vendredi 5 juillet 2024 16:30

Les partis d’obédience nationaliste marquent beaucoup de points en Europe. S’il ne faut pas la dramatiser, cette évolution politique est préoccupante car la vitalité de l’Europe vieillissante passera toujours plus par les migrants

Aux Pays-Bas, en Belgique, en Suède et encore dimanche dernier à Vienne, la capitale autrichienne qui fut le berceau de la social-démocratie européenne, la tenue d’élections nationales ou locales a profité à des partis aux histoires différentes mais qui se rejoignent sur deux points majeurs: leur rejet viscéral de l’immigration et leur islamophobie. Cette tendance lourde concerne aussi la Suisse où l’UDC, depuis deux décennies, a construit ses succès avec un discours anti-étrangers et, plus récemment, anti-islam comme on l’a vu l’an dernier lors du vote anti-minarets.

Ce virage à droite se nourrit des peurs et de l’insécurité que la mondialisation inspire aux Européens. En effet, elle efface les frontières, brasse les populations, augmente la concurrence entre les lieux de production et entre les acteurs économiques. Dans ce processus accéléré de transformation des sociétés européennes, l’étranger devient le concurrent menaçant sur le marché de l’emploi, le bouc émissaire idéal pour exprimer son malaise.

S’ajoute à ce réflexe de repli un vote protestataire contre les partis traditionnels et leurs représentants. Ces formations, issues de la social-démocratie, de la démocratie chrétienne ou de la droite libérale, sont perçues comme incapables d’apporter des réponses convaincantes à l’insécurité grandissante. Peu importe que les peurs soient exagérées, que la menace soit largement fantasmée. Des frustrations grandissent et la méfiance se répand à l’égard des institutions perçues comme complices de la mondialisation et de ses effets déstabilisants.

Lorsque les victoires des partis nationalistes étaient rares, de puissantes pressions s’exerçaient sur les partis modérés pour qu’ils ne fassent alliance en aucune circonstance avec «le diable». C’était le cas il y a encore dix ans, quand l’Union européenne mettait à l’index l’Autriche du chancelier Wolf­gang Schüssel qui venait de composer un gouvernement avec Jörg Haider, alors jugé infréquentable. La progression de la vague populiste de droite a créé de l’accoutumance. Aujourd’hui, le réflexe du cordon sanitaire ne fonctionne plus. On le voit au Danemark ou aux Pays-Bas, où des contrats de majorité sont passés avec des partis extrémistes sans provoquer de réactions.

S’il ne faut pas la dramatiser, cette évolution politique est préoccupante. Surtout si l’on songe que, demain, la vitalité de l’Europe vieillissante passera toujours plus par les migrants.

16/10/2010

Source : Le Temps.ch

Un séminaire sur les effets de la crise économique mondiale sur les Marocains en Espagne se tiendra, mardi prochain à Madrid, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Le séminaire, organisé également par "Casa arabe", en partenariat avec la Direction générale de la citoyenneté espagnole à l'extérieur et la Direction générale de l'intégration des immigrés, se propose de permettre aux différents intervenants en matière de migration marocaine, tant au Maroc qu'en Espagne, d'avoir "une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise sur les migrants et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter", selon un communiqué du CCME parvenu vendredi à la MAP.

Articulé autour de trois tables rondes "état des lieux et effets de la crise sur les migrants marocains", "les mesures gouvernementales de réponse à la crise", et "quelles nouvelles actions des pouvoirs publics et des acteurs sociaux", la rencontre, qui se tient sous le thème "Les effets de la crise sur les migrants en Espagne : le cas des Marocains", réunira des chercheurs marocains et espagnols, des représentants des syndicats espagnols et marocains (CDT, UMT, UGTM, FDT, UNMT), ainsi que de nombreux acteurs associatifs de l'émigration marocaine et des responsables du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, indique-t-on de même source.

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le président du CCME, Driss El Yazami sont attendus à cette conférence organisée à l'initiative du Groupe de travail "administration, politiques publiques et droits des usagers" du CCME.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de 4,6 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année en cours, soit près de 20,5 pc de la population active, selon des données avancées par le CCME. Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés sont les plus touchés avec un taux de chômage de 28 pc contre 15,2 pc chez la population active autochtone.

