samedi 6 juillet 2024 02:19

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Le Parti populaire s'est dit complètement contre le vote des Marocains dans les élections locales espagnoles de 2015.

La droite espagnole reprend ses hostilités envers le Maroc. En effet, le parti populaire espagnol s'est dit complètement contre une participation des immigrés marocains au vote lors des élections locales prévues en 2015. La nouvelle constitution marocaine donne le droit aux étrangers installés au Maroc de voter dans les élections communales. Cela veut dire que les MRE pourront également dans le cadre d'un accord de réciprocité voter à leur tour dans leur pays d'accueil. 

La réaction officielle du gouvernement espagnol était favorable à la participation des citoyens marocains dans les élections locales. La ministre espagnole des Affaires étrangères, Trinidad Jiménez avait déclaré quelques jours après le référendum que l'Espagne était prête à signer avec le Maroc un accord pour permettre aux expatriés des deux pays de prendre part aux élections locales. Mais c'était sans compter sur la réaction de l'opposition parlementaire espagnole menée par le parti «popular » de Mariano Rajoy qui n'est autre que le disciple d'un certain José Maria Aznar, ancien premier ministre en Espagne, connu du reste pour son hostilité envers le Maroc. Même si les hauts cadres du PP n'ont pas encore manifesté ouvertement leur opposition, le refus a été exprimé par des députés de cette formation de droite dans les deux présides marocains occupés, Sebta et Méllilia. Les responsables de ce parti qui contrôle les deux villes depuis les dernières élections, affirment qu'ils vont utiliser tous les moyens pour empêcher les Marocains installés dans ces deux villes de voter. La raison invoquée par les responsables politiques est la suivante : le droit de vote ne peut pas être donné aux citoyens d'un Etat qui revendique sa souveraineté sur Ceuta et Méllilia. 

Machiavélisme 
Des gouvernements locaux PP s'emploient tous depuis quelques jours à défendre cette thèse. La presse espagnole a relayé la déclaration d'un certain Francisco Marquez, député populaire à Ceuta ainsi que deux autres parlementaires PP qui ont parlé des «conséquences graves» d'une éventuelle participation marocaine. Carrément ! Pour ces derniers, leur parti n'hésitera pas à brandir son veto contre tout accord de réciprocité avec le Maroc. Mais la raison principale derrière cette opposition farouche relève plutôt d'un pur machiavélisme politique. 

Selon des observateurs espagnols, le parti populaire a peur d'une participation marocaine qui pourrait bénéficier à l'opposition dans les villes occupées représentée principalement par l'UCDE CPM. Majoritairement musulmane, cette coalition est arrivée deuxième lors des dernières élections, juste derrière le PP devançant par la même occasion le PSOE, parti de gauche au pouvoir dans la péninsule ibérique. 

Autrement, la droite craint de perdre sa majorité confortable au profit de l'opposition musulmane qui deviendra plus forte grâce à un éventuel soutien de l'électorat marocain en 2015.

Si telle est la réaction de la droite dans les deux présides occupés, quelle sera sa réaction en Espagne? Il faut préciser que le nombre des Marocains résidant en Espagne atteint les 800.000 personnes dont 550.000 sont des adultes et donc capables de voter. Pour sa part, Ceuta compte 3000 Marocains alors que Melilla accueille 6000 MRE, selon des sources espagnoles. 

Actuellement, plusieurs pays ont des accords de réciprocité avec l'Espagne. Il s'agit principalement de pays sud-américains notamment la Colombie, la Bolivie, le Chili, le Paraguay et le Pérou. A noter enfin que les relations entre le Maroc et les gouvernements espagnols menés par le PP ont connu des tensions. 

Les deux Royaumes étaient au bord de la confrontation armée en 2002 dans ce qui sera appelé par la suite l'affaire de l'îlot de Leila. Il s'agit d'une petit territoire rocheux à quelques centaines de mètres des côtes marocaines au Nord où le Royaume avait décidé d'installer un poste de contrôle pour lutter contre l'immigration et le trafic de drogue. 

Mais le gouvernement espagnol présidé alors par José Maria Aznar avait pris une décision démesurée et pour le moins hasardeuse d'expédier un commando des forces spéciales dans l'îlot. 

Législatives
Le royaume d'Espagne se prépare déjà pour les prochaines élections législatives. C'est le PSOE qui forme la majorité parlementaire actuellement en Espagne. Arrivé premier lors des élections de 2004, le parti socialiste a beaucoup pâti des conséquences de la crise économique dans ce pays. Les sondages donnent ainsi le PP favori dans les prochaines élections législatives. 
Les socialistes avaient déjà essuyé un revers face à leurs rivaux de droite lors des élections locales. Mais le PSOE abordera la prochaine échéance avec un nouveau leader. 

C'est Alfredo Perez Rubalcaba qui conduira les troupes socialistes espagnoles succédant à l'actuel Premier ministre José Luis Zapatero. 
Il a été désigné samedi dernier par le comité fédéral du parti socialiste espagnol (PSOE). Il est le vice-président du gouvernement de Zapatero et ministre de l'Intérieur. L'homme est donc bien connu des Espagnols. Il s'était distingué lors des négociations avec  le mouvement séparatiste basque ETA.

