dimanche 4 août 2024 03:16

Citoyenneté et Immigration Canada a dépensé près de 750 000 $ pour analyser les médias ethniques au cours des trois dernières années, incluant l'appréciation des événements de campagne électorale et la perception du ministre Jason Kenney.

Selon des documents obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, les contribuables ont payé pour des rapports quotidiens devant faire état de « mots-clés et de questions concernant le mandat du ministère ».

Or, les 7000 pages de documentation révèlent que la vigile médiatique s'est étendue bien au-delà des questions de politique publique reliées à la citoyenneté et à l'immigration.

Au printemps 2010, alors que le gouvernement conservateur minoritaire pouvait tomber à tout moment, un sommaire hebdomadaire insérait des graphiques circulaires et des commentaires sur la « perception générale » du ministre Kenney dans les médias ethniques.

La vigile s'est poursuivie pendant la période électorale de 2011. Des rapports sur les activités de campagne du premier ministre Stephen Harper, du ministre Kenney et de leurs adversaires politiques ont été publiés, évaluant ces événements de « très positifs » à « très négatifs ».

Interrogé sur cette pratique, Robert Shepherd, un expert en gouvernance publique et en éthique de l'Université de Carleton a dit croire que le gouvernement Harper avait dépensé une importante somme de deniers publics « pour comprendre où sont les votes », une technique qui entre dans une zone grise en termes d'éthique.

13/11/2012

Source : Radio-Canada

L’UE s’apprête à accorder davantage de garanties aux mineurs non accompagnés.Après l’adoption par la Commission européenne, en septembre 2012, d’un rapport à mi-parcours, le Parlement européen s’apprête à préparer un rapport d’initiative visant à renforcer la protection des enfants migrants non accompagnés. La Commission des Libertés civiles de la Justice et des Affaires intérieurs (LIBE), qui est chargée de la rédaction du rapport, s’est réunie le 5 novembre dernier. Dans cette occasion, la rapporteure Nathalie Griesbeck (ALDE, FR) s’est confrontée avec l’Agence des Nations unies pour les réfugies (UNHCR) ainsi que la Commission.

 Chaque année environ 12.225 demandes d’asile ont été introduites par des mineurs arrivés aux frontières de l’Europe sans leur famille. Ces derniers migrent pour des raisons différentes, notamment ils s’échappent de la guerre, des violences, des persécutions, des catastrophes naturelles. Parmi les risques auxquels ils sont exposés, ils peuvent être victimes de trafiques, d’exploitation sexuelle de la part de la criminalité organisée.

 Tout d’abord, Madame Griesbeck a mis l’accent sur l’urgence de doter l’Union d’un instrument législatif qui tienne compte de la situation particulière de ces mineurs, ils sont « particulièrement vulnérables et constituent une catégorie d’êtres humains à part ».

Malgré la Charte européenne des droits fondamentaux et les autres instruments internationaux, les Etats membres ne semblent pas respecter les enfants migrants. Notamment, selon la rapporteure, ils sont souvent traités comme des adultes migrantes irréguliers. Parfois ils ne peuvent pas facilement accéder aux procédures d’asile, ils peuvent être renvoyés dans les pays d’origine. Les garanties procédurales les plus élémentaires comme recevoir des informations dans une langue qu’ils comprennent ou la possibilité de s’exprimer en cours des procédures, ne sont pas respectées.

L’exemple assez frappant donné par la députée de l’ALDE est celui des enfants qui sont accueillis dans des centres de rétention avec des adultes. Pour cette raison entre 2011 et 2012 la Grèce et la France on étés condamnés par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour violation de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme. Dans les deux cas les enfants étaient enfermés dans des lieux pas appropriés à leur âge. Dans le cas de la France notamment, l’un des deux enfants était âgé de 5 mois.

La Commission européenne, de son coté, avait lancé en 2010 un plan  quadriennal d’action pour les mineurs non accompagnés. Ce rapport décrit les problèmes et émet des solutions en trois volets d’action: la prévention, la protection et les solutions durables.

 

La réunion LIBE a été l’occasion, pour exposer les résultats concernant la mise en œuvre de ce plan d’action décrits dans un rapport à mi-parcours. Ainsi, d’après la Commission, la migration de ces mineurs, qui sont avant tout des enfants, ne constitue pas un  phénomène temporaire mais un facteur permanent. Le plan d’action a permis de partager les bonnes pratiques entre les Etats membres ainsi que entre les différentes organisations. Les échanges d’expériences visent surtout la lutte contre le trafic d’êtres humains, la prévention et la formation des gardes-frontières. En effet, la représentante de la Commission rappelle qu’une nouvelle directive relative à la prévention, à la lutte contre la traite des êtres humains et à la protection des victimes doit être transposée en 2013 par les Etats membres.

D’après la Commission  des mesures ont étés prises par l’Union afin de modifier la législation en matière d’asile et en particulier pour mieux tenir compte de la  vulnérabilité  des enfants au cours d’une telle procédure. Notamment, dans un accord politique conclu dans le cadre de la convention de Dublin, a été prévue la garantie d’un représentant juridique qui dispose d’une expertise particulière pour le mineur qui demande l’asile.

Des nombreux vides restent à combler au sein de l’Union. Un instrument international existe, depuis 1989. Il s’agit de la Convention relative aux droits de l’enfant,  ratifiée par l’ensemble des Etats membres. En particulier son article 3 demande la prise en considération de l’intérêt supérieur de l’enfant dans toutes les décisions proenant des tribunaux ou d’organes nationaux. 

Les représentants de l’Agence des Nations unies pour les réfugies (UNHCR) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exposé au sein de LIBE la portée de cet article.

L’idée centrale de la Convention est de reconnaître la particulière vulnérabilité des enfants, et encore plus en situation de migration. Les orateurs mettent l’accent sur la valeur sémantique du mot « enfant » utilisé par cet instrument international plutôt que celui de « mineur », cette observation a été bien accueillie par Madame Griesbeck.

D’après les agents ONU il n’est pas facile définir l’intérêt supérieur de l’enfant, au contraire, les interprétations peuvent varier d’un Etat à l’autre. La jurisprudence  varie de pays à pays.

