dimanche 4 août 2024 07:18

L'acquisition de biens immobiliers à l'étranger par des personnes physiques marocaines ayant leur résidence habituelle fiscale au Maroc demeure soumise à l'accord préalable de l'Office des Changes, qui examine et traite les demandes d'autorisation relatives à ces opérations, indique un communiqué de l'Office des changes.
En outre, l'acquisition par des résidents de biens immeubles à l'étranger, sans l'accord préalable de l'Office des changes et, partant, leur financement par des moyens illégaux, constitue une infraction à la réglementation des changes réprimée en vertu du dahir du 30 août 1949, avertit la même source.
Par ailleurs, une carte de séjour étrangère ne saurait permettre à son titulaire de jouir du statut de Marocain résidant à l'étranger (MRE) tant que sa résidence fiscale au Maroc demeure établie, tient à rappeler l'office .
En définitive, les personnes physiques marocaines résidentes ne peuvent faire valoir leur résidence à l'étranger, au vu de la carte de séjour obtenue suite à l'acquisition d'un bien immobilier à l'étranger, ni bénéficier des avantages accordés aux MRE en matière de change.
Certains pays ont annoncé un projet visant à accorder un titre de séjour aux étrangers qui achètent un bien immeuble chez eux. Ainsi, les MRE pourraient être tentés d'acquérir des biens immobiliers dans lesdits pays, où les prix seraient plus bas que ceux pratiqués au Maroc.
3 déc. 2012
Source : MAP

Le réseau de compétences franco-marocain du grand sud-ouest de la France "Les 2 Rives" a tenu ce week-end sa première réunion à Parempuyre, près de Bordeaux, dans la perspective de rendre plus efficace la contribution des Marocains résidant dans la région au développement de leur pays d'origine.
La rencontre, organisée en partenariat avec le consulat général du Maroc à Bordeaux, a réuni plus d'une centaine de compétences marocaines vivant dans les régions du Limousin, de Poitou-Charentes et de l'Aquitaine, dont des universitaires, médecins, ingénieurs, cadres d'entreprises et chercheurs, tous animés par le souci d'être des acteurs actifs au sein du réseau.
A travers cette initiative, ils ont pu échanger dans ce sens leurs idées et expériences respectives avec les représentants des autorités locales, régionales, académiques et des chambres économiques et de la presse régionale ainsi qu'avec ceux de la société civile, notamment le cercle franco-marocain Bordeaux-Casablanca et l'ONG Pédiatres du monde qui organise de nombreuses missions médicales au Maroc.
L'objectif était de "mener ensemble des réflexions et des échanges sur les perspectives de collaboration dans le domaine de l'intégration et de la coopération au développement avec les institutions de la région du grand Sud-ouest de la France", selon la Présidente de l'association "2 Rives", Mme Nezha Oukhiti.
Le réseau, qui a dévoilé à cette occasion son plan d'action pour les mois à venir, devrait signer prochainement une convention entre le ministère de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-elle précisé.
Cette convention a pour objet d'"assurer la mise en place d'un cadre de partenariat et de concertation de nature à promouvoir les intérêts des ressortissants marocains résidant dans la région du grand sud-ouest de la France, consolider leurs droits et acquis, mieux accompagner leur enracinement sans déracinement et favoriser leur participation aux échanges économiques, technologiques et culturels entre la France et le Maroc".
La Maire de la ville de Parempuyre, Mme Béatrice De François, a tenu à souligner dans ce cadre les relations fortes qu'entretiennent le Maroc et la France, rappelant que sa ville avait déjà mis, en mars dernier, le Maroc à l'honneur dans le cadre de son opération "Regards sur le monde", en proposant de nombreuses animations qui ont remporté un franc succès.
De son côté, le consul général du Maroc à Bordeaux, M. Fadlallah Mohammed Fellat, s'est félicité que les membres du réseau "Les 2 rives" sont dès à présent disposés à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, départementales, régionales, agences publiques, organismes bancaires et ONG œuvrant en matière de coopération au développement dans la région du grand Sud-ouest de la France.
Il a insisté sur l'importance du transfert des compétences de migrants hautement qualifiés qui "relève d'un système de coopération +Win-Win+ entre région de résidence en France et pays d'origine, le Maroc".
3 déc. 2012
Source : MAP

