dimanche 4 août 2024 09:13

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que son gouvernement voulait conduire une action envers les plus pauvres, les sans abri, et en finir avec la «politique du thermomètre» afin que les places hivernales restent ouvertes toute l'année…Suite

La Belgique est le seul pays européen où la moitié des résidents hors de l’Union européenne ne travaille pas. La discrimination à l’emploi est pointée du doigt : les employeurs préfèrent engager des autochtones.

Le taux d’emploi des résidents de Belgique nés hors de l’Union européenne s’élevait l’année dernière à 45,8 %. Ces chiffres proviennent d’un article publié dans la revue économique de la Banque nationale.

Aucun autre pays européen ne compte si peu d’immigrés au travail, peut-on lire dans De Standaard.

Par ailleurs, une différence notable de 20 points de pour cent sépare le taux d’emploi des immigrés de celui des autochtones. La part de femmes immigrées sur le marché du travail en Belgique atteint en outre à peine 37 %.

La discrimination à l’emploi joue vraisemblablement un rôle dans ces problématiques. Une étude démontre en effet que les employeurs des pays européens ont tendance à avoir recours à du personnel autochtone.

Par ailleurs, les immigrants sont systématiquement sous-représentés dans les fonctions publiques et l’enseignement. Les travailleurs immigrés sont également souvent moins formés et sont donc plutôt actifs dans des secteurs plus vulnérables, notamment l’horeca. (Consulter le rappor).

11/12/2012

Source : Le Soir

Outre-Atlantique, les clandestins ne se cachent plus. Alors qu'Obama a fait de la réforme de l'immigration une priorité de son second mandat, ils s'affichent de plus en plus et n'ont plus peur de clamer leur rêve haut et fort : la régularisation pour tous.

Aux Etats-Unis, les jeunes immigrés sans-papiers qui se baptisent les Dreamers [en référence au DREAM act, projet de loi prévoyant d'élargir l'accès à la citoyenneté pour les jeunes entrés clandestinement aux Etats-Unis alors qu'ils étaient enfants] ne sont pas seulement unis par leur volonté d'obtenir un accès à la citoyenneté.

Plus de 600 représentants de United We Dream, la plus grosse organisation de jeunes clandestins au niveau national, se sont réunis à Kansas City début décembre pour célébrer et renforcer une culture commune fondée sur leurs expériences de vie sous de fausses identités et dans la crainte constante de l'expulsion. Leur objectif, disent-ils, est de lever une armée de Dream warriors [soldats du rêve]. Ils ont déjà des tee-shirt estampillés Dream warriors, des hymnes guerriers et la prière des "quatre Tezcatlipocas" [divinités aztèques], bon nombre de ces militants étant d'origine mexicaine.

Ce rassemblement de trois jours à l'effet cathartique a été ponctué par divers rituels rappelant ce que sont ces "Dream warriors". "Si vous n'avez pas pu aller à l'enterrement de votre grand-mère, levez-vous !", s'est ainsi exclamé Daniel Rodriguez, 26 ans, un militant d'Arizona, en s'adressant au public du grand centre de conventions de Kansas City. "Je suis un Dream warrior!", se sont alors exclamés en choeur de nombreux jeunes en se rappelant qu'ils n'avaient pas pu faire leurs adieux à leur défunte grand-mère dans leur pays natal. Sans papiers, ils risquaient de ne pas pouvoir repasser la frontière au retour. Nombre d'entre eux ont également dû renoncer à des bourses d'études pour lesquelles il leur fallait fournir une preuve de résidence légale ainsi qu'un numéro de sécurité sociale.

Le DREAM act, le projet de loi dont ils tirent leur nom, a été présenté pour la première fois au Congrès en 2001. Depuis, les militants ont essuyé revers sur revers, notamment lors d'un vote au Sénat fin 2010. Cette année leur a néanmoins apporté quelques succès. Le président Obama a temporairement suspendu les expulsions et leur a accordé des permis de travail, sans toutefois leur octroyer de statut légal. L'Etat de Californie a adopté de nouvelles lois pour favoriser leur accès aux études supérieures. Et en novembre, à l'occasion d'un référendum d'initiative populaire, l'Etat du Maryland a approuvé une nouvelle loi permettant aux immigrés de payer les mêmes frais d'inscription à l'université que les résidents officiels de l'Etat.
Priorité à la réforme de l'immigration

