Les investissements étrangers à la bourse de Casablanca ont atteint 167,5 milliards de dirhams en 2010, contre 145,1 milliards de dirhams en 2009, soit une augmentation de 15,38%.
Ce développement serait dû selon le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM), à l’évolution des indices des valeurs des principaux investissements étrangers dans le marché financier national, à savoir ceux de Maroc Telecom, Lafarge Ciment et Ciments du Maroc. Ces évolutions ont porté la part des investissements des Marocains résidents à l’étranger (MRE) à 28,9% en 2010, contre 28,5% en 2009.
Le CDVM rapporte dans son analyse que les investisseurs européens détiennent 92% de ces investissements étrangers et ceux du Moyen-Orient 4,20%. Les investissements d’Amérique du nord ont progressé au cours de la même période de 0,31% de la capitalisation de la bourse marocaine à 0,86%.
Le gendarme de la bourse démontre également dans son étude que les personnes morales françaises s’adjugent 22,8% du volume global de ces investissements, soit 103,3 milliards de dirhams et près de 22,5% de la capitalisation boursière, contre 22% en 2009.
Au cours de la même période, 75% du portefeuille financier détenu par des étrangers et des MRE à la bourse de Casablanca, se répartissent principalement sur cinq valeurs, qui ont toutes connu une importante évolution.
Ainsi, la valeur de Maroc Telecom a enregistré une hausse de 10,70%, Lafarge Ciment 49,61%, Ciments du Maroc 28,7% et la Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (BMCI) 11,35%. Seule la valeur boursière de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), a régressé de 1,51% au cours de cette période.
11/7/2011
Source : Bladi.net
Pour de nombreux citoyens suisses, la pénurie de logements et la hausse des loyers sont dues à l’arrivée massive, ces dernières années, de migrants hautement qualifiés. Deux études nuancent cette vision.
Aux yeux de nombreux Suisses, et surtout en période électorale, l’immigration est responsable de tous les maux. Traditionnellement, c’est le marché du travail qui est censé pâtir de l’arrivée de nouveaux venus, qu’ils soient très qualifiés, comme c’est le cas avec la libre circulation des personnes, ou pas qualifiés du tout. Dans les deux cas, les étrangers feraient pression sur les salaires et «voleraient» des emplois aux citoyens suisses.
Mais, depuis quelques mois, «la discussion s’est déplacée du marché du travail au logement, note Gerhard Schwarz, directeur du groupe de réflexion libéral Avenir Suisse, financé par les milieux économiques. C’est pourquoi nous avons voulu étudier les éventuelles répercussions de l’immigration sur les prix de l’habitat en Suisse, dans le cadre d’une enquête sur la classe moyenne qui verra le jour en 2012.»
L’étude «Migration, logement et bien-être» d’Avenir Suisse, suivait de quelques jours une autre analyse, publiée par l’Office fédéral du logement (OFL). Cette dernière, portant sur les années 2005 à 2010, démontre la corrélation entre libre-circulation et évolution des prix et de la demande sur le marché du logement.
Au contraire, l’étude d’Avenir Suisse, qui élargit le champ d’analyse en remontant à 1970, révèle que la pénurie n’est pas le fait des étrangers. Ces derniers accentuent toutefois un problème inhérent à la Suisse, estime Avenir Suisse.
Augmentation des ménages étrangers
Tous les experts s’accordent pour dire que la pénurie et l’augmentation des loyers touchent principalement le bassin lémanique et la région Zurich-Zoug, la Suisse centrale n’étant pas épargnée. Selon l’OFL, le loyer des appartements a augmenté de 8,4% en moyenne en Suisse depuis 2005. A Zurich, la hausse atteint 10,35% et, en Suisse romande, 11,75%.
Sans pouvoir chiffrer le pourcentage imputable aux étrangers, l’étude conclut à une «corrélation certaine» en se basant sur l’augmentation des ménages étrangers dans la population générale. Cette hausse est particulièrement visible dans les cantons frontaliers.
Avenir Suisse et l’auteur de l’étude, Patrik Schellenbauer, expert en marché immobilier, prennent un autre angle: ils comparent la hausse des loyers, la croissance du parc des logements et l’augmentation du pouvoir d’achat en Suisse. Et, selon cette analyse, les loyers ont bel et bien augmenté, mais les salaires ont progressé encore plus.