L'Organisation internationale pour les migrations a annoncé lundi avoir lancé un projet visant à réduire les vulnérabilités de 20 000 mineurs migrants, leurs familles et les communautés touchées en Afrique australe.
Ce projet de 4,9 millions d'euros, intitulé "Partenariat sur la santé et la mobilité dans l'industrie minière en Afrique australe", est financé par les Pays-Bas et se poursuivra jusqu'en décembre 2015, selon un communiqué de l'agence.
"L'industrie minière contribue grandement aux économies des pays d'Afrique australe, grâce à l'extraction de minerais ou à la fourniture de main-d'Âœuvre dans les pays voisins. Le nouveau projet sera centré sur les communautés d'origine, de transit et de destination des mineurs au Mozambique, en Afrique du Sud, au Lesotho et au Swaziland", a-t-on souligné.
"En tant que premier producteur de minerais en Afrique australe, l'Afrique du Sud attire les travailleurs migrants originaires des pays voisins. Plus d'un tiers des mineurs en Afrique du Sud viennent de pays voisins tels que le Lesotho, le Mozambique et le Swaziland", a-t-on ajouté.
Les mineurs sont touchés par la tuberculose et le VIH de façon disproportionnée en raison d'un certain nombre de facteurs structurels, environnementaux et individuels, a-t-on fait savoir.
Selon l'OIM, les mauvaises conditions de vie et de travail, le manque de loisirs, l'accès à l'industrie du sexe et les multiples relations sexuelles simultanées font partie de ces facteurs.
"La tuberculose est étroitement liée au secteur de l'extraction de l'or, notamment en raison de l'exposition à long terme aux poussières de silice", a-t-on déploré.
"Parce que les mineurs voyagent fréquemment entre les zones urbaines et rurales et à l'étranger, ils rencontrent souvent des difficultés d'accès aux soins à cause du manque d'harmonisation des régimes de traitement et des mécanismes d'orientation médicale entre les pays", a expliqué la même source.
Ces difficultés contribuent à "un mauvais suivi" du traitement et à "une discontinuité" des soins, qui créent souvent une résistance aux médicaments, a-t-on souligné.
Par le biais de la recherche et de la diffusion d'informations, le nouveau projet contribuera à améliorer et à accroître les informations stratégiques sur la santé, le VIH et la tuberculose dans l'industrie minière en Afrique australe pour documenter les programmes et les politiques, a indiqué l'OIM.
3 dec 2012
Source : APS

Les conditions dans lesquelles la Grèce détient plusieurs milliers de clandestins sont "épouvantables", a estimé lundi un haut responsable des Nations unies, quelques mois après le lancement d'une vague d'arrestations dans le pays.
"Ce sont des endroits où je ne pourrais pas rester plus d'une heure", a déclaré François Crépeau, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants. "Ce sont des endroits épouvantables."
Plusieurs milliers de migrants clandestins ont été arrêtés depuis le lancement de l'opération "Xenios Zeus", au début du mois d'août.
"C'est dur de voir des enfants - de trois ans, de cinq ans - derrière des barreaux", a ajouté François Crépeau, qui revenait d'une mission de neuf jours, au cours de laquelle il a visité les onze centres grecs de détention de migrants.
Le rapporteur de l'Onu s'est notamment indigné des conditions dans lesquelles vivent les personnes détenues dans le centre de Venna, près de la frontière turque, où les migrants dorment sur des dalles de béton, sans lumière, et doivent utiliser des toilettes extrêmement sales.
François Crépeau a également souligné une hausse des violences xénophobes auxquelles sont confrontés les 130.000 migrants qui pénètrent chaque année en Grèce, le plus souvent en provenance d'Asie et d'Afrique.
Selon, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs victimes ont rapporté que leurs agresseurs arboraient l'insigne d'Aube dorée, une formation d'extrême droite qui a fait son entrée au parlement cette année.
3 décembre, Karolina Tagaris, Julien Dury pour le service français
Source :  REUTERS

Bien que concernée par le trafic de migrants, son statut de pays de départ, de transit et d’accueil de migrants aidant, l’Algérie demeure curieusement réticente à l’ouverture sur son territoire d’un bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
D’autant plus que notre pays en est membre depuis juin 2000. Mieux, l’accord de siège autorisant cette organisation à y installer une représentation avait été signé le 29 octobre 2002 et ratifié le 5 mai 2003. Forte d’un effectif de plus de 5400 personnes en poste dans les 405 bureaux répartis sur plus d’une centaine de pays, cette entité, faut-il le souligner, gère un budget annuel d’opérations s’élevant à près d’un milliard de dollars dont une bonne partie est consacrée à la lutte contre la traite d’êtres humains et le trafic des migrants, le développement des pays d’origine et la recherche. «A ce jour, vos autorités n’ont pas encore officiellement donné leur feu vert pour l’ouverture d’une représentation de notre organisation dans votre pays. Je ne peux me prononcer sur les raisons qui motivent cette réticence», a, en effet, indiqué à El Watan, Mme Jesus Herrera, responsable du bureau de l’OIM à Madrid (Espagne), en marge d’une récente rencontre débat traitant de la problématique migratoire tenue dans l’enclave espagnole de Melilla.
Pourtant, les actions menées par cette organisation et des recommandations issues des sessions annuelles de son conseil (début décembre de chaque année) pour circonscrire ces deux phénomènes, notre pays les a toujours applaudies et pris scrupuleusement note. Aussi, l’Algérie a maintes fois appelé à mettre en place tous les mécanismes susceptibles de dissuader les aspirants à l’émigration clandestine et de les protéger contre toute forme d’exploitation par les réseaux mafieux qui ont trouvé en la traite d’êtres humains un juteux commerce. «…Les migrants irréguliers sont, pour la plupart, des personnes ordinaires à la recherche, avant tout, d’opportunités économiques. Ils sont en droit d’aspirer à la protection. Leur vulnérabilité est souvent exploitée par des réseaux mafieux qui prolifèrent à la faveur des politiques restrictives menées par certains pays développés de destination», avait tenu à rappeler son responsable onusien.
En fermant ses portes à l’OIM, notre pays n’est-il pas en train de priver ses enfants harraga des programmes d’aide au retour et de réintégration sur le marché du travail ainsi que de la création d’activités dont ils bénéficient. D’autant qu’en termes relatifs, l’organisation met à la disposition des 146 Etats membres des programmes ciblés à l’image de ceux mis en place au nord du Maroc, ceux développés au Chili ou encore celui lancé au profit du trio Colombie/Bolivie/Paraguay en vue de favoriser la création d’activités.
3/12/2012, Naima Benouaret
Source : El Watane

