Originaire d'Oujda, installé à Bruxelles, Abdelhak ZROURI, 1m97 et 90kg, a su franchir, peu à peu, les obstacles avant de devenir le taewondoiste le plus médaillé de l’histoire du sport marocain : 28 médailles dont 19 en or.
5ème au championnat du monde de Hongkong en 1997 et aux jeux olympiques d’Athènes avant de s’illustrer aux championnats du monde en remportant la médaille d’argent aux mondiaux de 2005 puis de briller encore en 2007 au championnat du monde de Pékin…Suite
Le ministre de la Défense, Hervé Morin, rendra hommage jeudi aux soldats musulmans morts pour la France durant les deux guerres mondiales, lors d'une cérémonie à l'occasion du 11 novembre au cours de laquelle une plaque sera dévoilée à la Grande mosquée de Paris.
Le secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Hubert Falco, et le recteur de la Grande mosquée, Dalil Boubakeur, participeront à la cérémonie.
On estime à quelque 100.000 le nombre de soldats musulmans tombés sous l'uniforme français ou portés disparus durant les deux conflits mondiaux. Les soldats n'étant pas enregistrés selon leur confession, il s'agit d'une évaluation.
Venus du Maghreb, d'Afrique noire ou de Madagascar, 600.000 soldats des troupes coloniales participèrent à la Grande guerre de 1914 à 1918.
Selon l'historien Jean-Jacques Becker, spécialiste du premier conflit mondial, 38.200 Maghrébins (Algériens, Marocains et Tunisiens) ont été tués ou portés disparus, sur 293.000 soldats engagés. A Verdun, le carré musulman compte 592 tombes devant l'ossuaire de Douaumont.
Avec les combattants issus du reste de l'ancien empire français, quelque 70.000 soldats musulmans au total sont morts pour la France durant le premier conflit mondial, selon une estimation du ministère de la Défense.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus de 170.000 Tunisiens, Marocains, Algériens et Africains furent engagés, notamment en Syrie, en Italie, lors des campagnes de Provence, des Vosges et d'Alsace.
De 1940 à 1945, plus de 16.600 soldats musulmans d'Afrique du nord furent tués ou portés disparus, selon le ministère. Plusieurs milliers de combattants d'Afrique noire, comme les tirailleurs sénégalais, ont également été tués.
"La Grande mosquée de Paris est elle-même un lieu de mémoire", souligne-t-on à la mosquée en rappelant qu'elle été construite de 1922 à 1926 en hommage aux musulmans morts pour la France en 1914-1918. Sa construction a été décidée, à la demande notamment de leurs officiers, après un vote du Parlement.
Une cérémonie commémorative a lieu tous les 11 novembre et 8 mai dans le jardin de la mosquée. "Il manquait deux plaques" - une en arabe, une en français, avec un texte identique - pour rappeler leur sacrifice, souligne-t-on.
Source : La Croix/AFP
Quelque 400 représentants de la société civile venus de 80 pays ont appelé, mercredi au Mexique, à un "changement radical de la perception des migrants'' et condamné "la xénophobie galopante'' dont ils sont victimes.
Ces organisations de la société civile ont présenté les conclusions de leurs débats dans le cadre du 4ème Forum mondial sur la migration et le développement, qui se tient dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest) sous le thème "partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.
Selon ces organisations, la tendance actuelle à "la criminalisation'' de la migration, dans le contexte de la crise économique globale, nécessite "des efforts, des alliances et des mécanismes qui assurent la protection des droits des migrants dans le monde''.
C'est pourquoi, ajoutent-elles, "'nous exhortons les gouvernements à retirer la question de la migration des agendas de sécurité nationale et l'inscrire dans le cadre de la sécurité et du développement humains''.
La société civile mondiale recommande, également, aux gouvernements de lutter contre les atteintes aux droits fondamentaux à travers une différenciation entre les migrants selon qu'ils aient une bonne formation ou non, selon qu'ils soient des migrants temporaires ou permanents, réguliers ou irréguliers.
Les délégués de la société civile pointent du doigt "l'hypocrisie'' des politiques publiques pour contrôler la migration irrégulière, qui contribue à la prospérité des économies développées sans recevoir de prestations sociales adéquates.
Ils ont également condamné "la criminalisation croissante des migrants irréguliers'' et la grande importance accordée aux volets de la sécurité et des contrôles frontaliers.
