samedi 6 juillet 2024 00:28

Un groupe de 55 jeunes marocains résidant à l'étranger a effectué, lundi, une visite à la Chambre des représentants dans le cadre de la 3-ème session des universités d'été tenue en présence de 500 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, venant de différents pays.

 Organisée par l'université d'été Rabat-Agdal/l'université citoyenne, cette visite s'effectue dans le cadre de l'atelier "la nouvelle constitution et les défis futurs du Royaume" afin de consolider la culture de solidarité et de participation et construire une identité qui se base sur la diversité culturelle et l'orientation continue vers l'avenir.

Mme Mbarka Bouaida, présidente de la Commission des affaires étrangères à la Chambre des représentants, a présenté lors de cet atelier un exposé sur la nouvelle constitution et les réformes qu'elle préconise dans différents domaines, ainsi que les différents aspects du travail parlementaire et le rôle du parlement et de ses commissions dans la vie politique et publique.

Mme Bouaida a abordé avec ces jeunes marocains venus de plusieurs pays étrangers tels que l'Italie, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, l'Algérie, la Palestine, la Belgique, le Bahreïn, la Libye, le Qatar, l'Egypte et la Malaisie, les fondements de la nouvelle constitution, l'approche de son élaboration et la nature du régime politique marocain.

A l'issue de cet atelier qui a été suivi d'une visite dans les locaux de la Chambre des représentants, Mme Bouaida a fait part, à la presse, de sa satisfaction du niveau de maturité des jeunes marocains du monde qui ont montré un intérêt grandissant pour les questions d'actualité politique marocaine en cette période historique.

Elle a affirmé que la qualité des débats engagés lors de cet atelier reflète l'importance de l'intérêt que portent ces jeunes à la dynamique que connaît le Maroc sur la voie de la consécration de la démocratie et des fondements de l'Etat de droits.

Pour leur part, ces jeunes MRE ont salué dans des déclarations à la presse, cette initiative qui leur a permis de connaître de plus prêt l'institution parlementaire et de s'informer de la réforme constitutionnelle qui se veut "un grand pas dans l'histoire démocratique du Maroc".

La 3-ème session des universités d'été qui se tient jusqu'au 25 juillet dans sept universités (Abdelmalek Essaadi-Tétoun, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia) est organisée en partenariat avec le ministère de l'Education nationale et les universités de Tétouan, Rabat Souissi et Rabat Agdal, Settat, Casablanca, Marrakech, Mohamedia, El Jadida, Agadir, Oujda et Kénitra.

19/7/2011

Source : MAP

Trois productions maroco-européennes seront projetées lors de la 2ème édition du festival international du film euro-arabe, qui se tient à Buenos Aires.

Il s'agit des courts-métrages "Camille et Jamila" de la réalisatrice franco-marocaine Souad Amidou et "Boomerang" du Maroco-belge Jaouad Rhalib, et du documentaire "Al Halqa" du réalisateur allemand Thomas Ladenburger.

Ces films seront projetés dans le cadre des cycles "Femmes arabes" et "Narrateurs" de cette manifestation cinématographique, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet.

Au total, 18 films et documentaires sélectionnés de la programmation du Festival du film euro-arabe Amal (Espagne) seront visionnés lors du festival de Buenos Aires. Au programme de cette manifestation figure en outre une table ronde sur la thématique "Femmes arabes".

Dans une déclaration à la MAP, Edgardo Bechara Khory, directeur de l'Association "Creciente Cine Fertil", organisatrice de l'évènement, a souligné que le festival vise, entre autre, à faire connaitre et à rapprocher le public argentin de la culture arabe.

C'est dans cette optique que la capitale argentine accueillera en décembre prochain le festival latino-arabe du film, avec la participation de près de 80 productions arabes et latino-américaines, a-t-il dit.

M. Khory a souligné à cet égard l'importance de ce genre d'initiatives dans le renforcement de la connaissance mutuelle entre les peuples, la promotion du dialogue et le rapprochement entre les différentes cultures.

18/7/2011

Source : MAP

Les révolutions arabes ont déclenché une vague de migration vers l’Europe. À la frontière franco-italienne, le Secours Catholique, Caritas Monaco et Caritas Vintimille viennent en aide aux migrants. De notre envoyée spéciale

Tristesse et désarroi se lisent dans les yeux d’Abderrazak, jeune Tunisien de 25 ans, immigré en Italie. Plusieurs fois, pourtant, son visage doux et juvénile s’éclairera d’un sourire, par politesse pour ses visiteurs. Mais il n’a qu’une idée en tête : prendre le premier train au départ de Vintimille, en Italie, pour gagner la France.

