mercredi 27 novembre 2024 14:07

La Libye et le groupe Transas marine ont signé jeudi à Tripoli un contrat de plus de 20 millions d'euros pour l'installation d'un système de surveillance des 2.000 kilomètres de côtes du pays, qui doit lui permettre de mieux lutter contre l'immigration clandestine et la pollution.

"Le système couvrira toute la côte libyenne qui s'étend sur 2.000 kilomètres", a indiqué Transas marine, dont le siège se trouve en Irlande.

"La Libye sera dotée d'un des systèmes les plus modernes et les plus performants dans le monde" qui "permettra même de repérer des petites embarcations utilisées par les immigrés clandestins" pour tenter de gagner l'Europe depuis les côtes libyennes, a expliqué à l'AFP Christopher Loiz, le directeur général de Transas Mediterranean, filiale du groupe basée en France.

Selon M. Loiz, l'installation de ce système de radars, dont le coût s'élève à "plus de 20 millions d'euros", devrait être achevée dans 16 mois.

Outre la lutte contre l'immigration clandestine, le projet permettra à la Libye de surveiller et de contrôler la navigation maritime dans ses eaux territoriales et de repérer les risques sur l'environnement, comme la fuite de fuel.

Le projet comprend notamment l'installation de 15 stations de contrôle locales réparties tout au long des côtes et de deux stations principales à Tripoli et à Benghazi (est).

La Libye, qui partage plus de 4.000 km de frontières avec ses six voisins africains, est un pays de destination et de transit d'immigrés, originaires notamment de l'est et du sud de l'Afrique, vers Malte ou Lampedusa (Italie).

Tripoli demande une aide financière à l'Union européenne pour surveiller ses frontières maritimes et terrestres.

Récemment, le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a réclamé à l'UE 5 milliards d'euros pour "stopper définitivement" l'immigration clandestine à partir de ses côtes. Mais l'Union européenne estime que beaucoup pourrait être fait avec un montant moindre.

Source : Le Monde/AFP

Le pape Benoît XVI a demandé aux pays qui accueillent des immigrés de "rechercher des stratégies et des règles qui favorisent (leur) intégration", dans un message à la 46e Semaine sociale des catholiques italiens, qui s'est ouverte jeudi à Reggio di Calabria (sud). "De nos jours, le phénomène (de l'immigration) a pris des proportions imposantes : une fois passée la phase d'urgence (...) il est nécessaire de passer à une seconde phase, qui individualise, dans le plein respect de la légalité, les conditions de l'intégration", a-t-il déclaré dans ce texte, publié par le quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano. "Il est demandé aux croyants, ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté, de faire tout leur possible pour venir à bout des situations d'injustice, de misère et de conflit qui obligent tant d'hommes à prendre le chemin de l'exil", a-t-il ajouté.

Dans ce message adressé au président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, il a aussi appelé à "la promotion des conditions d'une insertion dans nos terres de ceux qui ont l'intention (...) de contribuer à la construction d'une société meilleure que celle qu'ils ont quittée". Ces propos interviennent alors que le président français Nicolas Sarkozy a été reçu vendredi par Benoît XVI au cours d'une visite destinée à enterrer la polémique sur la situation des Roms en France. Cette rencontre avait été voulue par Paris pour tirer un trait sur le malaise qui a troublé les relations entre le Vatican et la "fille aînée de l'Église" autour de la question controversée des Roms. Le 22 août, alors que la polémique sur le démantèlement des camps illégaux et les expulsions de Roms faisait rage en France, Benoît XVI avait publiquement souligné, dans un message lu en français, la nécessité de "savoir accueillir les légitimes diversités humaines".

Source : AFP

La loi Besson sur l'immigration est actuellement en discussion au Sénat. Si on a beaucoup parlé de l'article sur la "déchéance", on oublie de parler d'autres dispositions, bien plus dangereuses.

Cette loi est un énorme piège caché dans une tarte-à-la-crème, tel que le gouvernement sait le faire.

Les opposants, les comiques, les journalistes et même certains opposants UMP se sont focalisés sur le principal article de loi, celui permettant la déchéance de nationalité envers tout français d'origines étrangère s'étant attaqués aux forces de l'ordre. Un article inapplicable, s'attachant à un cas particulier et anticonstitutionnel qui crée "deux catégories de Français."

Mais, cet arbre cache une forêt d'environ une trentaine d'articles qui rendront la vie dans les centres de rétentions et les recours de justices des immigrés encore plus impossibles qu'ils ne l'étaient avant. "Cela va complètement changer notre boulot" disait sur Radio France, une responsable de la Cimade chargée d'être médiatrice auprès des Centres de Rétentions Administratifs.

Petit tour d'horizon et de quelques uns de ces articles et explications de leur dangerosité :

- Expulsions pour "menaces à l'ordre public" : (Voir les différents articles du post sur le sujet... celui de Pierre-alain, par exemple.)
- Intervention du juge repoussée à 5 jours : C'est l'un des points noirs de la loi selon les organisations de défense des immigrés. Jusqu'ici, les personnes qui sont arrêtées et amenées dans les centres, peuvent faire appel dans les deux jours à un juge des libertés. C'est un droit "suspensif" : dès lors qu'il fait appel, le prévenu n'est pas expulsable tant qu'il n'a pas été jugé.  On peut estimer à 25%* le nombre des personnes amenées depuis le début de l'année et qui ont été libérées grace à l'intervention d'un juge qui estimait qu'il n'avait "rien à faire dans un centre de rétention."

Or, si l'on repousse ce recours à 5 jours, de nombreuses personnes vont se faire "reconduire" à la frontière sans même avoir eu le temps de faire appel de la décision de la préfecture. Décision, qui on le rappelle peut très bien émaner du préfet que d'un simple fonctionnaire de préfecture, ce qui ouvre grand la porte aux bavures déjà assez fréquentes.

- Extension de la détention en centre à 45 jours : Jusqu'ici, un centre de rétention est censé être une "zone d'attente" avant qu'un prévenu soit expulsé ou relaché. C'est censé être un lieu de vie "précaire." En faisant passer la rétention de 25 à 45 jours, les CRA (Centre de Rétentions Administratives) ressemblent de plus en plus à des prisons.

