jeudi 4 juillet 2024 10:16

BANK Al Maghrib abonde dans le sens du ministère des Finances. Dans sa dernière note de conjoncture, la banque centrale confirme la bonne orientation globale de l’économie. «En dépit de la lenteur de la reprise des principaux partenaires du Maroc, la majorité des rubriques de la balance commerciale ont connu une nouvelle amélioration à fin février», certifie BAM. Preuve en est, le recul de plus de 7% du déficit commercial accompagné de la progression des recettes de voyages (10,5%) et des transferts MRE (7,4%). Partant, les exportations s’élargissent de 12,5% sur une année, sous l’effet du bond de 88% des ventes de phosphates et dérivés. Sans cela, les autres exportations n’avancent que de 2,5%. A l’inverse, les importations sont restées stables, malgré la montée en puissance de la facture énergétique de 18% atténuée par un recul de 3% des importations hors énergie. En revanche, les investissements directs étrangers ne cessent de se détériorer pour revenir de 6,4 à 2,4 milliards de DH entre 2009 et 2010. Les réserves de change ont, en outre, représenté 7 mois et 2 jours d’importations de biens et de services contre 7 mois en début d’année.

Engendrée depuis fin décembre 2009, la croissance du PIB révèle la progression surprenante de la valeur ajoutée non agricole qui se chiffre à 5,1%. Une progression, pour les équipes de BAM, qui tient de l’amélioration de l’industrie extractive (+25%), ainsi qu’aux hausses respectives de 4 et 6% des industries de transformation et du BTP. Idem pour l’activité touristique, du commerce et du transport qui, de l’aveu des équipes de BAM ont connu une nette reprise. Si le PIB non agricole progresse, la valeur ajoutée du secteur agricole risque de stagner. En effet, d’après les dernières données disponibles, une baisse de plus de 8% de la superficie semée en céréales compte tenu du retard des précipitations. Des précipitations qui ont un effet négatif sur les cultures de certaines régions. Toutefois, cette pluie a non seulement permis de porter le taux de remplissage des barrages à 95%, mais a également été bénéfique pour l’installation des cultures de printemps.

Concernant le secteur secondaire, comme nous l’annoncions dans notre édition du lundi 19 avril 2010, la production industrielle et l’utilisation des capacités de production augmentent. Idem pour le niveau de commande et les stocks de produits finis qui sont jugés supérieurs à la normale. A ce titre, les industriels tablent sur une progression de l’activité de l’ensemble des branches à court terme. Dans ce sillage, la situation de l’emploi s’améliore puisque le taux de chômage recule de 50 points de base à 9%. Une baisse qui comme le soutient la note, concerne aussi bien le milieu urbain que rural.

Parallèlement au niveau des finances publiques, la situation est grave. L’exécution des dispositions de la Loi de Finances 2010 s’est soldée par un déficit de 5,7 milliards de DH à fin février, contre un excédent de 2,6 milliards de DH un an auparavant. Selon BAM, ce recul est lié à l’augmentation des dépenses globales (38%). En effet, celles-ci ont été impactées par la reprise des dépenses de compensation, la contraction du solde des comptes spéciaux du Trésor et la hausse (1,4%) des recettes ordinaires. Pour leur part, les dépenses d’équipement ont baissé de 20% à 9,1 milliards de DH.

Côté monétaire, ça va mieux. L’assèchement des liquidités commence à s’estomper. En effet, les trésoreries bancaires subissent un impact positif de 268 millions de DH, en moyenne hebdomadaire, grâce à la hausse des avoirs nets de BAM et le reflux de la circulation fiduciaire. D’ailleurs, le déficit de liquidité baisse à 18,4 milliards de DH à fin mars contre 20 milliards un mois auparavant. Par conséquent, BAM a réduit ses interventions sur le marché à 18,8 milliards de DH. Et pour cause, au niveau de la création de monnaie, la tendance est à une croissance de la masse monétaire et au maintien du dynamisme du crédit. En effet, l’agrégat de monnaie M3 a maintenu son rythme de progression de 5%. En parallèle, le crédit bancaire augmente de 12% à fin février principalement en raison de la hausse de 13% des prêts immobiliers et de 24% des crédits à l’équipement.