Ce fort taux de chômage des immigrés s'explique en grande partie par leur présence dans des secteurs très touchés par la crise tels que le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration et les secteurs agricole et manufacturier.

Source : MAP

Les professeurs Mohamed Khachani et Malika Benradi ont présenté, vendredi à Kénitra, les résultats d'une étude sur les migrants subsahariens au Maroc, devenu selon eux, une plaque tournante de l'immigration illégale.

L'étude menée par l'Association Marocaine d'Etudes et de Recherches sur les Migrations (AMERM) en partenariat avec la fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du croissant-rouge s'interroge sur les comportements et les perceptions que les migrants subsahariens et les Marocains ont les uns des autres.

La migration a indiqué le Pr. Khachani, président de l'AMERM, est devenue un enjeu essentiel dans les relations internationales au point que certains l'on qualifiée, après la révolution industrielle, de " révolution de la mobilité ".

A ses débuts l'immigration qui était limitée essentiellement aux hommes est devenue une affaire de femmes, de mineurs et de personnes ayant un niveau d'instruction élevé, a-t-il dit. En Europe, les mesures prises par les pays d'accueil pour limiter l'immigration illégale, a souligné le Pr. Khachani, ont eu un effet contraire.

Les pays de l'Union Européenne, indique l'étude, " affichent une volonté d'externaliser la question (de la migration clandestine) et de faire supporter aux pays de transit la responsabilité de faire juguler ce flux. (à) L'Europe entreprend ainsi de repousser ses limités géographiques et de délocaliser sa politique d'immigration, transformant de fait le Maghreb en zone tampon où se joue le sort des migrants ".

Selon l'étude réalisée sur la base d'une enquête qui a porté sur un échantillon de 1.000 personnes couvrant les principaux lieux de concentration des migrants subsahariens (quartiers populaires de Casablanca, Rabat, Tanger, Nador, Oujda, Bouarfa), la durée moyenne de séjour au Maroc de ces migrants est de 2 ans et demi. 24 pc parmi eux ont une ancienneté migratoire au Maroc de 4 à 12 ans et un peu moins des deux tiers, soit 65,5 pc ont une durée de séjour allant de 1 à 3 ans.

Presque un migrant sur dix (10,5 pc) séjourne au Maroc depuis moins d'un an. Le Maroc, a indiqué le Pr. Khachani, est en voie de devenir un pays d'accueil. Comme dans beaucoup de pays confrontés à cette problématique de la migration clandestine, le statut des migrants clandestins est caractérisé par des conditions de vie difficiles.

Près de 60 pc parmi eux n'ont aucun revenu, 18,8 pc affirment vivre de la mendicité, 11,5 pc exercer des petits métiers et 7,9 pc reçoivent diverses aides fournies par des associations caritatives ou d'autres structures.

Parmi ces immigrés clandestins 73 pc, selon l'étude, sont décidés à accomplir leur projet migratoire quel que soit le prix à payer et 11 pc seulement pensent retourner dans leur pays.

Source : MAP

Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a achevé vendredi une visite de travail en Tunisie consacrée à l'accord de gestion concertée des flux migratoires et au projet d'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ).

"Nous sommes en plein dans l'application de l'accord, le plus ambitieux que la France ait signé avec un pays partenaire (...) avec les plus gros montants consacrés au développement solidaire", a-t-il déclaré à l'AFP.

La France a engagé 40 millions d'euros sur la période 2008-2011 pour "le développement solidaire", dont 30 millions consacrés aux projets de formation professionnelle.

M. Besson a visité deux centres de formation (textile/mode et métiers du marbre) financés en partie par la France dans le cadre de l'accord signé en avril 2008. Comme ceux qui ont été signés par la France avec nombre de pays africains, l'accord avec la Tunisie prévoit la réadmission d'immigrants illégaux dans leur pays d'origine.

La création d'un Office méditerranéen de la Jeunesse a été en outre au centre des entretiens de M. Besson qui a rencontré le ministres des Affaires étrangères, Kamel Morjane, et celui de l'Emploi et Formation professionnelle, Mohamed Agrebi.

"C'est le projet auquel je suis le plus attaché, et dans lequel la Tunisie a été un partenaire de la première minute", a dit M. Besson.

"Il est essentiel pour l'avenir de la relation euro-méditerranéenne et correspond à un immense besoin de formation et de débouchés professionnels pour les jeunes", a-t-il plaidé.