De plus, certains CRA sont déjà surpeuplés, si l'on fait passer la rétention à 45 jours, il est évident que cette situation ne va pas s'améliorer.
"Heureusement" le gouvernement prévoit dans cette loi une soit-disant "solution miracle" :

- Assignation à résidence sous surveillance électronique :

C'est l'une des mesures qui a fait le plus débat à l'UMP. Il faut savoir que les bracelets électroniques sont seulement réservés aux condamnés. Or, les gens envoyés dans les CRA ne sont pas "condamnés" : ils sont en attente d'une décision d'expulsion. On se rapproche de plus en plus de condamnations arbitraires de la part de l'Etat.

- Interdiction de retour : Les étrangers n'étant pas partis d'eux-mêmes lorsqu'ils recoivent une "OQTF" (Ordre de Quitter le Territoire Français) recoivent, s'ils sont pris, "en prime", une interdiction de retour entre 3 et 5 ans.

- Accès aux soins limité : Jusqu'ici, une exception française était le statut "d'étranger malade" : si un étranger était atteint d'une maladie grave (Hépatite, Sida, Cancer, etc...) et que son pays d'origine ne disposait pas des infrastructures ou des moyens nécessaires pour le soigner, il pouvait rester en France. Un statut très très contrôlé, qui ne concernait qu'une poignée d'étrangers tout les ans.

Et bien, ce n'est pas suffisant, puisque cette disposition sera encore plus restreinte, il faudra cette fois-ci prouver que le traitement n'est pas "disponible" dans le pays. (S'il est "disponible" mais qu'il coûte très cher là-bas, comme c'est le cas pour la trithérapie dans les pays d'Afrique, c'est plus le problème de la France.)

Evidemment, lors des débats au parlement, les députés UMP, n'ont pas hésité à invoquer "le trou de la sécurité sociale" pour faire passer cet article de loi.

14/10/2010

Source : Le Post

Programme

9h30 : Accueil des participants

 9h45 : Introduction à la journée

-        M. Menouar Alem, Ambassadeur du Royaume du Maroc - Chef de la Mission du Royaume du Maroc auprès de l’UE à Bruxelles.

-        M. Tomas Dupla Del Moral, Directeur Proche et Moyen Orient, Méditerranée du Sud – DG RELEX Commission européenne

La contribution de la communauté marocaine est "fondamentale" pour le tissu économique et social de la Belgique, a affirmé, mercredi soir à Bruxelles, Mme Joelle Milquet, vice-Premier ministre belge et ministre de l'Emploi et de l'Egalité des Chances, chargée de la Politique de migration et d'Asile.

"La contribution de la communauté marocaine est fondamentale par ses apports culturels et sociaux. Nous nous félicitons de sa participation active et de sa contribution au tissu économique et social de notre pays", a souligné Mme Milquet, lors de la cérémonie inaugurale de l'exposition "Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre".

S'exprimant devant plusieurs personnalités marocaines, belges et européennes de différents horizons, Mme Milquet a, en outre, ajouté que la réussite d'une société interculturelle suggère d'entamer la réflexion sur l'histoire des populations marocaine et européenne, qui se sont croisées, et partant mieux comprendre le présent.

La ministre belge, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, a estimé, à cet égard, que "notre premier défi est de construire une société interculturelle ouverte, riche, forte, citoyenne et respectueuse des différences et de la pluralité des religions et des mouvements philosophiques".

Revenant sur l'importance de cette manifestation, Mme Milquet a souligné que l'exposition met en évidence "l'éveil et la rencontre des identités plurielles des Européens et des Marocains pour un espace et une vie euro-marocaine".

Et de souligner, en outre, que le lien avec le passé a pour objectif de démontrer et "renverser les clichés véhiculés dans le présent afin de promouvoir le respect mutuel, le dialogue et le vivre ensemble entre les populations européenne et marocaine".

Abondant dans le même sens, M. Jean-Luc Vanraes, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique et des Relations extérieures, a salué le niveau du partenariat maroco-belge, d'une part, et maroco-européen, d'autre part, se disant convaincu que les contacts entre les jeunes de cultures différentes favorisent la compréhension des traditions d'autrui et par delà, contribuent à une meilleure intégration.

Il a, en outre, rappelé la convention-cadre, signée en 2001, entre les régions de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et de Bruxelles-Capitale, soulignant que ce partenariat a permis de "mener à bien" plusieurs projets dans des différents domaines notamment la santé, l'environnement, l'informatique, l'économie sociale et l'éducation.

Le partenariat entre ces deux régions, a-t-il poursuivi, a permis aux deux parties de travailler étroitement ensemble mais surtout d'apprendre à se connaître et se respecter.

Tout en saluant l'organisation de cette exposition, le ministre a estimé que l'établissement de liens avec le passé et l'alimentation de champs de réflexion sur les procédés d'échange et les modes de dialogue permettent de démonter les clichés véhiculés dans le présent et d'encourager le respect mutuel et le dialogue d'une rive à l'autre de la Méditerranée.

La ministre de la Culture, de l'Audiovisuel, de la santé et de l'Egalité des Chances de la Communauté française de Belgique, Mme Fadila Laanan, s'est également félicitée de la tenue d'une telle manifestation qui "aide à construire une Europe assumant pleinement sa réalité pluriculturelle".

Elle a, par ailleurs, souligné l'impératif de garantir en Europe à chaque citoyen la possibilité de s'épanouir dans le respect de son identité et dans le respect mutuel.

Pour sa part, l'ambassadeur de la Mission du Maroc auprès de l'Union européenne, M. Menouar Alem, a affirmé que le saut "qualitatif et quantitatif" que symbolise l'accord sur le Statut avancé au niveau des relations entre le Maroc et l'Europe, suscite beaucoup d'intérêt et "l'exemple du Royaume a, depuis, fait des émules".

"Confiant en la capacité de toutes les composantes de la nation marocaine à relever les défis de l'ouverture et de la modernité, initiées par SM le Roi Mohammed VI, le Maroc s'emploiera à mettre en oeuvre de façon optimale le Statut avancé, en vue de l'édification d'une alliance de progrès, et partant créer progressivement une communauté de destin avec l'Europe", a ajouté M. Alem.

S'agissant de l'organisation de cette exposition, le diplomate a souligné qu'elle "témoigne, si besoin est, de la force de conviction et de la volonté de l'ouverture sur l'Autre" de par la variété des matériaux et pièces exposés, la richesse et la diversité de son programme en plus de la qualité des intervenants lors des débats et conférences.

De son côté, le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss Yazami, a relevé que cette exposition s'érige en véritable événement, dans la mesure où c'est la première fois qu'une manifestation traite des relations euro-marocaines sur plusieurs siècles.