Quant aux taux d’intérêts appliqués, l’évolution est plutôt mitigée. Le taux maximum des intérêts conventionnel des établissements de crédit, révisable tous les 1er avril a été de 14,26% contre 14,40% l’an dernier. Le taux moyen pondéré du crédit bancaire, de son côté, se situe à 6,63%. Toutefois, les taux du Bon du Trésor marquent une hausse. En somme, l’économie semble profiter de la frileuse reprise des pays industrialisés en attendant de réels signaux pour repartir de plus belle.

Source : L’Economiste

Organisée par le Centre de la Culture judéo-marocaine de Bruxelles (CCJM), en partenariat avec le CCME, cette exposition itinérante sera présentée à Bruxelles du 13 octobre au 14 novembre 2010, avant de voyager à la Bibliothèque Nationale de Rabat du 22 novembre au 31 décembre 2010, puis à Anvers du mercredi 12 janvier au vendredi 4 février 2011et à Séville du 16 février au 10 mars.

Une étude sur "l'impact des transferts collectifs sur le développement du Maroc" sera présentée, vendredi à Rabat, lors d'un atelier d'information, a indiqué un communiqué de l'Organisation Enda Maghreb.

S'inscrivant dans le cadre du programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement), cette étude qui sera présentée pour la première fois vise à mettre en relief les initiatives des groupes de migrants marocains (associations, ONG, OSIM), en collaboration avec les acteurs de développement et s'intéresse également aux programmes de développement menés par les acteurs de développement au Maroc favorisant l'implication de la diaspora.

L'objectif général de ce programme consiste à mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement, en vue notamment de contribuer à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Enda Maghreb est l'antenne décentralisée au Maroc de l'organisation non gouvernementale internationale Enda. Créé en 1972, Enda dispose du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et compte un réseau d'antennes dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique centrale et du Sud.

Source : MAP



L'Association des cadres marocains en Amérique (AMPA) tiendra son 5ème colloque économique du 25 au 26 juin à Casablanca, annonce un communiqué de l'association.

Organisé en collaboration avec la Chambre américaine du commerce au Maroc, le colloque sera axé sur le marché des énergies renouvelables au Maroc et aux Etats-Unis et les opportunités d'investissement qui s'offrent au Maroc aux cadres et opérateurs américains, originaires du Maroc et de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Cette rencontre sera également une occasion pour présenter les dernières technologies dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des success stories des entreprises opérant dans ce domaine.

Plus de 120 personnes, dont des membres de l'AMPA, des invités et des conférenciers des Etats-Unis et du Maroc avaient pris part au précédent colloque de l'AMPA, qui a examiné les moyens visant à faciliter l'accès des entreprises marocaines au marché américain et à promouvoir auprès des Américains l'image du Maroc comme destination touristique.

Association à but non lucratif constituée par des Marocains résidant aux Etats-Unis, L'AMPA s'assigne comme objectif de développer un réseau de professionnels et d'entrepreneurs des deux pays. Elle compte actuellement quelque 200 membres ayant une expérience d'au moins cinq ans dans le monde des affaires.

L'AMPA a déjà à son actif plusieurs colloques économiques au Maroc et manifestations à travers les Etats-Unis pour la promotion des opportunités d'affaires au royaume.

Source : MAP

Le conseil d'école d'un lycée de Madrid, réuni mardi après midi pour décider au sujet de la situation de la jeune élève marocaine interdite d'école pour port du voile, a décidé de maintenir son règlement intérieur interdisant de "se couvrir la tête" dans l'enceinte de l'école.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (banlieue de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin de lui permettre de rencontrer ses camarades de classe.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".

Le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

Dans un communiqué remis aux médias, la direction du lycée affirme avoir décidé, à l'issue de la réunion convoquée pour examiner le cas de l'élève marocaine, de maintenir son règlement intérieur interdisant aux élèves d'assister aux classes "la tête couverte d'un voile ou d'une casquette".

La décision du Conseil d'école vient corroborer celle prise par le conseil des professeurs qui s'étaient opposés, dans leur majorité, à tout changement du règlement intérieur de l'école, en considérant que ce règlement ne pouvait pas être changé "pour une personne, encore moins sous pression".

