Le GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants) agit depuis 2006 pour le respect des droits des migrants au Maroc et met en place depuis 2010 le festival migrant’scène – Rabat avec pour objectif de faciliter la rencontre entre marocains et migrants au Maroc et de sensibiliser sur les migrations. Les enjeux migratoires vers le Maroc sont souvent peu connus voire ignorés du grand public et l’attention est plus concentrée sur les migrations des marocains.
En 2011, le festival se déroulera du 31 octobre au 5 novembre 2011 à la salle Gérard Philippe de l’institut français de Rabat en partenariat avec la compagnie de théâtre citoyen, DABATEATR.
Le festival ouvrira le 31 octobre en musique avec un live d’artistes du Maroc et d’ailleurs.
Le mardi 1 novembre, la troupe DABATEATR présentera WAZO, une pièce de théâtre élaborée à partir de témoignages, de rencontres et avec la contribution de migrants.
Le 2 novembre sera lu la pièce de théâtre Bamako / Paris de Ian Souliane, dans laquelle Ibou, migrant malien accroché au train d'atterrissage d'un Airbus A320 d'Air Mali, nous parle de Bamako, de sa mère, du champ de citrouilles, des hippopotames, des barres chocolatées, d'Amélie Poulain…
Le film documentaire « Larmes et Alarmes » de l’association Alternatives Espace Citoyen Niger réalisé par Abba Arimi et Abba Kiari sera présenté le jeudi 3 novembre. Ce film traite de la question des frontières en tant que barrières et particulièrement de la ville de Nioro du Sahel, ville située à la frontière du Mali et de la Mauritanie connue pour ses refoulements massifs. Ce film sera suivi d’un débat sur le traitement médiatique des migrations.
Le vendredi 4 et Samedi 5 novembre aura lieu L’khbar F’lmasrah (les informations au théâtre), fruit d’ateliers d’écriture avec des migrants et réfugiés, des membres du GADEM et des bénévoles de DABATEATR à partir des actualités du mois écoulé et mis en scène par DABATEATR.
19/8/2011
Source : Migrant ‘scène
Environ la moitié (48%) des sondés estime que cette part de 22,1% est "bonne". Mais ils sont autant à la considérer comme "plutôt trop élevée" (34%) ou "beaucoup trop élevée" (14%). Les jeunes et les Romands se montrent les plus ouverts aux étrangers.
Environ la moitié (48%) des sondés estime que cette part de 22,1% est "bonne". Mais ils sont autant à la considérer comme "plutôt trop élevée" (34%) ou "beaucoup trop élevée" (14%). Les jeunes et les Romands se montrent les plus ouverts aux étrangers.
Une majorité de 59% n'est pas préoccupée par l'immigration de forces de travail européennes liée à la libre circulation des personnes. En revanche, 40% sont "plutôt" ou même "très" préoccupés. Cette proportion est particulièrement représentée chez les plus de 54 ans et les personnes avec le niveau d'éducation le moins élevé.
Par ailleurs, 80% des personnes interrogées pensent que l'économie suisse ne serait pas si saine sans étrangers. Cette opinion est particulièrement exprimée par des électeurs du PS (94%), du PLR (86%) et du PDC (83%). Elle n'est partagée que par 56% de sympathisants de l'UDC.
Autre élément du sondage, le classement de personnalité. Le journal dominical montre que sur la question de l'immigration et des étrangers, une majorité de Suisses interrogés dit accorder sa confiance à Karin Keller-Sutter, choisie parmi 16 autres papables.
La conseillère d'Etat libérale-radicale saint-galloise remporte la palme pour sa compétence présumée sur le thème de l'immigration, avec une note de 6,16 sur 10. Elle est suivie par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga (6,14) et le chef du groupe parlementaire PDC Urs Schwaller (5,12).
Les leaders de l'UDC Christoph Blocher (4,15) et Toni Brunner (4,11) sont en revanche considérés comme les moins aptes. Au palmarès des personnalités les plus connues, Christoph Blocher arrive en tête, suivi de Mme Sommaruga et de Toni Brunner.
L'institut Demoscope, sollicité pour l'enquête du "SonntagsBlick", a interrogé 1002 personnes en Suisse alémanique et Suisse romande. La marge d'erreurs est de 3%.
21.08.2011
Source : Tribune de Genève/ats
"Les Nuits du Ramadan", organisées depuis 2006 dans la capitale espagnole, vont se tenir du 1er au 4 septembre pour célébrer la fin du mois sacré, avec une programmation des plus riches alliant concerts de musique, expositions, débats et projections cinématographiques, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.
Manifestation phare de l'association Culturelle "La Fabrica de ideas" (L'usine aux idées), "les Nuits du Ramadan", revendiquent "la reconnaissance des droits culturels" des immigrés et militent pour "la connaissance mutuelle à travers la culture".