"L'exposition permet de lire de manière scientifique, raisonnée et informée une histoire mouvementée, notamment avec la période coloniale, et d'échange et de rencontre ayant enrichi le Maroc et l'Europe", a poursuivi M. Yazami, soulignant la nécessité de lire cette histoire pour pouvoir construire l'avenir.

Il a mis en relief l'importance d'une mobilisation de l'ensemble des acteurs des deux sociétés à travers la lecture de leur histoire commune.

M. Yazami a, en outre, mis en exergue l'apport de la forte communauté marocaine établie en Europe qui enrichit autant les sociétés des pays d'accueil que leur pays d'origine, soulignant qu'au lieu d'être une source de tension, l'immigration peut être une source d'enrichissement des deux sociétés et des deux rives de la Méditerranée.

Placée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, l'exposition est organisée du 14 octobre au 14 novembre à Bruxelles, à l'initiative du CCME et du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM).

L'exposition devra voyager à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (24 novembre-31 décembre), avant de sillonner New York et plusieurs villes européennes.

Ont notamment assisté à la cérémonie d'inauguration plusieurs ministres belges, des diplomates de différents pays européens et arabes ainsi que des personnalités du monde politique et des arts et lettres.

Source : MAP

Le nouveau Premier ministre des Pays-Bas, le libéral Mark Rutte, a promis jeudi de réduire l'immigration, à l'occasion de l'investiture de son gouvernement, une coalition minoritaire de centre-droit soutenue par le parti anti-islam (PVV) de Geert Wilders.

"Nous ne pouvons pas continuer à laisser entrer aux Pays-Bas autant de personnes qui n'ont aucune perspective", a déclaré M. Rutte, premier Premier ministre libéral néerlandais depuis 1918, au cours d'une conférence de presse à La Haye.

"Les Pays-Bas seront toujours ouverts aux demandeurs d'asile (...) mais nous ne pouvons pas continuer à laisser venir aux Pays-Bas un nombre aussi important d'immigrants", a-t-il ajouté.

Mark Rutte, son vice-Premier ministre, le chrétien-démocrate Maxime Verhagen, et les nouveaux ministres avaient prêté serment devant la reine Beatrix plus tôt dans l'après-midi.

Les libéraux du VVD et le parti chrétien-démocrate (CDA), qui ne totalisent que 52 sièges de députés sur 150, ont conclu un accord avec le parti anti-islam de Geert Wilders.

Celui-ci obtient, en échange de son soutien au parlement, un durcissement de la législation concernant les étrangers et notamment l'interdiction de la burqa. M. Wilders avait annoncé, au moment de la présentation de l'accord de gouvernement, une réduction de moitié de l'immigration.

Se déclarant "heureux" du soutien du PVV, M. Rutte a toutefois souligné n'être "pas d'accord" avec le parti d'extrême droite au sujet de l'islam.

"Pour le CDA et le VVD, l'islam est une religion tandis que pour le PVV, c'est une idéologie, une idéologie politique. Il y a là une différence fondamentale", a-t-il assuré.

M. Wilders, dont le procès pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans s'était ouvert le 4 octobre, souhaite l' arrêt de l'immigration en provenance des pays musulmans.

Assurant vouloir sortir les Pays-Bas de la crise économique, Mark Rutte a rappelé que l'assainissement des finances publiques était une de ses priorités.

Le nouveau gouvernement souhaite diminuer progressivement les dépenses de l'Etat dès 2011 pour arriver à des économies annuelles de 18 milliards d'euros à partir de 2015.

Le gouvernement de M. Rutte compte six ministres libéraux et six ministres chrétiens-démocrates, dont trois femmes, plusieurs sexagénaires et aucun ministre d'origine étrangère.

Avec le soutien du PVV, le parti libéral, arrivé en tête de justesse aux élections législatives anticipées du 9 juin, et les chrétiens-démocrates obtiennent une courte majorité parlementaire de 76 députés sur 150.

Le PVV avait enregistré la progression la plus importante à l'issue des élections, le nombre de ses députés passant de 9 à 24.

Source : Romandie/AFP

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson est attendu jeudi et vendredi à Tunis.Ce déplacement s'inscrit dans la mise en œuvre de l'accord franco-tunisien dit de "gestion concertée des migrations et de développement solidaire", le premier du genre dans la région à avoir été conclu le 28 avril 2008…Suite

Un "Club des investisseurs marocains au Sénégal" (CIMAS) a été créé mercredi soir à Dakar, avec pour objectif d'accompagner les hommes d'affaires marocains dans leur aventure d'investir dans ce pays de l'Afrique de l'ouest.

Le club réunit les représentants des entreprises marocaines qui se sont implantées durant ces dernières années au Sénégal et souhaitant partager leurs expériences avec la nouvelle génération d'investisseurs intéressés par le marché sénégalais et africain.

Les différentes visites effectuées par SM le Roi Mohammed VI au Sénégal et la volonté maintes fois réitérée par les autorités sénégalaises et marocaines de donner une forte impulsion à la coopération économique bilatérale ont permis de consolider les relations économiques entre les deux pays et de dynamiser leurs échanges commerciaux.

Les entreprises marocaines engagées dans cette initiative sont Attijariwafa Bank, devenue la première banque du Sénégal et l'une des plus grandes de l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine après avoir acquis plusieurs banques locales, BMCE Bank Capital, le laboratoire pharmaceutique Sothema et les "Câbleries du Maroc".

Pour l'ambassadeur du Maroc à Dakar, M. Taleb Barrada, ce club doit accompagner les investisseurs marocains dans leur aventure au Sénégal et au delà en Afrique, en leur offrant l'information, le conseil, le soutien et l'orientation, ajoutant que cette nouvelle structure doit également faciliter aux nouveaux opérateurs marocains débarquant à Dakar les démarches administratives auprès des autorités sénégalaises en charge de l'acte d'investir ainsi que les mises en relation appropriées avec leurs homologues sénégalais.

M. Barrada, qui intervenait lors de la cérémonie de constitution de ce club à la résidence du Maroc, a relevé que les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Sénégal ont connu une augmentation substantielle durant les dernières années à la faveur des multiples visites effectuées par le Souverain à Dakar et des nombreux accords signés par les deux pays pour booster les échanges commerciaux, culturels et humains.

Il a fait remarquer qu'en dépit des mesures prises par le Maroc pour encourager ses entreprises à conquérir d'autres marchés et développer les échanges avec l'étranger, particulièrement le Sénégal , un grand pays ami, ce genre d'initiatives manquait à l'édifice pour orienter et mieux informer les hommes d'affaires marocains intéressés par l'acte d'investir au Sénégal.