De même, Ils recommandent la ratification par tous les pays de la Convention sur les droits des travailleurs migrants, adoptée il y a 20 ans, et son intégration aux législations nationales de ces pays.
A propos des problèmes de "désintégration familiale'' issus de la migration, les représentants de la société civile exhortent les gouvernements des pays d'accueil à faciliter la délivrance des visas pour les visites familiales.
Les participants à ces journées ont, également, appelé à prendre en compte le facteur du changement climatique dans l'augmentation de la migration intérieur et transfrontalière, et exhorté les pays développés à venir en aide, financièrement et techniquement, aux pays du sud pour faire face aux impacts du réchauffement climatique.
10/11/10
Source : MAP
Les transferts des Marocains résidant à l’étranger vers le Maroc reprennent bien cette année et devront maintenir, voire renforcer cette tendance au cours des années à venir. Cette prévision vient d'être confirmée par la Banque mondiale (BM) qui avance qu'après s'être redressés cette année, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, dont le Maroc, continueront d'augmenter en 2011 et 2012.
La reprise de ces flux cette année est illustrée par les dernières statistiques communiquées par l'Office des changes qui font ressortir que les recettes MRE se sont établies à 40,78 milliards de DH au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, contre 37,69 MMDH à fin septembre 2009, en progression de 8,2% ou +3,09 MMDH. Par rapport à la moyenne des neuf premiers mois des années 2005 à 2009, soit 37,5 MMDH, ces recettes ont enregistré une hausse de 8,7% ou +3,27 MMDH.
D'après un rapport de la BM, qui vient d'être publié, les envois de fonds des travailleurs migrants vers les pays en développement, qui ont bien résisté à la crise, se redressent bien cette année. Le Recueil des statistiques de 2011 de cette institution financière internationale sur les migrations et les envois de fonds (Migration and Remittances Factbook 2011) estime que les montants déclarés à ce titre au niveau de ces pays devraient atteindre 325 milliards de dollars d'ici à la fin de l'année, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devraient se monter à 440 milliards de dollars d'ici à la fin de 2010.
Ce redressement se poursuivra pour les prochaines années, d'après la BM qui table sur une progression soutenue des envois de fonds déclarés vers les pays en développement, qui pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans.
Pour le Maroc, cette reprise a déjà été prévue par bon nombre d'analystes et d'observateurs qui lient leur contraction en 2008 (-3,6%) et 2009 (-5%) à la crise économique internationale et qui prévoyaient une reprise de ces envois dans le sillage de la reprise économique.
«Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long terme qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration», a estimé le Centre marocain de conjoncture (CMC), dans une précédente livraison de sa Lettre mensuelle qui avait pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE. Et cette reprise ne devra pas être passagère, mais structurelle et s'étalera dans la durée. En fait, selon les analystes du CMC, le potentiel de croissance de ces transferts «demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil».
Par ailleurs, il est à noter que le montant de ces transferts a connu une progression importante depuis le début de la décennie, malgré les fortes restrictions de la politique migratoire appliquée par les pays européens. Ainsi, de 23 milliards de DH en 2000, ces transferts sont passés à 53 milliards de DH en 2008, soit un rythme de hausse moyen de 11% par an.
94% des transferts destinés au pays d'origine
D'après les enquêtes effectuées à ce sujet, la proportion de la population émigrée effectuant régulièrement des transferts de fonds à son pays d'origine est de 94%.
Autre indicateur important, près de 34% des migrants enquêtés déclarent transférer plus du tiers de leurs revenus contre 40% qui en envoient moins du quart. S'agissant des montants annuels moyens transférés, ils se situent entre 10.000 et 50.000 DH, représentant plus de 40% des flux financiers de l'émigration, alors que les montants dépassant les 100.000 DH constituent près de 13% de l'ensemble des transferts effectués entre 1996 et 1998.