Barack Obama s'est engagé à lancer un débat au début de l'année prochaine en vue d'une révision complète des lois sur l'immigration, y compris le DREAM Act. Nul doute que les jeunes sans papiers participeront aux débats avec détermination et esprit de corps. A Kansas City, les jeunes militants n'ont toutefois pas seulement partagé leurs malheurs. Daniel Rodriguez a également fait la liste des menus plaisirs que peuvent redécouvrir les jeunes sans papiers après avoir reçu leur report d'expulsion. Comme "accrocher son rosaire au rétroviseur " et écouter de la musique latino à plein tube toute fenêtres baissées. Issus de familles catholiques, bon nombre de ces jeunes conduisent en effet sans permis et évitent donc habituellement d'attirer l'attention de la police.

Tous les intervenants ont commencé par raconter leur histoire personnelle. Ces témoignages montrent que le mouvement attire désormais des immigrants au-delà des étudiants méritants qui servaient jusqu'à présent de vitrine au mouvement. Parmi eux se trouvait un groupe de jeunes homosexuels latino et asiatiques baptisés les "undocu-queers". Bon nombre ont révélé leur véritable identité en deux temps. "Cela a été moins dur de dire que j'étais sans papier que de dire que j'étais gay", a ainsi expliqué Hafid Dumet, qui a dû prendre son courage à deux mains pour parler de sa sexualité en public.

Plusieurs jeunes ont témoigné s'être engagés dans le mouvement pour fuir la violence de la rue ou d'un foyer. Giovanna Hurtado, 22 ans, immigrée d'origine mexicaine aujourd'hui installée en Caroline du Nord, est tombée amoureuse d'un homme violent. Quatre mois après leur mariage, dit-elle, "il me jetait par terre et m'assommait". Son mari la méprisait, disant qu'elle était "une misérable sans papier", a souligné la jeune femme. Devenue militante au sein du mouvement, elle a réussi à quitter son mari.

Plusieurs associations de soutien en Californie et dans d'autres Etats ont offert aux militants une formation aux procédures législatives mais ces derniers arriveront surtout à Washington armés de toute leur énergie. "Ce que je préfère chez nous, c'est que nous croyons passionnément en ce que nous faisons", déclare Renata Teodoro, immigrante née au Brésil. "La question dépasse le clivage entre démocrates et républicains. Il s'agit de nos vies et nous n'allons pas rester les bras croisés".

10 Décembre 2012, Julia Preston

Source : Le Courrizer international/The New York Times

Le 14 décembre, les étrangers, en majorité originaires de Birmanie et du Cambodge, n’ayant pas effectué  la procédure de vérification de nationalité, seront susceptibles d’être arrêtés.

Depuis vingt ans, à intervalles réguliers, les travailleurs immigrés, pour la plupart des ressortissants des pays voisins de la Thaïlande (Birmanie, Cambodge, Laos), ont pu s’enregistrer auprès des autorités. Mais, explique Andy Hall de l’université Mahidol dans les colonnes du Bangkok Post, une fois enregistrés, ils conservaient un statut d’«illégaux» et encouraient une expulsion car venus clandestinement sur le sol thaïlandais. En 2011, quelque deux millions d’immigrés s’étaient ainsi enregistrés.

La moitié d’entre eux n’ont toutefois pas répondu au programme de «vérification de nationalité» mis en place par le gouvernement et qui prend fin le 14 décembre. Selon cette procédure, lancée en 2009, tous les travailleurs immigrés enregistrés devaient ensuite faire vérifier leur nationalité par les autorités de leur propre pays et obtenir un passeport provisoire, qui donne alors droit à un permis de travail en Thaïlande de deux ans.

Selon l’Irrawaddy, près d’un million de Birmans – sur les deux vivant en Thaïlande – pourraient ainsi être prochainement expulsés. Le Phnom Penh Post évoque quant à lui le chiffre de 160.000 travailleurs cambodgiens. Le programme a déjà été étendu à deux reprises. Mais pour Andy Hall, les obstacles que doivent surmonter ces étrangers sont multiples. «Ce n’est pas si compliqué, mais c’est juste corrompu», relève-t-il, citant la nécessité de verser des pots-de-vin de 200 à 300 dollars.