Plus en particulier, les Nations Unies ont travaillé avec les juges afin de détecter les meilleures pratiques jurisprudentielles faisant prévaloir l’intérêt supérieur de l’enfant.  Notamment, parmi les résultats de cette étude, les mécanismes de  prise de l’âge, les décisions de renvoi d’un enfant dans son pays d’origine, la rétention de l’enfant dans des centres pour adultes, ne protègent pas suffisamment cet intérêt. Néanmoins, des bonnes pratiques procédurales ont étés détectées dans la possibilité pour le jeune d’être mis en condition de présenter sa propre expérience de vie au juge chargé de la procédure, ainsi que d’avoir un droit d’appel le cas échéant.  

Parmi les réactions des députes présents dans la réunion LIBE : Madame Sippel (S&D, DE) préconise un changement de la situation actuelle vu que « les mesures prises jusqu’à présent par l’Union européenne ne prennent pas l’intérêt supérieur de l’enfant mais elles  sont orientées pour empêcher que l’enfant vienne sur le territoire de l’UE ». D’après Madame Flautre  (Verts/ALE, FR) « nos outils législatifs sont faibles et les demandes d’asile des mineurs sont très souvent négligées, en particulier l’approche de la Commission -prévention accueil, solutions durables- est très réductive».

En réponse aux  questions posées, la représentante de la Commission a invité à bien faire la distinction entre tous les motifs qui poussent  les jeunes à débarquer dans l’Union. Ainsi, pour les enfants qui arrivent pour des raisons économiques liés à la pauvreté, il est préférable d’opérer dans le cadre de la coopération au développement avec les pays d’origine plutôt que de les retenir en Europe. Au contraire, aux mineurs qui s’échappent des violences et des guerres il faut accorder la protection internationale. 

En conclusion, la rapporteure, Madame Griesbeck, s’engage à faire en sorte que les bonnes pratiques et les suggestions apportées soient prises en compte dans les 6 mois de travaux qui vont suivre. Une réponse efficace pour faire face aux besoins des mineurs non accompagnés sera donc disponible en 2013.

13/11/2012, Roberta Gualtieri

Source : Blog infoeu-logos.org

La Fondation Création d’entreprises du Groupe Banque Populaire et l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée ont lancé un programme pour promouvoir l’entrepreneuriat au Maroc et valoriser les compétences marocaines de l’étranger.

La Fondation Création d’entreprises du Groupe Banque Populaire (FCE) et l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM) ont organisé hier à Casablanca la deuxième session des «Rencontres avec les investisseurs de la diaspora marocaine».

Pour les deux organismes, il est question de se fédérer pour mieux agir, avec pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat au Maroc et valoriser les compétences marocaines de l’étranger. En somme, 50 nouveaux porteurs de projet auront droit à un accompagnement financier et technique.

Par ailleurs, et pour mieux orienter leurs efforts en faveur de l’entrepreneuriat, la FCE et l’ACIM ont annoncé par la même occasion le lancement d’un programme d’accompagnement au profit des investisseurs marocains du monde, ceux qui aspirent à créer leurs entreprises au pays.

Cette première édition 2011-2013 cible 50 investisseurs de la diaspora marocaine qui bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement en France par l’ACIM et au Maroc par la FCE, au travers d’ateliers (informations, mises en relation professionnelles) et d’un suivi personnalisé. Notons que la sélection se fera sur deux sessions (mai et octobre), chacune exposera 25 projets.

Un processus bien tracé par la FCE et son formateur l’ACIM : «Nous avons orienté nos efforts depuis 2009 vers nos compatriotes de la diaspora marocaine dans le monde et particulièrement en France. Actuellement, nous sommes à quelque 1 600 entreprises créées économiquement à travers les différentes régions, moyennant une enveloppe globale de 890 millions de DH et qui ont généré quelque 7 000 emplois directs. Depuis 2010, nous comptons plus de 150 entreprises créées par des Marocains du monde», souligne dans son allocution Abdelhak El Marsli, secrétaire général de la Fondation Banque Populaire pour la création d’entreprises (FBPCE).

«Former les accompagnateurs d’aide à la création d’entreprises est notre cœur de métier, actuellement, et pour cette deuxième session, nous avons un menu très varié et qui cerne beaucoup de domaines, notamment le transfert monétaire par mobile, installation d’ascenseurs, l’enseignement, l’agriculture, le tourisme… etc.», nous apprend M. Tahar Rahmani, délégué général d’ACIM.

Ce programme est promu par le Fonds migration et développement de la Banque africaine de développement (BAD) et le secrétariat général à l’Immigration et à l’intégration (service des affaires internationales et du développement solidaire du ministère de l’Intérieur français).

Ces mécanismes d’aide et d’accompagnement sont incontestablement le début d’une nouvelle phase des relations entre cette deuxième génération de Marocains résidents à l’étranger et leur pays.  Force est de constater que le Maroc continu de maintenir son attractivité dans un moment où l’acte d’investir devient de plus en plus rare. Cette attractivité est le fruit de plusieurs facteurs, d’abord un capital humain jeune et formé, une stabilité économique et politique confirmée, ainsi que des coûts sociaux et fiscaux très compétitifs. Si ces opportunités et d’autres sont largement exploités par nos principaux partenaires la France et l’Espagne, il serait tout à fait normal que la diaspora marocaine, connue plus que jamais pour son expertise et son savoir-faire, vienne découvrir et développer un marché, où il y a encore tant de choses à apporter.