11/11/2010
Source : Le Matin
Le Centre d'études mouvements migratoires maghrébins relevant de la présidence de l'Université Mohammed Ier organise les 11 et 12 novembre 2010 un colloque international sur le thème « Migrations et développement des régions maghrébines et subsahariennes». Au programme vingt-sept communications pour décortiquer la relation entre les mouvements de migration et le développement…Suite
De l'avis des organisateurs, cette exposition a été, à tous les égards, exceptionnelle car, jamais auparavant, André Elbaz n'avait montré plus de 250 œuvres, couvrant plus d'un demi siècle d'une carrière consacrée aux arts plastiques...Suite
L'association Marocaine d'Etudes et de Recherches sur les Migrations organise un colloque sur le thème : "DYNAMIQUE MIGRATOIRE, MIGRATION DE RETOUR ET IMPACTS SUR LES SOCIETES D’ORIGINE AU MAGHREB ET EN AFRIQUE DE L’OUEST" , et ce, les 22-23 Novembre 2010 à la faculté de droit Rabat-Agdal. (Consulter programme & argumentaire)
L'apport des migrants au développement des pays d'origine commence à être reconnu, bien qu'il soit une pratique ancienne des concernés sur le plan aussi bien individuel que collectif.
L'objectif de l'atelier inter-diasporas "Migrations et développement : quels projets ? Quels partenariats ?", est de faire le point sur cette question à partir d'exemples de projets de développement, de réfléchir ensemble sur nos pratiques en tant qu'associations issues de l'immigration et associations de solidarité internationales, et de favoriser le rapprochement et les liens entre les différentes initiatives et projets portés par les migrants ici et les structures associatives partenaires au Sud. Cette journée, organisée dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale et de l’Initiative Conjointe Migrations et développement (ICMD), se déroulera
le samedi 20 novembre 2010 dans les locaux de Via le monde, à Bobigny (France). Le programme complet est en téléchargement en cliquant ici.
Source : Site du Réseau IDD
Le Maroc a adopté une ''approche globale'' de la question migratoire qui privilégie la défense des droits des migrants et le renforcement de la coopération internationale en la matière, a affirmé, mercredi, la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.
Mme Akharbach, qui préside la délégation marocaine au 4ème Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD) qui se tient au Mexique, a ajouté, dans une déclaration à la MAP, que cette approche novatrice adoptée par le Royaume se décline en trois dimensions complémentaires.
Il y a d'abord le volet de ''la migration légale qui doit être protégée et promue. En second lieu, la migration irrégulière à laquelle il faut apporter une réponse concertée qui tienne compte des causes de ce phénomène et non seulement de ses conséquences et de ses manifestations''.
La troisième dimension inscrite dans l'approche marocaine a trait à la nécessité d'une solidarité internationale accrue dans ce domaine, c'est pourquoi, a dit Mme Akharbach, le Maroc lance un appel pour ''renforcer la coopération régionale et subrégionale'' afin de mieux aborder la question migratoire.
Mme Akharbach a, aussi, souligné ''le dynamisme de la diplomatie marocaine dans tous les forums qui traitent de la question de la migration, devenue désormais une priorité sur l'agenda politique international''.
Elle a relevé que la présence d'une forte délégation marocaine à ce 4ème FMMD reflète la ''méthodologie inclusive'' de la politique publique marocaine en matière de migration, puisque le Royaume est représenté par plusieurs organisations de la société civile, qui ont contribué de manière active aux débats des Journées de la société civile, organisées les 8 et 9 courant, avant l'ouverture du Forum gouvernemental.
Les associations marocaines ayant pris part à ces journées sont le Réseau marocain transnational Migration Développement, la Fédération des associations des Marocains en France, L'Association marocaine d'études et de recherches sur la migration, Al-Hasaniya Morrocan Women Center de Grande Bretagne et le Réseau des compétences germano-marocain.
De même, la délégation officielle marocaine est composée, outre Mme Akharbach, de l'ambassadeur du Maroc au Mexique, M. Mahmoud Rmiki et de représentants des ministères de l'Intérieur et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).
Par ailleurs, Mme Akharbach a mis l'accent sur ''le véritable partenariat'' institué par le Maroc entre les acteurs publics et la société civile et ''la synergie existant entre les différents intervenants'' sur la question migratoire, notamment les départements des Affaires étrangères et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.
Le 4ème FMMD se tient dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest) sous le thème : ''Partenariats pour la migration et le développement humain : prospérité partagée, responsabilité partagée''.
Le Maroc va co-présider, jeudi, un atelier sur le meilleur moyen d'intégrer le lien migration-développement dans les processus de consultation régionaux et les forums interrégionaux.
Un représentant du Maroc sera également le rapporteur général d'un autre atelier axé sur ''la mobilité humaine et le développement humain''.
