dimanche 4 août 2024 05:26

Le secrétariat général de la Ligue arabe a organisé lundi au Caire une conférence sous le thème "le renforcement des contributions des émigrés arabes au développement socio-économique de leurs pays d'origine et les changements démocratiques dans les différents pays arabes", avec la participation de l'organisation internationale pour les migrations (OIM).
La conférence a été marquée par l'intervention des différents représentants des pays arabes sur les ressortissants arabes à l'étranger et la possibilité de renforcer leurs efforts pour le développement de leurs pays d'origine.
La directrice du département des migrations à la Ligue a indiqué que cette conférence visait à passer en revue l'étude élaborée par la Ligue, en coordination avec l'OIM sur "la dynamique des communautés arabes à l'étranger", précisant que l'étude présentait une vision globale sur les émigrés arabes et leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, en vue de les faire participer au développement de leurs pays d'origine.
La Ligue poursuit ses démarches en vue d'organiser les efforts des communautés arabes à l'étranger et de les mettre au service de leurs pays d'origine notamment en cette période difficile, a-t-elle estimé.
Elle a affirmé que la Ligue s'attelait à l'organisation de plusieurs activités impliquant les compétences arabes établies à l'étranger notamment la tenue d'une conférence des scientifiques arabes émigrés sous le slogan "Complémentarité des cerveaux arabes", prévue les 19 et 20 décembre prochain, en vue de relancer les mécanismes de continuité entre les scientifiques arabes à l'étranger et tirer profit de leurs expériences et de leurs relations, outre la tenue en 2013 d'une rencontre des parlementaires d'origine arabe, en vue de contribuer au développement politique des pays arabes et d'examiner les questions relatives aux émigrés arabes, outre l'échange d'expériences.
19 nov. 2012
Source : APS

Des ressortissants de pays comme la Russie ou la Chine pourraient obtenir une carte de séjour en Espagne s'ils y acquièrent des biens immobiliers d'une valeur égale ou supérieure à 160.000 euros, a déclaré lundi le secrétaire d'Etat au Commerce.
"Nous regardons les marchés comme le marché russe ou le marché chinois où il y a déjà une forte demande de biens immobiliers espagnols", a déclaré Jaime Garcia-Legaz, précisant qu'il avait engagé des discussions avec d'autres ministères à ce sujet.
L'Espagne compte plus d'un million de logements vides et a mis en place une structure de défaisance, qui rassemble l'ensemble des actifs immobiliers toxiques de ses banques en difficulté.
L'éclatement de la bulle immobilière en 2008 a laissé les banques espagnoles avec 184 milliards d'euros de créances irrécouvrables et de projets inachevés.
L'un des principaux syndicats espagnols, l'UGT, a dénoncé la proposition du secrétaire d'Etat au Commerce, estimant que la politique de l'immigration devait se baser sur les besoins du marché du travail.
Cette proposition "vise à attirer les étrangers qui sont de toute évidence riches et capables d'acheter et de rester en Espagne sans travailler avec pour objectif de se débarrasser d'une série de maisons qui sont dans les mains de banques", écrit le syndicat dans un communiqué.
19 nov. 2012 , Paul Day, Marine
Source : Reuters

La situation financière saine de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, à qui la Caisse a viré en 2012 quelque 11 MDH sur les 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, a affirmé, lundi, la CNOPS.
Réagissant à des informations parues dans la presse nationale et accusant la CNOPS d'être à l'origine d'une supposée dette du Maroc de 10 millions d'euros envers l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, la Caisse assure qu'elle est "solvable" et "non pas déficitaire" et que "sa situation financière saine depuis l'entrée en vigueur de l'Assurance Maladie obligatoire (AMO) lui permet d'honorer ses engagements envers tous les prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux de Paris, grâce à sa bonne gouvernance financière et aux ressources générées par l'AMO".
En effet, affirme la CNOPS dans un communiqué transmis à la MAP, "depuis l'entrée en vigueur de l'AMO en 2005, les paiements à tous les producteurs de soins, dans le cadre du tiers payant, ont dépassé 10 MMDH. Quant aux transferts des assurés de la CNOPS à l'étranger pour des soins non disponibles au Maroc, les accords de prise en charge de soins à l'étranger, y compris pour les assurés résidant à l'étranger, étaient au nombre de 701 en 2006, contre 317 seulement en 2011".
Ces chiffres sont "sans commune mesure avec la moyenne de 350.000 accords de prise en charge traités par la CNOPS annuellement", relève la même source.
"Pour les paiements des prestataires à l'étranger, le montant global, y compris les paiements en tiers payant pour les assurés résidant à l'étranger, sont passés de 38 millions de DH en 2005 à 22,6 MDH en 2011. Depuis 2005 à 2012, le montant global payé aux hô pitaux étrangers est de l'ordre de 223 MDH, soit environ 2 pc des paiements de la CNOPS en tiers payant", ajoute encore la CNOPS, qui précise avoir viré au profit de l'Assistance publique-Hô pitaux de Paris (AP-HP) 82 MDH de 2005 à fin 2011. En 2012, sur 23 MDH payés à l'ensemble des producteurs de soins à l'étranger, 11 MDH ont été virés à l'AP-HP".
Et d'ajouter que "les dossiers en instance, pour un montant infinitésimal par rapport aux 10 millions d'euros rapportés par la presse, feront l'objet de réunions avec la partie française pour accélérer et simplifier la procédure de leur traitement".
Tout en affirmant qu'elle "ne peut se porter garante des soins effectués par des assurés transférés du Maroc sans son accord de prise en charge", la CNOPS "réaffirme son attachement à entretenir des relations de bonne facture avec l'ensemble des prestataires, y compris l'Assistance publique- Hôpitaux. de Paris avec lesquels elle maintient des rapports de confiance et de responsabilité, dans le respect de la réglementation en vigueur et loin des Conjectures abusivement extensives de certains journalistes".
19 nov. 2012
Source : MAP