13 Novembre 2012, Ilham Lamrani Amine

Source : Le Matin

L’émission télévisée de la deuxième chaine marocaine, « moubacharatan maakoum » du mercredi 14 novembre, sera consacrée à la thématique des immigrés subsahariens au Maroc…Suite

Le Maroc souhaite établir un partenariat économique gagnant-gagnant avec la Libye, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Abdelkader Amara.
Lors d'une rencontre avec une délégation libyenne, conduite par le président de la fédération des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture, M. Amara a souligné que le Royaume aspire à promouvoir des relations économiques et d'investissement pilotées par les acteurs économiques des deux pays, notant que le champ de ce partenariat ne devrait pas se limiter aux deux pays, mais cibler les autres marchés, notamment d'Afrique et d'Europe.
Il a appelé dans ce sens à capitaliser les relations maroco-libyennes "très profondes" pour asseoir un partenariat économique solide, faisant part de la disponibilité du Maroc à partager avec la Libye l'expérience économique accumulée depuis des années.
A l'issue de ces entretiens, le président de la fédération libyenne des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture, Idriss Ben Omran, a indiqué que les discussions ont porté notamment sur la suppression du visa pour les hommes d'affaires des deux pays, la facilitation de l'obtention du visas au profit de la main d'oeuvre, la création d'une banque maroco-libyenne, la facilitation de l'accès de plusieurs produits libyens au marché marocain ainsi que l'activation de la Chambre économique mixte maroco-libyenne.
13 nov. 2012
Source : MAP

Les services de secours ont intercepté mardi au large de Tarifa, dans le sud de l'Espagne, dix immigrants africains à bord d'un bateau gonflable, alors que le pays fait face depuis plusieurs semaines à un afflux d'immigrants clandestins tentant de franchir le détroit de Gibraltar.
Les dix hommes étaient entassés dans l'embarcation et portaient pour certains des bouées ou des gilets de sauvetage.
"A 6H15 du matin, le centre de secours en mer de Tarifa a reçu l'appel d'une personne qui était à bord d'un canot et demandait de l'aide", a indiqué une porte-parole des services de secours.
Ces derniers ont alors lancé une opération de sauvetage avec un bateau et un hélicoptère, en collaboration avec la Croix Rouge qui apportait une autre embarcation.
"C'est finalement le bateau de la Croix Rouge qui a sauvé dix hommes d'origine subsaharienne à six milles (9,65 kilomètres) au sud de Tarifa et les a ramenés au port", a-t-elle précisé.
"D'autre part, pendant que les recherches étaient en cours, deux patrouilles marocaines ont localisé trois canots", a ajouté la porte-parole.
Les services de secours espagnols n'étaient pas en mesure mardi de donner le nombre d'immigrants sauvés par les secours marocains sur ces autres embarcations, indiquant seulement qu'elles avaient été amenées à Tanger.
Les tentatives d'arrivée par la mer vers les cô tes espagnoles, le plus souvent sur des canots de fortune, se sont intensifiées ces dernières semaines, notamment parce que les passeurs veulent profiter des derniers beaux jours avant l'hiver, selon les autorités espagnoles.
Sur le seul mois d'octobre, l'antenne de Tarifa de la Croix-Rouge espagnole, qui prend en charge les immigrants à leur arrivée sur la cô te, est venue en aide à 325 d'entre eux, contre environ 500 au total sur les neuf premiers mois de l'année.
Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les cô tes espagnoles depuis le Maroc.
Parallèlement, les tentatives de gagner l'Europe par la voie terrestre se poursuivent: lundi, environ 200 migrants venus d'Afrique noire ont encore tenté de s'approcher de la barrière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, selon la préfecture.
13 nov. 2012
Source : AFP

L'administration française s'est engagée mardi à traiter avec "humanité" les immigrés âgés, qui peinent à garder leurs droits en cas d'aller et retour entre la France et leur pays d'origine en raison d'un zèle accru des fonctionnaires.
Depuis 2009, l'administration a renforcé ses contrôles à domicile pour vérifier si les bénéficiaires des aides au logement ou du minimum vieillesse, souvent venus du Maghreb et d'Afrique, vivent bien en France.
Certains migrants, absents au moment de ces inspections, ont perdu leurs aides et doivent rembourser les montants perçus, des sommes pouvant aller jusqu'à 23.000 euros, selon les associations.
"Il y aura bientôt une instruction pour que ces contrôles soient menés avec humanité", a annoncé un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur, Michel Aubouin, directeur de l'Accueil, de l'Intégration et de la Citoyenneté (DAIC), en marge d'un colloque sur le sujet.
Salah M'Sadek, un Tunisien de 78 ans dont 44 en France, se sent ainsi "comme un homme écrasé par l'administration" : il vient de perdre son allocation solidarité personnes âgées et son aide au logement.
13 nov. 2012
Source : AFP

Le président français François Hollande a affirmé mardi qu'il n'envisageait pas "aujourd'hui" un référendum sur le vote des étrangers aux élections locales et n'engagerait cette réforme que s'il est assuré d'avoir une large majorité au Parlement.
Lorsqu'une majorité des trois cinquièmes du Parlement, nécessaire pour toute réforme constitutionnelle, sera constituée, "je prendrai mes responsabilités. Mais pas avant", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Le gouvernement ne déposera le texte que "si la perspective de son adoption est assurée", a-t-il ajouté.
Le droit de vote des étrangers non membres de l'Union européenne aux élections locales faisait partie des 60 promesses de campagne du candidat socialiste à l'élection présidentielle de mai dernier. Il avait déjà été promis en 1981 par le socialiste François Mitterrand avant son élection à la présidence.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait assuré mi-septembre qu'un projet de loi serait présenté en ce sens "l'année prochaine".
La droite est fermement opposée à une telle réforme et selon un récent sondage, 63% des Français n'y sont pas favorables.
"Présenter un texte avec le risque de diviser les Français pour au bout du compte ne pas le faire passer, je m'y refuse", a dit M. Hollande.
L'autre option serait de passer par un référendum. "Si nous n'aboutissons pas par la voie parlementaire, je verrai dans quel état est la société pour éventuellement aller dans cette direction", a-t-il commenté avant d'assurer: "Mais aujourd'hui, ce n'est pas mon intention".
"Je ne désespère pas. Je sais qu'il y a à l'Assemblée et au Sénat des membres classés au centre ou à droite prêts" à voter pour le droit de vote des étrangers, a-t-il dit.
13 nov. 2012
Source : AFP