« Les Tunisiens ne sont toujours pas libres, même après la révolte. Il faudra un certain temps pour que la démocratie s’instaure », estime-t-il. En désespoir de cause, le jeune homme a quitté son pays, en quête de liberté et d’un travail. Selon les observateurs tunisiens, la révolution a exacerbé des problèmes déjà existants, dans une conjoncture économique très difficile. Et cette instabilité affecte le tourisme. Sans parler des investisseurs qui n’aiment pas les situations imprévisibles.

Abderrazak a donc quitté sa famille et un emploi qui ne lui permettait pas de vivre, pour tenter sa chance en Europe. Pour 1 500 euros, il a traversé la Méditerranée jusqu’à Lampedusa, île italienne au large des côtes tunisiennes. « Ma mère a vendu tous ses bijoux pour me payer ce voyage », raconte-t-il. Mais ce sacrifice lui pèse. « J’aimerais rentrer en Tunisie, car la vie est dure ici. Mais je refuse de revenir auprès de ma mère les mains vides ! » s’exclame-t-il. Lorsqu’il lui téléphone, il raconte qu’il est hébergé par un ami italien et qu’il a trouvé du travail. « Moi, un musulman, je dois mentir à ma propre mère pour ne pas la peiner ! » se désole-t-il.

Solidarité entre Caritas.

En réalité, comme plus de deux cents migrants tunisiens bloqués à Vintimille dans l’espoir de passer en France, Abderrazak dort où il peut. Souvent sur la plage, dans les jardins publics. Jusqu’au début du mois de juin, il pouvait aussi trouver refuge dans une salle de la gare réservée à cet effet. Ou même, parfois, dans un centre ouvert spécialement par la mairie, qui depuis le 28 mars permettait d’accueillir environ 130 Tunisiens.

Or depuis le 6 juin, à la demande des commerçants de Vintimille soucieux de l’impact négatif d’une telle activité sur l’économie touristique, la préfecture de Ligurie a décidé de fermer le centre et l’accueil dans la gare. Une décision dommageable pour les migrants qui, durant deux mois, avaient eu au moins le sentiment d’être traités à peu près comme des êtres humains.

Tous les soirs à 18 heures, le centre ouvrait ses portes. Les Tunisiens arrivaient du centre-ville dans des cars spécialement affrétés. Une heure plus tard, les migrants attendaient patiemment en file indienne le long du bâtiment. À l’intérieur, trois bénévoles préparaient la distribution d’un repas.

Jacques, un Français de Menton, avait apporté son aide à cinq reprises. Son travail consistait à présenter les vivres fournis par la Protection civile et la Croix-Rouge italienne qui gèrent le centre. Ce bénévole, responsable d’équipe au Secours Catholique, était venu, comme un autre bénévole de l’association et le responsable diocésain de Caritas Monaco, prêter main-forte à Caritas Intemelia, la Caritas de Vintimille. Celle-ci distribuait deux soirs par semaine les repas dans le centre d’accueil. D’autres associations italiennes se chargeaient des autres soirs.

« Le Secours Catholique et Caritas Monaco ont voulu faire un geste de solidarité envers la Caritas italienne », explique Michel Fraisse, délégué du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. « Deux bénévoles du Secours Catholique et un bénévole de Caritas Monaco sont donc venus chaque lundi s’occuper de la distribution des repas. Caritas Intemelia prenait en charge le mardi. La plupart des migrants se trouvant à Vintimille pour tenter de rejoindre la France, observe-t-il, il était normal que nous prenions notre part de responsabilité. Malgré cette fermeture, nous restons vigilants quant à l’évolution de la situation et nous nous tenons prêts à agir au cas où… »De fait, début juin, les migrants “dérangeants” ont été transférés vers d’autres régions du nord de l’Italie. Caritas Intemelia s’attend à l’arrivée de nouveaux migrants à Vintimille qui auront toujours pour objectif de rejoindre la France. Pourtant, et malgré le laissez-passer accordé par l’Italie pour circuler dans l’espace Schengen, très peu de Tunisiens parviennent à rester en France. Ainsi Walid, 21 ans, qui en moins de vingt jours a traversé cinq fois la frontière, pour être ramené à chaque fois à la case départ par la police française.