Trois Marocains résidant à Syrte, en Libye, sont morts par intoxication après avoir consommé des boissons de fabrication locale, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
"L'intoxication serait à l'origine d'un arrêt cardio-respiratoire chez les victimes", précise-t-on de mêmes sources qui citent le rapport du médecin légiste.
Deux victimes, originaires de Fès, ont rendu l'âme sur le champ, alors que la troisième (de Rabat) a été admise pendant une semaine au service des soins intensifs avant de succomber durant la nuit de dimanche.
Le consulat du Maroc à Tripoli a entrepris les démarches pour rapatrier les trois dépouilles mortelles dès mardi.
19 nov. 2012
Source : MAP

Quinze jours avant l’inauguration du Louvre-Lens, le 4 décembre, l’Institut du monde arabe ouvre mercredi, lui aussi, une antenne - plus modeste – dans le Nord, à Tourcoing.
Pourquoi l’Institut du monde arabe se délocalise-t-il dans le Nord ?
Le projet est né en octobre 2009 de la volonté de Daniel Percheron, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, et de Dominique Baudis, alors président l’Institut du monde arabe (Ima). Après le succès de l’exposition Pharaon organisée en 2007 au musée de Valenciennes (après l’Ima et en coopération avec le Louvre), puis de l’exposition Bonaparte et l’Égypte au musée des Beaux-Arts d’Arras en 2009, cofinancée par la région et l’Ima, l’idée d’ouvrir dans le Nord une antenne délocalisée de l’Institut du monde arabe s’est fait jour.
Il s’agit à la fois de « promouvoir le dialogue des cultures et la connaissance de la civilisation et du patrimoine arabe (…) dans une région où les communautés issues des pays du Sud sont largement représentées et participent à la mixité culturelle »,précise l’Ima dans un communiqué. Mais aussi de surfer sur le succès attendu du Louvre-Lens, qui sera inauguré le 4 décembre.
Comment s’est fait le choix de la localisation ?
À l’origine, une implantation de cette antenne sur le site de La Condition publique à Roubaix a été évoquée. Finalement, en juin 2010, c’est la zone de l’Union, en pleine reconversion urbaine, qui a été retenue. Cet ancien site industriel de 80 hectares, à cheval sur Tourcoing, Roubaix et Wattrelos, est en train d’être transformé en un vaste écoquartier avec 1 400 logements et des entreprises. L’antenne de l’Ima va y ouvrir, mercredi, à Tourcoing dans une ancienne usine de peignage textile de 800 m2, La Tossée, qui a été rénovée. En mai 2011, la région avait voté une subvention de 500 000 € pour financer ce projet.
Que va-t-on trouver dans cette antenne de l’Ima ?
Des expositions, des concerts, des tables rondes, des projections de films ainsi que des formations en langue et civilisation arabes. Pour l’ouverture, c’est l’exposition Qantara (« passerelle », en arabe) déjà présentée à l’Ima à Paris qui fait étape à Tourcoing. Celle-ci met en lumière la richesse des échanges entre les cultures des rives de la Méditerranée, depuis l’antiquité tardive jusqu’à l’époque moderne.
À travers des objets remarquables, des films et des panneaux pédagogiques, six thèmes y sont abordés : les sciences et savoirs, le pouvoir et la diplomatie, la guerre, les villes et le commerce, les religions, et l’art de vivre. Fin 2013, l’Ima devrait aussi s’associer aux propositions de Dunkerque, capitale régionale de la culture.
Depuis un an déjà, différentes manifestations dans la région ont préparé l’ouverture de cette antenne. Intitulées les « mardis de l’Ima », des conférences ont été organisées une fois par mois sur des thèmes aussi variés que « les médias dans les révolutions arabes » ou « la diaspora du Maghreb en France », au siège de la région à Lille et à la médiathèque de Roubaix. Plusieurs concerts ont aussi été organisés à la Piscine de Roubaix, dans les conservatoires de Roubaix et Tourcoing, au Grand Mix et à la Cave aux poètes.
L’Ima de Tourcoing est ouvert du mardi au dimanche, de 10 heures à 18 heures 65, rue de l’Union, à Tourcoing. Rens. : 03.28.35.04.00.
19/11/2011, SABINE GIGNOUX
Source : La Croix