Une convention de partenariat pour la promotion de l'initiative entrepreneuriale des compétences marocaines de l'étranger a été signée, mardi à Casablanca.
Signée par le secrétaire général de la Fondation Création d'Entreprises (FCE) du groupe banque populaire, Marsli Abdelhak et le directeur général de l'Agence pour la Coopération Internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM),Tahar Rahmani, cette convention porte sur le suivi des deux parties, du contrô le technique personnalisé et du financement du programme d'accompagnement à la création d'entreprise à destination des porteurs de projet de la diaspora marocaine (ACEDIM), qui est à sa 2ème édition.
Les deux parties ont convenu de faciliter l'exploration des opportunités d'affaires au Maroc, d''élaborer d'un plan d'affaires et sa mise en Âœuvre sur le territoire marocain et d'identifier, au bénéfice des entrepreneurs d'origine marocaine venant notamment de l'Europe, les acteurs et les outils financiers, fiscaux, juridiques et institutionnels qui leur permettront d'investir en toute sécurité dans leur pays d'origine.
ACEDIM est un programme qui s'inscrit dans une démarche volontariste d'associer la diaspora marocaine au développement économique, via notamment le lancement et le développement de ses entreprises.
Cette édition cible quelque 30 porteurs de projets de la diaspora marocaine qui veulent investir au Royaume dans plusieurs domaines notamment l'agriculture, le transfert monétaire, l'installation d'ascenseurs, la construction des universités et maisons d'hôtes, les services, l'énergie, le BTP, la santé et le social, l'enseignement, le tourisme ou encore les NTIC.
Contribuent à ce programme, les partenaires de la FCE à savoir le ministère chargé des MRE, les centres Régionaux d'Investissement (CRI), les agences urbaines, les cadastres, les services des impôts ainsi que les partenaires d'ACIM en France notamment "ADER", "Alife" conseil et les réseaux de la communauté marocaine en Europe.
ACEDIM est un programme promu par le Fonds migration et développement de la Banque Africaine de Développement (BAD), et le secrétariat général à l'immigration et à l'intégration (service des affaires internationales et du développement solidaire du ministère de l'intérieur français).
La 1ère édition d'ACEDIM a connu la création de quatre projets d'entreprises concrétisés dans les domaines de la restauration, la métallurgie et l'agroalimentaire tandis que 7 autres sont en cours de création.
13 nov. 2012
Source : MAP

Flux migratoires, taux d'activité, travail, productivité, pays émergents... Neuf économistes de l'OCDE ont planché sur les grands défis de l'économie mondiale. L'analyse de Massimo Prandi.
L'exercice n'est pas des plus aisés. Il est pourtant indispensable. S'essayer à imaginer l'avenir économique de la planète à cinquante ans permet de dépasser la navigation à vue qui est trop souvent synonyme de manque de stratégie et d'idées fortes. Neuf économistes de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont tracé les grands défis de l'économie mondiale à l'horizon 2060. Parmi les déterminants de la croissance de long terme, cinq éléments méritent un intérêt particulier car, souvent, ils tranchent avec des croyances bien établies dans les milieux des décideurs.
1. Seuls des flux migratoires importants pourront compenser le vieillissement des populations
Les experts de l'institution internationale jugent qu'« à long terme, le solde migratoire net pourrait avoir un impact considérable sur l'accroissement démographique et la population en âge de travailler si les flux migratoires restent suffisamment importants et se maintiennent dans le temps ». D'ici à 2060, précisent-ils, le ratio de dépendance démographique (le rapport entre la population inactive et la population active) va s'envoler de 26 %. Si le solde migratoire vers les économies avancées se maintient dans les proportions actuelles, « la migration nette ne saurait compenser les conséquences négatives du vieillissement démographique sur la population active ». Conclusion : il faut renforcer considérablement les politiques d'immigration.
2. Il faut des nouvelles réformes structurelles pour éviter la poursuite de la chute du taux d'activité
Le maintien, voire l'amélioration, du rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante est l'un des problèmes les plus délicats à traiter aujourd'hui et dans les décennies à venir. Les réformes des retraites entreprises dans un grand nombre de pays en témoignent. Mais on est encore loin du compte. « Dans l'hypothèse de politiques inchangées, les pays à haut revenu devraient voir baisser de 5 % en moyenne leur taux d'activité de la population âgée de plus de 15 ans au cours des cinquante prochaines années », alertent les économistes de l'OCDE. Quelles solutions ? D'abord, allonger « la durée de la scolarité fait baisser le taux d'entrée des cohortes de jeunes dans la population active ». Ensuite, faire en sorte que « l'âge légal de la retraite soit indexé sur la longévité de façon à ce que la part de vie active dans la vie totale pour chaque cohorte reste stable ». Ce sont les deux conditions pour faire en sorte que le taux d'activité reste « à peu près constant à son niveau actuel de 60 % au cours du prochain demi-siècle ».
3. La hausse de l'accumulation du capital humain sera de plus en plus la clef de la croissance
Le futur est au « general intellect », selon la formule bien connue de Karl Marx. La croissance dépendra de plus en plus de la qualité du travail et pas de sa quantité, assurent les rédacteurs de l'étude. « Si, dans l'ensemble, la quantité de travail consommée dans la production ne semble pas devoir être un élément clef de la croissance, les améliorations de la qualité du travail, en revanche, joueront un rôle déterminant. » Le débat public sur le temps de travail d'aujourd'hui devrait ainsi céder progressivement la place à celui sur l'efficacité et la qualité de l'activité créatrice de valeur. « On prévoit que le nombre d'années de scolarité de la population adulte augmentera de deux ans en moyenne au cours des cinquante prochaines années. » Fait significatif, les pays qui affichent le potentiel le plus important en matière de progression du niveau d'éducation sont l'Inde, la Chine, la Turquie, le Portugal et l'Afrique du Sud, établit l'OCDE. On note l'absence dans cette liste des pays de l'Occident développé...
4. Plus que la hausse de l'intensité capitalistique, ce sont les efforts de productivité qui seront le moteur de la croissance
L'industrie lourde a définitivement fait son temps. Définie par un taux élevé d'immobilisations corporelles (capital productif non résidentiel) par rapport aux effectifs ou à la valeur ajoutée, elle ne sera pas le levier de la croissance du demi-siècle, à venir en dépit des contre-exemples récents de la Chine et de l'Inde. « Dans la plupart des économies développées, mais pas toutes, le rapport du capital productif non résidentiel (à l'exclusion du logement) à la production tendancielle a été relativement stable et il est prévu qu'il le restera au cours des prochaines décennies », résume l'étude. En revanche, « les gains d'efficience seront le principal ressort de la croissance ». L'OCDE anticipe une hausse moyenne de 1,5 % à l'échelle mondiale de la productivité totale des facteurs de production. La progression de la productivité dépend de deux facteurs, rappelle l'organisation : « l'ouverture aux échanges et l'intensité de la concurrence sur le marché intérieur ». Sur ce point, l'OCDE fait preuve de confiance : « Sur un horizon de plusieurs décennies, il est probable que ces réglementations s'adapteront aux évolutions de la situation économique et que les pays où elles étaient au départ relativement restrictives en matière de concurrence convergeront peu à peu vers l'environnement plus ouvert et plus concurrentiel. »
5. Le soutien à la croissance mondiale des pays émergents faiblira
« Au cours du prochain demi-siècle, l'économie globale affichera un taux de croissance de l'ordre 3 % par an en moyenne, principalement attribuable comme dans le passé à l'amélioration de la productivité et à l'accumulation de capital humain », résume l'organisation. Les pays émergents, qui ont bénéficié d'une croissance moyenne de plus de 7 % par an pendant la dernière décennie, verront la hausse de leur PIB tomber autour de 5 % dans les années 2020 et se réduire encore de moitié environ dans les années 2050. La Chine sera dépassée par l'Inde et l'Indonésie au classement des pays à la croissance la plus rapide. Encore un bouleversement de taille dans un monde dont les économies seront de plus en plus intégrées.
13/11/2012,, MASSIMO PRANDI,
Source : Les Echos.fr