"Il y aura des échanges en permanence et des formations co-diplomantes entre les universités du nord et du sud", a-t-il ajouté.

Lancé en décembre 2009 à Paris, l'OMJ et son budget seront au menu d'une ultime réunion dimanche prochain à Chypre, avant l'annonce de sa création avant la fin de l'année, afin que les premiers étudiants postulent à la rentrée 2011, a-t-il poursuivi.

Arrivé jeudi à Tunis en compagnie de sa jeune épouse tunisienne Yasmine Torjman, Eric Besson prolongera séjournera en privé, samedi, avant de regagner Paris dimanche et repartir à Chypre.

"Avec Yasmine nous n'aurons qu'une journée libre samedi", a-t-il dit sans autre précision, affirmant vouloir "élever une muraille de Chine entre vie privée et vie publique".

Source : AFP

La chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi que le modèle d'une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement diverses cultures, avait "totalement échoué", alors que le débat sur l'intégration s'enflamme en Allemagne.

Mais l'immigration de spécialistes dans une Allemagne qui manque de main d'oeuvre qualifiée est nécessaire, a-t-elle plaidé.

Le credo "Multikulti" (multiculturel), selon lequel "Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons", a échoué, a-t-elle dit. "Cette approche a échoué, totalement échoué", a martelé la chancelière lors d'une réunion des Jeunesses de son parti conservateur l'Union chrétienne-démocrate (CDU) à Potsdam près de Berlin.

Vendredi soir, le chef de la branche bavaroise de son parti, Horst Seehofer (CSU), avait déclaré devant le même public: "Nous, en tant qu'Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort".

Tout en affirmant que l'Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé: "Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social".

Cependant, le pays ne pourra faire l'économie de spécialistes étrangers même s'il forme des chômeurs allemands, a estimé la chancelière.

Selon le président de la chambre de commerce et d'industrie allemande (DIHK), Hans Heinrich Driftmann, il manque à l'économie allemande environ 400.000 ingénieurs et personnels diplômés.

"Cela nous coûte environ 1% de croissance", a-t-il estimé dans le journal Welt am Sonntag à paraître dimanche, en plaidant pour une immigration qualifiée.

Mme Merkel a mis en garde les Unions conservatrices (CDU-CSU) contre le fait de susciter l'idée que "celui qui ne parle pas immédiatement allemand n'est pas le bienvenu".

Source : AFP

Un séminaire sur les effets de la crise économique mondiale sur les Marocains en Espagne se tiendra, mardi prochain à Madrid, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Le séminaire, organisé également par "Casa arabe", en partenariat avec la Direction générale de la citoyenneté espagnole à l'extérieur et la Direction générale de l'intégration des immigrés, se propose de permettre aux différents intervenants en matière de migration marocaine, tant au Maroc qu'en Espagne, d'avoir "une meilleure compréhension des conséquences sociales et économiques de la crise sur les migrants et de tenter d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter", selon un communiqué du CCME parvenu vendredi à la MAP.

Articulé autour de trois tables rondes "état des lieux et effets de la crise sur les migrants marocains", "les mesures gouvernementales de réponse à la crise", et "quelles nouvelles actions des pouvoirs publics et des acteurs sociaux", la rencontre, qui se tient sous le thème "Les effets de la crise sur les migrants en Espagne : le cas des Marocains", réunira des chercheurs marocains et espagnols, des représentants des syndicats espagnols et marocains (CDT, UMT, UGTM, FDT, UNMT), ainsi que de nombreux acteurs associatifs de l'émigration marocaine et des responsables du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, indique-t-on de même source.

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, et le président du CCME, Driss El Yazami sont attendus à cette conférence organisée à l'initiative du Groupe de travail "administration, politiques publiques et droits des usagers" du CCME.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus affectés par la crise en Europe, a atteint le chiffre record de 4,6 millions de personnes sans emploi au premier semestre de l'année en cours, soit près de 20,5 pc de la population active, selon des données avancées par le CCME. Mais si le chômage concerne tous les travailleurs, les immigrés sont les plus touchés avec un taux de chômage de 28 pc contre 15,2 pc chez la population active autochtone.

Ce fort taux de chômage des immigrés s'explique en grande partie par leur présence dans des secteurs très touchés par la crise tels que le bâtiment, l'hôtellerie, la restauration et les secteurs agricole et manufacturier.