Le sujet n’en finit pas de susciter poémiques et déclarations enflammées. Pourtant, l’enquête de l’Express le montre : les immigrés sont un atout économique et ne pas creusent les déficits sociaux…Suite

Ils sont 67.000 à avoir opté pour une autre nationalité en 2010 : Les Marocains en tête des personnes naturalisées par les pays européens

En 2010, 67.000 Marocains se sont vu octroyer la nationalité de l'un ou de l’autre des Etat membres de l'Union européenne, soit 7,1% de plus qu'en 2009 (59900 personnes), selon un rapport d'Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne.
Par pays, les nouveaux naturalisés belges, français, italiens, et néerlandais  étaient majoritairement marocains avec respectivement 21,3%, 19,3%, 17,2% et 22,1%. Seuls en Espagne les Marocains sont arrivés à la troisième place après les Equatoriens (34,8%) et les Colombiens  (19,4%).

Au niveau européen, les naturalisés d’origine marocaine sont respectivement suivis par les Turcs avec 49.900 personnes, les Equatoriens  (45.200), les Indiens (34.700) et les Colombiens avec 27.500.

En 2010, les Marocains s’étaient accaparé la première place avec 8,3% des naturalisations.  Idem en 2009 et 2008, avec respectivement  59.900 et 64.000 personnes naturalisées.

Les pays qui ont accordé le plus grand nombre d'octrois de nationalité en 2010 sont le Royaume-Uni (195.000), la France (143.000), l'Espagne (124.000) et l'Allemagne (105.000), représentant ensemble 70 % du total des nationalités octroyées au sein de l'UE.
En prenant compte de la population totale de chaque Etat-membre, les taux les plus élevés d'octrois de nationalité ont été constatés au Luxembourg (8,6 octrois de nationalité pour 1.000 habitants), en Suède (3,5), en Belgique (3,2) et au Royaume-Uni (3,1).
Parmi les Etats-membres où les octrois de nationalité ont été les plus élevés, le Royaume-Uni en a accordé le plus grand nombre aux Indiens (15 %), alors qu'en France, les Marocains ont occupé le haut du pavé (19 %), en Espagne, les Equatoriens en ont fait de même (35 %) et en Allemagne, les Turcs ont occupé la première place (25 %).

Il est à signaler que les statistiques concernant la France sont antérieures à l’adoption de la nouvelle loi sur la nationalité entrée en vigueur en janvier 2012 qui interdit aux personnes naturalisées d’avoir la double nationalité et qui les oblige à signer une Charte des droits et des devoirs.