Source : Le Matin

L'opposition dénonce un fichage général de la population française par le ministère de l'Intérieur.

Si la future carte d'identité biométrique fait les affaires des industriels comme Gemalto, Oberthur et autres fournisseurs de l'Imprimerie nationale, elle suscite en revanche une vive controverse sur le plan de la protection des données personnelles. Adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale en fin de semaine dernière, la proposition de loi relative à la création d'une carte d'identité biométrique implique le recensement des informations (noms, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photo) concernant les 45 à 50 millions de détenteurs d'une carte d'identité au sein d'une base centralisée, appelée TES (Titres électroniques sécurisés).

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a invoqué la nécessité de lutter contre les usurpations d'identité en confrontant les données inscrites sur les cartes d'identité avec celles figurant dans la base TES. Mais des membres de l'opposition, comme le député Serge Blisko, ont dénoncé « un fichage général de la population », dans le cadre duquel figureraient dans la base de données du ministère de l'Intérieur non plus les seuls criminels et délinquants mais également « la grande masse des Français honnêtes ». « La France n'a créé qu'une seule fois un fichier général de la population, c'était en 1940 », a asséné Serge Blisko à Claude Guéant.

L'opposition pointe également du doigt le risque d'élargissement du fichier TES « à des recherches en matière criminelle ». De fait, TES ne sera pas un simple fichier administratif puisqu'il pourra être consulté sur réquisition de la justice dans le cadre de recherches criminelles. Ce que le Sénat avait refusé lorsqu'il avait adopté la proposition de loi en première lecture, fin mai.

Compte tenu de l'importance des problématiques soulevées par la future carte d'identitié biométrique, Serge Blisko estime que celle-ci aurait dû faire l'objet, non pas d'une proposition, mais d'un projet de loi, ce qui aurait nécessité l'avis du Conseil d'État et une étude d'impact. Serge Blisko fustige ainsi « la volonté de faire voter un texte en catimini ». D'autant que la proposition de loi a été votée en session extraordinaire dans la nuit de jeudi à vendredi en présence de... onze députés. 

11/07/2011, Christine Lejoux 

Source : La Tribune

En début d'année, le Barça et le gouvernement de Catalogne ont lancé un programme social basé sur la pratique du football. Cette action, menée dans la ville de Salt, voisine de Girona, permet d'enseigner les valeurs sociales d'intégration aux jeunes d'origine immigrée, dans une commune sujette à de fortes tensions culturelles.

En déplacement ce samedi dans la ville de Salt, mitoyenne de Girona, le président du gouvernement catalan, Artur Mas, a défendu ardemment la pratique sportive comme moteur d'intégration. La commune, secouée en début d'année par deux nuits d'émeutes à caractère communautaire, fait partie des points les plus sensibles de la Catalogne du Sud, en vertu de l'arrivée d'une forte proportion de population immigrée au cours de la dernière décennie. Depuis plusieurs semaines, près de 250 jeunes de Salt participent à une opération intitulée "Futbol Net” (football propre, ou football net), vouée à l'éducation sociale par le biais du sport. Cette action, engagée par le Football Club Barcelone et le gouvernement de Catalogne, a été défendue dans le discours d'Artur Mas, partisan d'un “traitement différencié et spécial, car cette problématique est plus importante que les autres”. L'intervention du président catalan, adressée à un jeune public qui manifeste des besoins spécifiques, lui a permis d'insister sur l'intérêt, lorsque son audience du jour sera devenue adulte, de s'engager dans les associations, les entreprises et les institutions du territoire, en vue de renouveler le modèle catalan à l'horizon 2020. Selon M. Mas, “La Catalogne au aussi des règles. Si nous les respectons au football, comme dans l'ensemble du pays, tout ira mieux, mais si nous ne les respectons pas, cela ne sera pas le cas". La présentation de ce bilan sportif et social s'est déroulée en présence du président du Barça, Sandro Rosell.

10/7/2011

Source : La Clau

Le conseil de gouvernement, réuni jeudi, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a adopté quatre projets de décret et une convention internationale.

Lors d'un point de presse à l'issue du conseil de gouvernement, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a souligné que le premier projet de décret porte attribution et organisation du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération dont il est devenu nécessaire de développer et de moderniser les structures administratives actuelles qui n'ont connu aucun changement depuis 1995, précisant que l'objectif est de permettre au cadre institutionnel de ce département de relever les défis auxquels fait face le Maroc en matière de renforcement de son attrait et de son rayonnement au niveau extérieur.

Présenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, ce texte dont les dispositions répondent aux diverses évolutions et mutations internationales, régionales, continentales et nationales, vise à réviser les structures de ce ministère afin de les simplifier, garantir leur adaptation, préciser leurs attributions au niveau de leurs unités administratives, le but étant d'éviter l'enchevêtrement des compétences et permettre à ce département de s'acquitter de ses hautes attributions professionnelles, et ce, en harmonie avec les nouvelles orientations de la politique extérieure.