10/11/2010
Source : MAP
Italie compte plus de quatre millions et demi d’immigrés en situation régulière, soit 7,2 % de la population*. D’ici à 2050, elle pourrait en compter douze millions. Face à de tels chiffres, peut-on affronter l’épineux problème de l’immigration du seul point de vue de l’ordre public ? N’est-il pas préférable de miser sur l’intégration pour garantir plus de sécurité ? L’intégration des immigrés doit avant tout être considérée comme une nécessité : non seulement elle contribue à la croissance économique et au financement de la protection sociale, mais elle est aussi un facteur de sécurité et favorise une certaine loyauté politique. Cette opinion s’oppose évidemment aux logiques sécuritaires prônées par certains partis de droite qui voient en l’immigration la source de tous les maux et qui préconisent des mesures xénophobes aussi inefficaces que dangereuses. Mettre l’accent sur le binôme intégration-sécurité permet également de s’affranchir de la rhétorique du multiculturalisme, séduisante mais simpliste.
Sous l’influence du parti d’Umberto Bossi [fondateur et dirigeant de la Ligue du Nord, populiste et anti-immigrés], l’Italie a vu s’imposer un modèle assimilationniste qui s’inspire d’un aphorisme rebattu, selon lequel “les immigrés doivent respecter nos lois et nos traditions”. Cette attitude a engendré un assimilationnisme forcé et bancal : l’absence de régularisation représente en effet un frein aux yeux des immigrés, qui doivent renoncer à leur identité culturelle, ethnique et religieuse sans obtenir quoi que ce soit en retour. En France, lieu par excellence de l’assimilationnisme, les immigrés doivent renoncer à leurs particularismes identitaires afin d’obtenir la nationalité française ; en Italie, on leur demande d’y renoncer tout court et sans même discuter.
Ce modèle, essentiellement disciplinaire, imposé par le leader de la Ligue du Nord s’articule sur l’idée de l’ordre public. Formellement assimilationniste, il se fonde sur le droit du sang, ôtant ainsi aux ressortissants étrangers toute chance d’obtenir la nationalité italienne.
Idéologiquement assimilationniste, ce modèle disciplinaire fonctionne, de fait, comme un modèle multiculturel. En stigmatisant les immigrés et en pointant du doigt leurs différences ethniques et religieuses, on renonce à encourager un échange autre qu’économique, ce qui a pour effet d’accentuer les clivages ethniques et identitaires. Nous devons donc être vigilants : prôner l’assimilation mais refuser l’intégration des immigrés peut déclencher une spirale de haine et de violence et provoquer, dans un avenir très proche, de graves problèmes.
Source : Courrier international
L'expérience du réseau des compétences germano-marocain a été présentée, mardi, devant le 4-ème Forum mondial de la Migration et du Développement, qui tient ses assises dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest).
Le représentant de ce réseau, Mhammed El Carrouchi, a donné un aperçu sur le mode de fonctionnement et les projets de coopération fomentés par son association pour le déploiement de passerelles entre la Communauté marocaine en Allemagne et le Maroc et avec les marocains désireux de connaitre davantage la culture germanique.
Le réseau des compétences germano-marocain, qui a vu le jour en 2007, est constitué de quelque 600 experts marocains et allemands issus de différentes disciplines. Il a pour principal objectif de favoriser le transfert de technologie entre l'Allemagne et le Maroc, et de renforcer l'intégration au sein de la société allemande des Marocains résidents dans ce pays.
Il ambitionne aussi d'encourager la connaissance mutuelle et le dialogue entre les cultures marocaine et allemande, afin de mieux canaliser les énergies et les compétences marocaines en Allemagne en faveur du développement durable du Maroc.
El Carrouchi a souligné que les membres du réseau proviennent dans une bonne proportion (20 pc) du secteur des technologies de l'information, 15 pc travaillent dans le secteur automobile, 9 pc dans l'action sociale et culturelle, tandis que le reste est composé d'enseignants et de professionnels du secteur de l'environnement.
Plus de 50 pc des experts du réseau sont concentrés dans les régions de Bavarie et Hesse et seulement 15 pc sont des femmes.
Le paneliste a, ensuite, énuméré les projets déjà mis en oeuvre par le réseau, dont une caravane des technologies de l'information et de communication dans les écoles marocaines, une bibliothèque mobile pour le Sud du Maroc, l'envoi de matériel médical pour l'Université Cadi Ayyad de Marrakech et la clinique Ibn Toufail, ainsi que l'installation d'un centre d'hémodialyse dans le Nord du Royaume.