Source : MAP

Colloque international "Maroc - Union Européenne : les enjeux du partenariat", organisé par le CCME le lundi 18 octobre à Bruxelles. Cliquez ici pour en savoir plus.

Depuis que la Caisse d’allocations familiales (CAF) a décidé de bloquer leurs indemnités, plus d’une centaine de retraités marocains à Perpignan font face à des difficultés. Certains risquent même de se retrouver dans la rue pour ne pas avoir payé leur loyer. C’est le cas de deux d’entre eux; le tribunal s'est exprimé.

Le tribunal de Perpignan a suspendu sa décision de résilier le bail des deux retraités marocains menacés d’expulsion par leur propriétaire rapporte le quotidien régional français L'Indépendant.  Les locataires du quartier Saint-Jacques peuvent donc continuer à occuper leurs logements mais à condition de payer leur loyer dès le mois prochain. De même, ils devront commencer à  s’acquitter de leurs dettes, les mensualités précédentes non payées jusqu’à présent.

Dans un premier temps, cette  nouvelle décision du tribunal arrange ces retraités,  mais ne résout pas l’affaire. Car l’histoire risque de se répéter sous peu comme le laisse présager la réaction de leur avocat, Me Chninif,  dans les colonnes de L’Indépendant : « Faute de paiement, ils seront expulsés et ils ne peuvent pas payer».

Ils sont dans l’incapacité de payer leur loyer parce que la CAF bloque encore leurs subventions. L’institution justifie la suspension de ses versements par le peu de temps que ces retraités passent sur le territoire français, moins de huit mois. Ce qui leur prive donc du droit de percevoir leurs aides.

Environs 150 retraités marocains sont concernées par cette décision de la CAF. Me Chninif compte sur la décision de la commission de recours de la CAF pour la résolution du problème. Cette commission, qui planche sur le dossier depuis le mois de juin, ne devrait pas tarder à trancher sur la question. Mais en dehors de ce procès, il est plus que jamais nécessaire de revoir le régime des retraités marocains en France de manière globale.

Source : Yabiladi

Une semaine culturelle marocaine s'est ouverte, jeudi, à Barcelone (nord-est de l'Espagne) en vue de permettre au public catalan de découvrir le Maroc sous ses différentes facettes.

Organisée à l'initiative de l'Association des étudiants marocains à Barcelone, cette manifestation vise également à consolider les liens d'amitié entre le Maroc et la Catalogne et à promouvoir la connaissance mutuelle entre les deux parties.

Un programme riche et varié a été concocté par les organisateurs, notamment la tenue de tables rondes sur la coopération maroco-catalane dans le domaine universitaire et la coopération au développement du Maroc, ainsi que des expositions de photographies d'art retraçant la vie et les paysages sublimes du Maroc, prises par des artistes catalans, lors de leur voyage à travers le Royaume.

Parmi les activités prévues dans le cadre de cette manifestation culturelle, figurent également une dégustation de plats marocains en vue de faire connaître au public catalan la richesse de la gastronomie marocaine, des concerts de musique amazighe, ainsi qu'un récital de poésie marocaine et espagnole et la projection de documentaires sur le Maroc, réalisés par des cinéastes catalans.

La littérature marocaine sera, elle aussi, au centre de cet événement, à travers une exposition d'œuvres de plusieurs écrivains marocains, traduites en catalans.

Source : MAP

Un séminaire international sur "La femme et l'entreprise en milieu rural : Andalousie et Maroc" se tient actuellement à Séville (Sud de l'Espagne), à l'initiative de la Fondation des Trois Cultures de la Méditerranée.

Les participants à ce séminaire, organisé en collaboration avec le ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger les 14 et 15 octobre courant, ont mis l'accent sur plusieurs aspects relatifs à la réalité des perspectives économiques des femmes marocaines et espagnoles et leur position dans le tissu entrepreneurial et l'intégration de la femme du milieu rural dans le développement durable.

Lors de la séance inaugurale de ce séminaire, l'accent a été mis sur l'importance du rôle de la femme en Espagne et au Maroc dans le développement humain, notamment en milieu rural, ainsi que sa contribution dans le développement économique et social.