Dans des déclarations à la presse, la Conseillère de l'éducation de Pozuelo (communauté autonome de Madrid), a affirmé que "l'indépendance du lycée et le pouvoir de décision du conseil d'école seront respectés", avant d'ajouter que "c'est aux parents de la jeune élève Marocaine de décider du retour ou non de leur fille au lycée". Elle a également précisé que la jeune élève marocaine dispose "dès maintenant" d' une place dans un autre centre public et que son transfert dépend de sa famille.

La décision de la direction du lycée vient porter un coup aux déclarations du ministre espagnol de l'Education, Angel Gabilondo, qui a souligné mardi que le droit à l'éducation doit être "au dessus" de toute autre considération.

"Je suis en faveur à ce que l'élève (marocaine) assiste aux cours en classe", a-t-il souligné dans une brève déclaration à la presse, ajoutant que c'est le droit à l'éducation qui doit prévaloir.

La situation de Najwa a provoqué, également, la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

En février dernier, le Salon du Livre et de l'Edition de Casablanca mettait à l'honneur les “Marocains du monde”, sur une initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Une initiative à pérenniser

Une initiative qui ne s'est pas restreinte à la durée toute limitée du salon, puisqu'elle a permis -quelque deux mois après- la mise sur le marché littéraire de deux traductions d'œuvres en arabe et en français. Deux parutions aux Editions Le Fennec permises grâce au concours du CCME en partenariat avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE).

Il s'agit des ouvrages Le sommeil de l'esclave de Mahi Binebine (traduit du français vers l'arabe par Mohamed Idrissi), et de Je hais l'amour (une œuvre bilingue arabe-français) de Taha Adnan.

Une belle initiative qui permet aux lecteurs ne possédant qu'une seule de ces langues de découvrir un autre auteur marocain, ou une de ses œuvres jusqu'alors inaccessible, mais aussi de mieux faire connaître les œuvres des auteurs marocains du monde.

Ces deux premiers ouvrages sont d'ores et déjà disponibles en librairie au prix de 45 Dh.

Source : Aufait

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

A l'approche des élections législatives du 6 mai prochain en Grande Bretagne, la question de l'immigration s'impose comme l'un des principaux sujets soulevés par les trois grandes formations du pays.

L'opinion publique du Royaume-Uni, pays ou l'immigration a toujours joué un rôle central au sein de l'économie, a été polarisé durant les dernières années entre ceux qui plaidant en faveur d'une tolérance à l'égard des immigrés et ceux qui appellent à un renforcement des frontières afin de réduire les flux migratoires.

Des chiffres publiés récemment par l'office de la statistique nationale britannique (ONS/officiel), ont montré que sous le coup de l'immigration, la population du Royaume-Uni, déjà le pays le plus surpeuplé en Europe, devra augmenter à 70 millions d'âmes dans les deux décennies qui viennent contre 62 millions actuellement.

Les politiciens britanniques s'accordent à dire que cette augmentation devra intensifier les pressions sur les services publics de la santé, de l'enseignement, du transport et de l'habitat, ce qui nécessite une gestion novatrice de cette question sensible.

Le parti travailliste, qui dirige le gouvernement sortant et que les conservateurs accusent d'avoir concouru à la hausse du nombre d'immigrés par sa politique trop tolérante, argumente que les flux migratoires à destination du Royaume-Uni sont toujours sous contrôle.

Le Premier ministre sortant et chef du parti travailliste, Gordon Brown, explique que le système d'immigration par points introduit par son gouvernement a permis une réduction notable du nombre d'immigrants arrivés sur le sol britannique, soulignant que son gouvernement devra poursuivre l'action, en cas de victoire lors du prochain scrutin, pour davantage de contrôle de l'immigration.

Le parti conservateur plaide, quant à lui, pour la mise en place d'un système de quotas pour les immigrés en-dehors de l'Union européenne.

Or, le parti libéral-démocrate auteur d'une ascension fulgurante dans les sondages, se démarque des positions des deux grandes formations, en proposant une amnistie pour les immigrés clandestins qui vivent depuis plus de dix années en Grande-Bretagne.