Pour permettre aux entrepreneurs marocains d'être mieux informés sur le climat des affaires au Sénégal et d'être en contact entre eux, le Club va mettre à profit les nouvelles technologies de l'information en mettant sur la toile un site web.

Outre la création de ce club, les représentants des entreprises marocaines implantées à Dakar ont décidé de mettre en place une cellule d'informations, logée au siège de la CBAO Attijariwafa Bank à Dakar, avec pour mission de collecter la documentation nécessaire sur l'économie et le climat des affaires au Sénégal et la mettre à la disposition des entreprises marocaines.

Ils ont également décidé d'organiser des rencontres régulières pour discuter des opportunités d'affaires et tenter, avec l'aide de l'ambassade du Maroc, de trouver des solutions aux obstacles qui pourraient freiner le développement de leurs investissements au Sénégal.

Source : MAP

Passionnante et passionnée est l'histoire des liens étroits ayant toujours lié le Maroc et l'Europe: en témoigne, la grande exposition "le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" qui se tiendra du 14 courant au 14 novembre à Bruxelles.

Une manifestation d'envergure qui se veut un exceptionnel déploiement de documents historiques et d'œuvres d'art récentes, savamment agencés, pour témoigner de ces relations séculaires tissées des siècles durant entre le Royaume et le Vieux continent.

Allant des premières traces laissées par les diplomates et autres voyageurs jusqu'à l'aboutissement à l'accord du Statut avancé entre le Maroc et l'Union européenne, cette exposition jettera la lumière sur les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l'Europe, sur la diversité et le rapport avec l'Autre.

Elle mettra en relief, également, les grandes avancées réalisées par le Maroc ainsi que le rôle de passerelle que le Royaume a, de tout temps, joué entre les deux rives de la Méditerranée, a indiqué dans un entretien à la MAP, le commissaire de l'exposition et président du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM), M. Paul Dahan.

Pour ce psychanalyste de formation, "les objets exposés parlent et émeuvent d'eux-mêmes. Ils permettent de voir les similitudes et les différences et sont une manière de comprendre l'Autre".

D'où l'intérêt de présenter des dizaines de manuscrits originaux, de nombreux tableaux et photographies et des gravures qui retracent les relations et rapports établis entre les deux parties sur plusieurs siècles, a-t-il ajouté.

Débats, conférences, ateliers, projections de films, soirées musicales et activités sur l'art de vivre figurent également au menu de cette manifestation, montée par le CCJM en partenariat notamment avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Se déclinant en sept modules, l'exposition s'érigera en un espace de dialogue prônant la diversité et l'ouverture sur la différence car, selon M. Dahan : "chaque individu est singulier et a une histoire différente ".

" Plus on s'ouvre à la différence, mieux on la comprend, et partant on est plus riche et plus fort intérieurement", a-t-il expliqué.
Pour ce faire, plusieurs espaces de la capitale européenne seront investis se transformant volontairement en galeries d'art, centres de débats, scènes de spectacles et ateliers.

Outre un panel réunissant d'éminentes personnalités marocaines et européennes autour de thèmes traitant des relations bilatérales, cette manifestation offre aussi l'opportunité de découvrir le Maroc profond à travers son histoire, ses traditions, sa musique et même son art culinaire.

Des spectacles et autres présentations artistiques conçus pour la circonstance par des artistes marocains et européens sont programmés dans le cadre de cette grande exposition.

"Le Maroc et l'Europe: six siècles dans le regard de l'autre" mettra de même en évidence l'importance de l'imaginaire tant des Européens entrés en contact avec le Royaume que dans l'esprit des Marocains à l'égard du monde occidental, a-t- tenu à préciser.

Elle est à même d'éveiller les consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n'en préserve pas moins une spécificité qui s'exprime dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

En faisant le lien avec le passé, l'objectif de l'exposition est également de démonter "les clichés" véhiculés dans le présent afin d'encourager le respect mutuel et le dialogue d'une rive à l'autre de la Méditerranée.

En raison du caractère "très vaste" du thème choisi et des spécificités historiques, a-t-il fait remarquer, l'accent sera mis sur les relations unissant la France, l'Espagne, l'Angleterre et les Pays-Bas, d'une part, et le Maroc, d'autre part.

Et M. Dahan de souligner qu'une attention toute particulière est également portée aux relations entre la Belgique et le Maroc, tant en raison du lieu où cette exposition prend naissance que de l'importance de la communauté marocaine établie en Belgique.

Outre la richesse de la bibliothèque et de la collection "Dahan-Hirsch", le Centre a noué des partenariats avec les collectionneurs et institutions pour alimenter le contenu de cette exposition, a-t-il précisé.

Après Bruxelles, l'exposition passera par la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (24 novembre-31 décembre) avant de sillonner Anvers (Belgique), Séville (Espagne), Paris (France), Londres (Grande-Bretagne), Amsterdam (Pays-Bas) et New York (Etats Unis).

Source : MAP

L'afflux de migrants et demandeurs d'asile à la frontière terrestre gréco-turque a placé la région, dans le nord-est de la Grèce, en situation de "crise humanitaire", a mis en garde mercredi la représentation grecque du Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU.

"La police reconnait qu'elle ne peut plus faire face, les centres d'accueil sont totalement débordés", a affirmé mercredi à l'AFP Ketty Kehayioglou, porte-parole du HCR-Grèce, en visite d'information dans la région en compagnie d'une responsable de la direction régionale du HCR, Laura Boltrini.

Cette mission doit notamment rendre compte des conditions dans les centres de rétention, que la Grèce s'est engagée à améliorer après une avalanche de critiques internationales ces dernières années.

"Ce matin même, une opération a été menée pour sauver 42 migrants, dont 11 femmes et deux mineurs non accompagnés, qui avaient été abandonnés depuis hier soir par leurs passeurs sur un îlot, où ils avaient à peine assez de place, au milieu du fleuve Evros" qui marque la frontière, a indiqué Mme Kehayioglou.

"Un membre du groupe est disparu après avoir tenté de nager jusqu'à une barque", a-t-elle indiqué, précisant que les rescapés étaient de diverses nationalités, notamment Afghans, Erythréens et Iraniens. Au moins 21 migrants sont morts noyés dans l'Evros depuis mai dernier, selon un pointage de l'AFP.