À Nice, ceux qui ont réussi à passer se font discrets. On en retrouve quelques-uns au Tremplin, l’accueil de jour du Secours Catholique. Devant le local, Mehdi, un café à la main, fume une cigarette en attendant que sa lessive se termine. Il n’est pas le seul Tunisien à connaître l’adresse, mais la majorité des bénéficiaires du Tremplin sont surtout originaires d’Afrique, quand ils ne sont pas Français. « Cet accueil est destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Au départ pour des Niçois. Mais depuis quelques années, nous voyons de plus en plus de jeunes étrangers », explique Gérard, bénévole responsable de cet accueil.

Depuis les années 2000, les Alpes-Maritimes connaissent une hausse du nombre des migrants, d’abord venus de Tchétchénie, et plus récemment de la Corne de l’Afrique. « Ils représentent 49,8 % de nos bénéficiaires. Mais il y a toujours eu de nombreux migrants dans le département », nuance Chantal Gueneau, déléguée adjointe du Secours Catholique des Alpes-Maritimes. Au Tremplin, une trentaine de migrants et de jeunes Niçois viennent se doucher ou laver leur linge. Ceux qui le souhaitent peuvent rencontrer des bénévoles dans des bureaux. « C’est l’occasion de prendre de leurs nouvelles, de suivre leur situation, et pour eux, de vider leur sac », observe Gérard.

Français et migrants se succèdent dans le bureau d’Annie et Yvonne, bénévoles. Tickets repas, conseils, orientation vers d’autres organismes compétents… Les deux femmes leur accordent surtout une écoute attentive et de la compassion. « On ne quitte jamais son pays de gaieté de cœur, ni sans raison valable, affirme Annie. Je suis bien placée pour comprendre leur douleur. Étant pied-noir, j’ai moi aussi connu l’exode lorsque la guerre a éclaté en Algérie. » Pour elle, comme pour tous les autres bénévoles, une personne en situation indigne, qu’elle soit française ou étrangère, ne doit jamais être abandonnée.

Clémence Richard

18/07/2011

Source : Secours catholique

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La deuxième édition du festival "Taymat" pour la culture amazighe aura lieu, du 21 au 23 juillet courant dans la commune rurale d'Ait Ishak (province de Khénifra), sous le thème "Le développement durable tributaire de l'association des potentialités locales".

 Initiée par le conseil communal d'Ait Ishak en coordination avec les associations locales et des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger, cette manifestation vise à faire connaitre la région, jeter la lumière sur son histoire séculaire, contribuer au rayonnement de son riche patrimoine culturel et à favoriser une dynamique socio-économique dans la commune.

Pour les organisateurs, ce festival est le fruit d'une approche participative et de concertation entre le conseil communal et les acteurs de la société civile locale qui demeurent mobilisés à ne ménager aucun effort pour assurer le succès de cette manifestation culturelle érigée en un rendez-vous annuel.

Après avoir souligné leur effort pour palier aux lacunes constatées lors de la première édition, le président du conseil communal d'Ait Ishak, M. Lahcen Ait Ichou et d'autres membres du comité d'organisation ont fait part de leur espoir de voir le festival "Taymat" gagner en expérience d'édition en édition, revêtir un caractère national et partant se hisser au rang des grandes manifestations culturelles à l'échelle nationale.

Ils ont, d'autre part, estimé s'attendre, à l'instar de l'édition précédente, à plus de 30.000 visiteurs venus de différentes régions du Royaume, ce qui est de nature à dynamiser l'activité touristique et économique dans la région.

Le programme de cette deuxième édition prévoit des spectacles de fantasia, des soirées artistiques animées par des groupes et des artistes de renommée ainsi que des expositions de produits de l'artisanat local et des oeuvres de peinture.

Au menu figurent également des conférences sur "La langue amazighe et la nouvelle constitution" et "Le rôle de la femme dans le développement", outre un forum de la poésie amazighe auquel seront invités les grands "Imdiazen" (poètes) de la région qui donneront lecture à des extraits de poèmes.

Le programme prévoit en outre une fête de circoncision collective au profit des enfants de la région, qui sera marquée par l'organisation d'un convoi à cheval pour célébrer ce rituel à la manière traditionnelle ainsi que d'autres activités parallèles dans le domaine sportif (football, pétang, athlétisme, tir aux plateaux...).

18/7/2011

Source : MAP

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