Le réseau a, également, été à l'origine de la mise en place d'un double diplôme (Dual Master) dans la filière informatique entre les Universités de Munich et d'Al-Akhawayn d'Ifrane.
A propos des projets en cours ou planifiés par le réseau, El Carrouchi a mis l'accent, notamment, sur un programme de parrainage des étudiants marocains en Allemagne et la documentation de la migration marocaine dans ce pays ou encore la production d'une Opéra sur la légende de Isli/Tislit pour mettre en valeur le patrimoine musical amazigh.
Les intervenants lors du débat qui a suivi l'exposé d'El Carrouchi, qui est un avocat marocain en Allemagne, ont mis l'accent sur l'importance de cette expérience menée par le réseau des compétences germano-marocain et ont demandé des explications sur la manière d'assurer la "durabilité'' des projets mis en oeuvre par ce réseau et financés par l'Agence de coopération allemande.
Ce réseau a participé, aux côtés d'autres associations marocaines, aux Journées de la société civile qui précèdent le Forum gouvernemental prévu à partir de mercredi.
Le Maroc sera représenté à ce Forum gouvernemental par la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.
10/11/10
Source : MAP
BNP Paribas vient d'annoncer le lancement d'un nouveau service d'envois de fonds entre La France et le Maroc, appelé « Home Cash ». Ce service proposé en collaboration avec sa filiale marocaine BMCI est dédié au transfert express d'argent entre les deux pays. La nouvelle offre sera par la suite développée entre d'autres réseaux du Groupe BNP Paribas : depuis la France, la Belgique, l'Italie…, vers le Maroc, la Tunisie, la Turquie.
" Home Cash permet un transfert d'argent immédiat, à un tarif avantageux (3 euros quel que soit le montant du transfert), d'un compte en France vers une carte prépayée au Maroc, sans que le bénéficiaire ait besoin de détenir un compte", souligne le management de la première banque de la zone Euro par le montant des dépôts. Il est souligné que le bénéficiaire doit préalablement souscrire une carte « Home Cash » auprès d'une agence BMCI au Maroc, afin de pouvoir utiliser ce service. Cette carte est utilisable dans les distributeurs et les agences BMCI et a une durée de validité de deux ans, renouvelable sur demande.
Selon la même source, le principe de Home Cash est simple :"Le donneur d'ordre se rend dans son agence en France pour effectuer un virement Home Cash (jusqu'à 3 100 euros par jour et par compte). Les fonds sont instantanément crédités sur la carte Home Cash au Maroc", expliquent les responsables de la banque. Et d'ajouter que Le bénéficiaire de cette carte peut ainsi retirer les fonds dans tous les distributeurs de billets de la BMCI (24h/24 et 7j/7 dans la limite de 15 000 Dirhams marocains (soit environ 1500 euros) par jour ou en agence (selon les conditions tarifaires de la BMCI). La carte peut recevoir jusqu'à 150 000 Dirhams marocains, soit environ 15 000 euros.
Selon BNP Paribas, ce produit s'inscrit dans sa stratégie d'accompagnement des besoins de sa clientèle et des consommateurs, particulièrement ceux originaires de l'Afrique du Nord, à travers ses filiales implantées dans la région.
"Depuis plusieurs années, BNP Paribas a développé une offre globale destinée aux clients gardant des attaches fortes avec leur pays d'origine, en collaboration avec ses filiales BMCI au Maroc, UBCI en Tunisie et BNP Paribas El Djazaïr en Algérie.
L'objectif est de renforcer la satisfaction des clients sur les deux rives de la Méditerranée, en répondant à leurs besoins spécifiques (ouverture de compte facilitée, transfert d'argent, assistance dédiée comme le rapatriement de corps…)", révèle le management de cet établissement, jugé l'une des 6 banques les plus solides du monde.
Cette offre de transfert d'argent s'appuie sur une plateforme du prestataire TSYS, qui a été retenu par BNP Paribas pour développer une offre multi-canal, multi-pays et multi-produits.
Source : Maroeco
Le Centre Régional d'Investissement (CRI) de la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen et la Fondation Création d'Entreprises (FCE) du groupe Banque Populaire envisagent de renforcer leur coopération pour encourager l'investissement des Marocains du monde dans leur pays d'origine.
Selon le CRI de Kénitra, la convention du partenariat et de coopération portera sur l'Appui à la création des PME et TPE, l'échange d'informations pour alimenter les bases de données respectives des deux partenaires en vue d'une meilleure visibilité de l'économie nationale et régionale.