Les échéances fixées par les autorités thaïlandaises donnent en outre toujours lieu à des cohortes d’abus, déplore Phil Roberston, du bureau Asie de Human Rights Watch, interrogé par le Phnom Penh Post. «La répression des immigrés en Thaïlande revient invariablement à des violations des droits de l’homme de la part des autorités thaïlandaises – des passages à tabac, des cas de torture, de harcèlement sexuel et d’extorsion systématique.» Et, ensuite, les personnes expulsées cherchent à revenir, en faisant généralement appel à des passeurs, et se retrouvent dans une plus grande vulnérabilité et criblées de dettes.

10 décembre 2012, Pierre Selger  

Source : Asie info

10 à 12 millions de Roms vivraient aujourd'hui en Europe, dont environ 8 millions sur le territoire de l'Union européenne. Ils sont présents, bien qu'à des degrés divers, dans la grande majorité des États membres, sous l'effet des migrations qui sont intervenues au cours des derniers siècles, souvent dictées par les persécutions dont ils étaient victimes, et par des motifs économiques. Ces populations rencontrent aujourd'hui de graves difficultés d'intégration. Elles souffrent de discriminations multiples, qui procèdent bien souvent de l'anti-tsiganisme, lié à une profonde méconnaissance…Consulter le rapport

Honorés pour avoir dénoncé au jour le jour la traite des êtres humains dont le football belge continue de se faire le porte-drapeau désolant et désolé.

C’était il y a quelques jours à peine. Comme une parenthèse habilement ouverte lors de la remise des "Mérites Sportifs", Aloys Nong et la fondation Samilia se retrouvaient honorés.

Voilà un peu plus d’un an, "Paris-Match" décidait ainsi de frapper un grand coup et de secouer le plancher à la lueur d’une enquête sobrement intitulée "Les Damnées du foot".

Avec une lumière crue, pratiquement aveuglante sur les trois cents à quatre cents joueurs africains venus en Belgique chaque année avec l’espoir d’une carrière dorée. Des joueurs presque aussitôt réduits à la vie de sans-papiers et de naufragés.

Douze mois après ce reportage et ses premiers ricochets, les chiffres de vies défaites continuent pourtant de se conduire avec une étonnante stabilité.

Rien n’a changé

Autour d’Anderlecht et du terrain de "La Roue" aux lignages gommés par les traces récentes du froid, un microcosme est d’ailleurs là pour en attester.

Tous les matins, une trentaine de footballeurs africains dont nul ne connaît l’adresse, l’âge réel ou les papiers continuent de s’exercer pour entretenir leur condition mais aussi (et surtout) pour oublier. En octobre dernier, à l’occasion d’une action de sensibilisation, l’attaquant montois, Aloys Nong y passa près d’une journée. Davantage pour y distribuer une trentaine d’équipements et d’encouragements que pour ressasser son histoire. Celle d’un homme passé par tous les chemins de traverse avant de connaître les sentiers de la gloire. "Je crois que beaucoup de gens connaissent désormais ma vie. Tout a commencé en 2001. A l’époque, j’étais encore mineur. Je suis arrivé à Paris en provenance du Cameroun. Nous étions sept joueurs et avons été accueillis chez une dame. Nous dormions tous dans une chambre et disposions de deux matelas. J’avais débarqué avec un visa touristique. Quelques semaines plus tard, on s’est fait virer de là. Mes papiers avaient expiré. J’étais tombé dans l’illégalité."

Visa touristique

Un visa touristique ou bien scolaire. Tel est donc le subterfuge régulièrement employé par certains agents pour faire monter en Europe des jeunes talents africains, en sachant pertinemment que dans un cas sur cent seulement, le jackpot finira par tomber. Nong parvint, suite à un essai concluant du côté de Liège, à se ranger du côté de cette inquiétante minorité. Ishiaku, passé entre autres par le Club de Bruges, appartient lui aussi à ces exceptions de joueurs partis de rien pour décrocher un contrat. Des exceptions vendues comme du rêve pour faire oublier le sort de centaines d’écorchés. "De notre côté, on s’en est finalement tous tiré. J’ai encore des nouvelles de mes six compagnons. Je suis le seul à avoir réalisé mon rêve en devenant joueur pro. Mais, heureusement, ils ont tous trouvé une situation stable", confiait il y a peu Aloys Nong sans s’aveugler.