A cette occasion, les participants ont salué la contribution de la femme dans la consolidation du tissu entrepreneurial en milieu rural à travers la création des projets et d'entreprises susceptibles de créer des postes d'emploi.

Plusieurs expériences d'entreprises crées et dirigées par des femmes au Maroc, notamment dans la province de Chichaoua-Marrakech, et en Espagne ont été également présentées lors de cette rencontre.

Intervenant à cette occasion, le Consul général du Maroc à Séville, M. Mohamed Said Doulfakar, a mis en exergue l'importance de l'initiative nationale pour le développement humain (INDH) lancée par le Maroc en 2005, indiquant que cette initiative a donné un nouvel élan à la promotion et au développement de la situation de la femme en milieu rural.

Lors de cette rencontre, organisée dans le cadre du cycle d'activités culturelles "Maroc en trois cultures", inauguré fin mai à Séville, il sera question aussi d'évoquer la nécessité de l'égalité d'opportunités dans la création d'entreprises afin de promouvoir la dynamisation socioéconomique au Maroc et en Andalousie.

Le thème de la femme occupe une place importante dans le cadre du cycle "Maroc en trois cultures", à travers les séminaires et activités artistiques programmés.

Ce cycle d'activités culturelles ambitionne de "rapprocher le public de la réalité sociale, culturelle et intellectuelle du Maroc". Pour ce faire, les organisateurs ont retenu une riche programmation étalée jusqu'à fin octobre, comportant notamment des séminaires, expositions, défilés de mode, concerts de musique et des concours gastronomiques.

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a eu, jeudi à Vitoria (Nord de l'Espagne), un entretien avec la conseillère (ministre) en charge du Travail et des affaires sociales au gouvernement autonome basque, Mme Gemma Zabaleta Areta.

Cette entrevue a été l'occasion d'examiner les moyens à même de renforcer les relations de coopération entre le ministère marocain et le département basque du Travail et des affaires sociales, qui se charge aussi des questions relatives à l'immigration, et ce, au profit de la communauté marocaine résidant dans cette région autonome espagnole.

Dans une déclaration à la MAP, M. Ameur a indiqué qu'il a été décidé, lors de cette rencontre, de constituer un groupe de travail pour établir un plan d'action et de coopération dans le domaine social entre le ministère marocain et le département basque, ciblant notamment les jeunes.

"Nous avons convenu de la conclusion d'un accord de partenariat que nous activerons prochainement au profit de la communauté marocaine au Pays basque et de l'approfondissement des relations entre l'Espagne et le Maroc" de manière générale, a souligné le ministre marocain.

Pour sa part, Mme Areta a qualifié cette réunion de "très importante", vu l'effectif de la communauté marocaine installée dans la région autonome du Pays basque, mettant l'accent sur l'importance de la coopération et du travail conjoint ciblant les membres de cette communauté, notamment les jeunes.

"En tant qu'autorités basques, nous nous préoccupons pour les jeunes Basques au même titre que les Marocains qui vivent ici et auxquels nous tenons à préparer toutes les conditions nécessaires en matière de formation, d'éducation et d'acquis de compétences afin qu'ils soient des personnes totalement préparées pour le marché du travail", a-t-elle relevé.

Mme Areta a souligné que cette réunion ouvre de nouvelles perspectives de collaboration et d'échange entre les jeunes Marocains et leurs homologues Basques qui pourront, à leur tour, enrichir leurs connaissances à traves de futurs voyages au Royaume.

M. Ameur a eu, en outre, un entretien avec le maire de Vitoria, M. Patxi Lazcoz durant lequel les deux parties ont convenu de mettre en place un plan d'action axé sur la coopération dans différents domaines.

Dans ce cadre, le maire de Vitoria effectuera une visite au Maroc au début de décembre prochain pour la signature d'une convention de coopération entre la mairie de cette ville espagnole et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

M. Lazcoz a indiqué que sa réunion avec M. Ameur constitue "un premier pas très important" pour l'établissement de relations de coopération bilatérales qui seront concrétisées, dans les plus proches délais, par des projets déterminés qui consacreront les relations d'amitié entre les deux pays.

Vitoria est la ville de la région du Pays Basque avec le pourcentage le plus élevé d'immigrés, dont la majorité sont d'origine marocaine, a-t-il ajouté, soulignant que plusieurs secteurs de l'économie de cette région dépendent des travailleurs marocains.