Aucun chiffre officiel n'est disponible sur le nombre de ces immigrés, mais la London School of Economics estime qu'il serait de l'ordre de 618.000 personnes.

Le parti, crédité de 30 pc dans les sondages réalisés cette semaine, propose, à cet effet, un plan, baptisé "chemin vers une citoyenneté méritée", prévoyant plusieurs conditions pour l'intégration de ces immigrés, dont une période d'essai de deux ans durant laquelle les candidats doivent prouver leur bonne conduite en travaillant régulièrement et en payant les taxes.

Or, des craintes persistent quant aux chances de réussite d'un tel plan d'amnistie. Le centre sur la migration, la politique et la société, relevant de l'université d'Oxford, a indiqué dans une récente étude, publiée par la presse, que le plan d'amnistie mis en œuvre, par exemple, par les Etats-Unis en 1986 n'a pas contribué à réduire les flux d'immigrés clandestins en Amérique.

Le nombre d'immigrés clandestins aux Etats-Unis a grimpé à 9,3 millions en l'an 2000 contre 2,7 millions en 1986, indique l'étude, rappelant qu'En Espagne, les autorités ont mis en œuvre six plans d'amnistie en 20 ans sans pour autant réduire le nombre d'immigrés clandestins.

Par ailleurs, un récent sondage réalisé par l'institut Ipsos-Mori a montré que 65 pc des électeurs britanniques sont en faveur du durcissement des lois sur l'immigration, contre 4 pc seulement se prononçant en faveur d'un assouplissement de ces lois.

L'aggravation de la situation économique en Grande-Bretagne serait la principale raison du renforcement de l'opposition des Britanniques aux immigrés.

Cette situation a été saisie par les groupes d'extrême droite, dont le parti national britannique, dont la popularité s'est renforcée relativement sur fond de la grogne publique à l'égard de la politique travailliste dans ce domaine.

Source : aufait/MAP

Douja Promotion ouvre bientôt un bureau de représentation à Paris. L’ouverture de cette première antenne à l’étranger permettra au groupe Addoha de cibler la clientèle MRE, qui représente déjà 10 à 15% de la clientèle.

Les MRE investissent essentiellement dans le logement économique et s’intéressent de plus en plus au haut standing. Le gouvernement encourage cette clientèle à accéder à la propriété immobilière à travers l’extension de la garantie Damane Assakane.

Source :
L'Economiste

 
 

La mosquée de Bradford en Grande-Bretagne a remporté face à une cinquantaine de concurrentes le concours "du plus beau minaret d'Europe" décerné mardi au Parlement européen à Strasbourg.

La mosquée Madni de Bradford, dont les quatre minarets ont été inaugurés l'an dernier, s'est imposée devant les mosquées de Stockholm, Rome, Grenade (Espagne) et Oslo, a précisé l'initiateur du prix, COJEP International, une ONG issue de l'immigration turque en France, partenaire de l'OSCE et du Conseil de l'Europe.

Un jury "multiconfessionnel, multiethnique et regroupant des membres de divers horizons" - dont un rabbin, une théologienne protestante suisse, un prêtre de l'Eglise anglicane et des représentants du Conseil de l'Europe - a examiné au total 53 édifices religieux, implantés dans 13 pays du continent.

Seuls les minarets construits il y a moins de 50 ans ont été retenus: "nous avons refusé tous les minarets +historiques+, comme ceux d'Andalousie, de Bosnie ou celui de Paris, car nous voulions que le concours reste lié à l'islam issu de l'immigration récente", a expliqué un responsable de l'ONG Veysel Filiz.

Le jury a décidé en fonction de critères esthétiques, mais aussi de "l'adaptation du minaret au tissu urbain existant".

L'idée du concours était de montrer que "les minarets ne doivent pas véhiculer des peurs ou des préjugés", a ajouté M. Filiz.

"Les mosquées doivent sortir des caves, être visibles de loin, car c'est obligatoire pour que l'islam en Europe fonctionne de manière transparente, que les mosquées soient ouvertes à la société. Si l'islam se cache dans les caves, on ne peut pas savoir ce qui se dit dans les prêches", a-t-il encore argumenté.