Belgique, la plaque tournante

Car en dépit de toutes les actions (et dieu sait si la fondation Samilia ne cesse de se secouer) et de toutes les intentions, la Belgique continue de briller par la noirceur de son état. Avec dépit, les responsables politiques sont aujourd’hui forcés d’avouer que son statut de plaque tournante dans le trafic d’êtres humains continue de se justifier. Parce que le salaire minimum y est largement inférieur à celui fixé dans d’autres pays étrangers. Parce que le championnat belge continue de porter l’image d’une vitrine pour ceux qui voudraient ensuite filer vers des compétitions étrangères plus relevées. Parce qu’en Belgique, le statut d’agent de joueurs reste très mal encadré. "Il existe pourtant le décret du 13 mars 2003", répondait il y a peu le Ministre des Sports, André Antoine à une interpellation du député Jean-Luc Crucke. "Un manager reconnu en Wallonie pourrait se voir interdire son activité s’il enfreignait ce décret. Encore faudrait-il qu’une plainte soit déposée et que le service d’inspection sociale puisse le surprendre "

Des plaintes que des joueurs africains rapidement réduits à l’illégalité ne peuvent naturellement pas déposer. "Il faut se rendre compte de ce que c’est", précise Aloys Nong. "Nous étions tout simplement livrés à nous-mêmes. Nous faisions des tests dans divers clubs. Après les entraînements, nous nous retrouvions souvent dans des centres commerciaux où certains nous permettaient de manger. Nous prenions souvent les transports en commun sans avoir payé. Et puis, nous vivions la peur au ventre. Car, si nous nous étions fait prendre, nous aurions dû rentrer au pays." Alors même que le grand saut vers l’Europe leur avait déjà coûté la bagatelle de 5000 euros (une partie passant quasi naturellement dans la poche des agents concernés)

Un espoir

Du coup, au milieu de toutes les tables rondes et des vraies ou des fausses bonnes idées, un seul espoir véritable espoir semble se dessiner. Celui de voir le Traité de Lisbonne, qui inscrit pour la première fois le sport comme une compétence européenne, pousser les pays de l’Union et la Commission à se lancer dans une réglementation et un effort communs.

10/12/2012, Thibaut Roland

Source : la Libre Belgique

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé lundi qu'un nouveau Programme fédéral des métiers spécialisés sera lancé le 2 janvier prochain afin de faire face à la demande croissante de gens de métier qualifiés au Canada.

Le nouveau programme des métiers spécialisés permettra d'accueillir un maximum de 3.000 travailleurs étrangers au cours de l'année 2013 et "aidera à pallier de graves pénuries de main-d'Âœuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique", a déclaré le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme.

"Le système d'immigration du Canada ne permet pas d'accueillir, depuis trop longtemps, ces travailleurs spécialisés en demande. Ces changements auraient dû être mis en Âœuvre il y a bien longtemps, ils aideront à effectuer la transition à un système d'immigration rapide et souple qui correspond aux besoins de l'économie canadienne", a ajouté le ministre.

Citoyenneté et Immigration Canada publiera au cours des prochaines semaines la liste des métiers spécialisés qui seront admissibles au programme.

Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, le nouveau programme d'immigration fédéral permettra de répondre aux besoins des petits employeurs à la recherche de gens de métier qualifiés.

Les candidats devront être en possession d'une offre d'emploi au Canada ou d'un certificat de qualification d'une province ou d'un territoire canadien. Ils devront répondre à des exigences linguistiques de base et posséder au moins deux ans d'expérience professionnelle en tant que gens de métier qualifiés.

"Comme promis dans le Plan d'action économique de 2012, nous créons un nouveau volet d'immigration afin de faciliter l'admission des travailleurs qualifiés", a dit M. Kenney.

10 déc. 2012

Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé lundi avoir mobilisé 4 millions d'euros afin de soutenir les ONG en Grèce qui gèrent des centres de réception pour les migrants vulnérables et les demandeurs d'asile.

Ces fonds ont été alloués le mécanisme européen de financement soutenu par les membres de l'Espace économique européen (EEE) l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein, a-t-on précisé.

"La Grèce, qui a du mal à faire face à la crise économique, aux mesures d'austérité et aux 25% de taux de chômage, accueille actuellement environ 810.000 migrants irréguliers, notamment quelque 44.000 demandeurs d'asile, dont bon nombre sont restés bloqués en route vers d'autres pays de la Communauté européenne", a rappelé l'agence onusienne.

"Le nouveau programme de 3 ans, qui sera géré par l'OIM en Grèce, aidera les ONG participantes à établir des projets et travailler en collaboration avec les autorités locales afin d'améliorer ou d'intensifier les services qu'ils proposent aux plus vulnérables, en particulier aux mineurs non accompagnés", selon la même source.

