Le quatrième Forum des compétences marocaines en Amérique du Nord "Careers in Morocco" ouvrira ses portes le 22 octobre prochain au Palais des Congrès à Montréal, indique-t-on auprès des organisateurs.
Evénement phare de rapprochement entre la sphère économique marocaine et les compétences marocaines de l'Amérique du Nord, le forum Careers in Morocco-Montréal 2011 sera l'occasion pour les entreprises marocaines de communiquer sur leurs métiers et faire valoir leurs spécificités, et pour la diaspora marocaine d'Amérique du Nord, de s'informer sur les opportunités de carrière qu'offre le marché de l'emploi marocain.
Plus de 3000 compétences marocaines seront attendues à cette quatrième édition avec la participation de plus d'une vingtaine de sociétés et organismes marocains couvrant différents secteur d'activité, le but étant l'optimisation de la contribution des MRE au développement économique et social du Maroc et leur implication dans les grands chantiers de développement humain du pays.
Parallèlement à l'événement, des conférences et des débats seront organisés cette année autour du thème "les énergies renouvelable au Maroc, quel model économique ?".
17/8/2011
Source : MAP
Le Collectif des Associations Démocratiques Marocaines en Europe pour une Citoyenneté Effective Ici et Là-bas a appelé les partis politiques à intégrer des Marocains résident à l'étranger (MRE) dans leurs listes nationales, lors des prochaines élections législatives aux côtés des femmes et des jeunes.
Lors d'un point de presse, tenu mercredi à Rabat, consacré notamment à la lettre ouverte qu'il avait adressée au chef du gouvernement, à des ministres, et aux présidents des deux Chambres du parlement, le Comité de suivi du collectif a souligné que la mise en œuvre du droit de participation des Marocains du monde aux prochaines législatives, à l’instar des autres catégories sociales, est une question qui requiert davantage d'importance.
La participation active des Marocains du monde au référendum constitutionnel du 1-er juillet, est un témoignage éloquent de l'attachement de cette frange de la société à leur mère patrie et leur volonté de participer à la construction de son avenir.
Le Collectif des Marocaines d'Europe a exprimé son rejet de la proposition de vote par procuration étant donné que l'opération de vote est une affaire individuelle, secrète et souveraine.
Le Collectif regroupe des associations et des personnalités marocaines en Europe ayant participé à une rencontre sur feu Driss Benzekri à Amsterdam, le Réseau Marocain Transnational migration et développement, qui regroupe plusieurs associations et personnalités établies au Maroc et à l'étranger, et le Secrétariat du Centre Euro-méditerranéen de migration et de développement.
18 Août 2011
Source : MAP
Consciente que sa politique de « rééquilibrage » de l’immigration au Québec a été largement perçue comme hostile aux nouveaux venus d’Afrique du Nord, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, a décidé d’abandonner cette mesure impopulaire.
Annoncée en avril, la politique (2012-2015) aurait conduit à plafonner à un maximum de 30 % l’apport annuel de chacun de ses quatre grands bassins géographiques d’immigration.
Or, en 2010, les Africains représentaient 36,8 % du total des immigrants admis au Québec. La nouvelle directive ministérielle aurait donc conduit à faire baisser le nombre et la proportion d’Africains − surtout les Marocains et les Algériens − accueillis au Québec.
«C’est perçu négativement comme peut-être discriminatoire (et comme si) on ciblait l’Afrique et les Maghrébins, a dit la ministre Kathleen Weil en marge des premières consultations publiques sur ces orientations. Je ne suis pas à l’aise avec le fait que les gens ne soient pas à l’aise. »
« Je leur pose des questions (aux fonctionnaires du ministère) sur une autre formulation, peut-être plus positive, sur la diversité, a ajouté Mme Weil. La majorité n’aime pas la formule du rééquilibrage. Je n’aime pas le fait qu’il y ait cet inconfort. Ce n’est pas le bon message envoyé. »
Les critiques viennent des représentants des immigrants maghrébins, mais aussi des milieux économiques et sociaux. « Je suis sensible à l’image du Québec », a dit la ministre. Non aux « ambiguïtés »
Mercredi, l’Association de la communauté algérienne de Québec (ACAQ) a demandé à ce que la notion de « bassins géographiques » soit « plus claire ».