L'initiative a été vivement critiquée par des groupes d'extrême droite, notamment sur internet, et a fait l'objet de messages et caricatures injurieux, selon M. Filiz: "Cela montre que notre travail dérange et qu'il va dans le bon sens".

 Source : La Croix/AFP

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" se tiendra, le 24 avril à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Organisée en collaboration avec la Fédération des Entités Culturelles Catalanes d'origine Marocaine (FECCOM), la rencontre qui se tiendra au siège de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), devra réunir plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Plusieurs tables-rondes figurent au programme de la manifestation, notamment "les compétences en Espagne et au Maroc: Défis et opportunités", "Collaboration sociale, culturelle et scientifique des compétences: quelques témoignages d'ici et d'ailleurs", "Promotion de l'échange scientifique et universitaire entre les universités espagnoles et marocaines" et "Des expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Le CCME a mis en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, rappelle-t-on.

L'initiative du CCME vise à associer la communauté marocaine à l'étranger et à promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays.

Source : MAP

La communauté marocaine établie aux Etats-Unis a changé de visage au cours de la dernière décennie, devenant de plus en plus diversifiée et regroupant un nombre croissant de femmes à la fois hautement qualifiées et très actives au sein de leur environnement immédiat.

-Par Nadia El Hachimi-

Ce nouveau visage de l'émigration est d'ailleurs représenté par une nouvelle génération de marocaines ayant des profils plus pointus, un potentiel qui ne cesse de croître et une identité qui cherche à se préserver.

+ Les marocaines d'Amérique: un potentiel qui ne cesse de croître+

Pour Aicha Lahlou, jeune marocaine établie depuis quatorze ans aux Etats-Unis, cette définition "se rapporte de plus en plus à la nouvelle génération des marocaines" résidant au pays de l'oncle SAM.

Cette jeune cadre qui occupe le poste de responsable du programme du Maghreb et Moyen orient au centre international des entreprises privées de la Chambre du Commerce américaine, est un exemple de cette nouvelle vague de femmes qui jonglent aisément avec trois langues et offrent une image moderne de la femme marocaine.

Aicha, qui a même décroché un doctorat en relations internationales de l'université de Houston en 2005, reconnait, cependant, qu'il n'a pas été toujours chose aisée de s'imposer en tant que femme dans des domaines jusque là considérées comme étant l'apanage de la gente masculine.

"Outre les problèmes habituels de la barrière linguistique, les femmes immigrées établies aux Etats-Unis ont la double tâche de s'intégrer dans leur pays d'accueil et de préserver leurs origines", explique-t-elle à la MAP.

La communauté marocaine aux Etats-Unis "n'apparaît plus comme un bloc monolithe mais plutôt comme un groupe multiforme qui à cette singularité de comporter un nombre croissant de femmes ayant des parcours professionnels sensiblement différents de ceux des premières générations", relève Aicha.

Sa jeune sœur Zahra, 24 ans, estime, pour sa part, que la jeune génération des femmes originaires du Maroc a commencé à s'imposer de manière plus visible au sein de leur communauté immédiate en faisant montre d'un esprit de détermination et de persévérance.

"Ces femmes ont su prouver qu'elles sont capables de réussir dans leur entreprise et d'exceller sur le plan académique", fait observer Zahra Lahlou de l'Advisory Board Company, un think tank spécialisé dans la santé publique servant quelques 2.500 hôpitaux et entreprises du secteur.

+ Les femmes marocaines appelées à s'investir davantage dans leurs pays d'origine+

A ses yeux, la nouvelle génération des femmes marocaines, dont elle fait partie, comporte un nombre croissant de titulaires de diplômes universitaires poussés, de médecins, de biologistes, de scientifiques et de spécialistes, qui pourraient tisser des liens avec leur pays d'origine à travers des associations de développement locales.

Une opinion défendue par Yasmine Hasnaoui, professeur de culture marocaine à Amherst College au Massachusetts (nord est), qui a tenu à souligner la nécessité pour les femmes de la Communauté marocaine d'investir leurs connaissances et les mettre à profit dans leurs pays d'origine.

Bien qu'elle déplore "le timide investissement de cette jeune génération dans des projets d'envergure au Maroc", cette membre du réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA) note, toutefois, que cette tendance est en train de s'estomper, donnant lieu à des échanges et à une multitude de projets dirigés par ces femmes.