L'OIM a expliqué que la Grèce dispose actuellement de peu de centres de réception pour les migrants vulnérables, ce qui expose bon nombre d'entre eux à des risques et qui les obligent à dormir dans des parcs et d'autres espaces publics.

Les centres de réception existants, qui fournissent, aux migrants, des abris, de la nourriture, des soins et d'autres services de base, sont principalement dirigés par des ONG, dont beaucoup dépendent de dons incertains et à court-terme, a ajouté l'Organisation.

"En janvier 2013, l'OIM en Grèce lancera un appel de propositions permettant aux ONG qui gèrent déjà des centres de réception et qui souhaitent améliorer leurs services, et aux ONG qui construisent de nouveaux centres, à demander un financement dans le cadre du nouveau projet", selon la même source.

Ce nouveau financement fait partie d'un don de 20,9 millions d'euros de l'Islande, du Liechtenstein et de la Norvège, par le biais du mécanisme des subventions EEE visant à améliorer les domaines de l'asile et de la migration en Grèce, a-t-on précisé.

10 déc. 2012

Source : APS

Le gouvernement néerlandais envisage de permettre aux adolescents migrants qui sont en collège mais ne possédant pas un permis de séjour d'avoir accès à des stages pour développer une expérience professionnelle, a indiqué le ministre néerlandais des affaires sociales et de l'emploi, Lodewijk Asscher.

Les jeunes en situation irrégulière aux Pays-Bas sont autorisés d'aller à l'école mais la loi néerlandaise leur interdit de bénéficier des stages pour développer une expérience dans leurs domaines de formation parce qu'ils ne disposent pas de permis de séjour. Ce handicap pousse les jeunes émigrés à renoncer à aller à l'école.

Dans une déclaration à la télévision Nieuwsuur, Lodewijk Asscher a souligné qu'il est anormal que des jeunes soient autorisés à poursuivre des études aux Pays-Bas sans pouvoir avoir le droit à un stage, qui demeure nécessaire pour accrocher un diplôme.

Si dans certains pays de l'OCDE, l'efficacité des mesures mises en Âœuvre pour aider les immigrés à s'intégrer dans la société s'est fortement améliorée au cours des dix dernières années, il reste cependant beaucoup à faire, notamment en faveur des enfants d'immigrés pour qu'ils réussissent mieux à l'école et sur le marché du travail, indique un nouveau rapport de l'OCDE, publié récemment.

Les gouvernements de nombreux pays misent aujourd'hui sur des politiques d'immigration visant à attirer des travailleurs hautement qualifiés. Les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Australie, le Canada, le Danemark et le Royaume-Uni ont constaté une forte progression du nombre de diplômés du supérieur chez les immigrés récents.

Le rapport révèle en outre des disparités importantes, à la fois dans les pays et entre eux, quant aux performances scolaires des enfants d'immigrés. De nombreux enfants d'immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail, et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation.

10 déc. 2012

Source : MAP

Le jeune skieur maroco-canadien Adam Lamhamedi (17 ans) a remporté une médaille de bronze et occupé la 6è place suite à sa participation aux deux compétitions de slalom qui se sont déroulées les 8 et 9 décembre à la station de ski de Banff Norquay, en Alberta (Ouest du Canada).

Quelque 54 skieurs du Canada, des Etats-Unis, de l'Australie, de la Grande Bretagne, de l'Erythrée et du Maroc se sont présentés pour participer aux deux manches de slalom par compétition assujetties aux règles de la Fédération Internationale de Ski (FIS).

A cette occasion, l'entraîneur du jeune athlète, M. Martin Cote, s'est dit "très satisfait" de la progression d'Adam, des efforts et des habiletés techniques démontrés par le jeune skieur marocain lors de ces deux compétitions de slalom.

"Je suis extrêmement content de la récupération d'Adam suite à sa blessure au genou qu'il a eu cet été au Chili", s'est félicité l'entraineur, ajoutant qu'après une période intense de préparation physique et de camp de ski sur neige (mai-novembre 2012), ces deux courses constituent pour Adam un bon point de départ en matière de préparation aux compétitions de la saison 2013.

"Notre principal objectif est d'être prêt afin de représenter honorablement le Maroc aux Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi 2014", a-t-il dit.

Depuis 2011, Adam Lamhamedi bénéficie du programme de suivi des sportifs de haut niveau, initié par le Comité national olympique marocain et le Ministère de la Jeunesse et des Sports avec l'apport technique et sportif de son entraîneur canadien, Martin Cote.