17 Novembre 2012, Mohammed Taleb

Source : Libération

Aung San Suu Kyi a qualifié jeudi d'"énorme tragédie internationale" les violences meurtrières entre bouddhistes et musulmans dans l'ouest de la Birmanie et a appelé à mettre un terme à l'immigration illégale à la frontière avec le Bangladesh.
Interrogée sur la chaîne d'informations NDTV, l'ex dissidente birmane devenue chef de l'opposition, en visite en Inde, a déclaré ne pas s'être exprimée au nom de la minorité musulmane des Rohingyas qui vivent des deux côtés de la frontière, dans une volonté de promouvoir la réconciliation après les violences.
Des affrontements entre bouddhistes et musulmans ont fait au moins 180 morts depuis juin dans l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) et plus de 110.000 déplacés, principalement des Rohingyas, considérés par l'ONU comme l'une des minorités les plus persécutées de la planète.
"N'oubliez pas que les violences ont été commises par les deux camps, c'est pourquoi je préfère ne pas prendre position et je veux aussi travailler à la réconciliation", a déclaré la prix Nobel de la paix, qui a déçu ses partisans à l'étranger avec sa réaction en demi-teinte aux violences ethniques.
"Y a-t-il encore beaucoup d'immigration illégale via la frontière (avec le Bangladesh)? Nous devons y mettre un terme sinon le problème n'aura jamais de fin", a-t-elle ajouté. "Le Bangladesh dira que tous ces gens sont venus de Birmanie et les Birmans diront qu'ils sont venus du Bangladesh", a-t-elle dit.
"Ceci est une énorme tragédie internationale et c'est pourquoi je ne cesse de dire que le gouvernement doit édicter une politique sur la citoyenneté", a-t-elle plaidé.
Les 800.000 Rohingyas confinés dans l'Etat Rakhine, privés de nationalité par l'ancienne junte birmane, sont vus par la plupart des Birmans comme des immigrés illégaux du Bangladesh, un ostracisme qui alimente un racisme quasi-unanime à leur encontre.
"Il y a des querelles sur le fait de savoir s'ils sont de vrais citoyens en vertu de la loi ou s'ils sont arrivés en tant que migrants du Bangladesh", a poursuivi la chef de file de l'opposition, élue députée en avril.
Rejetant les critiques selon lesquelles sa réaction aux violences n'était pas adéquate, elle a assuré ne pas être "ambivalente sur la violence, la violence est quelque chose que j'abhorre et condamne absolument".
"Tous ceux ayant droit à la citoyenneté selon la loi doivent recevoir la citoyenneté, nous le disons très clairement", a-t-elle déclaré.
"La plupart des gens semblent penser qu'il n'y a qu'un seul pays impliqué dans ce problème frontalier. Il y a deux pays. Il y a le Bangladesh d'un côté et la Birmanie de l'autre et la sécurité à la frontière est sans aucun doute de la responsabilité des deux pays", a estimé Aung San Suu Kyi.
Les violences communautaires et la situation des Rohingyas seront au menu de la visite du président américain Barack Obama en Birmanie la semaine prochaine, a déclaré mercredi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
15 nov. 2012
Source : AFP

Contrairement à une idée reçue, l'immigration rapporte plus à la France qu'elle ne lui coûte et les étrangers s'affirment comme "incontournables" dans certains secteurs d'activités, révèle une enquête de l'hebdomadaire L'Express.
Economiquement et socialement, l'immigration serait une "bonne affaire" pour la France, à court, moyen et long termes. "A court terme, parce que les immigrés occupent les postes dont les Français ne veulent pas, cotisent et consomment. A moyen terme, parce que les étudiants étrangers accueillis û et les rejeter comme le fit la droite était une faute  sont un excellent investissement pour le futur rayonnement de la France", affirment les auteurs de l'enquête, qui intervient alors que le débat stigmatisant les étrangers bat toujours son plein.
A long terme, l'immigration serait à même d'assurer la puissance de la France en Europe notamment parce que le dynamisme démographique du pays est dû en partie aux immigrés.
Selon les résultats de cette enquête, les immigrés sont omniprésents dans certains secteurs d'activité, à l'image de la restauration ou de la sécurité où ils représentent "plus de 30 % des effectifs". "Dans des secteurs comme celui du bâtiment, on ne pourrait se passer de la main-d'œuvre étrangères", concède-t-on.
Selon un document de travail du Centre d'analyse stratégique intitulé "l'Emploi et les métiers des immigrés", ceux-ci représentent "plus de 30% des effectifs dans les métiers du nettoyage, des employés de l'hôtellerie, et entre 20 et 30 % pour les secteurs de la sécurité, du bâtiment et des travaux publics".
Les informaticiens étrangers sont également "très prisés, faute d'un nombre suffisant d'étudiants français formés", ajoutent les auteurs de l'enquête.
Dans le domaine de la sécurité sociale, l'Express fait valoir des "chiffres contre les clichés" désignant, à tort, les immigrés comme source de nuisance à la Sécu. Dans un entretien, l'économiste Xavier Chojnicki explique pourquoi les immigrés ne plombent pas les comptes de la Sécu et lui rapportent "même un peu".
Tout en reconnaissant que les immigrés non communautaires recourent plus fréquemment que les natifs aux aides au logement, aux allocations familiales et à l'assurance-chômage, il a relevé que ces immigrés perçoivent, à contrario, moins de prestations liées à la santé ou à la retraite.
Selon l'expert, pour 2005 (année étudiée) l'immigration est parvenue à une contribution nette de 3,9 milliards d'euros, soit 0,5 % du PIB ce qui, de l'avis de l'expert, reste globalement faible, mais loin du "fardeau" pour les finances publique décrit parfois.
"Supprimer l'immigration ne résoudrait en rien la crise actuelle de la dette. Ce résultat se trouve dans de nombreuses études menées à l'étranger", a-t-il affirmé, signalant que quelle que soit l'année retenue, l'impact financier de l'immigration est "toujours relativement neutre".
Invité à expliquer comment à échéance plus longue, l'apport des immigrés serait toujours positif, l'expert a indiqué que la majorité des immigrés qui arrivent en France ont moins de 30 ans et se sont donc des contributeurs nets aux finances publiques. "Si (la France) stoppe ce flux, sa population va globalement vieillir plus rapidement et la part des dépenses de retraite et de santé va donc augmenter plus vite", a-t-il prévenu.
15 nov. 2012
Source : APS