Pour Amal Lefhal, l'une des rares femmes marocaines à travailler dans le secteur de l'immobilier, cette nouvelle génération de femmes est dotée de tous les outils nécessaires pour réussir tant aux Etats-Unis qu'ailleurs.

"Il faut juste y croire et se fixer un but afin de réaliser ses objectifs", soutient elle, relevant que la femme marocaine est "un véritable vivier de compétences", qui a un rôle majeur à jouer dans la promotion de l'image de la femme arabe et musulmane.

Source : MAP

D'anciens mineurs marocains occupaient toujours lundi soir les locaux d'une agence pour les droits des Mineurs du Pas-de-Calais pour réclamer l'assurance de rester dans leur logement, malgré une décision d'évacuation de la justice, a-t-on appris auprès de leur association.

Le tribunal de Béthune, saisi en référé par la direction de l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), a ordonné lundi l'évacuation par les anciens mineurs d'une antenne de l'ANGDM qu'ils occupaient depuis mardi à Noyelles-sous-Lens, sous peine d'avoir recours à la force publique, selon leur avocate.

"On reste. La majorité a décidé de rester", a déclaré à l'AFP Abdellah Samate, président de l'association des Mineurs marocains du Nord/Pas-de-Calais (AMMN), fondée en 1989.

Plusieurs dizaines d'anciens mineurs se relaient nuit et jour pour occuper une tente dressée dans les locaux de l'ANGDM.

Le tribunal, saisi pour "occupation illicite d'un lieu privé", n'a pas ordonné d'astreinte financière, sauf dans le cas où les mineurs décideraient de renouveler leur action, selon leur avocate, Me Marianne Bleitrach, qui a salué préalablement une décision de nature à "calmer les esprits".

Selon l'AMMN, les plans sociaux mis en place à la fermeture des mines "n'ont pas permis l'insertion et la reconversion des mineurs marocains", tant et si bien qu'aujourd'hui ces derniers "se retrouvent avec des retraites de misère ne leur permettant pas de subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille".

Après la fermeture des derniers puits dans les années 1980, les travailleurs marocains n'avaient pas été autorisés à convertir en capital les avantages en nature que les mineurs percevaient à vie (gratuité du logement), une procédure qui avait permis aux mineurs retraités français et européens d'acquérir le logement qu'ils occupaient.

Source : NordNet/AFP

Cinq projets seront conduits par la ville de Malaga (Andalousie, Sud) avec les villes marocaines d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, doté de 3,5 millions d'euros, a-t-on appris lundi auprès de la mairie de Malaga.

Le programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieures, cofinancé à hauteur de 75 pc par l'Union européenne (UE) à travers les fonds FEDER, a été dévoilé, lundi à Malaga, lors d'un séminaire présidée par le maire de Malaga, Francisco de la Torre, en présence des présidents des conseils municipaux d'Al Hoceima, Fatima Saadi, de Nador, Tarik Yahya, de Tétouan, Mohamed Idaomar et de Ibrahim Dehbi, vice président du Conseil de la ville de Tanger.

Une deuxième phase du programme est prévue pour la période allant de 2012 à 2013, a indiqué le maire de Malaga lors d'une conférence de presse.

L'expérience de Malaga sera mise au service de ces villes marocaines dans le cadre d'un échange bénéfique pour tous, a-t-il dit affirmant que ce genre d'initiative est de nature à "renforcer le dialogue entre les deux pays".

L'objectif de ces cinq projets est de consolider le développement socioéconomique et un environnement harmonieux dans le but d'améliorer la qualité de vie des résidents des villes partenaires du programme, avec une attention particulière accordée notamment à la valorisation du patrimoine historique et culturel, au développement durable urbain, à l'innovation entrepreneuriale et à l'échange d'expériences en matière de gestion municipale.

De leur côté, les représentants municipaux des villes d'Al Hoceima, Nador, Tanger et Tétouan, qui ont mis en avant "l'histoire et la culture communes entre le Maroc et l'Espagne", se sont félicités de la coopération étroite entretenue depuis plusieurs années entre Malaga et les villes précitées.