M. Ameur a entamé, jeudi, une visite de travail en Espagne, qui le mène dans les régions autonomes du Pays basque (Nord) et de Madrid (Centre).

Le premier jour de cette visite a été marqué également par des entretiens à Bilbao avec le maire de cette ville, M. Inaki Azkuna, et le président du Parti nationaliste basque (PNV), en M. Inigo Urkullu, en présence du consul général du Royaume à Bilbao, M. Azzouz Abou El Kouroum.

Ces deux réunions ont été axées sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre le Maroc et l'Espagne, notamment avec le Pays basque, dans plusieurs domaines, ainsi que sur l'examen de différentes questions touchant la communauté marocaine résidant dans cette région autonome espagnole.

La visite de M. Ameur en Espagne s'inscrit dans le cadre des rencontres de communication avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger visant à s'enquérir de leur situation.

Selon le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, elle a pour objectif d'exposer aux immigrés marocains résidant en Espagne le programme mis en place par le gouvernement au service des questions sociales, culturelles et économiques qui les concernent.

Cette visite revêt une importance particulière étant donné la conjoncture économique que traverse l'Espagne où plus de 800.000 Marocains sont légalement établis, selon la même source.

Source : MAP

"Nouvelles tendances dans la gestion des flux migratoires entre l'Afrique occidentale et l'Europe" est le thème des deuxièmes journées hispano-sénégalaises, prévues les 21 et 22 octobre à Las Palmas, en Grande Canarie, apprend-on auprès des organisateurs.

Cette manifestation sera organisée conjointement par l'Université de Las Palmas de Grande Canarie (ULPGC) et l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, avec le concours du gouvernement autonome canarien et l'institution "Casa Africa", dans le cadre du Programme de coopération internationale au développement intitulé "Migrations et Droits de l'Homme".

Ce programme de coopération interuniversitaire, financé par la Direction générale des relations extérieures du gouvernement canarien, vise à encourager le dialogue interculturel sur le phénomène migratoire entre les pays émetteurs et les pays d'accueil, notamment le Sénégal et l'Espagne, précise-t-on de même source.

Cette rencontre se propose d'être un forum pour échanger les idées, dans un cadre universitaire, sur les différentes politiques, cadres juridiques et mesures administratives concernant le phénomène de l'immigration et sur les conditions d'intégration sociale des immigrants africains dans les sociétés d'accueil, soulignent les organisateurs.

Source : Aufait/MAP

Pour justifier l'irrationnelle peur du musulman et de l'immigré, l'extrême droite en Espagne puise son discours dans un répertoire et passé meublés des séquences de génocides, de guerres raciales, d'exclusion et de discrimination.

En cas d'élection de ses représentants au Congrès des députés de la nation ou aux parlements régionaux, ceux-ci constitueront une véritable bombe à retardement. Ils agiront ainsi sans scrupules comme le font les députés du Vlaams Belang en Belgique, du Pro-k6ln en Allemagne, du Front Populaire en France ou le FPO en Autriche. Leur permettre d'accéder au statut de député serait une menace réelle pour les fondements de l'unité nationale, la diversité culturelle et -l'avenir de l'Espagne des autonomies y compris les immigrés qui constituent désormais plus de 10% de la population…Suite

Au mois de juin, le PVV, le parti de Geert Wilders, a créé la surprise, un choc. Aux Pays-Bas, réputés si tolérants, ce parti

« en croisade contre l'islam» est arrivé en troisième position lors des élections législatives. Mieux, avec 24 sièges, le PVV s'est retrouvé au centre de l'échiquier politique, en position d'arbitre…Suite

Le projet de loi Besson qui est loin d'avoir fait le plein sur les bancs de la majorité, a été adopté à l'Assemblée Nationale française par 294 voix contre 239. C'est la cinquième loi en sept ans sur l'immigration ! Elle reprend plusieurs annonces faites par Nicolas Sarkozy cet été à Grenoble, élargit la liste des motifs de déchéance de la nationalité française aux condamnés naturalisés depuis moins de dix ans ayant causé la mort d'une personne dépositaire de l'autorité publique…Suite

Cette exposition est, à tous égards, exceptionnelle. Jamais auparavant, André Elbaz n'avait montré plus de 250 œuvres, couvrant plus d'un demi siècle d'une carrière dédiée aux arts plastiques…Suite

La Libye et le groupe Transas marine ont signé jeudi à Tripoli un contrat de plus de 20 millions d'euros pour l'installation d'un système de surveillance des 2.000 kilomètres de côtes du pays, qui doit lui permettre de mieux lutter contre l'immigration clandestine et la pollution.