En Grèce, depuis les élections du printemps dernier marquées la percée du parti néo-nazi Aube Dorée, les associations de défense des droits relèvent une hausse des violences racistes. Pour Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM), Aube Dorée est investie d'un funeste sentiment de toute-puissance offert par la démission des démocrates européens.
Dans une indifférence européenne coupable, la Grèce se rapproche dangereusement de l’explosion sociale et raciale.
Dans les rues d’Athènes, les réfugiés et les immigrés ont peur. Des quartiers entiers leur sont de facto interdits car y rôdent les milices du parti néo-nazi Aube Dorée qui organisent régulièrement des ratonnades.
Les déclarations racistes, antisémites et négationnistes se multiplient, notamment de la part de hauts responsables politiques.
La présidente du Comité du parlement pour les droits de l’homme a ainsi récemment comparé les immigrés à des cafards, dans l’indifférence générale. Le porte-parole d’Aube Dorée a pu citer le célèbre faux antisémite "Les Protocoles des Sages de Sion" en plein parlement sans que cela ne provoque de condamnations. Le Premier ministre Samaras s’entête à sanctuariser la présence au Conseil de l’Europe de la néo-nazie Eleni Zaroulia, qui qualifiait récemment les immigrés de "sous-hommes".
Les journalistes qui dénoncent cet état de fait sont quant à eux régulièrement menacés.
Les institutions démocratiques en panne
Face à la montée du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme, les institutions démocratiques dysfonctionnent coupablement.
La police tout d’abord, présente un niveau de corruption record et une collusion extrêmement forte avec le néo-nazisme : entre 30% et 50% des officiers de police ont voté pour Aube Dorée, et nombre d’entre eux en font partie.
On ne compte plus les victimes d’attaques racistes, arrivées en sang au poste de police, à qui l’on intime l’ordre de ne pas porter plainte, que l’on menace mais ne secourt pas.
La Justice ensuite : alors que le nombre de déclarations et de passages à l’acte explose, aucun procureur n’engage de poursuites, et aucune condamnation avec la circonstance aggravante de racisme n’a été prononcée depuis 2008.
L’essor du néo-nazisme en Grèce
Cette montée du racisme s’explique également par le fait que, depuis mai, les néo-nazis n’ont pas connu de véritable défaite ni buté sur les limites qu’impose la démocratie, agissant en toute impunité.
De plus en plus, comme le montre la très récente création d’une branche de Aube Dorée en Italie, ils représentent un exemple pour les mouvements et partis néo-nazis en Europe, de la Hongrie à la Lettonie et du Danemark à l’Autriche.
En effet, ils n’ont jamais fait mine d’abandonner l’antisémitisme comme idéologie structurante, ni le racisme comme discours dominant, contrairement à ceux qui ont tenté une stratégie de communication de "dédiabolisation". Ils combinent l’action légale – la présentation aux élections – et l’action illégale – les agressions physiques dans la rue - avec efficacité. Ils mettent à jour la démission des démocrates, au premier rang desquels les partis grecs démocratiques et l’UE, qui leur offrent la permissivité avec laquelle ils agissent depuis des mois, investis d’un funeste sentiment de toute-puissance.
L’UE, et en particulier l’Allemagne, portent une lourde responsabilité dans l’essor du néo-nazisme en Grèce.
L'Union européenne a sa part de responsabilité...
Deux dogmes européens créent en effet les conditions de cet essor.
Tout d’abord, imposé sous forte pression allemande, le dogme de l’austérité amène à une situation sociale intenable car il n’offre à la population, en particulier à la jeunesse, aucun autre horizon que celui indépassable du remboursement de la dette.
Il crée un contexte de déliquescence de la société et de ses structures sociales traditionnelles, dans lequel les discours de désignation de boucs émissaires et d’appartenance à un collectif, fût-il raciste, présentent un fort pouvoir d’attraction, en particulier pour les jeunes.
Les coupes sombres imposées par la Troïka dans le budget de la sécurité ont pour conséquence directe le manque de forces de police pour couvrir tout le territoire, laissant ainsi des quartiers entiers sous la coupe des gangs d’Aube Dorée, qui assurent la "sécurité" à ceux qu’ils considèrent comme "racialement Grecs". Cet abandon du monopole de la force par l’État, condition fondamentale de l’existence de l’État de droit, permet ainsi aux néo-nazis d’asseoir une grande partie de leur succès électoral.
Ensuite, le dogme de "l’Europe forteresse" instaure la délocalisation des entrées-sorties sur le territoire de l’UE à la frontière entre la Turquie et la Grèce, imposant à celle-ci d’être le point d’entrée principal des réfugiés et immigrés en Europe.
Ce dogme est le résultat d’une victoire de l’extrême droite, qui a réussi à imposer le rejet de toute immigration comme paradigme idéologique dominant alors même que l’Europe a aujourd’hui besoin d’immigration.
Il crée une situation intenable pour la Grèce, car si le nombre d’immigrés et de réfugiés y entrant est souhaitable pour l’Europe, il est impossible à gérer pour la Grèce seule si elle est isolée du reste de l’Europe.
La situation qui lui est ainsi imposée offre à l’extrême droite l’occasion de toutes les instrumentalisations.
... et l'Allemagne aussi
La position de l’Allemagne ne peut qu’interroger. Au moment où son surmoi national, constitué des rescapés de la Shoah, disparaît peu à peu avec ces derniers, l’Allemagne défend des positions qui poussent la Grèce, père fondateur de la démocratie européenne, à l’effondrement et à l’expulsion de la zone Euro, voire de l’Europe.
Cette tentation ou tentative de meurtre du père à l’échelle des nations européennes est poussée par une énergie qui, si elle venait à être libérée par l’expulsion ou l’écroulement effectifs de la Grèce, serait génératrice de violences incommensurables, dont l’essor actuel du néo-nazisme n’est qu’un signe annonciateur.
Face à cette perspective, il est urgent que les démocrates se mobilisent à travers toute l’Europe, car la Grèce est aujourd’hui la ligne de front du grand et beau combat pour la démocratie.
Le projet politique récemment couronné par le Prix Nobel de la Paix ne se remettrait pas d’une défaite des démocrates face à ses ennemis irréductibles, et il revient aux dirigeants politiques et aux sociétés de s’engager pour faire vivre le rêve européen d’un continent véritablement démocratique car débarrassé du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme.
3/12/2012, Benjamin Abtan
Source : Le Nouvel Observateur