Pour le seul premier week-end d'octobre, 1.400 migrants ont été interceptés dans la région après leur passage clandestin de Turquie, "l'équivalent de deux ou trois villages" locaux, s'était récemment ému le ministre grec compétent, Christos Papoutsis, qui a effectué une tournée sur place.

Selon les autorités, la zone subit les conséquences d'une réorientation des couloirs de passages, après le renforcement de la surveillance des îles grecques proches des côtes turques, en mer Egée, via des patrouilles de l'Agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

Source : Le Monde/AFP

"Omerta dans la police", un brûlot signé Sihem Souid qui fait part de "violations de l'éthique" dans ce corps constitué en France, est sorti jeudi en librairie.

Dans une présentation de l'ouvrage, l'éditeur, Le Cherche Midi, évoque l'histoire d'une femme flic entrée dans la grande maison par vocation et idéalisme, qui déchante progressivement.

Elle a démissionné d'un emploi de cadre bien rémunéré dans le privé. Sortie major de sa promotion, elle croyait que la police nationale était au service du public et des citoyens, mais elle s'aperçoit au fur et à mesure que l'institution républicaine n'est plus la garante des valeurs qu'elle est censée défendre.

Le récit de Sihem Souid apporte, documents à l'appui, la preuve que la police, loin d'être une institution garante des valeurs républicaines, les bafoue souvent. Les coulisses d'un système souvent inhumain sont décrites dans cet ouvrage.

Des associations parmi lesquelles le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et SOS-Racisme se sont réjouies de la sortie de l'ouvrage qui, selon elles, "révèlent certaines pratiques discriminatoires très choquantes au sein de l'ordre public".

L'auteure, anciennement affectée à la police de l'air et des frontières (PAF) de Paris-Orly, témoigne des dégâts causés par la "politique du chiffre" en matière de lutte contre les immigrés "irréguliers" ou supposés tels.

On apprend ainsi, ajoutent les deux associations dans un communiqué rendu public, qu'une supérieure hiérarchique avait oralement ordonné aux policiers de la PAF de froisser certains passeports afin de pouvoir les considérer comme "suspects" et de refuser du coup l'entrée sur le territoire. C'est ainsi que les fonctionnaires de police voient leur rôle réduit à l'inscription de bâtons dans une colonne intitulée "Chiffre".

Le Mrap et SOS-Racisme disent prendre acte de ces témoignages fondés sur une expérience vécue à l'intérieur même des forces de la PAF, signalant que ces témoignages "confirment malheureusement les sévères critiques exprimées de longue date à l'encontre de la déshumanisante +politique du chiffre+".

Ces deux associations annoncent avoir entamé ensemble une "réflexion approfondie sur les réponses à apporter à ces graves problèmes, notamment par la création d'une structure susceptible d'assurer un +droit de regard+ éthique et citoyen sur les pratiques des forces de l'ordre".

Source : Atlas info

Confrontés aux dures réalités de la crise économique mondiale, un nombre de plus en plus important d'expatriés marocains rentrent au pays. Le gouvernement intensifie ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Le nombre de Marocains résidant à l'étranger (MRE) à décider de rentrer au pays est en hausse de 8 pour cent d'une année sur l'autre. Le ministre responsable de cette communauté, Mohammed Ameur, a dévoilé ces chiffres mercredi 6 octobre lors d'une conférence organisée en soutien à la communauté des émigrés.

Ameur a indiqué que bien que le nombre d'expatriés retournant au pays soit en hausse, il y avait encore un nombre important de MRE ayant besoin d'une assistance.

Les chiffres officiels montrent que 150 000 Marocains sont au chômage en Espagne. Selon les chiffres du gouvernement marocain, entre juin et septembre de cette année, 54 000 expatriés sont rentrés au Maroc et ont choisi de ne pas retourner en Espagne.

Le ministère a mis en place un programme d'assistance dans plusieurs pays pour aider les Marocains de l'étranger. Ce projet s'efforce de mettre en vigueur un système de soutien juridique, social et économique pour un coût total de 10 millions de dirhams (890 000 euros). Cette initiative couvre les consultations et les frais d'avocat pour défendre les expatriés marocains connaissant des ennuis, ainsi qu'un système de gestion informatisé pour suivre les demandes. En juillet 2010, plus de 2 400 demandes d'assistance ont été traitées.

Outre les programmes d'assistance du gouvernement, l'organisation Opération Ramadan a distribué quelque 11 000 repas, rapatrié des corps dans les familles défavorisées, alloué 1 000 bourses à des élèves issus de familles d'immigrants pauvres, et payé les frais de scolarisation des enfants désavantagés vivant dans certains pays africains et arabes.

Le gouvernement a également lancé un programme de partenariat avec des associations d'expatriés pour un total de 7 millions de dirhams (623 000 euros). Ce partenariat vise à faciliter l'intégration des immigrants dans leurs pays d'accueil et à les aider lors de leur retour au pays. Il permet de financer cent projets sociaux et culturels et d'apporter un soutien à vingt programmes de développement.

Cet été, le Maroc s'est efforcé de créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale. Le ministère a ainsi organisé onze universités d'été dans dix villes pour aider 500 jeunes MRE, un camp d'été pour 1 200 enfants, un trek dans le Sahara pour des Marocains venus du monde entier, et le premier forum international de la jeunesse marocaine à Ifrane, qui a réuni 500 jeunes.

"Il ne s'agit pas de programmes saisonniers, mais d'un plan à long terme destiné à protéger les droits des MRE et à préserver leurs liens avec leur pays", a déclaré Mohammed Ameur.

Cette stratégie est destinée à nourrir l'identité marocaine. Selon un sondage effectué auprès des jeunes Marocains habitant en Europe, 70 pour cent affirment avoir des liens étroits avec le Maroc, 93 pour cent parlent l'arabe, et 91 pour cent jugent nécessaire de maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

"Le Maroc semble développer en permanence des liens avec la communauté de l'étranger", a expliqué Abdelhakim Choumali, qui vit en Espagne, à Magharebia. "Ces liens doivent être consolidés durant la crise actuelle. J'espère retourner au Maroc et y lancer une petite affaire. Il est préférable de rentrer que de subir la crise de l'emploi que nous connaissons depuis des mois."

"En tant que mère-patrie, le Maroc est chargé d'aider ses ressortissants, où qu'ils soient", a expliqué Naima, la femme de Choumali.

"Nous estimons que le gouvernement se préoccupe de plus en plus de la vie des expatriés et des questions qui les concernent", a déclaré Mohamed Chouti, un MRE vivant à Marseille.