"Les Nuits du Ramadan" se veulent également "un rendez-vous pour montrer la réalité culturelle du monde arabe et musulman aux citoyens espagnols" et pour aider à "l'intégration et la reconnaissance d'un collectif (Musulman) qui subit les attaques, sans aucune raison, de mouvements politiques et médiatiques bien déterminés", affirment les organisateurs dans un communiqué adressé à MAP-MAdrid.
Normalement célébrée durant le mois sacré du jeûne, les organisateurs ont décidé de décaler cette manifestation jusqu'au début du mois de septembre" en raison des difficultés que peuvent rencontrer les artistes et la population musulmane pour participer aux festivités de la célébration des "Nuits du Ramadan", - le mois du Ramadan se tenant en plein mois d'août".
La manifestation sera ainsi conçue comme "une célébration de la fin du Ramadan", "une importante fête pour le monde Musulman" affirment-ils. Pour cela, les organisateurs ont retenu une programmation riche et diversifiée sous forme de concerts, d'expositions, de débats et de projections cinématographiques.
Dans cette programmation figure notamment un double concert du groupe marocain "Hoba Hoba Spirit " et la chanteuse malienne Madina N'Diaye, qui sera donné gratuitement le 2 septembre prochain au Parc "Casino de la Reina" de Madrid.
"Les Nuits du Ramadan" sont organisées sous l'égide de l'agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), en collaboration notamment avec la municipalité de Madrid, l'association des habitants de Lavapiés, célèbre quartier populaire de Madrid qui concentre une multitude de nationalités notamment les Marocains, le Collectif "La Latina" et " Yeiyeba: Musiques du Monde".
18/8/2011
Source : MAP
Pendant dix jours, AI France a suivi avec attention la situation d’un demandeur d’asile qui, depuis deux mois, se heurtait à un refus des services de la préfecture du Val-de-Marne de le laisser déposer sa demande d’asile.
« Try again ! »
P.U.I (pour des raisons de sécurité, le nom a été modifié) arrive en France au début du mois de juin. Très rapidement, il se présente en préfecture pour déposer une demande d’asile, la première fois le 13 juin 2011.
Les personnes en charge de l’accueil des demandeurs d’asile à la préfecture du Val-de-Marne refusent de lui donner un rendez-vous et lui disent de revenir un autre jour « try again » s’entend-il répondre à chaque passage.
P.U.I revient un autre jour, puis encore un, neuf fois de suite. Il se présente de nouveau le 10 août accompagné par une militante d’Amnesty International France, membre du service Réfugiés.
Comme toutes les autres fois, la réponse du service de la préfecture est de revenir une autre fois.
Deux mois après son premier passage à la préfecture, P.U.I n’a toujours pas pu déposer sa demande d’asile, est sans titre de séjour, peut être arrêté à tout moment et renvoyer vers son pays.
Pourtant, en France, les services de préfecture ne peuvent pas refuser l’accès à la procédure d’asile : le droit d’asile est protégé par la Constitution française elle-même, et pourtant....
Le tribunal comme seul recours
Le 17 août, aidé par Amnesty International France, P.U.I dépose un recours devant le tribunal administratif de Melun en demandant à pouvoir déposer sa demande d’asile, raison pour laquelle il est présent en France depuis plus de deux mois.
Devant l’urgence de sa situation, le tribunal prévoit une audience le 19 août.
Mais le 18 août, le préfet du Val-de-Marne adresse à P.U.I une convocation pour le début du mois de septembre 2011 afin de déposer sa demande d’asile.
S’il est heureux que P.U.I ait désormais la certitude de pouvoir déposer sa demande d’asile, Amnesty International France déplore de nouveau les difficultés que cette personne, comme tant d’autres dans le Val-de-Marne, a rencontrées pour exercer un droit aussi fondamental que le droit d’asile.
Déjà, en association avec d’autres organisations non gouvernementales, Amnesty International France avait dénoncé les conditions de [non] accès à la procédure d’asile dans la préfecture du Val de Marne.
18/08/2011
Source : Site d’Amnesty
La proposition du ministère de l’Intérieur de limiter la participation des Marocains de l’étranger lors des prochaines législatives au vote par procuration est loin de faire l’unanimité. Après certains partis politiques, c’est autour d’associations regroupant des MRE de faire savoir leur désaccord. C’est le cas du Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas qui propose à ce que les MRE soient intégrés dans les listes nationales et rejette par ailleurs la formation de partis dédiés exclusivement aux MRE.