Par ailleurs, selon la même source, les représentants municipaux des quatre villes marocaines ont exprimé leur appui à la candidature de Malaga comme ville européenne de la culture pour l'année 2016.

A cette occasion, le maire de Malaga à fait part de sa gratitude pour cet appui qui illustre les relations d'amitié et de coopération profonde entre Malaga et les quatre villes marocaines.

Source : MAP

Le forum des compétences marocaines du monde, Careers In Morocco, tiendra son salon parisien, le samedi 24 avril au Palais des Congrès, de 9h00 à 19h00. Ce forum cible les étudiants, diplômés et professionnels marocains en Europe.

L’événement a pour objectif de favoriser le recrutement des professionnels en mettant en relation les entreprises marocaines et les demandeurs d’emploi résidant à l’étranger, et de faire connaître le tissu économique marocain, indique un communiqué des organisateurs. Le salon vise également à faciliter les opportunités d’investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora.

Trois espaces seront aménagés pour les participants et visiteurs du forum. Il s’agit de l’espace "recrutement", dédié à la mise en relation, l’espace "entreprenariat" qui  permettra  d’éclairer  les  investisseurs  et  les  porteurs  de  projet potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc. Enfin, l’espace  "conférence"  animé  par  des  représentants  des entreprises, sociétés et/ou organismes marocains.

Ainsi, au programme, une conférence-débats, des présentations d’entreprises et d’établissements publics marocains participants et des entretiens sur place tout au long de la journée. Les personnes désireuses peuvent s’inscrire gratuitement pour recevoir les informations sur les entreprises participantes et les offres d'emplois présentées lors du salon. De même, toute personne souhaitant participer au forum ne résidant pas à Paris, peut bénéficier d’une réduction de 20% à l'aller et au retour sur les billets de train. Pour ce faire, il suffit d’aller sur le site - www.aemf.fr - de l’Association des étudiants Marocains de France (AEMF), à la rubrique "Réduction SNCF".

Source : Yabiladi

Depuis mercredi dernier, le ciel européen vit la pire perturbation post-11 septembre 2001, à cause des cendres émises par le volcan islandais Eyjafjöll. A l’instar de la Royal Air Maroc (RAM), ces bouleversements touchent plusieurs compagnies étrangères en raison de l’annulation de multiples vols en partance et en provenance du Vieux continent. Face à cette situation, la RAM a décidé de prendre des mesures en faveur de ses clients touchés par la fermeture du ciel européen.

Vendredi 16 avril, la compagnie nationale a annoncé dans un communiqué, la mise en place d’une structure de veille et d’assistance durant la période de perturbation et l’hébergement des passagers en correspondance. Le prolongement de la fermeture des aéroports avait été décidée le dimanche 18 avril. Mais dans l’après-midi de ce même jour, une accalmie semblait s’installer doucement, d’où une réouverture partielle du ciel. La RAM en a profité pour dévoiler le rétablissement des vols du 18 avril sur les destinations Marrakech-Marseille (17h30), Marrakech-Barcelone (19H00), Casablanca-Barcelone (20h30), Casablanca-Marseille (22H00), Casablanca-Bordeaux (22H30) et Casablanca-Toulouse (23h00).

Toutefois, nombreux sont les aéroports encore fermés au trafic. En France par exemple, les aéroports situés au nord de l’axe Bordeaux-Nice sont fermés jusqu’à mardi matin, a confirmé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Seul, l’aéroport de Nantes-Atlantique fait exception. Ceux qui sont au sud de la ligne Bordeaux-Nice restent ouverts lundi.

Les perturbations étant toujours en cours, le transporteur national a décidé de tout faire pour acheminer "rapidement sur les vols réguliers ou sur les vols supplémentaires injectés le cas échéant par la compagnie", les voyageurs dont les vols ont été interrompus. Pour ceux dont le voyage a été annulé, la RAM s’engage à leur offrir deux possibilités. La première consiste à "reporter leurs vols dans un délai de 30 jours à compter de la date du vol initial annulé et en fonction des disponibilités". Et la deuxième, est le remboursement du prix du billet acheté et annulé. De ce fait, la RAM prendra les dispositions nécessaires pour procéder au remboursement dans l’intérêt des passagers, auprès de ses différents points de vente.