Le programme technique de préparation aux Jeux Olympiques de Sotchi 2014 est également revu de façon concertée avec la Fédération royale marocaine de Ski et montagne, explique la même source.

Le jeune skieur Adam Lamhamedi, champion olympique et médaillé d'or des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse (Innsbruck, Autriche 2012), a été décoré par SM le Roi Mohammed VI, lors de la fête du Trône, du Ouissam de la récompense nationale (Al-Moukafaâ al-wataniya) de l'ordre d'officier.

Le jeune athlète est aussi champion junior du circuit de la Super Série Sports Experts 2012 en ski alpin en Amérique du nord, athlète de l'année 2012 du programme sports-études qui regroupe les sportifs de haut niveau inscrits dans plus de 20 programmes sports-études, athlète de l'année 2012 de la région du Québec. Il a également reçu le Méritas du meilleur skieur du programme ski alpin de l'école secondaire Cardinal-Roy et sacré athlète de l'année 2012.
Au Canada, Adam Lamhamedi continue à être rattaché à son club de ski de Stoneham (Québec).

10 déc. 2012

Source : MAP

La police catalane a annoncé, lundi, l'arrestation de deux Arméniens soupçonnés d'avoir agressé à l'arme blanche un jeune ressortissant marocain à Barcelone (nord-est de l'Espagne).

Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier de la ville lorsque les deux mis en cause s'en sont pris, sans raison apparente, à la victime en lui assenant trois coups de couteux dans différentes parties du corps, a indiqué la police dans un communiqué.

Légèrement touché, le ressortissant marocain, dont l'identité n'a pas été précisée, a été évacué vers un hôpital, a indiqué la même source, selon laquelle les suspects seront traduits devant la justice pour répondre des charges qui seront retenues contre eux.

10 déc. 2012

Source : MAP

Soixante-dix immigrants clandestins, dont cinq enfants, ont été secourus dimanche dans le détroit de Gibraltar, au large du Maroc, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes sud de l'Espagne dans sept bateaux gonflables, a annoncé le porte-parole du service espagnol du sauvetage en mer.

Un navire espagnol a intercepté, dans le détroit de Gibraltar, une embarcation sur laquelle dix hommes d'Afrique subsaharienne, en état d'hypothermie, tentaient de rejoindre les côtes espagnoles.

De son côté, “le Maroc a secouru un total de 60 personnes dans sept embarcations”, a ajouté le porte-parole, précisant que “parmi les 60, figuraient 50 hommes, cinq femmes et cinq enfants”.

Jeudi, 29 immigrants à bord de bateaux gonflables avaient déjà été secourus après une trentaine d'autres immigrants clandestins les jours précédents, alors qu'ils tentaient d'atteindre les côtes espagnoles dans le même type d'embarcations de fortune.

Pendant le seul mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la côte, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année.

Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les côtes espagnoles depuis le Royaume.

09/12/2012

Source : aufait avec agence

Le déchirement de l’immigrant face à sa terre natale est le sujet du film du réalisateur québécois d’origine syrienne Samer Najri, dont le tournage se termine actuellement dans l’arrondissement d’Outremont, à Montréal.

Arwad raconte la quête d’Ali, un Montréalais qui, à la mort de sa mère, décide de retourner dans le village de son enfance, à Arwad, une île au large de la côte syrienne.

Marié à Gabrielle et père de deux filles, il quitte tout pour tenter de retrouver les souvenirs de son enfance fantasmée.

Samer Najri admet qu’il y a un peu de lui dans ce scénario. «Quand on parle d’immigration, des changements de culture, de mœurs, c’est un peu mon histoire, mais il y a aussi beaucoup d’éléments de fiction.»

Toutefois, il n’a jamais personnellement connu cette nostalgie du retour. «Le retour à la terre d’enfance est une illusion puisque ce n’est pas un lieu géographique, a-t-il expliqué. Moi, quand j’y retourne, je me sens bien pendant trois ou quatre jours. Ensuite, je commence à m’ennuyer de ma femme, de mes enfants, de l’ordre et du respect qui existent ici, de tout ce qui fait ma vie au Québec. Mon quotidien, c’est ici.»

Le réalisateur a cherché un comédien canado-syrien capable de jouer le rôle pendant près d’un an. Il est finalement allé chercher Ramzi Choukair, un comédien syrien qui habite en France. Le rôle lui colle étonnamment bien à la peau, car sa vie et celle du personnage ont une similarité assez incroyable.