Les actes antimusulmans ont progressé de 42,2 % du 1er janvier au 30 octobre derniers et cette statistique concerne seulement les atteintes pour lesquelles il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries, a-t-on appris jeudi auprès du président l'Observatoire français contre l'islamophobie, Abdellah Zekri.
Déjà en 2011, les actes islamophobes et anti musulmans étaient en forte progression et ont connu une augmentation de 34 %. « L'année 2012 s'annonce encore plus inquiétante, car pour les 10 mois, du 1er janvier au 30 octobre 2012, nous enregistrons une augmentation de 42,2 % », a-t-il indiqué dans un communiqué remis à l'APS.
« Nous pensions que l'augmentation des actes islamophobes en 2011 s'expliquait par des faits conjoncturels, dus principalement aux différents débats dont certains étaient vraiment nauséabonds lors des campagnes électorales (présidentielle et législative) où on a désigné du doigt l'islam et les musulmans», a affirmé M.Zekri.
Pour lui, ces débats (Halal, minarets, burqua, laïcité, identité nationale, immigration, prières des rues), ont «libéré la parole des extrémistes» auxquels sont venues se greffer des déclarations d'hommes politiques « soucieux de se maintenir au pouvoir » en affirmant que « les musulmans étaient un problème pour la France ».
« A force de surfer sur les thèses du Front National, certains de ces politiques ont perdu leur âme» a regretté le président de l'Observatoire, qui scinde les actes anti musulmans en deux catégories : Les menaces, en forte progression, qui sont passées de 31 au 30 octobre 2011, à 49 à octobre dernier, soit une hausse de 58,1%.
Les actions, également en hausse, sont passées de 92 au 30 octobre 2011, à 126 à octobre derniers, soit 36,9% de plus. En additionnant les actions et les menaces, l'augmentation est de 42%, selon la même source, qui ajoute à cela les tracts et autres courriers islamophobes qui ont augmenté de 70,9 %, alors que les inscriptions l'ont été de 39,5 %.
M. Zekri rappelle que, durant la période considérée, plusieurs mosquées ont été taguées, au moment où d'autres ont fait l'objet de tentatives d'incendies. Il citera les mosquées de Condé sur l'Essonne, de Montauban, Agen, Libourne et Limoges. L'action la plus spectaculaire, selon lui, fut l'occupation en octobre dernier de la mosquée de Poitiers par le groupe « génération identitaire » qui appelle sur son site à la « guerre contre l'invasion islamique ».
Il reconnaît toutefois qu'il y a eu une « accalmie » après l'élection présidentielle de mai dernier, mais « malheureusement, la conjoncture et l'influence de certaines personnalités politiques ont remis la question de l'islam sur le chemin de la stigmatisation », a-t-il relevé, citant notamment le film anti islam "L'Innocence des musulmans" et les caricatures de Charlie hebdo offensant le sceau des prophètes (QSSSL).
L'Observatoire français contre l'islamophobie signale, toutefois, que ces chiffres concernent «uniquement» les actes pour lesquels il y a eu dépôt de plainte et main courante dans les commissariats et gendarmeries. « Malheureusement, ces chiffres sont en-dessous de la réalité, car nombreux sont les musulmans qui ne souhaitent pas porter plainte, considérant à tort ou à raison qu'il n'y aura pas d'aboutissement », a-t-il fait remarquer.
Pour M.Zekri, il serait « intéressant » de connaître, en plus de ces statistiques, le nombre d'affaires dont les coupables sont identifiés, arrêtés et traduits devant la justice et surtout d'avoir le résultat sur leurs condamnations.
«Si le CRIF (représentation des juifs en France) appelle à ne pas mélanger islamophobie et antisémitisme, il faut qu'il comprenne qu'il ne saurait y avoir de lecture à géométrie variable de l'indignation face à toutes les formes de racisme et d'intolérance », a-t-il dit, affirmant « maintenir » son appel au président Hollande pour « qu'il fasse une déclaration solennelle incluant la lutte contre l'islamophobie comme cause nationale».
16 nov. 2012
Source : APS