« Ce concept doit-il prendre en considération le territoire d’appartenance et la connaissance de la langue française? Quels sont les critères utilisés pour définir les bassins géographiques? Qu’en est-il du bassin Maghreb?
S’apprêterait-on à diminuer l’apport humain? », s’est demandée l’Association, qui veut que la ministre évite les « ambiguïtés ».
« Tout ce qui est du secteur Maghreb, je parle du Maroc, Algérie, Tunisie, se trouve pénalisé par cette question de bassin et par ce pourcentage qui va être une réduction significative, a dit Boufeldja Benabdallah, membre de l’ACAQ. Donc, ça ne contribuera pas au fait français. Au contraire, ça va réduire le nombre de francophones. Et les gens qui viennent de chez nous, sans se targuer et avec toute humilité, maîtrisent le français. »
Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) a déploré une « politique du quota ». « Au lieu de viser à atteindre un bassin de 30 % pour cette partie du monde, n'y aurait-il pas lieu de regarder les causes qui font qu'une partie des immigrants provenant de ce continent (l’Afrique) ont des difficultés d'intégration? », a questionné le président du CSLF, Conrad Ouellon.
18/08/2011 , Taïeb Moall
Source : Canoê/Agence QMI
Mois de solidarité et de bienfaisance, le ramadan mobilise chaque année les musulmans à travers toute la France. Des associations et des mosquées organisent des f'tours solidaires. Qui dit f'tour, dit logistique, main d’œuvre et approvisionnement. Pendant le mois sacré, rares sont ceux qui rechignent à se rendre utiles ou à tendre la main à leurs coreligionnaires ou compatriotes. Des non-musulmans s’attablent aux côtés des jeûneurs le temps d’un f'tour, l'occasion de se découvrir dans une ambiance conviviale et spirituelle.
Avec le début du mois de ramadan, chaque année les coudes se serrent et les bourses se délient. Les musulmans à travers la France offrent des f'tours. Si les menus proposés et le nombre de plats varient d’un endroit à l’autre, l’esprit reste le même : rompre le jeûne, la solitude et l’individualisme.
« On connaissait tous quelqu'un qui avait besoin d'aide »
« Certains soirs, nous accueillons jusqu'à 25 personnes », indique Ben Taleb, imam de la mosquée de Gernugan à Saint-Brieuc. A Roubaix, ce sont 50 personnes qui prennent le repas du maghrib ensemble, 250 à Saint-Denis et pas moins 600 f’tours offerts cette année par la mosquée de Lyon. Le nombre de f’tours offerts dépend des ressources et, dans la plupart des cas, chacun fait avec les moyens du bord. Si la mosquée de Lyon a lancé un appel aux dons quelques jours avant le ramadan, à Roubaix, Tourcoing et Lille, ce sont les commerçants qui ont mis la main à la poche et les jeunes membres d’associations de quartier se sont occupés de l'organisation. A la mosquée de Saint-Brieuc, « le repas est offert par des membres du centre culturel Averroès, précise Bachir Belhaj, son président, au Parisien. Des familles préparent ces plats pour ceux qui passent la soirée à la mosquée. » Youssef, membre bénévole de l’Association des Jeunes de la Fraternité explique qu’« on connaissait tous quelqu'un qui avait besoin d'aide ».
La plupart des bénéficiaires viennent manger sur place. « Certains ont honte de venir », explique ce bénévole, alors on leur réserve des plats à emporter. Les convives ne sont pas tous des gens démunis, c’est également des étudiants loin de leurs familles et des célibataires qui cherchent un cadre chaleureux pour le f’tour. Ils ne sont même pas tous musulmans.