Le poids de l’immigration sur l’économie française : un sujet toujours très polémique. Quatre spécialistes répondent, chiffres à l'appui, sur quelques préjugés.
 «La France accueille massivement des immigrés». Faux. répondent El Mouhoub Mouhoud et Jean-Christophe Dumont. La France se classe à la 4e place parmi les pays de l’OCDE les plus fermés en matière d’immigration, derrière le Japon, la Russie et l’Allemagne. L’accueil d’immigrés se situe entre 160.000 et 180.000 personnes par an.
«L’immigration se fait avant tout des pays du Sud vers le Nord».
Effectivement, près de la moitié des migrations internationales vont des pays du Sud vers les pays du Nord. Mais selon El Mouhoub Mouhond, «le reste se dirige vers d’autres pays du Sud, dont 80% se fait entre pays frontaliers».
«La France accueille la misère du monde».
En réalité, immigrer à l’international coûte cher. Les pays les plus pauvres affichent des taux d’immigration très faibles, ce qui rend le déplacement inabordable pour leurs ressortissants. Ce qui n’est pas le cas « des pays à revenus intermédiaires », qui eux, subissent le phénomène de « fuite des cerveaux ». Il y a plus de travailleurs qualifiés qui migrent que de travailleurs non qualifiés.
«Ce sont les hommes qui immigrent».
Cette tendance des trente dernières années est en train de s’inverser. En 1960, elles étaient 46,8% des migrants. En 2005, elles représentaient près de 50% des flux de migration, selon les données des Nations Unies. Ces dernières sont sur-représentées parmi les hautement qualifiés.
«Les immigrés envoient l’argent gagné dans le pays d’accueil vers leur pays d’origine».
La secrétaire générale du FORIM, Kadhy Sakho Niang, confirme que cela a longtemps été une réalité, mais « le migrant qui aide la famille au pays est une espèce en voie de disparition. » En Afrique Subsaharienne notamment, la société évolue. Aujourd’hui, les jeunes quittent volontairement leur pays, et n’hésitent pas à couper les liens avec leur famille. Ce qui va être problématique dans les années à venir pour certains pays très dépendants de ce système. Pour beaucoup, c’est devenu la première source d’entrée des capitaux. D’un côté, ces transferts ce fonds sont positifs car ils augmentent les revenus des ménages, améliorent le niveau de vie, de santé et d’éducation. De l’autre, les inégalités sociales se creusent, l’inflation et les prix de l’immobilier sont en hausse.
«Les étrangers s’accaparent le travail des Français».
Selon Jean-Christophe Dumont, «l’immigration de travail en France est très faible par rapport aux autres pays de l’OCDE ». Le nombre de permis de travail accordé est négligeable. La plupart des migrants entrent au titre du regroupement familial. « Ce sont les vagues successives d’immigrés qui sont en concurrence entre elles sur le marché du travail, et non avec les Français d’origine », explique Lionel Ragot.
« Les immigrés nous coûtent cher ».
En France, l’immigration est perçue comme un fardeau pour les finances publiques. L’immigré est considéré comme pauvre, au chômage et ayant beaucoup d’enfants. Il paie moins d’impôts et reçoit plus de prestations sociales que la majorité des Français. Cette image est vérifiée, mais « les 25-55 ans, qui représentent 55% des immigrés en France, rapportent 4 milliards d’euros à l’administration», affirme Lionel Ragot.
13/11/2012, Marie-Caroline Carrère et Elsa Ponchon
Source : Les Echs

Un sujet qui a de tout temps suscité l’intérêt des cinéastes, et ce en rapport avec son évolution dans le temps et l’espace. À ce propos, le réalisateur Saâd Chraibi a expliqué que la vision des cinéastes s’est transformée avec la transformation du phénomène de l’immigration lui-même, c’est-à-dire du nomadisme à une autre forme d’immigration transsaharienne. C’est ainsi que les visions ont changé et les images aussi.

La Commission mixte maroco-espagnole chargée de l'opération Transit a tenu, lundi à Madrid, une réunion de travail consacrée à l'évaluation de la dernière Opération de Transit qui s'est déroulée du 5 juin au 15 septembre.