Le Chili, un eldorado économique au milieu de la tempête économique mondiale. Alors que la crise internationale touche toute la planète, le pays andin connaît le plus fort taux de croissance du cercle des pays riches de l’OCDE. Plus de 5 % de croissance jusqu’en 2014, selon des estimations de l’organisation. Un chiffre qui attire de plus en plus d’immigrés venus de toute l’Amérique latine, mais aussi d’Europe, d’Espagne en particulier. Face au chômage galopant, les jeunes Espagnols fuient leur pays. Depuis deux ans, leur immigration a doublé.
3/12/2012, Claire Martin
Source : RFI

Le noir (te) vous va si bien ou chronique d'une famille orientale à Paris. Moncef, nostalgique de sa vie au pays, souhaite inculquer à ses progénitures une éducation irréprochable, mais surtout dans le respect des traditions qui lui sont chères.
La femme de ce dernier, jolie cinquantenaire occidentalisée, ose la jupe au dessus du genou tout en essayant d'arrondir les angles quant à l'autorité paternelle. Du côté des bambins: le grand frère, semblant avoir calqué son mode de vie sur celui de son cher père, et Cobra, héroïne principale, qui est tiraillée entre ces deux existences: celle de fille parfaite, respectant les préceptes d'une enfant «respectable et pieuse», et sa vie hors cocon familial, où elle troque ses foulards et djellabas aux couleurs sombres contre des tenues plus «parisiennes» et une vie de bureau avec sa copine délurée, où les cancans sur le sexe opposé -restés jusqu'ici un mystère pour la jeune femme- font partie intégrante de leur journée.
Le synopsis reste alléchant pour toute personne un tant soit peu intéressée par le thème de l’immigration maghrébine en terre française, bien que mainte et mainte fois traité au cinéma. Mais une famille immigrée ressemble t-elle vraiment à ce que l'on nous suggère ici? Une jeune femme maghrébine sort-elle réellement tous les matins de chez ses parents, vêtue d'un habit traditionnel et portant le voile islamique, pour filer se changer dans un bar en n'omettant pas de commander une bière à 9h du matin, faisant office de petit-déjeuner? Rien n'est moins sûr.
On a ici affaire à un amoncellement de clichés, tous plus saugrenus les uns que les autres. Une scène qui attire particulièrement l'attention est celle où les deux amies se retrouvent au bord d'une piscine, lors d'un repas dans la famille d'un de leurs collègues. L'amie de l'héroïne veut se mettre à l'eau et ne trouve rien de mieux que de s'y jeter entièrement nue. Toute barbotant, la jeune-fille fait remarquer à Cobra que la logique aurait voulu qu'elle fasse de même. On a la sensation ici que le réalisateur a souhaité faire un parallèle entre SES stéréotypes: «française classique» vs «beurette».
Le tout est filmé avec une lenteur assez déconcertante, on n'en finit plus d'admirer les gros plans visages de chacun des personnages, répondant au compte-goutte lors de chacune de leurs interventions, ne nous faisant point tressaillir, alors même que les occasions ne manqueraient pas. Quand Cobra et son collègue sont surpris, en plein baiser fougueux, au sous-sol de leur entreprise, on aurait aimé que quelque chose arrive enfin! Eh bien non, aucune action a proprement parler n'advient alors. Enfonçant, de plus, des portes ouvertes en répétant des phrasés usés et abusés du type: «S'ils se marient ce sera mosquée le vendredi et église le dimanche?!», on est vraiment bien loin de ce à quoi on aurait pu s'attendre de la part d'un Jacques Bral ayant passé ses 18 premiers printemps en Iran.
Sophie Masson
Source : Toutlecinéma.com

La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publiée lundi 3 décembre à Paris.
Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques : les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".
"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'organisation.
TAUX DE CHÔMAGE MOYEN À 11,9 %
Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9 % en 2010, avec une progression sur dix ans (+ 2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+ 1 point).
Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'OCDE. En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9 % de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.
"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède, qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".
03.12.2012
Source : Le Monde.fr avec AFP

Selon une étude comparative publiée lundi 3 décembre, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE en termes d’emploi et de niveaux de revenus des immigrés présents sur son sol.
L’OCDE a publié lundi 3 décembre une étude qui compare pour la première fois la situation des immigrés installés dans ses pays membres. Dans ce panorama, la France fait partie des mauvais élèves, que ce soit en termes d’emploi ou de niveau de revenu des populations étrangères.
D’après l’OCDE, les immigrés représentaient en 2010 quasiment 10 % de la population des pays membres, ce qui correspond à une augmentation d’un quart par rapport à 2000.
La proportion d’immigrés a triplé en Espagne entre 2000 et 2010 et a plus que doublé en Islande et en Irlande. Seuls quelques pays n’ont pas enregistré d’augmentation majeure parmi lesquels figurent l’Allemagne, les États-Unis, la France et les Pays-Bas.
De nombreux enfants d’immigrés marginalisés
La plupart des pays – qui font face à des flux d’immigration très différents – ont mis en œuvre depuis une dizaine d’années des mesures visant à faciliter l’intégration des immigrés. Si des progrès ont été enregistrés, il reste encore beaucoup à faire, d’après l’OCDE, pour que les enfants d’immigrés réussissent mieux à l’école et sur le marché du travail et pour que les femmes immigrées accèdent plus facilement à l’emploi.
Ainsi, de nombreux enfants d’immigrés se trouvent marginalisés sur le marché du travail et sont surreprésentés dans la catégorie des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation « surtout en Espagne, en Belgique, en Autriche et en France»,souligne l’étude.
Des inégalités plus marquées en France
Avec 11 % de sa population née à l’étranger, la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE. Mais le taux de pauvreté des étrangers installés en France est de 21,1 % contre 17,3 % en moyenne pour les immigrés de l’OCDE. Et leur taux de chômage était de 14,5 % en 2010 contre 11,9 % en moyenne dans l’OCDE.
Plus grave, les inégalités sont plus marquées dans l’Hexagone: le taux de pauvreté des immigrés y est quatre fois supérieur à celui de la population majoritaire, alors que ce rapport n’est que d’un sur deux en moyenne dans l’OCDE.
La France se distingue sur un autre critère: la concentration des étrangers dans les zones très urbanisées. Dans l’ensemble de l’OCDE, 60% des immigrés vivent dans ces zones, contre 44% de la population globale. Un pourcentage qui atteint en France près de 71%. Par ailleurs, le taux de chômage des descendants d’immigrés se situe à 15,6 % en France contre 13,8 % en moyenne dans l’OCDE.
L’ascenseur social fonctionne encore
Une série d’études coordonnées par l’Insee publiée en octobre dernier montre néanmoins que l’ascenseur social fonctionne encore dans l’Hexagone pour les enfants d’immigrés. La situation des enfants est ainsi plus favorable que celles de leurs parents, même si elle ne rejoint pas, à statut égal, la trajectoire de la population majoritaire.
En moyenne, les migrants ont ainsi un niveau de vie médian de 30 % inférieur à celui du reste de la population. Leur descendance directe divise cet écart par deux. De fortes disparités subsistent en fonction des origines. Cinq ans après leur sortie du système éducatif, 82 % des descendants d’immigrés venus d’Europe ont un emploi, se rapprochant fortement des données de la population majoritaire, alors que les enfants de parents venus d’Afrique ne sont que 61 % à avoir trouvé un travail.
En cause, le réseau social des parents venus d’Afrique, qui serait moins développé. Mais surtout ces enfants, d’origines plus modestes, ont un niveau de formation bien plus faible: un tiers d’entre eux quittent le système éducatif sans aucun diplôme.
3/12/2012, Emmanuelle Réju
Source : La Croix