F’tour, égalité, fraternité
A l’heure de la rupture du jeûne, des personnes de confessions et d’origines diverses sont accoudées aux mêmes tables. Des voisins dont le ramadan attise la curiosité ou des roms : tout le monde est le bienvenu. « On utilise les valeurs de partage et de solidarité qui sont celles du ramadan pour rassembler les gens. L’essentiel c’est qu’ils se rencontrent et discutent entre eux », souligne Djilali Benaboura, coordinateur des missions sociales France.
A Saint-Denis, les petits musulmans jouent avec les enfants roms sous la tente ou le f'tour est organisé.
« C’est extraordinaire de voir des gens de cultures et d’origines si différentes se retrouver ici, renchérit Myriem, bénévole. Ici on a de tout, ceux qui viennent seuls trouvent toujours quelqu’un avec qui discuter, ensuite ils reviennent ensemble. Quoi de mieux comme lien social qu’un repas partagé ?»
16/8/2011, Rim Battal
Source : Yabiladi
"Ayaw l'mhadjeb", "goûtez à la zlabia de Boufarik", "dobara authentiquement biskrienne", crient, à tue-tête, de jeunes vendeurs à la sauvette, dont les étals de fortune envahissent, en ce mois de Ramadhan, le boulevard Barbès, quartier du 18e arrondissement de Paris, à forte concentration d'émigrés maghrébins.
A la cohorte de commerçants alignés le long de ce boulevard et la rue voisine de la Goutte-d'Or, sont venus se greffer des "commerçants" occasionnels, proposant une multitude de produits allant des simples gâteaux et mets traditionnels aux téléphones portables high tech en passant par le prêt-à-porter et autres produits de pacotille et de chinoiseries. L'affluence y est telle que les passants, clients potentiels, ont du mal à se frayer un chemin dans ce quartier mythique, qui, au même titre d'ailleurs que le boulevard la Chapelle et les petites rues qui les enserrent, est essentiellement commerçant, converti en ce mois en un bazar à ciel ouvert. "Toutes ces senteurs qui enivrent me rappellent Bab El-Oued, le quartier que j'ai dû quitter il y a 20 ans pour m'installer en France", confie une quadragénaire, dont la compagnie de ses deux filles en bas âge ne semble pas déranger outre mesure. "C'est un plaisir que je me fais à chaque fois que j'ai la nostalgie du pays. On trouve de tout à Barbès. Surtout les produits du cru", ajoute l'Algérienne, qui a fait le déplacement de Vincennes, ville célèbre par son château située à l'est de Paris. Parmi les commerces qui connaissent une affluence en cette période de l'année, dans le quartier de Barbès, il y a les boucheries "islamiques" qui ne désemplissent pas. Faisant valoir diverses certifications halal, ces commerces sont de plus en plus prisés, en ce mois de Ramadhan. "Les riverains ont tendance à faire plus confiance au boucher du coin qu'à la grande distribution", explique Djamel, tenant boutique rue de la Goutte-d'Or. Le scandale, suscitée par un documentaire diffusé la veille du mois béni par une chaîne de télévision française semant le doute sur la licéité de certains produits halal, semble avoir influé sur le comportement de consommateurs. "Nous tenons ces certificateurs à témoins devant Dieu. C'est à eux qu'incombe la responsabilité d'assurer un produit halal à l'ensemble de la communauté musulmane", martèle une cliente, approchée par l'APS.