Source : Magharibia

Face à l'essor d'un marché évalué à 5 milliards d'euros, la communauté veut créer une charte fondée sur le respect de l'abattage rituel. Moins de 24 heures après sa mise en ligne sur Internet, mardi 12 octobre, une pétition intitulée "Halal en danger" demandant aux instances musulmanes de reprendre...Suite

Selon le ministre-président (CSU) de Bavière, le pays n'a pas besoin de davantage d'immigrés. Ministre-président de la Bavière et président de l'Union chrétienne-sociale (CSU), Horst Seehofer est un politique éminemment important et un allié de poids de la chancelière Angela Merkel…Suite

Aziza Alaoui est artiste-peinte résidente au Mexique. Elle a participé à l’exposition « Résonances » qui se poursuit jusqu’au 7 décembre au Musée Marrakech. Entretien.

Dans vos œuvres, vous jonglez entre installations picturales et peintures. N’avez vous pas une préférence  pour un style en particulier ?

Vous savez j’ai démarré ma carrière avec des portraits de l’être humain. J’étais très attirée également par la nature. C’est dans la nature où je me retrouvais le plus car pour moi elle est  parfaite. Pour ce qui est du style artistique que je préfère, je pense que je choisis une technique selon ce que je veux exprimer. Je n’aime pas me limiter à une technique en particulier. D’ailleurs, j’ai touché à tout. De la peinture jusqu’aux installations vidéos et au ready made, tout y passe. Cela ne me dérange absolument pas de jongler entre ces diverses techniques. J’aime me laisser surprendre.

Il y a des travaux que vous exposez qui rappellent des oeuvres de peintres impressionnistes. Ressentez-vous le besoin de ressembler à ces artistes d’une ancienne génération ?

La peinture impressionniste et expressionniste m’a toujours facsinée. J’ai eu l’occasion de les découvrir lors de mes multiples voyages en Europe avant que je m’installe définitivement au Mexique. Les peintres comme Monnet et Cézanne m’ont toujours plus et je me suis intéressée de près à leurs oeuvres. Mais comme je l’ai dit plus haut je n’aime pas rester cantonnée dans un seul et même style particulier.

Vous dites que vous avez appris avec des peintres. Que voulez-vous dire par cela ?

Je n’ai pas bénéficié de formation académique, puisque mon père  voulait que je fasse des études plus « sérieuses ». Sérieuses voulait dire pour lui des études qui pourraient me permettre par la suite de bien gagner ma vie. Ma mère est allemande et mon père est  marocain. Lorsque j’ai décroché mon bac à l’âge  de 18 ans, je me suis rendue en Allemagne et c’est là que j’ai découvert bien avant de faire carrière en arts plastiques l’école impressionniste de Bruke. Je me suis confrontée à l’univers d’art contemporain d’abord à travers les livres, les musées. Par la suite lorsque je me suis mariée à un mexicain et que nous sommes allés nous installer dans son pays, plusieurs artistes m’ont ouvert la porte de leurs ateliers. C’est avec les artistes que j’ai été formée.

Lorsque vous avez sollicité les artistes pour apprendre à leurs côtés, quelle a été leur réaction ?

Je considère que j’ai beaucoup de chance. Et je suis très heureuse d’avoir pu réussir à apprendre de grands maitres de l’art contemporain au Mexique. La plupart des artistes n’ont eu aucun mal à m’acceuilir à bras ouverts.

14/10/2010

Source : Le Soir

Dans le cadre d'un partenariat entre la ville de Cenon  (France) et le Maroc, 11 jeunes adultes, étudiants comme demandeurs d'emploi, partent découvrir la culture marocaine.

Les choses n'ont pas traîné. En février dernier, la ville de Cenon recevait Mohammed Ameur, ministre de la Communauté marocaine résidant à l'étranger. Huit mois plus tard, les belles intentions affichées lors de cet échange avec la municipalité cenonnaise et la communauté marocaine de la rive droite se concrétise par le séjour découverte au Maroc que s'apprêtent à vivre 11 jeunes gens de Cenon.

« Nous n'avions pas souhaité communiquer sur le moment en raison de la période des élections régionales », note Leïla Merjoui, première adjointe. Chacun de son côté avait manifesté la volonté d'aller au-delà de la rencontre protocolaire par « des partenariats privilégiés et pourquoi pas un jumelage ». La preuve en est que les propos du ministre n'étaient pas tombés dans l'oreille de sourds lorsqu'il indiqua que « le Royaume du Maroc est prêt à prendre les frais de séjour d'une dizaine de jeunes en charge ».

Les origines culturelles

« L'idée nous a paru intéressante pour aller au-devant des jeunes de 15-25 ans que l'on a toujours du mal à mobiliser », expose Nordine Guendez, chef du service vie associative, animation culture de Cenon. Il explique qu'un paramètre a fait évoluer le recrutement : « Pour bénéficier de l'aide du Royaume, il fallait que le groupe soit constitué à 60 % de jeunes nés en France, issus de familles marocaines résidant à l'étranger ». À Cenon dans le cas présent. Les frais de voyage (par avion bien sûr) sont pour moitié couverts par les participants et la municipalité.

« Plusieurs études sociologiques concluent que l'individu intègre mieux les valeurs culturelles du pays dans lequel il vit quand il a une meilleure connaissance de ses origines culturelles », souligne Nordine Guendez. Mardi soir, à la Maison des associations, les accompagnateurs ont insisté auprès du groupe « le contenu culturel du séjour ».

Arrivée à Casablanca le vendredi 22 octobre puis Rabat, Meknès, Fès et Marrakech avant de retrouver la case arrivée, l'itinéraire est d'autant plus séduisant qu'il inclut des visites de sites emblématiques (la mosquée Hassan II, le mausolée Mohammed V, le site archéologique Challah, le parlement marocain, des musées, tous les hauts et beaux lieux chargés d'histoire que comptent Meknès et Fès, etc.).

Le groupe est équilibré entre les jeunes femmes et jeunes hommes. Les organisateurs ont veillé à son hétérogénéité en retenant des étudiants, des demandeurs d'emploi. « Ces jeunes sont tous impliqués soit dans des structures d'animation municipales ou dans le tissu associatif cenonnais », observe Nordine Guendez lequel rejoindra le groupe le 29 octobre en compagnie de l'élue Leila Merjoui.

À ce moment-là, les voyageurs auront beaucoup de choses à raconter, leur échange avec le ministre Mohammed Ameur, leurs impressions sur le quotidien des Marocains, les rouages du pays, bref tout ce qui distingue le tourisme superficiel de celui qui essaie de s'imprégner de la culture d'un pays. Du pays de leurs parents pour beaucoup de ces jeunes gens.