Le photographe belgo-marocain Charif Benhalima, monte actuellement aux Palais des Beaux-arts à Bruxelles, une exposition intitulée "Polaroids 1998û2012", qui dévoile son parcours artistique mais aussi personnel.
L'exposition retrace quatre séries sur lesquelles l'artiste a travaillé pendant de longues périodes : "Harlem on my Mind - I was, I am" (de 1999 à 2002), "Semites" (2003-2005), "Black-Out" (2005-2012) et "Roots" (2008-2012), et qu'il présente pour la première fois en Belgique.
Les Âœuvres autobiographiques de cet artiste, né à Bruxelles en 1967, et qui vit actuellement à Anvers, se déclinent essentiellement autour d'une quête identitaire, qui l'a menée à s'interroger sur les notions de culture, de nationalité et d'étranger.
Cette recherche identitaire se comprend aisément à la lumière du passé du photographe. Né de l'union d'un couple mixte, Charif Benhalima perd tout contact, à l'âge de trois ans, avec son père, immigré marocain installé à Bruxelles, lorsque celui-ci est expulsé du pays. Cinq ans plus tard, sa mère décède. L'absence de parents et le sentiment de déracinement qui en découle vont devenir le moteur de sa démarche artistique.
L'artiste s'est fait connaître par sa série "Welcome to Belgium (1990-1999)", une approche documentaire sur la vie des immigrés, réfugiés et illégaux de Belgique, mais qui est dans un certain sens, une recherche sur ses origines.
Charif Benhalima prolonge ce travail autobiographique à travers les photos présentées dans son exposition "Polaroids 1998û2012". Aux côtés de clichés classiques, sont exposés des polaroids grand format et flous, qui laissent beaucoup de place à l'imagination du spectateur.
Après Paris, Berlin, New York, et actuellement à Bruxelles, cette exposition sera présentée à Rio de Janeiro.
Parallèlement, Charif Benhalima participe jusqu'au 16 décembre à Charleroi, à une exposition collective regroupant deux autres artistes issus de l'immigration marocaine, Mohamed El Baz et Mounir Fatmi. Cette exposition intitulée "Intranquillités" s'inscrit dans le cadre de la saison artistique et citoyenne en Belgique "DABA Maroc", qui vise à créer un espace de dialogue et à favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
16 nov. 2012
Source : MAP

Un spectacle poético-musical réunissant la chanteuse Touria Hadraoui et le poète marocain Abdellah Zrika aura lieu samedi à Namur en Belgique, dans le cadre de la saison culturelle "Daba Maroc".
Les deux artistes partageront la scène avec le rappeur bruxellois Rival, pour "un voyage à travers tous les registres de la poésie marocaine", soulignent les organisateurs.
Au cours de ce spectacle poético-musical, Abdallah Zrika, Touria Hadraoui et Rival vont "se renvoyer mots et rythmes", dans "un mélange insolite de poésie vivante et orale fait de déclamations, chuchotements, chants et hurlements".
La saison artistique "Daba Maroc" qui se poursuivra en Belgique jusqu'au 03 février 2013, a pour objectif de présenter tant les dynamiques artistiques et culturelles contemporaines du Royaume que celles issues de l'immigration marocaine, de créer un espace de dialogue et de favoriser les échanges et les productions communes entre artistes marocains et belges.
Plusieurs jeunes créateurs et artistes émergents marocains, mais aussi d'autres artistes de renom et qui sont des figures emblématiques de la scène culturelle marocaine, ont été invités à cette occasion à se produire dans de multiples lieux de Bruxelles et de Wallonie, et aussi en Flandre.
16 nov. 2012
Source : MAP

Avec au moins 2 millions de personnes déplacées dans la région de l'Afrique de l'Est, il est de plus en plus nécessaire de répondre aux besoins et d'aider ceux qui sont touchés par l'aggravation de la crise humanitaire dans la région, souligne dimanche la Fédération internationale du Croix Rouge et du Croissant-Rouge lors d'une rencontre sur les défis actuels et les perspectives d'avenir organisée à Nairobi.
Les participants à cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs représentants de la Croix rouge des pays de l'Afrique de l'Est ont indiqué que les conflits, l'instabilité politique, la sécheresse, les changements climatiques et la pauvreté ne sont que certain facteurs parmi d'autres qui contraignent les gens à se déraciner et à fuir leur pays d'origine.
Pour les migrants, les réfugiés et autres personnes en situation de déplacement en Afrique de l'Est, l'accès aux soins de santé, la protection, l'éducation et les services de base restent souvent très limités et constituent un sujet de préoccupation croissante pour les organisations humanitaires, relèvent-ils.
Les participants font également constater que les gouvernements et les autres parties prenantes sont confrontés à de nouvelles réalités et obligations quand il s'agit de répondre aux mouvements de déplacement de la population à travers les frontières de leurs pays.
Le Kenya, à titre d'exemple, accueille plus de 650.000 réfugiés en majorité des Somaliens installés dans les camps de Dadaab, les plus grands au monde, situés dans le Nord-est du pays.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des personnes déplacées, Chaloka Beyani, avait rappelé que le phénomène du déplacement de populations reste l'un des plus grand défis humanitaires du monde, en raison de la multiplication des violences, des conflits et des catastrophes naturelles. Plus de 26 millions de personnes étaient déplacés à la fin 2011 à cause de conflits armés, de la violence généralisée ou des violations des droits de l'homme, alors que 15 millions ont été déplacées cette même année par des catastrophes naturelles , a expliqué M. Beyani.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les personnes déplacées sont souvent confondus avec les réfugiés. Pourtant une personne n'est déplacée qu'à l'intérieur de son propre pays, par opposition au réfugié qui franchit des frontières internationales. En outre, même si les personnes déplacées et les réfugiés ont parfois dû fuir leur domicile pour les mêmes raisons, les mêmes règles ne s'appliquent pas à eux.
Les personnes déplacées restent sous la protection juridique de leur propre gouvernement, même si ce dernier est à l'origine du déplacement. En tant que citoyens, les personnes déplacées conservent l'ensemble de leurs droits au regard du droit humanitaire international.
18 nov. 2012
Source : MAP