Actuellement, il n'existe pas en France une norme unique désignant le label "halal", une mission dévolue au Conseil français du culte musulman (CFCM) à sa création en 2003. Pour l'heure, seules les mosquées de Paris, Lyon et Evry délivrent des cartes de sacrificateurs, mais ce sont ensuite une multitude d'organismes, qui effectuent des contrôles, notamment dans les abattoirs. Pour Amokrane, un octogénaire vivant en France depuis les années 1950, le Ramadhan n'est pas uniquement une "affaire de bouffe". "L'exclusion est telle en France que les démunis parmi notre communauté algérienne se comptent par milliers", s'indigne-t-il, rappelant aussi que le Ramadhan est surtout un mois d'entraide et de solidarité envers les personnes en difficulté. Avec son collègue Saïd, il est mobilisé, rue Affre, pour organiser la distribution de repas à emporter, préparés quotidiennement par des femmes bénévoles de l'association de la communauté des Algériens à Paris. Selon le président de l'association, Abdelkader Madi, ce geste est "le moins que l'on puisse faire envers notre communauté en ce mois béni". "On aurait voulu servir plus que la centaine de repas que nous préparons au quotidien, mais l'exiguïté de nos locaux fait que nous ne pouvons pas faire autrement", regrette l'octogénaire. Le même élan de solidarité est constaté à la mosquée Khaled-Ibn-El-Walid, rue Myhra. Pas moins de 500 repas sont quotidiennement servis sur place, à l'heure du f'tour, selon son recteur cheikh Hamza, qui parle d'une "tradition" que son établissement perpétue depuis dix ans. Coincée entre un hôtel et une librairie, la mosquée qui ne possède pas de dôme accueille, chaque jour, des centaines de fidèles pour les prières surérogatoires tarawih."Le Ramadhan est un mois de spiritualité et une occasion de se rapprocher davantage du Créateur. Ce n'est pas une question bassement culinaire, c'est ce que nous essayons d'inculquer, notamment aux jeunes générations, parfois en proie à des problèmes existentialistes", confie le plus influent des imams du 18e arrondissement de Paris.
16/8/2011
Source : El Moujahid/APS
Le parti catalan d'extrême-droite "Plataforma per Catalunya" (Plataforme pour la Catalogne), connu pour son discours anti-immigrés et xénophobe, a annoncé, mardi, sa participation, pour la première fois, aux élections législatives anticipées prévues en Espagne le 20 novembre prochain.
Le parti, qui suscite constamment la polémique en Catalogne à cause de ses positions hostiles aux immigrés notamment maghrébins, couvrira l'ensemble des circonscriptions électorales catalanes, a indiqué son président Josep Anglada dans un entretien à l'agence "Europa Press", précisant qu'il sera lui même tête de liste de cette formation.
Anglada a également fait savoir que le parti renonce à présenter des candidats dans les autres régions espagnoles, comme il l'avait annoncé précédemment.
"Nous ne sommes pas assez organisés dans les autres communautés autonomes", a-t-il expliqué, précisant que son parti vise à faire élire au moins un député dans la circonscription de Barcelone.
Le leader de "Plataforma per Catalunya" a toutefois souligné qu'il maintient son projet de création d'un parti politique ou d'une coalition de partis "à caractère national" en perspective des élections européennes et municipales prévues respectivement en 2014 et 2015.
Rejetant les accusations de xénophobie portées à l'encontre de son parti, Anglada a souligné que "Plataforma per Catalunya" aspire à offrir une nouvelle alternative en tant que "troisième voie" entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et le Parti Populaire (PP).
Cette formation, créée en 2002, fait l'objet depuis juin d'une enquête judiciaire suite à une plainte présentée par le gouvernement autonome de Catalogne l'accusant d'avoir procédé à la distribution, lors de la campagne électorale pour les municipales du 22 mai dernier, de tracts incitant à la xénophobie et à la haine raciale.
Une association musulmane de Reus, près de Tarragone a, pour sa part, engagé récemment des poursuites judiciaires à l'encontre de ce parti qui a réalisé une percée significative lors des dernières élections municipales en remportant près de 70.000 voix et 67 sièges.
16/8/2011
Source : MAP