Les chiffres: depuis 1970, déduction faite du renchérissement, les loyers ont augmenté de 38,5% ou de 0,8% par année. Une augmentation «modeste», selon Avenir Suisse, puisque, dans le même temps, la population a crû de 27% et les salaires effectifs ont progressé de 65%, ou de 1,3% par année.
«Augmentation du bien-être»
«Même si la classe moyenne a perdu quelques points de pourcents dans la croissance globale, les loyers restent supportables pour toutes les couches de la population, déclare Patrik Schellenbauer. En 2006 et 2008, le logement et l’énergie comptaient pour 15,8% des revenus bruts d’un ménage suisse moyen. La hausse des prix «est due à une augmentation importante du bien-être», telle que taille plus grande des appartements.
Pour autant, tout n’est pas au mieux dans le meilleur des mondes. Le renchérissement réel des loyers pour la dernière décennie est passé à 2,5% par année, en raison de la stagnation des constructions. La demande s’est déplacée des campagnes vers les grands centres et leurs agglomérations, «où la construction est plus chère et soumise à des règles plus strictes».
De plus, selon Avenir Suisse, dans une ville comme Zurich, outre 25% de personnes habitant dans des coopératives, 12% sont propriétaires et plus de 40% sont «captifs» et ne quittent pas leur logement pendant des années, voire des décennies. Ce sont 75% des habitants qui sont «protégés contre l’évolution des prix».
«La politique du marché du logement des grandes villes suisses est historiquement axée sur les ménages à revenus faibles, écrit Patrik Schellenbauer. Le citadin suisse de la classe moyenne se sent donc sous pression», quand bien même, selon l’expert, les loyers sont tendanciellement trop bas dans les grandes villes.
Les nouveaux venus, «qui ne sont pas tous étrangers, mais également suisses», précise le chercheur, doivent se tourner vers le marché des nouvelles constructions et des rénovations pour se loger. Dans ce segment, effectivement, les prix explosent.
15/7/2011, Ariane Gigon
Source : swissinfo.ch
Le Colloque international sur le « le patrimoine culturel du Rif : Quelle muséographie ? » a ouvert ses travaux par la lecture, par M. Drisse El Yazami d’un message royal adréssé aux participants. Consulter le texte intégral
Ce livre dAbdelkader Chaoui, traduit de l'arabe par Siham Bouhlal, avec tantôt de suaves fulgurances et, parfois, une inquiétude constellation d'à peu près confinant à l'impropriété, ce récit presque choral s'intitule en français Le marchand de la mort et c'est au Chili qu'il a été imprimé pour les éditions Altazor. Un livre marocain traduit en français et édité à Vina deI Mar-Chile, c'est sûrement une première…Suite
Le référendum du 1er juillet dernier a également été marqué par une forte mobilisation de la Communauté marocaine résidant à l'étranger qui était invitée à participer à cette consultation référendaire dans son pays d'origine. Driss Ajbali, membre du Conseil de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger (CCME), s'exprime sur l'intérêt porté par les Marocains du Monde sur la nouvelle Constitution…Suite
C'est sans surprise que le Parti populaire espagnol s'est opposé au vote des Marocains aux élections locales. Au lendemain de la déclaration de Trinidad Jiménez,la ministre des Affaires étrangères, portant sur son appui au vote des Marocains aux élections municipales espagnoles, le parti de Mariano Rajoy crie au loup. L'affaire a éclaté, de prime abord, dans les enclaves de Sebta et Mélilia…Suite
Les membres des familles des travailleurs immigrés qui viennent rejoindre leurs proches installés au Royaume-Uni devront attendre désormais cinq ans pour pouvoir bénéficier des prestations sociales, selon de nouvelles mesures qui seront annoncées prochainement par le gouvernement.
"La réduction de la migration familiale, est un + élément clé + des efforts visant à réduire la migration nette annuelle au Royaume-Uni à des dizaines de milliers, au lieu de centaines de milliers à l'horizon 2015", selon le ministère de l'Intérieur.
Par ailleurs, le gouvernement veut également réformer l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme, qui protège le droit à la vie familiale et empêche actuellement la déportation, dans certains cas, des membres de la famille des travailleurs qui vivent illégalement en Grande-Bretagne.
