jeudi 28 novembre 2024 07:30

Kamal Mediouni, jeune entrepreneur et co-fondateur de la société Epsylogistics a choisi de s'attaquer au marché chinois qui, avec ses 300 000 nouveaux millionnaires et sa classe moyenne de 200 millions de personnes, reste très prometteur…Suite

Le projet de nouvelle Constitution a tracé une "feuille de route claire et transparente" pour la gestion de l'ensemble des questions intéressant les Marocains du monde, a souligné, lundi, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.

Cette feuille de route se décline en une série de dispositions visant à garantir les acquis et à renforcer les droits des ressortissants marocains dans les domaines politique, social et culturel, a ajouté M. Ameur qui s'exprimait lors d'une rencontre à Barcelone avec les membres de la communauté marocaine établie en Catalogne (nord-est de l'Espagne).

Il a dans ce sens mis l'accent sur l'importance particulière accordée aux membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger par le projet de nouvelle Constitution, présenté le 17 juin par SM le Roi Mohammed VI, à travers notamment la reconnaissance de leurs droits en tant que citoyens à part entière à participer aux élections locales, régionales et législatives et à se faire représenter au sein des institutions du pays.

Après avoir salué la contribution des Marocains du monde au processus de développement socio-économique que connait le Royaume ainsi que leur rôle dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil, le ministre a ajouté que le nouveau texte constitutionnel comprend plusieurs articles portant, entre autres, sur la constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'obligation qui incombe à l'Etat marocain pour la protection et la défense des intérêts des expatriés marocains.

Il a de même précisé que la réforme constitutionnelle permettra particulièrement aux ressortissants marocains résidant en Espagne de participer aux élections locales organisées dans ce pays après la signature d'accords de réciprocité dans ce domaine.
Il s'agit d'un "grand acquis" à même de permettre aux membres de la communauté marocaine de faire entendre leur voix afin de défendre leurs intérêts et servir les causes du Royaume, a-t-il dit, rappelant que la Commission consultative de révision de la Constitution a répondu positivement aux doléances contenues dans les 10 mémorandums présentés par les représentants des MRE.
Mettant l'accent sur la "portée historique" des réformes constitutionnelles présentées par le Souverain, M. Ameur a ajouté que la nouvelle Loi fondamentale, vivement saluée par la communauté internationale, permettra au Maroc de rejoindre le club des Etats démocratiques et respectueux des droits de l'homme.

Les réformes constitutionnelles ont démontré encore une fois que le Maroc constitue une "exception" dans le monde arabo-musulman, a souligné le ministre, rappelant les principales nouveautés introduites par le projet de Constitution notamment le renforcement des pouvoirs du Chef du gouvernement, désigné au sein du parti vainqueur des élections, la consolidation du rôle des partis politiques et la constitutionnalisation de l'amazigh en tant que langue nationale aux cotés de la langue arabe.

M. Ameur a exhorté à cette occasion les membres de la Communauté marocaine établie en Catalogne à participer massivement au référendum constitutionnel du 1er juillet, précisant que toutes les mesures ont été prises pour permettre aux MRE de s'acquitter de leur devenir national dans les meilleures conditions.

Des bureaux de vote ont été aussi mis en place dans certains ports de transit pour permettre aux MRE de participer à cette opération, a-t-il rappelé.

Cette rencontre a été marquée par des débats intenses et riches avec les membres de la Communauté marocaine autour du projet de nouvelle Constitution ainsi que sur le référendum constitutionnel du 1er juillet.

28/06/11

Source : MAP

Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, s'était attiré les foudres du monde éducatif quand il affirmait, le 25 mai sur Europe 1, que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés". Il enfonçait le clou peu après à l'Assemblée en assénant : "C'est vrai qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme."

Le ministre appuyait ses dires sur les chiffres de l'Insee. Or, les chiffres de l'Insee contredisent M. Guéant, a officiellement annoncé l'institut lundi 27 juin.

Dans une communication rare de la part de cet organisme rattaché au ministère de l'économie, l'Insee a tenu à corriger le tir, se référant aux "différents échanges qui ont eu lieu (...) à ce sujet". "La proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles 'mixtes', cette proportion passe à environ 22 %", lit-on dans un communiqué.

"EXTRÊMEMENT GRAVE"

En fin de semaine, les syndicats avaient sommé la direction de l'Insee de corriger les propos successifs de Claude Guéant, qualifiant l'affaire "d'extrêmement grave". "L'Insee n'a pas vocation à corriger toutes les mauvaises interprétations des données qu'il publie, qu'elles soient de bonne ou de mauvaise foi. Mais lorsqu'une affaire publique prend une telle importance, lorsque l'institut est directement remis en question, les agents et leurs organisations syndicales attendent une communication", écrivaient alors les syndicats.