Lors de cette réunion, co-présidée par le Wali, directeur de la migration et de la surveillance des frontières au ministère de l'Intérieur, Khalid Zerouali, et le sous-secrétaire d'Etat espagnol à l'Intérieur, Luis Aguilera Ruiz, les deux parties ont dressé un bilan "très positif" de leur coopération, soulignant la normalité qui a caractérise cette opération et le bon fonctionnement des dispositifs mis en place par les deux pays pour assurer succès à cette phase.
Les délégations des deux pays ont mis en relief le rôle fondamental joué par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité lors de cette opération, qui a enregistré une constance dans le flux des Marocains à leur pays en cette période et ce, malgré les effets de la crise économique que connaît la zone euro et la coïncidence de cette opération avec le mois sacré du Ramadan.

Le dispositif mis en place par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et les projets structurants initiés par SM le Roi Mohammed VI, notamment le port Tanger-Med, ont également permis d'assurer le déroulement de l'opération transit dans de meilleures conditions.

Les deux parties ont, d'autre part, examiné lors de cette réunion qui s'est déroulée en présence de représentants des départements concernés et de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, les mesures prises en matière de fluidité du trafic et de la sureté et la sécurité, ainsi que les actions de proximité, de suivi, d'accompagnement et de communication.
Elles se sont également félicitées de la bonne collaboration et des excellentes relations existant entre les différents services et départements concernés, ce qui a garanti la réussite de cette opération, saluant par la même occasion les contacts permanents entre les deux parties pour surmonter les difficultés qui surviennent lors de cette opération, notamment dans les périodes de pic.

Au cours de cette période de transit, plus de 2 millions de passagers sont rentrés au Maroc, dont 40 pc en provenance de France, 18 pc de l'Espagne, 12 pc de la Belgique, 11 pc des Pays-Bas, 8,5 pc de l'Italie et 4,1 pc de l'Allemagne.
De ce total, 41,7 pc des MRE ont choisi la voie aérienne pour regagner le Royaume, 40,3 pc ont opté pour le transport maritime et 17,9 pc ont préféré les moyens terrestres. Le nombre de véhicules enregistrés lors de cette phase a atteint un total de 303.730.

Ces chiffres reflètent le degré d'attachement des ressortissants marocains établis à l'étranger à leur pays d'origine malgré les difficultés et les longs trajets séparant le Maroc des pays d'accueil.

12 nov. 2012

Source : MAP

Dans un rapport publié ce mardi, Amnesty International dénonce «la dégradation de leur situation», conséquence du «climat de non-droit régnant dans le pays» après le conflit de 2011. Les sans-papiers d'origine subsaharienne sont d'autant plus menacés que les Libyens sont persuadés que des «mercenaires africains» ont été utilisés par l'ex-dictateur, Mouammar Kadhafi, afin d'écraser le soulèvement. De nombreux ressortissants d'Erythrée, d'Ethiopie, de Somalie, du Soudan ou du Tchad viennent malgré tout, fuyant les persécutions, ou cherchant de quoi vivre.

«Ils […] se sont mis à me frapper sur tout le corps, en particulier le dos, à coups de câble métallique. Cela a duré pendant quarante-cinq minutes environ. Je n'ai rien fait. Mon seul crime est d'être noir, ils ne veulent plus de nous dans ce pays.» Le témoignage de ce Nigérian de 48 ans, maintenu dans un centre de détention en Libye en août2012, est un exemple des «coups, tortures et autres mauvais traitements» perpétrés, en dehors de tout cadre, par des milices armées sur les étrangers en Libye…Suite

Avec 13 % de sa population nés à l'étranger, les États-Unis sont un pays d'immigration. Coup de projecteur avec notre infographie sur les immigrés.

Depuis les premiers colons européens arrivés au XVIe siècle, plus de 50 millions d'immigrants se sont installés aux États-Unis. Européens pour la plupart dans la première moitié du XXe siècle, puis Latino-Américains, ils sont désormais en majorité Asiatiques. En 2010, 13 % de la population américaine étaient nés à l'étranger, faisant des États-Unis, le premier pays d'accueil des migrants.

La directive fédérale n° 15 du 12 mai 1977 reconnaît officiellement quatre "minorités raciales et ethniques" aux États-Unis :

Les Amérindiens et les Indigènes d'Alaska : toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples autochtones d'Amérique du Nord...

Les Asiatiques et les insulaires du Pacifique : toute personne ayant des origines liées à l'un des peuples de l'Extrême-Orient, de l'Asie du Sud-Est, du sous-continent indien ou des îles du Pacifique (Chine, Inde, Japon, Corée, Philippines...).

Les Noirs : toute personne ayant des origines liées à l'un des groupes de race noire d'Afrique

Les Hispaniques : toute personne non blanche originaire du Mexique, de Porto Rico, de Cuba, de l'Amérique centrale ou de l'Amérique du Sud ou de toute autre culture espagnole.

Pour Barack Obama, comme pour Bill Clinton avant lui, la diversité est un atout. Ainsi, au soir de sa victoire le 4 novembre 2008, il considérait que la devise des États-Unis, E pluribus unum (Un seul à partir de plusieurs),  venait de se concrétiser.

Sans surprise, le candidat démocrate et le Républicain s'opposent sur la Dream Act - une loi défendue par Barack Obama qui permettrait de proposer un permis de travail de deux ans aux enfants arrivés illégalement avec leurs parents mais qui ont effectué leur scolarité aux États-Unis.

En juin 2012, alors que le Congrès a désapprouvé ce projet de loi, Barack Obama décide de suspendre l’expulsion des immigrés illégaux de moins de 16 ans. Une décision fustigée par le Républicain Mitt Romney qui reproche au candidat démocrate une décision purement électorale.