Un rapport officiel sur l'immigration montre qu'il est vital de baisser la migration nette annuelle, par une réduction de la migration de famille.
Les derniers chiffres montrent que 48.900 visas de migration familiale ont été accordés en 2010, dont 40.500 pour des conjoints qui venaient pour le mariage.
Les 8.400 autres visas ont été délivrés aux personnes à charge, y compris les parents âgés. La plupart sont des femmes de l'Inde, du Pakistan et du Bangladesh.
L'Observatoire de la migration de l'Université d'Oxford a estimé que cette nouvelle mesure de restriction pour les proches des travailleurs immigrés allait contribuer "tout au plus" à réduire de 8000 seulement le nombre d'entrées d'étrangers au Royaume Uni.
"Les restrictions sur les prestations sociales pour les membres de la famille de l'étranger sont susceptible d'avoir un impact limité", a estimé cet institut.
LONDRES, 13/7/ 2011
Source : APS
La Commission parlementaire mixte UE-Maroc (CPM) a salué, mercredi à Bruxelles, les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre l'immigration clandestine ayant permis de réduire de manière significative les flux migratoires illégaux.
"La CPM salue les efforts du gouvernement marocain en la matière et qui ont permis de réduire les flux migratoires illégaux de façon significative", estimant "nécessaire d'oeuvrer à l'harmonisation des approches de gestion migratoire entre l'UE et le Maroc", indique le texte des recommandations finales adopté à l'issue des travaux de la 3ème réunion de cette commission.
La CPM a, dans ce cadre, appelé à la promotion des migrations légales qui doivent contribuer au co-développement et à l'intensification des échanges dans les domaines du travail et de l'éducation.
Se félicitant de la révision du mandat de l'Agence européenne Frontex (pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures) et de son rôle dans la sécurisation des frontières extérieures de l'UE, la CPM "estime que la croissance économique et la création d'emplois, notamment pour les jeunes, sont les réponses les plus adaptées aux problèmes liés à la gestion des flux migratoires".
La CPM demande notamment que le Conseil européen considère la possibilité de modifier le mandat donné à la Commission européenne afin de lui permettre "une plus grande marge de manoeuvre pour négocier avec le gouvernement marocain un Partenariat pour la Mobilité, et de la même manière pour introduire une facilitation des visas pour certaines catégories de citoyens marocains qui souhaitent entrer sur le territoire européen".
S'agissant de l'Union pour la Méditerranée (UpM), la CPM s'est félicitée de la nomination de M. Youssef Amrani au poste de secrétaire général, affirmant qu'il s'agit "d'un signal politique fort d'engagement du Maroc dans la construction de l'UpM".
Elle a ainsi appelé au renforcement de l'autonomie d'action du secrétariat de l'UpM et la mise à disposition effective par les Etats membres de l'UpM de moyens financiers et humains dans les délais les plus brefs.
Mettant l'accent sur l'objectif à long terme de l'UpM consacré à la mise en oeuvre des projets concrets, la CPM a toutefois mentionné les difficultés du processus de construction euro-méditerranéenne et soutenu "fermement des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens basées sur les résolutions pertinentes des Nations-unies et les accords précédemment conclus par les parties".
Concernant "la sécurité au Sahel", la CPM a mis en exergue le rôle stratégique du Royaume du Maroc dans la région sahélo-saharienne affirmant que "le Maroc joue à la fois un rôle de rempart aux extrémismes, aux trafics et à l'immigration clandestine, de médiateur et d'exemple de modernité et de bonne gouvernance dans la région".
Tout en se félicitant de la volonté du Maroc d'élaborer une coopération accrue avec ses partenaires de l'Est, la CPM "regrette que cette ouverture se heurte à un manque d'engagement et à l'absence de progrès de ces partenaires".
Invitant à renforcer la coopération entre les organisations internationales et régionales impliquées, la CPM encourage tous les efforts et les initiatives qui contribueraient à la relance et à l'approfondissement de l'Union du Maghreb Arabe.
Les travaux de la 3ème réunion de la commission mixte ont été co-présidés par Mme Bouaida M'barka (parlement marocain) et M. Pier Antonio Panzeri (parlement européen).
13/07/11
Source : MAP