L'ambassade des Etats-Unis en Grèce a mis en garde vendredi les ressortissants américains qui voyagent en Grèce contre un rebond des agressions racistes, que les ONG imputent au parti néonazi Aube dorée.
"Il y a une hausse des harcèlements injustifiés et des attaques violentes contre des personnes qui en raison de leur couleur sont perçues comme des migrants", a indiqué un communiqué qui a mis à jour la page "sécurité" destinée aux touristes américains en Grèce.
Les personnes "en danger" sont surtout les personnes ayant des origines africaines, asiatiques, hispaniques et moyen-orientales, poursuit le texte.
Le texte souligne que "les ressortissants américains doivent faire preuve d'un haut niveau de vigilance et prendre les mesures adéquates pour assurer leur propre sécurité (...) à Athènes et les autres principales villes du pays".
16 nov. 2012
Source : AFP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 47,69 milliards de dirhams (MMDH) à fin octobre 2012, contre 49,2 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 3,1 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devise pour le Maroc, se sont établies à 42,64 MMDH à fin septembre de l'année en cours, accusant un recul de 3,3 pc en rythme annuel.
Le nombre des Marocains du monde avoisine les 4 millions, selon des chiffres publiés en juin dernier par le ministère délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,5 pc durant les dix premiers mois de 2012, atteignant 48,94 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à octobre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 9,74 MMDH, soit une hausse de 4,1 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 24,73 MMDH, soit une augmentation de 3,8 pc en rythme annuel.
Les échanges commerciaux du Maroc avec l'étranger ont progressé de 5,4 pc, selon l'Office des changes.
15 nov. 2012
Source : MAP

L'ambassadeur du Maroc à Tunis, Najib Zerouali Ouariti s'est entretenu, mercredi, avec le ministre tunisien de l'Intérieur, Ali El-Arid, de la situation de la communauté marocaine résidant en Tunisie.
Les discussions ont notamment porté sur le suivi de la mise en oeuvre de ce qui a été convenu au sein de la Haute commission mixte marco-tunisienne, réunie le 15 juin dernier à Rabat, a indiqué M. Zerouali à la MAP.
Il s'agit, a-t-il précisé, de la régularisation de la situation de près de 8.000 Marocains remplissant les conditions de résidence dans ce pays, en application de l'accord signé dans le cadre de commission mixte.
Le diplomate marocain a affirmé avoir également évoqué avec M. El-Arid les préparatifs en vue du match devant opposer le Raja de Casablanca au Club athlétique Bizertin, le 25 novembre à Banzart (nord), pour le compte du premier tour aller de la coupe de l'Union arabe de football (UAFA).
15 nov. 2012
Source : MAP

Les 21 et 22 novembre prochains a lieu à l’île Maurice l’édition 2012 du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD). Cette année, le thème central de la réunion intergouvernementale est « Améliorer le développement humain des migrants et leur contribution au développement des communautés et des pays ».
Pour s’inscrire dans cette problématique, le FMMD 2012 s’appuiera à la fois sur les réunions de travail préalables et sur les discussions et propositions avancées lors de l’édition 2011 du FMMD à Genève.
Trois tables rondes sont prévues au programme, l’une sur “La circulation du travail pour un développement inclusif”, une autre sur “La gestion de la migration dans la planification du développement” et enfin une dernière sur “La gestion de la migration et les perceptions de la migration pour les résultats du Développement”.
Depuis sa création en 2007, le FMMD encourage les gouvernements à explorer des formes viables de collaborations, entre eux et avec les partenaires non-étatiques, en vue d’adopter de meilleures pratiques en matière de migration et de développement.
Pour en savoir plus sur le FMMD 2012 : http://www.gfmd.org/en/ (en anglais).
Source : Observatoire du coût de transfert d’argent