Source : Sud Ouest

La Caravane Egalité et Citoyenneté sillonnera du 14 au 31 octobre la France. Mission : informer les MRE des dispositions du nouveau code de la famille.

Le code de la famille est sous les projecteurs à l'occasion de la Journée nationale de la femme célébrée le 10 octobre. Si, six ans après son entrée en vigueur, le nouveau code a été plus ou moins assimilé par les Marocains et les Marocaines d'ici, il n'en est pas de même pour les Marocains du monde. Ceux-ci ne sont pas suffisamment au courant des dispositions de la nouvelle loi qui les concerne au même titre que leurs compatriotes installés au Maroc, faute d'un travail sérieux d'information et de communication.
Il fallait que quelqu'un s'en aperçoive. Aujourd'hui, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger est bien décidé à aller à la rencontre des MRE dans leurs pays d'accueil pour éclairer leur lanterne sur la Moudawana. A cet effet, il organise «la Caravane Egalité et Citoyenneté» qui sillonnera du 14 au 31 octobre 2010 différentes régions de la France, un événement annoncé lors d'une conférence de presse tenue lundi 11 octobre à Rabat. Le département de Mohammed Ameur a voulu que la première édition de cette caravane soit une expérience-pilote menée dans un premier temps en France, dans la perspective de l'élargir dans les prochaines années à d'autres pays d'immigration. Même qu'arrivant un peu en retard, la Caravane Egalité et Citoyenneté sera certainement d'un grand secours pour plusieurs Marocaines du monde dont la vie en terre d'immigration n'est pas de tout repos.

Fouzia Assouli, présidente de la Ligue démocratique des droits des femmes, a mené un long travail de proximité avec les Marocaines du monde en situation de vulnérabilité et parle sciemment de leurs grands maux, dans une déclaration accordée Au ''Matin''. «Le premier constat à faire, c'est que ces femmes demeurent mal informées des changements apportés par le nouveau texte de la Moudawana.

En dehors de ce volet d'information et de sensibilisation, d'autres problèmes, toujours les mêmes, sont soulevés par les Marocaines qu'on a rencontrées en France, Belgique, Hollande, etc. Ils ont trait surtout à la procédure de divorce qui est engagée la plupart du temps au Maroc». A cet égard, la Ligue démocratique des droits des femmes a demandé à ce qu'il y ait des assistants de juges dans les tribunaux des pays d'immigration qui soient habilités à conclure le divorce sur place, afin d'épargner aux immigrées marocaines le déplacement au Maroc pour obtenir le divorce. «Par ailleurs, poursuit Mme Assouli, le phénomène du mariage sans acte ou ce qu'on appelle mariage coutumier, qui fleurit en terre d'immigration, préoccupe énormément les Marocaines du monde, d'autant qu'il promeut des pratiques illégales comme le mariage des mineurs et la polygamie».
Et pour conclure, Fouzia Assouli soulève un problème de taille découlant de la double nationalité des immigrées, à savoir le conflit des lois. «Les divorces proclamés en Hollande par exemple ne sont pas reconnus au Maroc et vice-versa. De ce fait, beaucoup de femmes marocaines voient leurs droits bafoués».

Pour redresser cette situation, l'accent sera mis durant la caravane sur deux volets stratégiques : sensibilisation du grand public et mobilisation des ONG s'activant au Maroc et dans les pays d'immigration. En effet, des objectifs chiffrés sont assignés à cette première caravane : mise en place de 30 antennes d'écoute ambulantes pour examiner les problèmes des Marocaines du monde et y trouver des solutions, distribution de 100.000 dépliants d'information sur la Modawana… Pour réussir ce pari, le ministère ne fera pas cavalier seul. Outre le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité qui est partie prenante de cette manifestation, le département de Mohammed Ameur mise gros sur l'apport de la société civile pour pouvoir toucher sa cible.

L'événement est ainsi organisé en étroite collaboration avec la Fondation Ytto, une ONG nationale vouée à la défense des droits des femmes à laquelle revient le mérite de proposer l'idée de la caravane, ''couvée'' par la suite par le ministère. Les organisateurs ambitionnent d'impliquer quelque 700 acteurs associatifs dans les activités programmées durant la caravane. Cette mise à contribution de la société civile se poursuivra à long terme, puisque l'un des objectifs annoncés est de signer 50 conventions de partenariats avec les ONG actives en France en vue d'«apporter une assistance juridique aux immigrées marocaines en situation de vulnérabilité», précise Mohammed Ameur.

Or, une telle assistance ne sera possible sans l'installation de mécanismes d'intervention appropriés, admet-il.
Conscients de cet impératif, les organisateurs de la caravane ont mobilisé 20 services sociaux des pays d'accueil, ainsi que de nombreux prédicateurs religieux «qui ont un rôle fondamental à jouer en matière de sensibilisation aux droits des femmes», insiste le ministre.

Il reste à savoir qu'outre les associations de la société civile, la caravane verra la participation d'un parterre d'artistes, intellectuels, sportifs, parlementaires et journalistes hommes et femmes.

La Moudawana, 6 ans après...

Nouzha Skalli, ministre du Développement Social, de la Famille et de la Solidarité, ne pouvait rater l'occasion sans passer en revue les progrès les plus saillants réalisés en matière de condition féminine depuis l'entrée en vigueur de la Moudawana en 2005. Il ressort du bref bilan dressé par la responsable gouvernementale que le nombre des mariages a progressé de plus de 12% entre 2003 et 2009. Sur la même période, le taux de divorce a chuté de 46%, alors que celui du ‘'divorce judiciaire'' a augmenté de 13%. La ministre reconnaît tout de même la persistance de plusieurs failles dans la condition des femmes, relatives surtout au mariage précoce qui représente 10% du nombre total des mariages et qui concerne à hauteur de 30% des mineures de moins de 16 ans. Mme Skalli rappelle à l'occasion les toutes récentes mesures prises par son département pour promouvoir la situation des femmes. Elle en cite notamment la mise en place d'un programme de renforcement des compétences des juges et un autre pour la formation d'assistantes sociales. Par ailleurs, un projet de création d'un fonds de solidarité familiale devra voir le jour dans les semaines à venir, annonce la ministre.