"Le système couvrira toute la côte libyenne qui s'étend sur 2.000 kilomètres", a indiqué Transas marine, dont le siège se trouve en Irlande.

"La Libye sera dotée d'un des systèmes les plus modernes et les plus performants dans le monde" qui "permettra même de repérer des petites embarcations utilisées par les immigrés clandestins" pour tenter de gagner l'Europe depuis les côtes libyennes, a expliqué à l'AFP Christopher Loiz, le directeur général de Transas Mediterranean, filiale du groupe basée en France.

Selon M. Loiz, l'installation de ce système de radars, dont le coût s'élève à "plus de 20 millions d'euros", devrait être achevée dans 16 mois.

Outre la lutte contre l'immigration clandestine, le projet permettra à la Libye de surveiller et de contrôler la navigation maritime dans ses eaux territoriales et de repérer les risques sur l'environnement, comme la fuite de fuel.

Le projet comprend notamment l'installation de 15 stations de contrôle locales réparties tout au long des côtes et de deux stations principales à Tripoli et à Benghazi (est).

La Libye, qui partage plus de 4.000 km de frontières avec ses six voisins africains, est un pays de destination et de transit d'immigrés, originaires notamment de l'est et du sud de l'Afrique, vers Malte ou Lampedusa (Italie).

Tripoli demande une aide financière à l'Union européenne pour surveiller ses frontières maritimes et terrestres.

Récemment, le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a réclamé à l'UE 5 milliards d'euros pour "stopper définitivement" l'immigration clandestine à partir de ses côtes. Mais l'Union européenne estime que beaucoup pourrait être fait avec un montant moindre.

Source : Le Monde/AFP

Le pape Benoît XVI a demandé aux pays qui accueillent des immigrés de "rechercher des stratégies et des règles qui favorisent (leur) intégration", dans un message à la 46e Semaine sociale des catholiques italiens, qui s'est ouverte jeudi à Reggio di Calabria (sud). "De nos jours, le phénomène (de l'immigration) a pris des proportions imposantes : une fois passée la phase d'urgence (...) il est nécessaire de passer à une seconde phase, qui individualise, dans le plein respect de la légalité, les conditions de l'intégration", a-t-il déclaré dans ce texte, publié par le quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano. "Il est demandé aux croyants, ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté, de faire tout leur possible pour venir à bout des situations d'injustice, de misère et de conflit qui obligent tant d'hommes à prendre le chemin de l'exil", a-t-il ajouté.

Dans ce message adressé au président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, il a aussi appelé à "la promotion des conditions d'une insertion dans nos terres de ceux qui ont l'intention (...) de contribuer à la construction d'une société meilleure que celle qu'ils ont quittée". Ces propos interviennent alors que le président français Nicolas Sarkozy a été reçu vendredi par Benoît XVI au cours d'une visite destinée à enterrer la polémique sur la situation des Roms en France. Cette rencontre avait été voulue par Paris pour tirer un trait sur le malaise qui a troublé les relations entre le Vatican et la "fille aînée de l'Église" autour de la question controversée des Roms. Le 22 août, alors que la polémique sur le démantèlement des camps illégaux et les expulsions de Roms faisait rage en France, Benoît XVI avait publiquement souligné, dans un message lu en français, la nécessité de "savoir accueillir les légitimes diversités humaines".

Source : AFP

La loi Besson sur l'immigration est actuellement en discussion au Sénat. Si on a beaucoup parlé de l'article sur la "déchéance", on oublie de parler d'autres dispositions, bien plus dangereuses.

Cette loi est un énorme piège caché dans une tarte-à-la-crème, tel que le gouvernement sait le faire.

Les opposants, les comiques, les journalistes et même certains opposants UMP se sont focalisés sur le principal article de loi, celui permettant la déchéance de nationalité envers tout français d'origines étrangère s'étant attaqués aux forces de l'ordre. Un article inapplicable, s'attachant à un cas particulier et anticonstitutionnel qui crée "deux catégories de Français."