INFOGRAPHIE. L'immigration aux États-Unis…Suite

Un jeune Bangladais fouillait les poubelles à Athènes un après-midi à la recherche de morceaux de métal lorsque deux femmes et un homme se sont jetés sur lui avec un couteau. La cuisse entaillée, l'homme de 28 ans a été emmené à l'hô pital. La police grecque, qui a ouvert une enquête, est préoccupée par la mutiplication des agressions d'étrangers dans un pays qui s'enfonce dans la crise.
Si les détails varient d'une affaire à l'autre, la brutalité des attaques est toujours la même: des immigrés présumés, à la peau sombre, sont agressés par des voyous, blessés au couteau ou au tesson de bouteille, à la batte en bois ou à la matraque en fer.
Les associations de défense des droits ont donné l'alerte sur la hausse de la violence raciste cette dernière année. Celle-ci est encore plus aiguë depuis les élections de mai et juin qui ont vu le parti d'extrême droite Aube dorée récolter de très bons résultats, passant de moins de 0,5% en 2009 à près de 7% en juin. La gravité des attaques a également augmenté, soulignent-ils, expliquant que les passages à tabac sont aujourd'hui perpétrés avec des barres de métal, des battes et des couteaux. Les agresseurs, dernièrement, agissent avec des chiens féroces pour terroriser les victimes.
Violence sauvage
"La violence est de plus en plus sauvage et nous avons encore le même type d'attaques, commises par des groupes de personnes d'une façon assez organisée", a déclaré Kostis Papaioannou, ancien responsable du Comité national grec pour les droits de l'Homme.
Alors que la Grèce traverse une crise aiguë pour la troisième année et que son économie est en récession pour la sixième, les conditions de vie se détériorent. Un quart des actifs sont au chô mage et plus d'un jeune sur deux cherche du travail. Un nombre croissant de Grecs ne peut plus se payer de soins de santé, ni couvrir ses besoins de base. Les vols et les cambriolages sont monnaie courante. La Grèce étant une porte d'entrée pour les centaines de milliers de clandestins qui cherchent une vie meilleure en Europe, les étrangers sont devenus des boucs émissaires faciles.
Certaines victimes racontent des agressions proches du lynchage. "Chaque jour, nous voyons quelqu'un qui se plaint de violence raciste", déclare Nikitas Kanakis, président de la branche grecque de Médecins du monde, qui gère une clinique et une pharmacie dans le centre d'Athènes pour accueillir les personnes ne bénéficiant pas d'assurance santé.
Une centaine d'attaques
Les agressions racistes ne sont pas enregistrées en tant que telles, ce qui rend difficile la publication de statistiques précises. Pour sensibiliser la population, plusieurs organisations caritatives ou de défense des droits se sont réunies pour suivre le phénomène. Elles ont recensé 87 affaires d'attaques racistes entre janvier et septembre, mais estiment que le vrai chiffre dépasse la centaine.
"La plupart du temps, les victimes ne veulent pas parler de ça, elles ne se sentent pas en sécurité", explique Nikitas Kanakis. "La peur est présente, et c'est le principal problème."
Frances William, à la tête d'une petite communauté tanzanienne de 250 personnes environ, connaît bien ce sentiment. "Les gens sont très, très effrayés", déclare-t-il. Le centre culturel de la communauté a été attaqué il y a plusieurs semaines. Une vidéo amateur montre un groupe d'hommes musclés en T-shirt noir en train de détruire l'entrée. Selon Frances William, ce jour-là, un peu plus tô t, des enfants qui se trouvaient devant lors d'une fête d'anniversaire avaient été menacés par un homme brandissant un pistolet.
Aube dorée nie tout rôle
Le parti d'extrême droite Aube dorée, qui avait fait campagne sur la promesse de "nettoyer la puanteur" en Grèce, est clair quant au sort des immigrés: tous les clandestins doivent être expulsés, les frontières doivent être protégées par des mines antipersonnel et des patrouilles militaires, et tout Grec employant ou louant un lieu à des immigrés doit être puni.
Pour autant, Aube dorée nie avec force être impliqué dans des attaques racistes. "Les seules attaques racistes qui existent en Grèce ces dernières années sont les attaques des migrants illégaux contre les Grecs", déclare Ilias Panagiotaros, élu du parti nationaliste qui partage son temps entre le Parlement et son magasin d'articles de sport, et qui vend aussi du matériel militaire ou policier.
Les organisations de défense soulignent que ce qui a commencé comme des attaques xénophobes s'étend désormais à tous ceux qui pourraient s'opposer au point de vue de l'extrême droite. Pour Nikitas Kanakis, la société grecque doit comprendre que la question ne concerne pas que les immigrés. "Cela a à voir avec nous tous", prévient-il. "C'est un problème pour la démocratie de tous les jours."
12/11/2012
Source : AP

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a mis sur pied un site internet pour aider les membres des familles dispersées à se retrouver suite à une guerre, une catastrophe ou une migration, a-t-il annoncé lundi.
Le site Familylinks.icrc.org sera lancé officiellement le 13 novembre, indique le CICR dans un communiqué.
"Familylinks.icrc.org va changer la façon dont les personnes vont pouvoir reprendre contact avec les membres de leur famille dont elles ont été séparées", déclare ainsi le chef adjoint de la Division de l'Agence centrale de recherches et des activités protection du CICR, Olivier Dubois, cité dans le communiqué.
"En quelques clics, ils sont mis en contact avec des spécialistes qui vont effectuer un suivi personnel des recherches", explique-t-il.
En vertu du droit international, les familles ont le droit d'être informées du sort de leurs proches disparus. S'il y a lieu, toutes les démarches possibles doivent être entreprises pour savoir où sont ces personnes portées disparues, pour rétablir le contact avec elles et leur permettre de réintégrer leur famille.
Le premier site Web de ce genre a été créé par le CICR en 1996, à la suite du conflit en Bosnie. Depuis, l'institution a ouvert des sites Web ad hoc pour 23 crises au total, un exemple récent étant le tsunami de 2011 au Japon. Au fil des ans, ces efforts ont aidé un "nombre incalculable" de personnes à rétablir le contact avec des proches, indique l'organisation basée à Genève.
Le nouveau site aura la particularité d'être "en permanence opérationnel", a indiqué à l'AFP une porte-parole du CICR, Dorothea Krimitsas.
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dispose d'un réseau de volontaires dans le monde entier, qui peuvent rechercher activement des personnes portées disparues. "Aucune organisation au monde ne peut fournir un tel service", pointe le CICR.
Toutefois, l'organisation n'entend pas répondre aux demandes lorsqu'il s'agit de crimes, de rapts, ou d'enfants enlevés par un des parents lors de divorces notamment, a précisé Mme Krimitsas.
12 nov. 2012
Source : AFP