En vertu de cette convention, les deux parties s'engageront aussi d'organiser des manifestations destinées à assurer le marketing territorial de la Région du Gharb-Chrarda-Béni Hssen auprès des Marocains du Monde.
Les deux partenaires ont tenu, à Kénitra, une rencontre d'information consacrée à la présentation d'une offre de services d'appui et d'accompagnement dédiée aux investisseurs marocains du monde.
Cette nouvelle offre, explique le CRI de Kénitra, est constituée de deux packages, à savoir Assist/Invest qui porte sur l'information, le conseil et l'orientation sur les opportunités, les incitations et les modalités pratiques pour l'investissement au Maroc.
Le deuxième, Dalil/Invest, est une offre d'accompagnement des investisseurs Marocains résidant à l'étranger par le réseau des bureaux régionaux de la Fondation au Maroc moyennant des prestations sur mesure, impliquant les services extérieurs des administrations locales et régionales pour la coordination de leurs contributions respectives dans le processus d'investissement.
Cette offre globale cible les secteurs des technologies de pointe, l'industrie Automobile, les énergies renouvelables, l'offshoring, l'aéronautique, le tourisme, la logistique, franchise/commerce organisé et l'agroalimentaire, et les porteurs de projets d'investissements individuels, de capitaux et/ou de compétences et de savoirs faire.
9/11/2010
Source : MAP
La commission de recours contentieux de la Caisse d'alloca tions familiales vient de rendre sa décision concernant trois des retraités marocains (ils seraient plus d'une centaine dans la même situation) locataires dans le quartier St-Jacques à Perpignan auxquels elle avait suspendu les aides logement au motif qu'ils occuperaient leur appartement moins de 8 mois par an. Une mesure qui les contraignait à ne plus pouvoir payer leur loyer et les soumettait à une menace d'expulsion. Le tribunal d'instance saisi par le propriétaire afin d'obtenir la rupture du contrat de bail, avait
le 13 octobre accordé un délai aux locataires et avait suspendu sa décision à condition que ces derniers reprennent le paiement de leur loyer et commencent à s'acquitter des dettes des mensualités précédentes. Un «sursis» profitable pour les retraités puisque la CAF vient de les informer de la reprise du versement de leurs aides au logement et ce depuis le 1er janvier dernier.
«C'est une bonne nouvelle et une décision courageuse de la part de la CAF. Elle renforce la position des locataires vis-à-vis du propriétaire», explique Me Chninif, l'avocat des retraités concernés. Néanmoins, la CAF persiste à réclamer le remboursement des trois années précédentes de prestations indûment perçues. Sur ce point, la commission de recours amiable achoisi de surseoir à statuer. Et ce, dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire en cours visant les propriétaires suite à une plainte pour «manœuvre frauduleuse et fausses déclarations» pour obtenir des prestations sociales de manière illégale. Par ailleurs, deux des locataires avaient déposé plainte pour «violation de domicile et atteinte à la vie privée» après que des individus, vraisemblablement missionnés, soient le 7 octobre dernier venus par la force prendre les portes et les fenêtres de leur logement et les menacer de jeter aux ordures leurs maigres effets personnels pour les contraindre à libérer les lieux. Le tribunal a condamné le propriétaire à remettre les portes et les fenêtres sous astreinte de 1000 euros par jour de retard. Enfin, une expertise quant au respect des dispositions du contrat de bail a été ordonnée. L'affaire n'est pas close...
9/11/2010
Source : L’Indépendant
Ils ont bien mauvaise presse actuellement, les immigrés en France. Contrer cette image, tel est l'objectif d'une bande dessinée qui vient de paraître en librairie ce mardi 9 novembre. Pour cela, « Immigrants », co-édité par Futuropolis et l'association BD Boum, s'éloigne des généralités trop souvent formulées envers les immigrants pour faire lumière sur quelques trajectoires singulières.
En France, les immigrés sont de plus en plus perçus comme mal intégrés et sources de problème. « Immigrants » interpelle à réfléchir sur les problématiques liées à l’immigration. « L'idée, c'était de rencontrer des gens nés ailleurs, qui sont devenus français ou en passe de le devenir », a expliqué à Metro France, Christophe Dabitch, coordinateur du livre. « Leurs parcours ne sont pas représentatifs de toutes les réalités de l'immigration, mais ce sont des parcours réels d'immigrants, des histoires personnelles, en offrant des points de vue chaque fois », a-t-il ajouté.