La direction avait d'abord répondu, vendredi, qu'elle n'avait pas à réagir à des commentaires politiques et qu'elle devait se limiter à diffuser ses documents. Le ministre, accusé par l'opposition de stigmatiser les immigrés pour séduire les électeurs d'extrême droite, avait affirmé s'appuyer sur des études de l'Insee et a envoyé plusieurs droits de réponse à des médias qui écrivaient que ses chiffres étaient faux.

28/6/2011

Source : Le Monde/Reuters

 

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a présenté lundi dans un communiqué des chiffres sur le parcours scolaire des enfants d'immigrés, contredisant ainsi des déclarations faites récemment par le ministre de l'Intérieur. Claude Guéant s'est récemment appuyé sur une étude de l'Insee de 2005 pour affirmer que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés", puis que les "deux tiers des enfants d'immigrés (sortaient) de l'appareil scolaire sans diplôme".

"Suite aux différents échanges qui ont eu lieu par voie de presse à ce sujet, l'Insee souhaite rappeler les statistiques publiées en 2005 sur le parcours scolaire des enfants d'immigrés", a-t-elle indiqué lundi. Ces statistiques figurent dans l'ouvrage Les immigrés en France (collection Insee-Références, édition 2005, pages 98 et 99) et portent sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en 6e en 1995.

Analyse de l'étude

Dans cette étude, les proportions d'élèves sortis sans qualification du secondaire sont ainsi de 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées, de 6,6 % parmi les enfants de familles "mixtes" et de 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées. Par "famille immigrée", on entend une famille dont les deux parents sont immigrés, c'est-à-dire nés étrangers à l'étranger, ou une famille monoparentale dont le parent chef de famille est immigré. Une "famille mixte" est une famille dont un seul des deux parents est immigré.

En outre, l'Insee précise qu'il est indiqué dans la présentation qui accompagne ces statistiques qu'à la rentrée 1995, près d'un entrant en classe de 6e sur 10 appartient à une famille immigrée et que 6 % des élèves vivent dans une famille "mixte". "Compte tenu de ces éléments, la proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées" et "environ 22 %" si on y ajoute les enfants de familles "mixtes". Dans un premier temps, vendredi, la direction de l'Insee, à qui les syndicats demandaient une mise au point sur les propos de Claude Guéant, s'était contentée d'expliquer qu'il n'avait pas "vocation à s'exprimer" sur cette polémique.

27/6/2011

Source : Le Point/Reuters

La justice américaine a bloqué lundi une loi approuvée par le parlement de l'Etat de Géorgie qui aurait autorisé la police à vérifier le statut migratoire de suspects arrêtés même pour des délits mineurs.

Dans une décision d'une cinquantaine de pages, le juge fédéral Thomas Thrash a estimé que même si la loi pouvait permettre d'empêcher certains étrangers de percevoir des aides sociales indues, elle était trop sévère et ne pourrait jamais être appliquée "équitablement" dans tout l'Etat.

Le texte, approuvé en avril, devait entrer en vigueur au 1er juillet. Il était contesté par des organisations latinos qui redoutaient que des enfants nés aux Etats-Unis, et donc devenus citoyens américains, puissent être séparés de leurs parents renvoyés dans leur pays d'origine.

Le juge a interdit aux autorités de l'Etat "d'interpeller, arrêter ou poursuivre" quiconque au nom de cette loi. Il a aussi supendu une disposition qui aurait sanctionné toute personne transportant ou hébergeant des immigrés clandestins.

A l'approche de l'été, la loi avait suscité l'inquiétude des milieux paysans, qui recourent largement aux travailleurs sans-papiers originaires du Mexique ou d'autres pays d'Amérique latine pour les récoltes.

28/06/2011

Source : Le Figaro/AFP

Le projet de la nouvelle Constitution aborde la problématique de l'émigration en fonction d'une approche globale, en y consacrant quatre articles, chose rare dans les autres Constitutions, selon une étude comparative de 45 textes constitutionnels réalisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), a souligné son président, M. Driss El Yazami.

M. El Yazami a insisté, dans une déclaration à la MAP, sur l'importance de la stipulation par la Constitution de la participation des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans toutes les nouvelles instances consultatives culturelles, économiques ou sociales.

Pour ce qui est de la participation politique, ajoute M. El YAzami, la Constitution leur accorde le droit de vote et la participation à partir des pays de résidence, précisant qu'une loi organique fixera les conditions et les modalités de leur candidature.

La Constitution traite également des obligations de l'Etat dans la protection des droits et intérêts légitimes de la diaspora marocaine, dans le respect du droit international régi par la Convention de protection des droits des migrants et leurs familles, a souligné M. El Yazami, précisant que cette Convention, ratifiée par tous les pays du sud, n'est pas encore adoptée par les pays du nord (d'accueil).

La Constitution s'est également intéressée à la question de la double nationalité en la considérant comme une question "normale", ce qui constitue un facteur rassurant pour les citoyens marocains portant les nationalités des pays de résidence, a-t-il noté.