Environ 200 migrants venus d'Afrique noire ont tenté lundi de s'approcher de la barrière grillagée séparant le Maroc de l'enclave espagnole de Melilla, selon la préfecture, dernière en date des nombreuses tentatives de passages en force depuis fin août.
"Alertée de ce mouvement d'immigrants en direction du grillage de Melilla, la Garde civile a établi, par précaution, une zone de sécurité renforcée autour de celui-ci", explique la préfecture de Melilla dans un communiqué.
"Le groupe d'immigrants subsahariens n'est cependant pas parvenu à atteindre le grillage grâce à la coopération des forces marocaines qui ont réussi à les contrô ler", ajoute-t-elle.
Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, toutes deux à la pointe septentrionale du Maroc, constituent les seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe.
Après une accalmie de la pression migratoire ces dernières années, l'Espagne avait dû renforcer fin août son dispositif de sécurité à Melilla, en rehaussant notamment son grillage-frontière, après le passage en force d'une soixantaine de clandestins.
Depuis, des centaines d'autres migrants, qui attendent massés du cô té marocain, ont tenté de forcer la frontière à plusieurs reprises.
Les tentatives d'arrivées par la mer vers les cô tes espagnoles, le plus souvent sur des canots de fortune, se sont également intensifiées ces dernières semaines, notamment parce que les passeurs veulent profiter des derniers beaux jours avant l'hiver, selon les autorités espagnoles.
Fin octobre, au moins 16 immigrants clandestins étaient morts en tentant de gagner les cô tes espagnoles depuis le Maroc.
12 nov. 2012
Source : AFP

Le scénariste Houssine Chani a remporté le grand prix de la 9ème édition de la rencontre internationale du film transsaharien de Zagora pour son scénario "Le jaune et le bleu".
Le scénario primé relate l'histoire d'un jeune qui a décidé de quitter son village pour s'installer à l'étranger en dépit du refus de son père qui lui a remis une bouteille remplie de sable et où est consigné "Ne reviens jamais". Par la suite, le père ressent un manque pour son fiston et commence à vendre des bouteilles remplies de sable portant cette fois ci l'expression "Retourne chez toi".
Le jury de cette édition, présidé par le critique Mustapha Mesnaoui, a décerné le deuxième prix au jeune scénariste Sahib Marouane pour son texte "Parfum de mer", tandis que Daoud Mohamed Faraj s'est adjugé la 3ème place pour son scénario "Angel".
La 9ème rencontre internationale du film transsaharien de Zagora a rendu hommage à l'acteur Mohamed Benbrahim et au scénariste Ali Asmai, en signe de reconnaissance pour leurs contributions indéniables au 7ème art marocain.
Cette édition (8-12 novembre) a accordé une place importance aux oeuvres cinématographiques traitant de l'immigration transsaharienne, en ce sens qu'elle a constitué l'occasion pour quelque 40 artistes venus du Maroc et d'ailleurs de jeter la lumière sur cette thématique.
Lors de la cérémonie d'ouverture, cette manifestation a rendu hommage à l'artiste Mohamed Hassan El Joundi, figure du cinéma, de la télévision et du théâtre marocain.
Outre des films marocains, ont été projetées également lors de la 9è édition de la rencontre internationale du film transsaharien de Zagora, des productions provenant de la France, de l'Algérie, de la Tunisie, du Tchad, de la Belgique, de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Mexique.
12 nov. 2012
Source : MAP

Des élus écologistes et de gauche ont lancé lundi un appel contre "les discriminations envers les migrants âgés", déplorant "un zèle administratif" proche du "harcèlement" qui les prive de leurs droits sociaux depuis quelques années.
"Nous appelons à l'arrêt du harcèlement et des contrô les discriminatoires contre les migrants âgés", écrivent des élus, ainsi que des militants associatifs et des syndicalistes.
Les signataires demandent également "la reconnaissance du droit fondamental d'aller et venir sans suspension des droits sociaux en France".
Près d'un million de retraités ou pré-retraites immigrés vivaient en France lors du recensement de 2006. Environ 350 000 ont aujourd'hui plus de 65 ans et sont originaires de pays hors Union européenne.
Une loi de 1998 a créé un titre de séjour "retraité" qui leur permet d'aller et venir en France et leur pays d'origine sans visa. Cependant, l'interprétation très restrictive des textes sur le séjour alterné des retraités migrants entre la France où ils conservent un logement en général très sommaire (7m² dans certains foyers) et leur pays d'origine, où se trouvent leurs dernières attaches familiales, aboutit à la confiscation de leur carte vitale (prestations de santé, NDLR) et à la suppression de leurs aides au logement (APL) voire d'autres prestations.
C'est avec un zèle administratif inhabituel que des caisses de retraite envoient des agents au domicile de ces personnes, pour contrô ler leur passeport, leurs relevés bancaires, ont dénoncé les signataires de l'appel.
"Ces tracasseries peuvent aller jusqu'au harcèlement, aboutissant à les priver de leurs droits élémentaires", ont-ils ajouté.
Autres difficultés, environ 45 0O0 d'entre-deux résident dans des foyers de travailleurs migrants (Adoma, ex-Sonacotra). Malgré quelques améliorations, ces foyers sont mal adaptés à une population vieillissante (sans ascenseurs etcà).
Une grande partie est d'origine maghrébine et a exercé des métiers difficiles dans le BTP, les mines ou l'industrie automobile ce qui a des conséquences sur leur santé actuelle.
"Il est temps d'agir", écrivent les pétionnaires qui réclament "une politique globale de solidarité" pour garantir les droits des vieux migrants.
12 nov. 2012
Source : APS

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