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Dans la vraie vie, j’ai deux filles et une jolie femme, comme le personnage dans le film. Et puis, il y a des croisements, comme l’importance de la langue, une certaine nostalgie, et une fierté d’être.»

La langue

Pour Samer Najri, la culture et la langue représentent aussi un enjeu majeur dans le film. «Personnellement, je commence à perdre ma langue d’origine. J’ai parlé en arabe à ma fille pendant longtemps, mais j’ai laissé tomber.»

Les mêmes questionnements habitent Ramzi Choukair. «J’avais peur que ma fille ne me comprenne pas si je lui parlais en arabe, j’avais peur de la perdre, a-t-il avoué. Elle n’a que cinq ans et demi, j’ai encore du temps, mais il faut que je le rattrape vite. Cette peur m’a bloqué alors que j’aurais pu lui apprendre. C’est une erreur. Avec ma seconde, qui n’a pas encore un an, je lui parle arabe tout le temps. Et la plus grande est jalouse, alors elle commence à retenir des mots et elle les répète tout le temps.»

La révolution

À défaut de pouvoir tourner en Syrie en raison des problèmes politiques actuels, l’équipe a choisi les paysages tunisiens pour illustrer le retour aux sources du personnage, même si le réalisateur conserve un certain regret.

«Il y a une amertume de ma part de ne pas avoir pu tourner en Syrie, a-t-il dit. On avait envisagé de tourner à Liban, mais c’était aussi instable. Finalement, on a choisi d’aller en Tunisie et je suis très heureux que l’équipe canadienne ait accepté d’aller tourner là-bas. Sur place, on a pu rencontrer les vraies gens, les vrais enjeux, et voir la lutte des artistes et des intellectuels pour faire de l’art. On a pu voir un autre côté de ce que les médias ne montrent pas.»

Les deux comédiennes québécoises, Julie McClemens et Fanny Malette, étaient très heureuses de pouvoir aller tourner dans un pays d’Afrique du Nord.

«Je ne suis jamais allée au Moyen-Orient, et c’est la première fois que j’allais dans un pays musulman, a raconté Julie McClemens. C’est une culture que je ne connaissais pas, mais que j’apprivoise. C’était vraiment intéressant de parler avec les gens de l’équipe tunisienne par rapport au printemps arabe, afin de savoir quels sont leurs rêves aujourd’hui, est-ce mieux ou pire…»

De son côté, Ramzi Choukair n’aurait de toute façon pas pu aller tourner en Syrie, où il est en délicatesse avec le régime actuel. «Je suis en contact avec les révolutionnaires sur place. À un certain moment, je me suis senti un peu lâche d’être en Europe alors qu’ils font une révolution importante. J’essaie de voir comment je peux les aider.»

Arwad devrait sortir sur les écrans à l’automne 2013.

Les personnages vus par les comédiens

Ramzi Choukair (Ali, le personnage principal)

«Le personnage est proche de moi. Je vis en France, dans un pays où je ne suis pas né. Il y a des croisements entre nos deux préoccupations comme par exemple, la langue. Pour moi, ce sont les paroles, les idées, la discussion, les pensées… Tout passe par la langue.»

Julie McClemens (Gabrielle, la femme d’Ali)

«Gabrielle est une femme simple, intelligente, qui aime la vie et pour qui l’amour n’est pas compliqué, même si elle sait que tout n’est pas rose. C’est une femme assez forte avec une certaine simplicité dans ses rapports avec les autres. Pour elle, Ali est son homme, un gars ténébreux, qu’elle accepte tel qu’il est. C’est aussi une femme très ouverte, qui a accueilli sa belle-mère chez elle et accepté son mari avec toutes ses différences, en pensant faire quelque chose de bien avec lui. Gabrielle est une belle Québécoise ouverte sur le monde et très moderne.»

Fanny Malette (la maîtresse d’Ali)

«C’est une femme amoureuse. Elle accepte de partir en Syrie avec cet homme, qui est à la recherche de ses racines. Elle le suit et elle est témoin de sa désillusion. Il y a beaucoup de compassion et d’amour chez elle, même si ce n’est pas le voyage qu’elle s’était fait dans sa tête. C’est aussi la rencontre entre ces deux personnes. Alors qu’elle ne le connaît pas depuis longtemps, qu’elle est mariée et qu’elle a deux enfants, elle part avec lui sans trop savoir ni comprendre pourquoi.»