Alors que paraît aujourd’hui 13 novembre un « Atlas des migrants en Europe » (1), La Croix a demandé à l’un de ses auteurs de commenter quelques unes des cartes les plus parlantes de l’ouvrage.
Réalisé par le réseau Migreurop, composé de chercheurs et de militants, ce travail se donne pour mission de sensibiliser le grand public aux réalités des phénomènes migratoires sur le vieux continent.
Claire Rodier, juriste spécialisée dans le droit international des migrations, nous explique à la fois comment les frontières sont surveillées à l’échelle européenne, et les drames humains que connaissent sur leur route de nombreux candidats à l’émigration…Suite

Maintenant que le vote latino est devenu si important, c’est une véritable course a l’échalote qui vient de s’engager entre démocrates et républicains pour relancer la reforme de l’immigration. Barack Obama a pris les devants mercredi lors de sa première conférence de presse depuis sa réélection, en annonçant qu’il espérait présenter un projet de loi au Congrès fin janvier.
Obama a demandé aux parlementaires de trouver un compromis "qui mettrait de côté la politique politicienne". Il a aussi rappelé que l’immigration était un sujet que “le président Bush et (le sénateur) John McCain” avaient essayé de résoudre dans le passé. “Nous devons maintenant profiter de l’occasion”.
Les républicains ont laissé entendre qu’ils seraient plus flexibles à ce sujet, depuis que les élections ont montré que les électeurs hispaniques avaient voté en masse (71%) pour les démocrates. Est-ce un début de consensus? Fin 2010 les conservateurs avaient fait échouer le Dream Act, le projet qui aurait régularisé les enfants arrivés tout jeunes aux Etats-Unis.
« Je m'attends à ce qu'un projet de loi soit introduit et que nous entamions le processus au Congrès, très vite après mon investiture » prévue le 20 janvier a précisé M. Obama en évoquant « certaines conversations qui commencent à prendre forme entre sénateurs, représentants au Congrès et mon équipe ».
La réforme devrait permettre aux 11 millions de clandestins « qui sont venus ici travailler et n’ont pas d’antécédents criminels » de légaliser leur situation. Ils devront aussi « payer leurs arriérés d’impôts » a précisé le président.
Deux sénateurs sont déjà à l’œuvre : Chuck Schumer, démocrate de New York, et Lindsey Graham, républicain de Caroline du Sud. «L’auto-expulsion n’est pas une solution», a déclaré ce dernier, en prenant ses distances vis-à-vis des mesures prônées durant la campagne par Mitt Romney. « Le parti républicain a compris que maintenir une position anti-immigrants n’est politiquement pas viable », à ajouté M. Schumer.
La réforme ne sera pas “une loi de 3.000 pages” a déclaré le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, John Boehner, mais une “approche graduelle visant à sécuriser nos frontières et réparer le système d’immigration ».
Selon un sondage du Washington Post, 57% des américains sont maintenant favorables à une reforme migratoire. La dernière date de 1986. Le président Ronald Reagan régularisa alors trois millions de sans papiers ; George Bush, essuya deux échecs, en 2004 et 2007, lorsqu’il proposa d’amnistier la plupart des clandestins.
16/11/2012, Isabelle Piquer
Source : Le Monde

Au cours d’une conférence de presse, tenue ce mercredi à la Maison Blanche, Barack Obama a présenté ses priorités pour le début de son second mandat. Parmi elles, se trouve en bonne place le projet de loi sur la régularisation des clandestins.
Barack Obama est attendu au tournant. Le 44e président des Etats-Unis, réélu le 6 novembre dernier, sait qu’il devra durant ce second mandat tenir toutes ses promesses. Le locataire de la Maison Blanche a promis, ce mercredi au cours d’une conférence de presse, de faire voter une réforme de l’immigration.
« L’autre priorité est la réforme de l’immigration, dans le sens d’une régularisation des quelque 12 millions de clandestins qui sont déjà ici aux Etats-Unis », indique BBCAfrique. Pour parvenir à ses fins, Barack Obama aura besoin du soutien des députés républicains, majoritaires à la Chambre des représentants. Le président réélu « révèle que des négociations ont déjà commencé avec les républicains sur ce dossier et qu’un texte pourrait voir le jour "très bientôt" » après son investiture, prévue le 21 janvier ».
Pas de naturalisation
Ce projet de loi sur l’immigration n’inclurait pas la naturalisation. Il s’agirait "simplement" d’octroyer un statut légal aux clandestins, qui pourraient ainsi vivre et travailler aux Etats-Unis en toute légalité. Les Africains sont largement concernés.
Au cours de cette conférence de presse tenue à la Maison Blanche, Barack Obama s’est également exprimé sur d’autres dossiers importants : notamment le scandale sur la démission du patron de la CIA David Petraeus ou encore sur la résolution de la crise budgétaire des Etats-Unis.
15 novembre 2012, Sébastien Badibanga
Source : Afrik.com

Google+ Google+