Il a, d'autre part, affirmé que depuis sa création, le CCME s'est penché sur la question de la place des Marocains du monde sur la scène politique et institutionnelle nationale et leur contribution au développement du Royaume.

La Constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des Marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME, a noté à cet effet M. El Yazami, ajoutant qu'en vertu de la loi fondamentale, les MRE jouissent dorénavant des droits de "pleine citoyenneté", en plus du droit à une participation aussi étendue que possible.
La Constitution stipule aussi que le Royaume oeuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyens marocains résidant à l'étranger.

Il s'attache au maintien et au développement de leurs liens humains, notamment culturels avec le Royaume et au renforcement de leur contribution au développement et au progrès de leur pays d'origine.

Le Royaume veille, de même, au renforcement de leur contribution au développement de leur patrie et au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont aussi citoyens, a ajouté M. El Yazami.

Les MRE jouissent de leurs droits, y compris celui d'être électeurs et éligibles, ajoutant qu'une loi déterminera les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence.

Les pouvoirs publics oeuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.

La Constitution prévoit, en outre, que le CCME sera chargé notamment d'émettre des avis sur les orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine, les mesures ayant pour but de garantir leurs droits et préserver leurs intérêts.

Mettant en exergue la richesse et la diversité de la communauté marocaine à l'étranger aux niveaux culturel, social, et intellectuel, M. El Yazami a, par ailleurs, a relevé que l'image typique qu'on avait auparavant de l'immigration marocaine a changé, comme en témoigne les différentes manifestations et rencontres organisées par le CCME depuis sa création.

Ceci implique la nécessité d'une participation avec force des marocains de l'étranger au processus de développement de leur pays, a-t-il ajouté, mettant l'accent sur la nécessité d'exploiter cet acquis et d'Œuvrer pour le renouvèlement de la restructuration des institutions chargées de l'immigration et de promouvoir d'autres formes de coopération avec cette diversité socioculturelle.

Il a souligné, en ce sens, la nécessité que les nouvelles politiques prennent en considération le riche potentiel dont recèle l'immigration et d'en tirer profit dans les divers domaines, notant que ce qui est demandé dans cette étape est de bénéficier des apports des chercheurs, professeurs et des experts marocains dans la réalisation des grands chantiers initiés dans le Royaume.

Dans le même sens, l'Instance des Marocains de l'Etranger, considère que les dispositions des Articles 16/17/ et 18 de la nouvelle constitution visant à garantir les droits politiques, socioéconomiques et culturels des MRE, constituent un grand pas permettant à plus de 5 millions de marocains résidant à l'étranger de contribuer à la vie politique au Maroc et au développement de leur patrie à tous les niveaux.

L'Instance affirme saisir cette occasion pour adresser un appel au gouvernement qui veillera sur la gestion des affaires du pays jusqu'aux prochaines élections, en vue d'activer les dispositions de la nouvelle constitution, après son adoption par le peuple marocain, et de leur mise en Œuvre à travers l'application de la loi électorale, la définition des circonscriptions électorales et la réunion de conditions pour le bon déroulement des opérations électorales dans les pays d'accueil.

Elle a estimé que lesdits Articles répondent à la revendication principale de l'instance des marocains résidant à l'étranger, notant que l'article 17 constitue une nouvelle révolution dans les relations entre l'Etat marocain et les citoyens marocains à l'étranger, dans la mesure ou il souligne que les Marocains résidant à l'étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté.

L'instance relevé, en outre, que la consécration du droit des immigrés à se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales, constitue une victoire pour cette instance, un droit sur lequel, rappelle-t-elle, elle avait insisté dans son mémorandum.

Ces dispositions permettront à l'Etat marocain de conclure des conventions avec les pays d'accueil ce qui ouvre la voie à une participation politique des immigrés aux niveaux locales et régionales, a encore souligné l'instance.

Pour sa part, l'Association des Travailleurs et Immigrés marocains en Espagne, a salué la constitutionnalisation des droits politiques de la communauté marocaine établie à l'étranger, relevant que c'est pour la première fois que les revendications historiques de l'immigration se trouvent au cŒur des réformes constitutionnelles.

27/6/2011

Source : MAP

Najwa El Haïté, franco-marocaine vient de publier, avec le journaliste Yves Azéroual, un livre intitulé :"L’arnaque. Le programme du FN enfin décrypté ».

Le livre tend à présenter les propositions du FN très peu connues du grand public en y apportant une analyse scientifique sur leur faisabilité. S'appuyant sur l'avis d'économistes et de juristes, cette analyse reprend point par point les propositions du programme du Front national pour démontrer que la quasi-totalité est irréalisable…Suite

Ce séminaire qui se tiendra le 29 juin 2011 au siège de la FOO Fondation Orient Occident, est réalisé dans le cadre de l’Initiative Conjointe pour la Migration et le Développement, et financé par les Nations Unies et la Commission Européenne…Suite

 

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