09-12-2012

Source : Canoë

L’association Génériques, depuis 25 ans, met à jour et promeut l’histoire de l’immigration. Les 10 et 11 décembre prochains, à la Maison de l’Europe à Paris, elle revient sur ce patrimoine national, avec l’excellence qui caractérise ses travaux et débats...Suite

Les étrangers de deuxième génération ou plus ont la plus petite proportion avec un niveau de formation tertiaire (16,9%) par rapport aux Suisses nés en Suisse (26,6%), nés à l'étranger (28,8%) et aux étrangers nés à l'étranger (31,3%). Les jeunes étrangers nés à l'étranger quittent prématurément l'école (22,8%) significativement plus souvent que les Suisses nés en Suisse (4,0%) et que les étrangers nés en Suisse (11,9%). Du point de vue de la transition entre le secondaire I et le secondaire II, les écoliers étrangers passent deux fois plus souvent par des formations transitoires que les écoliers nationaux (26,6% contre 12,1%)…En Savoir plus

François Hollande veut mettre en place un Observatoire de la laïcité en 2013, a indiqué hier l’Elysée dans un communiqué. Observatoire dont Jacques Chirac avait déjà annoncé la création il y a… neuf ans. Et qui n’avait jamais vu le jour, aucun membre n’ayant jamais été nommé. Entre-temps, un autre organisme a été chargé d’une mission similaire : le Haut Conseil à l’intégration (HCI), qui s’est vu officiellement confier, depuis 2006, une «mission laïcité». Présidé par le très sarkozyste Patrick Gaubert depuis 2008, le HCI a fait preuve d’un zèle particulier sur les musulmans, enchaînant les rapports alarmistes sur l’islam et l’islamisme dans les écoles, les banlieues, la fonction publique…

Cet observatoire pourrait permettre au gouvernement de bénéficier d’un outil plus en phase avec la volonté d’apaisement sur les questions religieuses revendiquée par François Hollande.

Selon l’Elysée, cette structure aura également pour mission de «formuler des propositions sur la transmission de "la morale publique" pour lui donner une place digne d’elle au sein de l’école». Référence à l’annonce qu’avait fait à la rentrée le ministre de l’Education, Vincent Peillon, sur l’introduction de «la morale laïque», appelée à devenir «une discipline à part entière».

L’Observatoire est la première annonce concrète de François Hollande sur la laïcité, sujet sur lequel il s’était engagé durant la campagne présidentielle. Dans ses 60 propositions, le candidat socialiste avait en effet promis «d’inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution» (proposition 46).

L’idée était d’insérer dans le premier article cette formule : «La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Eglises et de l’Etat, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle.» La proposition avait fait l’objet de nombreuses critiques, car, en voulant réaffirmer la laïcité, elle constitutionnalisait paradoxalement l’exception Alsace-Moselle.

L’annonce de l’Observatoire a été aussitôt saluée par le Parti des radicaux de gauche (PRG), très attentif à cette question. Dans son communiqué, le PRG en profite pour rappeler à François Hollande sa proposition de modification de la Constitution.

9 décembre 2012, ALICE GÉRAUD

Source : Libération.fr

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Au lendemain des élections américaines de novembre 2012, deux nouvelles religions font leur entrée sous la coupole du Congrès. Une sénatrice bouddhiste, Mazie Hirono (en plus de deux élus à la Chambre des représentants) et une hindoue, Tulsi Gabbard, toutes les deux démocrates d’Hawaï, sont les premières représentantes de ces deux religions à pouvoir siéger sur les bancs des deux Chambres américaines.

Le Congrès américains reste majoritairement protestant à 56 % (contre 75 % il y a 50 ans), 7 élus républicains sur 10 sont protestants. Les catholiques représentent 30 % des élus, les juifs - en majorité des démocrates- représentent 6 % des élus (ils ont perdu 7 sièges par rapport aux précédentes élections), les mormons 2,8 % avec 15 élus, les élus bouddhistes sont quant à eux au nombre de trois. L’unique et première parlementaire qui se déclare sans religion est la démocrate d’Arizona, Kyrsten Sinema.

Les seuls élus de confession musulmane à la Chambre des représentants sont Keith Ellison, premier musulman à siéger, représentant le Minnesota depuis 2006 et André Carson représentant l’Indianapolis depuis 2008. Tous les deux ont pu conserver leurs sièges, avec une majorité confortable, à l’occasion des dernières élections de 2012.

10/12/2012

Source : CCME

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