Suite aux élections communales du 14 octobre 2012, les nouveaux conseils communaux élus prêtent serment à partir du premier week-end de décembre en Wallonie et à Bruxelles, alors qu’en Flandre il faut attendre –traditionnellement- le 1er janvier de l’année suivant les élections pour connaitre la composition des différents collèges des bourgmestres (maires) et échevins (adjoints au maire).

Dans les 19 communes de Bruxelles, les échevins d’origine marocaine qui siégeront pour un mandat de 6 ans, de 2012 à 2018, sont répartis sur les communes suivantes :

Anderlecht :

Mustapha Akouz

Fatiha El Ikdimi

Sonia Bennani

Bruxelles-Villes :

Ahmed El Ktibi (aussi député régional)

Mohamed Ouriaghli (aussi député régional)

Evère :

Fatiha Saïdi (aussi sénatrice)

Ridouane Chahid

Forest :

Ahmed Ouartassi

Saïd Tahri

Mariam El Hamidine

Ganshoren :

Karima Souiss

Molenbeek-Sain-Jean :

Ahmed El Khannouss (aussi député régional)

Abdelkarim Haouari

Saint-Gilles:

Saïd Ahruil

Saint-Josse-Ten-Noode:

Mohamed Azouzi (aussi depute regional)

Mohamed Jabour (député fédéral)

Schaerbeek:

Mohamed El Arnouki

A Berchem-Sainte-Agathe, Saïd Chibani deviendra échevin à mi-mandat, à partir de 2015.

A noter qu’en comparaison à la législature 2006-2012, les échevins d’origine marocaine perdent un siège à Bruxelles (19 contre 18). Cela s’explique principalement par les nouvelles alliances communales, et surtout par la décision de certains partis bannir le cumul de mandats.

Les nouvelles alliances communales qui se dessineront en Wallonie et en Flandre, devraient donner lieu à de nouvelles fonctions échevinales en faveur de mandataires politiques d’origine marocaine, mais elles resteront inférieures en comparaison à la région de Bruxelles-Capitale.

3/12/2012

Source : CCME

 

La proposition de l'octroi d'une autorisation de résidence en Espagne en échange de l'acquisition , d'un appartement a suscité énormément de commentaires dans les médias et nourri de fausses illusions chez les potentiels propriétaires marocains. Le ministère marocain, par le biais de l'Office des Changes, a dû intervenir pour remettre les choses à leur place et apaiser la fièvre d'un appartement à la Costa Del Sol (Sud de l'Espagne)…Suite

L'USFP est conscient du rôle de la culture dans le développement pour affronter les défis et prendre en compte les évolutions rapides dans le monde, ce qui exige la nécessité de mettre en place une véritable politique pour le développement d'une culture moderniste, éclairée, créative et démocratique.

L'Organisation marocaine pour le développement, la solidarité et les droits en Italie (OMDSDI) a organisé samedi, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le ministère de la Coopération internationale et de l'Intégration italien,  les syndicats italiens et marocains et la région Emilie-Romagne, un colloque à Bologne sous le thème "Les Marocains en Italie: entre crise économique et sécurité sociale dans le pays d'origine".

Minoritaires dans les pays musulmans, juifs et chrétiens ont bénéficié jusqu'au XIxe siècle du statutde dhimmi. Leur présence en terre d'islam était ainsi protégée, mais aussi réglementée et assujettie au paiement d'un impôt élevé…Suite

La délégation algérienne, conduite par la présidente de la sous-commission permanente des relations extérieures et de la coopération à la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), qui participe à Nouakchott à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes, plaide pour une approche "plus régionale que bilatérale" de cette problématique.