Les Marocains du monde ne veulent pas d’un vote par procuration lors des prochaines législatives, prévues le 25 novembre. Le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas le fait savoir à son tour. « C’est n’est pas sérieux et ce n’est pas honnête » de proposer aux immigrés de voter par procuration. C’est le point de vue d’Abdou Menebhi, qui préside ce collectif basé à Amsterdam, aux Pays-Bas. Le ministère de l’Intérieur avait évoqué des questions de « faisabilité » pour justifier l’impossibilité pour les MRE de pouvoir voter directement ou d’être élus dès le scrutin prochain.
En effet, la mise en pratique de ce droit reconnu par la nouvelle constitution passe par l’adoption d’une loi organique. Ce qui ne serait pas encore à l’ordre du jour. Mais une solution « transitoire » ne manque pas, selon le président du Collectif. Il propose d’ « intégrer les immigrés dans les listes nationales afin que les partis puissent proposer des candidats MRE ». Car de son avis, ce ne serait « pas juste » qu’environ 10% de la population marocaine « manquent ces échéances électorales », bien qu’ « il n’y [ait] pas de débat politiques sur les immigrés ».
Pas de partis ghettos
S’il souhaite une plus forte implication des MRE dans le champ politique marocain, le Collectif rejette tout de même la création d’un parti exclusivement dédié à cette communauté. Dans ce sens, « l’Alliance pour la patrie », formation politique en gestation et qui se veut représentatif des MRE, est qualifiée par Abdou Menebhi de « ghetto parti ». « Nous sommes contre ces ghettos partis, lance le président du Collectif. Les immigrés marocains ne constituent pas une unité. Il y a parmi eux des gauchistes, des islamistes etc. ». Vaudrait mieux laisser à chacun la liberté de choisir le parti auquel il veut adhérer, conclut-il.
18/8/2011
Source : Yabiladi
Le projet de loi relatif au renouvellement des listes électorales générales, adopté jeudi en conseil de gouvernement, a été préparé en concertation avec les acteurs politiques, a souligné le gouverneur-directeur des élections au ministère de l'Intérieur, Hassan Aghmari.
L'approche adoptée s'inspire du dernier discours du Trône dans lequel SM le Roi Mohammed VI met l'accent sur la nécessité d'Œuvrer, dans un esprit consensuel positif, pour ce qui est de la préparation des prochaines échéances électorales, a dit M. Aghmari qui était l'invité du journal du soir de la chaîne Al Oula.
Ce projet, qui vise principalement à préparer le corps électoral appelé aux urnes le 25 novembre prochain, est "avancé et fondé sur une approche novatrice" a-t-il dit.
"Il vise, entre autres, à organiser l'opération de renouvellement des listes électorales actuelles, à travers leur examen en s'assurant de l'identité des inscrits sur la base de la carte nationale d'identité", a ajouté M.Aghmari.
Parmi les garanties apportées par ce projet, a-t-il poursuivi, le fait que l'opération électorale sera supervisée, pour la première fois, par des commissions administratives présidées par des magistrats.
De même, le traitement informatique des listes électorales sera confié à une commission technique nationale chapeautée par un président de Chambre à la Cour suprême et comprenant des représentants des partis politiques.
D'autre part, ce texte autorise les Marocains résidant à l'étranger à s'inscrire dans la commune ou la circonscription de leur naissance ou où ils disposent de biens ou d'une activité professionnelle ou commerciale, tout en veillant à simplifier cette opération en stipulant le dépôt direct de l'inscription auprès de la commission administrative compétente ou au niveau des ambassades ou consulats de leur lieu de résidence, a-t-il fait remarquer.
Rabat, 19 août
Source : MAP
Seize projets totalisant un investissement de 127 millions de dirhams (MDH) ont été agréés par la Caisse centrale de garantie (CCG) à fin juillet dernier, dans le cadre du Fonds de promotion des investissements des Marocains du monde "MDM Invest".
Ces projets ont bénéficié de subventions accordées par l'Etat d'un montant de près de 13 MDH et mobilisé un volume de crédits de 52 MDH, indique jeudi un communiqué de la CCG, précisant que les promoteurs des projets proviennent en majorité de France suivie de la Belgique et du Canada.
La répartition sectorielle des projets promus dans le cadre du Fonds "MDM Invest" fait ressortir une prédominance du secteur de l'industrie manufacturière (27 pc), suivi des secteurs du tourisme (22 pc), de l'enseignement privé (17 pc) et des activités culturelles et sportives (13 pc).
Le fonds "MDM Invest" a été mis en place en vue d'inciter les Marocains résidant à l'étranger à investir au Maroc et à pérenniser et consolider leurs liens économiques et financiers avec leur pays d'origine.
Les projets d'investissement promus par les MRE sont financés par un apport en fonds propres en devises à hauteur de 25 pc au minimum, jumelé à une subvention de l'Etat de 10 pc du coût de projet, plafonnée à 5 MDH. Le financement peut être complété par le recours à un crédit bancaire de l'ordre de 65 pc au maximum du montant total du projet.
18/08/11
Source : MAP