Cette bande dessinée est le résultat des témoignages recueillis par Christophe Dabitch de 11 immigrants, ayant trouvé asile en France. Leurs tranches de vie ont été éclairées par 6 textes d’historiens spécialisés dans l’immigration française, explique la maison d'édition Futuropolis. Ces témoignages ont ensuite été mis en images par 12 dessinateurs.
Ils viennent de divers horizons, d’Europe, d’Afrique ou d’Amérique et se rendent en France pour plusieurs raisons. Comme l’a témoigné Hélène, partie d’Angola pour avoir subie des tortures : « Quand les gens viennent demander asile à un pays, la plupart ne viennent pas pour rien, ni pour l’envie de vivre en Europe ». Le livre de 120 pages relate leur intégration, qui passe très souvent par une phase de « racisme ordinaire ».
9/11/2010
Source : Yabiladi
Une riche collection de photographies prises dans les années 40 et 50 par Elias Harrus, Marocain de confession juive, où il dépeint la vie quotidienne des juifs de l'Atlas et du sud du Maroc et d'autres captées des décennies après par une journaliste néerlandaise sera exposée du 11 novembre au 6 mars prochain au musée juif à Londres.
L'exposition, intitulée "Maroc: Photographies d'Elias Harrus et Pauline Prior" révèle une coexistence sociale et culturelle vieille de près de 2000 ans entre communautés juive et musulmane au Maroc.
L'événement est organisé en partenariat avec la Moroccan-British Society présidée par Chrifa Lalla Joumala Alaoui, ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, qui donnera le coup d'envoi de l'exposition.
Ces images évocatrices et vivantes retracent en toute spontanéité le vécu de la communauté juive au Maroc, ses rites religieux, ses métiers, son artisanat et ses traditions.
D'une intensité remarquable, elles sont en effet l'expression manifeste de la profondeur des liens entre deux communautés de confessions différentes vivant côte à côte sur le même sol, dans une parfaite symbiose et respect de l'Autre.
Ces photos sont d'une importance particulière du fait que cette communauté juive a, depuis, virtuellement disparu des montagnes de l'Atlas et du sud du Maroc pour s'installer dans les grandes villes du Royaume ou immigrer à l'étranger, estime la directrice du musée juif, Mme Rickie Burman.
L'exposition comprend également des photos captées par Pauline Prior qui a revisité, à la demande du musée juif d'Amsterdam, les mêmes lieux que Harus pour transposer ce qui reste du patrimoine juif au Maroc.
Le musée juif expose également des costumes traditionnels portés ou confectionnés par des juifs marocains ainsi qu'une collection de bijoux.
Dans une déclaration à la MAP, M. Sydney Assor, membre éminent de la communauté juive marocaine établie en Grande-Bretagne, s'est réjoui de cette opportunité de "faire connaître le judaïsme marocain et de mettre en exergue la convergence des religions au Maroc".
"Notre objectif, c'est de révéler au grand public cette convergence et cette entente ayant toujours régi les relations entre juifs et musulmans au Maroc", a-t-il dit.
Il a en outre formulé le souhait de voir des écoliers marocains de confession musulmane visiter l'exposition pour découvrir la symbiose qui a toujours existé entre les deux communautés.
M. Assor a, par ailleurs, tenu à remercier la Moroccan-British society pour sa contribution inestimable à l'organisation de cet événement.
Au menu de l'exposition figure aussi nombre de conférences et de spectacles au cours desquels le public pourra découvrir traditions et art culinaire juifs marocains.
Source : MAP
16.353 immigrés en situation illégale en Belgique ont été régularisés au cours des sept premiers mois de l'année 2010, rapporte mardi l'agence de presse Belga.
Il s'agit d'un nombre record, ajoute la même source, soulignant qu'en 2009, 14.830 personnes sur les 17.657 demandeurs ont vu leur situation régularisée.
Le secrétaire d'Etat belge à la Politique d'asile et de migration Melchior Wathelet avait affirmé en juin dernier que prés de 20.000 immigrés en situation illégale en Belgique pourraient être régularisés d'ici la fin de l'année 2010.
Un accord gouvernemental promulgué en juillet 2009 fixe des critères précis pour une régularisation des sans-papiers "au cas par cas".
Les critères portent notamment sur la maîtrise d'une des langues nationales du pays, un ancrage local durable, une résidence d'au moins 5 ans en Belgique et la preuve d'un contrat de travail.
