quand j’ai fait un tour pour voir s’il n’y avait pas de dégâts sur la façade. J’ai aperçu des feuilles de papier dissimulées sous des pierres, près des massifs floraux. Elles portaient des inscriptions racistes et un sigle », déclare-t-il au quotidien local Le Pays. L’un des tracts portait les inscriptions « Ras-le-bol des bougnoules ». « Ça m’a fait peur quand j’ai vu les tracts racistes », déclare encore Oahi Gherabi au Pays.
La police tient une piste
Le président de l’association culturelle de la mosquée dit avoir remis les éléments découverts à la police. Une enquête a déjà été ouverte. Elle a permis de faire le rapprochement avec des actes de vandalisme constatés sur des chantiers de la région, entre le 25 et le 27 septembre. La signature sur les prospectus (« Échappées Belles »), et l’écriture sur les tracts seraient les mêmes. Dans les cas précédents les tracts portaient les inscriptions « Vive les femmes » ou « Le pouvoir et les femmes ».
Sur la base de ces éléments, les enquêteurs pensent à un gang féminin mais aucune conclusion officielle n’a encore été tirée. Thérèse Brunisso, pour sa part, estime qu’il s’agit « sans doute d’un petit groupuscule, pas d’un groupe terroriste organisé ».
4/10/2011, Yann Ngomo
Source : Yabiladi
Un rapport de l'Institut Montaigne conduit par Gilles Kepel et publié hier dresse un constat alarmant sur l'emploi et le repli communautaire qui en résulte dans les quartiers difficiles
Six ans après les émeutes qui ont marqué les villes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, le manque d'intégration sociale et économique des habitants de ces communes reste très préoccupant. C'est du moins la conclusion à laquelle a abouti l'équipe de chercheurs qui a travaillé sous la houlette Gilles Kepel, politologue spécialiste de l'islam, pour l'Institut Montaigne et dont le rapport a été dévoilé hier. Pendant près d'une année entière (de juillet 2010 à juin 2011), sociologues et économistes ont interrogé 100 habitants de l'agglomération, à la fois Français et étrangers (régularisés ou non) pour sonder leur rapport à l'école, à l'emploi, à la sécurité ou encore à la politique. Il s'agit certes d'une enquête de ressenti, centrée sur des témoignages et circonscrite à une zone de 55.000 habitants, mais qui reste néanmoins révélatrice de l'état des banlieues.
Le premier constat, le plus visible, est positif. La rénovation urbaine, à laquelle l'Etat a consacré 40 milliards d'euros depuis 2003 dans toute la France, dont 600 millions sur la seule agglomération de Clichy-sous-Bois -Montfermeil, est une réalité dont les habitants ont bien conscience. « La rénovation du bâti ne peut suffire à assurer cohésion et développement », note le rapport. Le coeur du problème est l'accès à l'emploi. En 2009, les zones urbaines sensibles (ZUS), enregistraient un taux de chômage moyen de 18,6 %, contre 9,8 % en moyenne en France. Un chiffre qui atteint 43 % pour les jeunes actifs. « Le capital éducatif et culturel inadapté d'une partie de la jeunesse », comme le rappellent les auteurs, explique en partie ces mauvais chiffres, mais l'isolement géographique de ces territoires est lui aussi dévastateur.
L'islam, valeur refuge
En transports en commun, il faut 67 minutes pour rejoindre la Défense depuis Clichy-Montfermeil, 86 minutes pour aller à l'université Paris-XIII de Villetaneuse. Le nombre de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur est pourtant en augmentation, mais sans réseaux de connaissances et parfois victimes de discriminations, nombre d'entre eux ne parviennent pas à trouver un travail correspondant à leurs compétences. Cette exclusion du marché de l'emploi entraîne chez certains « un rejet radical de la France et des valeurs qui lui sont prêtées », écrit Gilles Kepel. Un fort ressentiment vis-à-vis du système scolaire se développe, accusé de mal orienter. En parallèle, un retour vers le religieux, en l'occurrence l'islam, se fait de plus en plus sentir. De nombreux parents renoncent à mettre leurs enfants à la cantine, pour des raisons financières mais aussi religieuses (non-respect du halal), alors que les immigrés de la première génération n'avaient pas ce souci. « Dévalorisés, ces jeunes ont reconstruit une image positive d'eux-mêmes au travers de la fréquentation des mosquées », indique le rapport. Ce regain d'intérêt pour l'islam, vécu comme une valeur refuge face à l'exclusion ressentie, est pour le chercheur la conséquence la plus manifeste de la crise des banlieues, et non sa cause.
5/10/2011, MARIE BELLAN
Source : Les Echos.fr
Le décret du 7 septembre pris pour l'application de la loi relative à l'immigration, vient préciser les conditions de délivrance de la carte bleue européenne, qui autorise les ressortissants hors UE à exercer une activité professionnelle au sein de l’UE.
La carte bleue européenne
La loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, prévoyait la mise en œuvre de cette Carte Bleue Européenne.
Le décret pris pour l'application de cette loi est paru le 6 septembre 2011.
La carte bleue européenne a été mise en place pour les citoyens non-européens hautement qualifiés souhaitant travailler dans un état membre européen.
Elle permet à son détenteur de se déplacer librement, de vivre et de travailler au sein de l’Union Européenne.
L'étranger qui souhaite obtenir cette carte de séjour doit :
- Soit être titulaire d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures, soit bénéficier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans;
- Justifier d'une rémunération annuelle brute minimale (au moins égale à une fois et demie le salaire moyen annuel de référence fixé par arrêté) ;
- Etre titulaire d'un contrat de travail d'une durée d'au moins un an visé par l'autorité administrative ;
La Carte Bleue Européenne sera valable 3 ans, renouvelables.
4/10/2011
Source : Eurojuris