Cette politique vise à assurer la défense de la souveraineté nationale, le parachèvement de l'intégrité territoriale, la protection des intérêts supérieurs du Royaume, le renforcement de la présence du Maroc et de son influence aux niveaux international, régional et continental et le renforcement de l'attrait du Royaume et de sa diplomatie économique et générale.

Il s'agit également de protéger les droits et les intérêts de la communauté marocaine résidant à l'étranger, d'assurer une coordination entre tous les services opérant dans le domaine de la politique extérieure du Maroc et de mettre à niveau le réseau diplomatique afin qu'il soit en mesure de coordonner et fournir les données nécessaires à la mise en place d'une politique extérieure efficiente.

Afin de concrétiser ces objectifs, a ajouté le ministre, il a été décidé de réorganiser le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération en tenant compte de considérations objectives, sectorielles, géographiques et régionales dans cinq pôles.

Il s'agit d'un pôle à caractère régional et géographique (sept directions) ayant pour mission de se pencher sur les initiatives régionales et continentales, tels le statut avancé avec l'Europe, l'Union du Maghreb arabe, le développement des relations extérieures du Maroc, la préparation de l'action diplomatique au niveau bilatéral conformément à la politique extérieure adoptée par le Maroc.

Le ministre a également évoqué le pôle multipartite (trois directions), le pôle chargé d'améliorer l'image du Maroc à l'étranger (3 directions), le pôle d'appui et de la logistique, le pôle consulaire et social, chargé de la gestion des ressources humaines et financières (3 directions) et le pôle technique et juridique (deux directions).

7/7/2011

Source : MAP

« Les Nantais venus d’ailleurs », présentée au château des Ducs de Bretagne, retrace un siècle d’immigration à travers des portraits sensibles et des objets intimes

Dans le jardin de son pavillon nantais, Hocine Slimani désigne un olivier, un figuier et un grenadier. « Ici, c’est ma petite Kabylie », confie ce cuisinier à la retraite de 63 ans qui a quitté l’Algérie pour la France voilà plus de quarante ans.

Il fait partie de la centaine de personnes immigrées qui ont bien voulu prêter un objet pour l’exposition dédiée aux « Nantais venus d’ailleurs », installée jusqu’en novembre au château des Ducs de Bretagne.

Outre la carte de main-d’œuvre autorisant sa venue en France, Hocine a confié un pot de terre cuite peint à la main qui le relie à ses racines. « Je l’ai toujours avec moi car il me rappelle ma mère, qui l’utilisait pour servir l’eau. »

Objets symboliques

En prenant le parti de dresser de longs portraits et de présenter une multitude d’objets personnels chargés de sens, cette exposition offre une autre perception de l’immigration. Le choix scénographique – des échafaudages faisant office d’étagères – souligne la précarité des conditions d’arrivée, et parfois de séjour, en France.

De vieilles valises de cuir, censées contenir toute une vie, retiennent l’attention. Tout comme ce bol à café en verre, acheté par le Portugais Antonio Machado à son arrivée en 1972, et dont il se sert toujours. Ou ce gros téléphone orange de 1970 avec lequel la Sénégalaise Aïssata Kane garde le lien avec sa famille.

Autant d’objets symboliques, peu habitués à être exposés.

Migrations

L’histoire de l’immigration à Nantes possède ses spécificités. On apprend que les premiers « immigrés », subissant déjà des discriminations, furent les Bas-Bretons, venus travailler dans l’industrie dans les années 1920, suivis par les Italiens, les Espagnols et les Polonais.

On découvre l’itinéraire de Louis Kermarec, issu d’une famille nombreuse de Quimperlé, embauché dans les fonderies et les chantiers navals. Ou celui de Giovanni, parti du Piémont pour travailler dans le bâtiment : le savoir-faire des mosaïstes italiens était très recherché alors.

La deuxième vague d’immigration concerne les Algériens, après la Seconde Guerre mondiale, puis les Portugais à la fin des années 1960, avant le choc pétrolier de 1973 et la fin de cette immigration de main-d’œuvre encouragée autant par les patrons que par l’État. Suivra le temps du regroupement familial et des réfugiés politiques, notamment du sud-est asiatique et du Chili.

Restrictions

Aujourd’hui, les origines se sont diversifiées et les politiques d’accueil sont de plus en plus restrictives, comme partout. La photo de classe d’une école nantaise reflète cette variété contemporaine. Sous certains visages, le visiteur découvre un objet de la famille de l’élève.

Léo a rapporté la boîte à couture de sa grand-mère, Ziah a confié des épices et de la vanille cultivées par sa tante à Madagascar… Pour Zozan Oztekin, Nantaise d’origine kurde qui a fui la Turquie en 1987, l’exposition permet de « voir que l’on compose une ville tous ensemble. C’est une goutte d’eau pour changer les regards. Mais les gouttes d’eau font l’océan. »

Jusqu’au 6 novembre, 4 place Marc-Elder à Nantes

8/7/2011, FLORENCE PAGNEUX

Source : La Croix

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