Mais, cet arbre cache une forêt d'environ une trentaine d'articles qui rendront la vie dans les centres de rétentions et les recours de justices des immigrés encore plus impossibles qu'ils ne l'étaient avant. "Cela va complètement changer notre boulot" disait sur Radio France, une responsable de la Cimade chargée d'être médiatrice auprès des Centres de Rétentions Administratifs.

Petit tour d'horizon et de quelques uns de ces articles et explications de leur dangerosité :

- Expulsions pour "menaces à l'ordre public" : (Voir les différents articles du post sur le sujet... celui de Pierre-alain, par exemple.)
- Intervention du juge repoussée à 5 jours : C'est l'un des points noirs de la loi selon les organisations de défense des immigrés. Jusqu'ici, les personnes qui sont arrêtées et amenées dans les centres, peuvent faire appel dans les deux jours à un juge des libertés. C'est un droit "suspensif" : dès lors qu'il fait appel, le prévenu n'est pas expulsable tant qu'il n'a pas été jugé.  On peut estimer à 25%* le nombre des personnes amenées depuis le début de l'année et qui ont été libérées grace à l'intervention d'un juge qui estimait qu'il n'avait "rien à faire dans un centre de rétention."

Or, si l'on repousse ce recours à 5 jours, de nombreuses personnes vont se faire "reconduire" à la frontière sans même avoir eu le temps de faire appel de la décision de la préfecture. Décision, qui on le rappelle peut très bien émaner du préfet que d'un simple fonctionnaire de préfecture, ce qui ouvre grand la porte aux bavures déjà assez fréquentes.

- Extension de la détention en centre à 45 jours : Jusqu'ici, un centre de rétention est censé être une "zone d'attente" avant qu'un prévenu soit expulsé ou relaché. C'est censé être un lieu de vie "précaire." En faisant passer la rétention de 25 à 45 jours, les CRA (Centre de Rétentions Administratives) ressemblent de plus en plus à des prisons.

De plus, certains CRA sont déjà surpeuplés, si l'on fait passer la rétention à 45 jours, il est évident que cette situation ne va pas s'améliorer.
"Heureusement" le gouvernement prévoit dans cette loi une soit-disant "solution miracle" :

- Assignation à résidence sous surveillance électronique :

C'est l'une des mesures qui a fait le plus débat à l'UMP. Il faut savoir que les bracelets électroniques sont seulement réservés aux condamnés. Or, les gens envoyés dans les CRA ne sont pas "condamnés" : ils sont en attente d'une décision d'expulsion. On se rapproche de plus en plus de condamnations arbitraires de la part de l'Etat.

- Interdiction de retour : Les étrangers n'étant pas partis d'eux-mêmes lorsqu'ils recoivent une "OQTF" (Ordre de Quitter le Territoire Français) recoivent, s'ils sont pris, "en prime", une interdiction de retour entre 3 et 5 ans.

- Accès aux soins limité : Jusqu'ici, une exception française était le statut "d'étranger malade" : si un étranger était atteint d'une maladie grave (Hépatite, Sida, Cancer, etc...) et que son pays d'origine ne disposait pas des infrastructures ou des moyens nécessaires pour le soigner, il pouvait rester en France. Un statut très très contrôlé, qui ne concernait qu'une poignée d'étrangers tout les ans.

Et bien, ce n'est pas suffisant, puisque cette disposition sera encore plus restreinte, il faudra cette fois-ci prouver que le traitement n'est pas "disponible" dans le pays. (S'il est "disponible" mais qu'il coûte très cher là-bas, comme c'est le cas pour la trithérapie dans les pays d'Afrique, c'est plus le problème de la France.)

Evidemment, lors des débats au parlement, les députés UMP, n'ont pas hésité à invoquer "le trou de la sécurité sociale" pour faire passer cet article de loi.

14/10/2010

Source : Le Post

Programme

9h30 : Accueil des participants

 9h45 : Introduction à la journée

-        M. Menouar Alem, Ambassadeur du Royaume du Maroc - Chef de la Mission du Royaume du Maroc auprès de l’UE à Bruxelles.

-        M. Tomas Dupla Del Moral, Directeur Proche et Moyen Orient, Méditerranée du Sud – DG RELEX Commission européenne

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