Mme Yasmina Taya a affirmé à l'APS que "cette approche régionale doit associer autant les pays émetteurs que ceux de la rive nord de la Méditerranée, voire tous les pays d'Europe", estimant que cette démarche est plus apte à donner plus de "visibilité et de lisibilité" à cette question des flux migratoires mixtes, qu'ils soient d'ordre économique et de transit frontalier ou à la recherche de protection internationale, comme cela est le cas actuellement pour les réfugiés du Mali et de la Syrie.

La délégation algérienne participe, du 2 au 6 décembre à Nouakchott, à une mission d'étude et à un atelier régional sur la gestion des flux migratoires mixtes.

La mission de Mauritanie, prise en charge par le Comité italien pour les réfugiés (CIR) dans le cadre du projet intitulé "Renforcer la protection des migrants et les capacités de gestion des flux migratoires mixtes", lancé par l'Union européenne depuis 18 mois, a été décidée à l'initiative de l'Algérie, a-t-on appris auprès des membres de la délégation.

Un ensemble d'institutions et d'organisations sont chargés de conduire cette étude, dont le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD), en collaboration avec le CIR, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'homme (UJI).

Côté algérien, la délégation conduite par Mme Yasmina Taya regroupe d'autres représentants de la CNCPPDH ainsi que des représentants du Croissant rouge algérien, des ministères de l'Intérieur et de la Justice, ainsi que de la presse et de la société civile.
La Libye participe également à cette mission d'étude avec une délégation de la même teneur.

Les travaux débutent dimanche à Nouakchott au niveau de la Commission nationale des droits de l'Homme mauritanienne(CNDH), par une réunion présidée par M. Bamariam Baba Koita, président de la CNDH.

Cette mission d'études, qui prévoit la tenue d'un atelier sur la situation des migrants en Afrique du Nord et des visites dans les camps de réfugiés, a été précédée par une mission qui s'est déroulée à Rome (Italie) dans le cadre du même projet.

2 déc 2012

Source : APS

Sept membres de la communauté marocaine résident en Belgique ont été récompensés, dimanche à Bruxelles, pour leurs apports dans les domaines économique, social, artistique et sportif, à l'initiative de l'association Divers-City.

Les prix (Diwan Awards) ont été remis aux lauréats lors d'une cérémonie en présence notamment de membres du gouvernement et du Parlement belges ainsi que de l'ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg, Samir Addahre.

Les lauréats ont été élus en ligne par plus de 7.000 participants. Ils sont répartis dans six catégories : femme de l'année, personnalité de l'année, association belgo-marocaine de l'année, sportif de l'année, entreprise nouvellement créée de l'année et Âœuvre artistique de l'année, outre le prix spécial du jury.

A travers cette initiative, la première dans l'histoire de la Belgique multiculturelle, les organisateurs ont voulu révéler les talents, le dynamisme et la générosité des membres de la communauté marocaine en Belgique qui compte plus de 400 mille hommes et femmes qui partagent intimement avec les Belges les mêmes valeurs et foi dans l'avenir.

Pour les promoteurs de cette initiative, cette première édition des Diwan Awards était l'occasion de rendre hommage à des personnalités remarquables issues de l'immigration marocaine pour leur effort, leur rayonnement et leur contribution à une image positive du Maroc.

Cette soirée a été agrémentée par des animations musicales et des spectacles de danses et de magie exécutés par des artistes issus de l'immigration marocaine.

02 déc. 2012

Source : MAP

La crise économique a frappé plus durement les immigrés que les populations autochtones, surtout dans les pays en première ligne comme l'Irlande, l'Espagne ou l'Italie, selon une étude de l'OCDE publiée lundi à Paris.

Dans ces pays, qui avaient enregistré récemment une forte immigration de travail, "les immigrés ont été touchés de façon disproportionnée par le chômage", selon l'étude "Trouver ses marques: les indicateurs de l'OCDE sur l'intégration des immigrés 2012".

"Cela tient en partie au fait qu'ils sont surreprésentés dans les secteurs durement frappés par la crise et dans les groupes les plus vulnérables sur le marché du travail, tels que les jeunes et les personnes peu instruites", selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Mais les étrangers installés dans d'autres pays de l'OCDE n'ont pas été épargnés. Au total, le taux de chômage moyen des immigrés est monté à 11,9% en 2010, avec une progression sur dix ans (+2,7 points) beaucoup plus rapide que pour la population autochtone (+1 point).

Sur la même période, la crise a poussé les habitants des pays les plus pauvres vers les 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

En dix ans, le nombre d'étrangers installés dans l'OCDE a augmenté d'un tiers pour passer à 110 millions, soit 9% de la population totale, précisent les auteurs de l'étude.

"Première comparaison menée dans l'ensemble des pays de l'OCDE", ce rapport salue l'Allemagne, le Danemark, la Finlande et la Suède qui ont malgré la crise "déployé de nombreux efforts pour intégrer les immigrés sur le marché du travail ces dernières années".