Source : Aufait/MAP
Ban Ki-moon a averti, mardi, que les migrants sont victimes de la ‘'discrimination et de politiques xénophobes'' à cause de la hausse du chômage provoquée par la crise économique globale.
Dans un message adressé au 4ème Forum Mondial sur la migration et le développement (FMMD), qu'abrite la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest), Ban Ki-Moon a ajouté que pour les 214 millions de migrants internationaux ‘'la vie est devenu plus dangereuse'' dans leur pays d'accueil.
Le responsable onusien a souligné que le phénomène migratoire, lorsqu'il est ‘'sûr, légal et ordonné'', peut bénéficier à toutes les parties. Toutefois, a-t-il dit, ‘'les opportunités de la migration régulière ont chuté et, en ces temps difficiles, le rôle fondamental des migrants dans la consolidation de l'économie mondiale doit être réitéré''.
M. Ki-moon a rappelé qu'en 2009, les migrants du monde entier ont envoyé à leurs familles dans les pays d'origine quelque 316 milliards de dollars, soit une baisse de 6 PC par rapport à 2008, ce qui a permis ‘'d'impulser la récupération des économies de ces pays''.
Les transferts de fonds de ces migrants jouent un rôle primordial dans la lutte contre la pauvreté dans leurs pays d'origine, qui intègrent progressivement l'apport de la migration dans leurs stratégies de développement et de réduction de la pauvreté.
M. Ki-moon a estimé que ‘'la migration internationale pourrait générer la prospérité si elle est accompagnée de politiques adéquates'' de tous les pays concernés et de la communauté internationale.
Les recommandations du 4ème FMMD seront une contribution essentielle au Dialogue de haut niveau sur la migration et le développement, prévu en 2013 à l'ONU.
Ce Forum se décline en deux volets : Les journées de la société civile qui se déroulent les 8 et 9 novembre et le Forum gouvernemental, qui entame ses travaux mercredi.
Le Maroc sera représenté au Forum gouvernemental par la secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.
De même, plusieurs associations marocaines ont pris part aux débats inscrits dans le cadre des Journées de la société civile. Il s'agit du réseau marocain transnational Migration Développement, la Fédération des associations des Marocains en France, L'Association marocaine d'Etudes et de Recherches sur la migration, Al-Hasaniya Morrocan Women Center de Grande Bretagne et le Réseau des compétences germano-marocaines.
La réunion du Forum à Puerto Vallarta est la quatrième du genre après celles de Bruxelles (2007), Manille (2008) et Athènes (2009).
Source : Aufait/MAP
Le festival Andaloussyat organisé par l'Association des Amateurs de la Musique Andalouse du Maroc, organise sa 7ème édition qui aura lieu du 30 novembre au 4 décembre prochain à Casablanca, Mohamedia, et Rabat.
Le CCME est partenaire avec l'Association des amateurs de la musique andalouse du Maroc pour organiser , en marge de l'exposition Maroc et Europe qui sera à la BNRM à partir du 24 novembre, un concert de musique andalouse le 1er décembre au théâtre Mohamed V de Rabat. ( communiqué & Programme)
La ville de Fès a accueilli récemment une délégation de jeunes Hollandais d'origine marocaine dans le cadre des échanges socio-culturels entre l'université · d'Amsterdam et le ministère chargé des ressortissants marocains à l'étranger.
Cette délégation, conduite par le professeur marocain établi aux Pays-Bas Abdou ldrissi Azami, a eu l'occasion non seulement de découvrir l'ancienne médina en admirant sa richesse historique et patrimoniale, mais aussi de nouer des contacts avec des jeunes Marocains de la même génération. Une opportunité pour les visiteurs de connaître le pays de leurs parents et grands-parents, qui ont émigré il y a un demi-siècle dans d'autres conditions économiques et sociales.
Ce pas qui permettra à ces jewl.es de comprendre un héritage qu'ils ignorent ou méconnaissent est à mettre à l'actif du ministère chargé des RME. Une action qui a permis d'établir un pont d'échanges et de visites. Le mérite revient à ce département qui œuvre inlassablement pour des contacts permanents entre les Marocains des deux rives de la Méditerranée.
Cette délégation a eu également des contacts avec nombre d 'associations de la société civile, que ce soit à Rabat, 1Vlarrakech ou Meknès où elle s'est rendue à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales.
Source : Libération
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