Activités programmées

25 ateliers de formation et de sensibilisation, 25 rencontres avec les immigrées marocaines, 5 ateliers thématiques, 15 rencontres sur les lieux publics, 10 ateliers de sensibilisation dans les établissements scolaires et des leçons religieuses dans les mosquées.

Source : Le Matin

Bientôt, des imams formés en Allemagne prendront le relais de ceux en provenance de l’étranger et qui prêchent dans les mosquées allemandes. Cette nouvelle orientation est bien accueillie par la communauté musulmane en Allemagne. Elle comble un vide, mais il reste à voir quels seront les résultats sur le terrain.

Former les imams en Allemagne, plutôt que de les faire venir de l’étranger. C’est l’option  choisie par  le gouvernement allemand. Dans ce pays qui compte plus de 4,3 millions de musulmans, la plupart des 2000 imams officiant dans les mosquées viennent d’ailleurs, essentiellement de la Turquie, mais aussi du Maroc.

Concrètement, il va s’agir d’introduire l’enseignement islamique dans certaines universités, comme c’était déjà le cas à Münster, dans le Land de la Rhénanie du Nord-Westfalie, à l'ouest de l’Allemagne. Ainsi, trois nouveaux établissements d’enseignement supérieur dispenseront des formations destinés aux futurs imams de la république fédérale, rapporte Associated Press (AP). L’initiative semble pour le moment bien accueillie par les associations ainsi que des jeunes musulmans, qui ont été plus de 90 à postuler sur les 30 places disponibles rien que dans la ville d’Osnabrueck, au nord du pays.

L'initiative provient du Conseil Scientifique allemand, instance qui émet des conseils sur le système universitaire allemand, et date du début de l'année 2010. La raison principale avancée pour instaurer cette formation d'imams en Allemagne est liée au manque de connaissance des réalités de la société allemande par les imams étrangers.

En premier lieu, il est question de formation de langue. Selon AP, environs 90% des imams ne maîtrisent pas l’allemand. D’où leur impossibilité de pouvoir communiquer ou résoudre certains problèmes auxquels sont confrontés les musulmans, notamment les nouvelles générations dont la plupart sont nés en Allemagne.

D'autre part, s'il y a de plus en plus de demandes pour instaurer des cours de religion musulmane dans les écoles allemandes, il y a un manque d'enseignants. D'où le besoin d'en former en Allemagne.

De manière générale, selon le ministre de l'intégration du Land de Rhénanie du Nord Westfalie, Armin Laschet, l'Allemagne aurait « besoin de plus d'imam qui proviennent de notre société et qui ont été formé dans les universités allemandes.  Des imams, qui comme des diplomates viennent pour quelques années sans savoir parler l'allemand et sans connaître notre société, devienennt anachroniques par rapport à une politique d'intégration moderne », expliquait le ministre dans des propos relayé par l'hébdomadaire allemand Die Zeit.

Ahmed Sami, imam marocain inscrit dans la formation à Osnabrueck, a une priorité claire : apprendre l'allemand et pouvoir prêcher dans cette langue. « Les enfants et adolescents ne parlent plus beaucoup l'arabe », explique-t-il à Associated Press. « L'allemand est leur langue maternelle ».

14/10/2010

Source : Yabiladi

La 4-ème "Rencontre des Migrations dans l'Espace Méditerranéen" se tiendra du 13 au 15 octobre courant à Malaga (Sud de l'Espagne).

Cette rencontre, tenue sous le thème "Entre les Migrations et la Coopération au Développement", vise à créer un espace de réflexion sur plusieurs problématiques liées à la question de l'émigration comme celle de l'apport de l'émigration dans le développement et à la coopération ou celle de la gestion des flux migratoires, indique-t-on auprès des organisateurs.

L'accent sera également mis sur les politiques de co-développement, la gestion des flux migratoires dans l'espace méditerranéen et le co-développement à partir d'une perspective transnationale.

A cette occasion, une table ronde examinera l'implication des pays de l'Afrique du Nord et du Sud de l'Europe dans le co-développement et la gestion des flux migratoires, alors qu'une deuxième table ronde se penchera sur le co-développement à partir d'une perspective transnationale et les expériences de projets et d'actions de co-développement.

Organisée à l'initiative de l'association des immigrants CODENAF (coopération et développement en Afrique du Nord) en Collaboration avec la Municipalité et l'Université de Malaga, cette rencontre sera marquée par la participation de plusieurs responsables et experts espagnols et marocains.

Source : MAP

La villa des Arts à Casablanca accueillera du 2 novembre au 30 décembre une rétrospective à l'œuvre de l'artiste-peintre André Elbaz.

Organisée par la Fondation ONA et le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), cette rétrospective également prévue à l'autre Villa des Arts à Rabat (9 novembre-30 décembre), sera l'un des moments les plus forts de la rentrée artistique au Maroc et est, à tous égards, exceptionnelle, soulignent les organisateurs qui indiquent que cet artiste n'a jamais auparavant montré autant d'œuvres, plus de 250 créations couvrant plus d'un demi-siècle d'une carrière dédiée aux arts plastiques.

Les œuvres exposées permettront au public de découvrir la cohérence interne du parcours de celui qui est, sans conteste, l'un des précurseurs de la peinture marocaine contemporaine.

Artiste nomade, plasticien pluridisciplinaire, explorateur engagé des affrontements entre cris et silence, ombre et lumière, André Elbaz nous présente une œuvre riche et forte, viscéralement tournée vers l'autre.

A Rabat, la rétrospective rassemblera les travaux de jeunesse et œuvres de maturité (1955-1986), notamment les Collages, les premières toiles abstraites, le thème dit du ''retournement de l'histoire'' et son travail de '' war artist''.

A Casablanca, les travaux à base de fibre végétale auront une place prépondérante. La série des villes orientales et celle des musiciens feront contrepoint aux œuvres très puissantes que sont les œuvres '' exécutées'', les urnes, les lacérations et les anamorphoses.

Cette rétrospective sera accompagnée par la présentation du livre ''Tu en verras de toutes les couleurs. Parcours d'un précurseur de la peinture contemporaine au Maroc'' (Ed. la croisée des chemins). Un opuscule qui comporte le récit du vécu d'André Elbaz et de ses expériences partagées avec d'autres artistes marocains.

Natif d'El Jadida, André Elbaz vit et travaille en France.

Considéré comme un des pionniers de la peinture contemporaine marocaine, André Elbaz est un artiste iconoclaste puisqu'il est connu pour sa ''manie'' de détruire ses œuvres achevées avant de leur donner une seconde vie en procédant ensuite par collage.

Source : MAP

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