03 déc 2012

Source : AFP

Dar Al Maghrib à Montréal a abrité, jeudi soir, le vernissage d'une exposition de l'artiste-peintre Anne-Marie Marrache-Azoulay placée sous le thème "Couleurs du Maroc".

Pour cette artiste marocaine de confession juive, l'exposition, qui se poursuivra jusqu'au 9 décembre dans les locaux du Centre culturel marocain, fait partie d'une série d'activités programmées le long de cette année à Montréal.

Sans jamais cesser de recourir à ses souvenirs, Mme Azoulay laisse délibérément le pas à son imagination. Et ce, d'autant plus que s'estompent dans sa mémoire les détails qu'elle avait engrangés sur le vif. Et chaque fois qu'elle le peut, c'est-à-dire au rythme des commandes, elle met en scène le paysage du Maroc.

L'exposition représente "un échantillon" et une "petite fenêtre qui permet d'apprécier la diversité géographique et culturelle'' du Royaume, a-t-elle affirmé dans une déclaration à la MAP.

Mme Azoulay a d'autre part salué l'initiative de Dar Al Maghrib d'organiser cet événement qui a connu la présence d'une pléiade d'artistes, d'hommes d'affaires, de journalistes, des membres de la communauté juive d'origine marocaine et des membres de la diaspora marocaine résidant à Montréal.

L'assistance a été séduite par les centaines d'oeuvres exposées dans les locaux de Dar Al Maghrib. Au croisement des réalités nord américaines et de ses souvenirs de jeunesse mogadorienne, l'artiste "nous amène à une réflexion sur les beautés inépuisables du monde où nous vivons".

Dans un environnement culturel et une ambiance amicale et conviviale, le public présent a été plongé dans un univers chaleureux, parfois nostalgique mais toujours émouvant.

L'intervention de la force créatrice par la couleur et la tonalité donne aux tableaux une dimension toute particulière. Mogador, le retour des pêcheurs, la falaise, le Rocher, les bergères... autant de toiles qui témoignent des moments de voyages et "racontent" des sujets soigneusement élaborés par cette peintre native d'Essaouira et immortalisant la splendeur des paysages et autres scènes de la vie quotidienne au Maroc et ailleurs.

Plus qu'une exposition, cette initiative est un véritable événement culturel qui, pendant onze jours, le public pourra s'immerger dans ce concentré d'art qui dénote l'énergie et la créativité de l'artiste Anne-Marie Marrache- Azoulay. Fortement colorées, ses oeuvres mélangent les portraits, les paysages, les marines, les scènes de vie, toujours avec la même prédilection "la couleur chaude".
Native d'Essaouira (Mogador), Mme Anne- Marie Marrache-Azoulay a étudié au Maroc et en France avant de s'installer à Montréal. Actuellement, l'artiste peintre enseigne dans une académie de la Rive Sud de la métropole québécoise, où tout en perfectionnant son art, elle a à coeur de préparer la relève, en transmettant les techniques de base du dessin et de la peinture à des jeunes enfants de 4 à cinq ans.

30 nov. 2012

Source : MAP

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) savent se distinguer par leurs individualités fortement imprégnées de leur héritage ancestral, a indiqué, samedi à Marrakech, le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz.

S'exprimant lors du lancement du projet "Rue du Maroc", une exposition itinérante qui sillonnera plusieurs villes, M. Maâzouz a souligné que ces Marocains issus de l'émigration savent se distinguer également par leur habileté à flairer les domaines d'investissement porteurs et à faire bénéficier leur pays du savoir acquis aux quatre coins du monde.

Il a ajouté que "Rue du Maroc" renforcera davantage l'échange, le transfert des connaissances et le dialogue entre les cultures et les peuples pour le bien commun des trois pays concernés (Maroc-Belgique-Pays-Bas).

De son côté, le président du réseau des compétences maroco-belges, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation a pour objectif de mettre en lumière les compétences marocaines issues de l'immigration.

L'organisation de cet événement vise aussi à encourager l'investissement en faisant connaitre le climat et les opportunités des affaires au Maroc.

L'ambassadeur des Pays-Bas au Maroc, Ron Strikker et le conseiller à l'ambassade de la Belgique au Maroc, Jean-Louis Servais ont tous deux souligné que les immigrés marocains sont présents dans tous les domaines.

Et d'ajouter que "Rue du Maroc" illustre la diversité des parcours de cette diaspora marocaine.

L'exposition "Rue du Maroc" sera visible à la Gare ferroviaire de Marrakech jusqu'au 12 décembre, avant de faire escale dans l'Aéroport Marrakech-Menara. Cette exposition voyagera dans plusieurs autres villes du Royaume et s'achèvera en septembre 2013 à MAS (Musée de Belgique) à Anvers.

1er déc. 2012

Source : MAP

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