Les clients concernés sont invités à s’informer de ces dispositions en consultant le site www.royalairmaroc.com ou en appelant le call center de la compagnie au numéro               +212 8 9000 0800         +212 8 9000 0800.

Entre le jeudi 15 avril et ce lundi, ce sont plus de 60 000 vols qui ont été annulés, dont près de 20 000 pour la seule journée du dimanche. Toutes les parties du monde ont été affectées par ces annulations. Elles ont eu pour effet, des pertes énormes pour les compagnies aériennes. Driss Benhima, directeur général de RAM, interrogé par le quotidien Aufait, a estimé que "70% des activités de la compagnie sont à l'arrêt. Ce sont donc des pertes énormes. De plus, nous n'avons aucune visibilité sur la durée d'un tel phénomène".

Source : Yabiladi

Pour la quatrième fois consécutive, le Maroc sera présent à la 7e édition du SIAL Canada qui se tient au Palais des Congrès de Montréal du 21 au 23 avril. Maroc Export (Centre marocain de promotion des exportations) participe à ce salon international de l'agroalimentaire, avec un pavillon de 200 m², aménagé pour l'exposition des produits de 12 entreprises exportatrices leaders. Elles exposeront leurs produits sur plus de 200 m2. Carrefour nord-américain de l'agroalimentaire, le SIAL Canada est aujourd'hui le premier salon régional de l'alimentation. Dédié aux produits agricoles frais et agroalimentaires, il constitue le grand rassemblement des acheteurs des Etats-Unis et du Canada et un point de rencontre incontournable pour ces marchés, expliquent les organisateurs.

Le Salon offre aux participants marocains l'opportunité de gagner des parts de marché dans la zone de l'Accord de libre-échange nord-américain regroupant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, et qui représente plus de 400 millions de consommateurs et plus de 80 milliards de dollars US d'importations de produits de l'agroalimentaire. La participation marocaine à cette manifestation aux mille et une saveurs vise à renforcer la présence du Royaume sur le marché nord-américain, et plus particulièrement sur le marché canadien, et établir des contacts professionnels prometteurs avec des importateurs de l'Amérique Centrale et des Caraïbes.

Un communiqué du Centre marocain de promotion des exportations précise que douze entreprises exportatrices, leaders de la filière agroalimentaire marocaine, animeront le pavillon marocain lors de cette édition.

Ainsi, elle présentera une offre aussi diversifiée qu'innovante, en particulier les huiles, les épices, les condiments, les féculents, les conserves, la charcuterie, mais aussi les fruits et légumes frais et transformés.

Bien que relativement modestes, les relations commerciales entre le Canada et le Maroc se sont progressivement renforcées. En 2008, les exportations canadiennes vers le Maroc ont atteint plus de 2 milliards de DH et ses importations, près de 1 milliard de DH. Ce qui représente un excédent commercial de plus de 1 milliard de DH pour le Canada.

Le Canada exporte vers le Maroc du blé dur, des légumineuses, du papier et des filaments synthétiques, ainsi que du matériel divers, des préparations médicales et cosmétiques et certains aliments préparés.

Il importe du Maroc des agrumes, des produits pétroliers raffinés, des minerais (le feldspath, la leucite et le spath fluor), certains aliments préparés, des transistors et des dispositifs similaires ainsi que des vêtements.

Ces dernières années, le Canada a entrepris diverses initiatives afin d'accroître ses échanges avec le Maroc. Au-delà des chiffres, les relations bilatérales se situent dans une perspective dynamique de long terme.

Qu'il s'agisse des télécommunications, des réseaux de valeur ajoutée dans l'informatique où des nouvelles technologies de l'information, l'environnement ou les transports, le Canada peut aujourd'hui proposer au Maroc un partenariat qui associe l'expertise, l'expérience et le capital. Aussi, le Maroc peut constituer pour le Canada, la plate-forme régionale à partir de laquelle les marches de la Méditerranée, du Moyen-Orient et de l'Afrique pourraient s'ouvrir plus largement à la technologie et aux produits canadiens.

Récompenses et innovations

Le Concours Tendances et Innovations, reconnu pour sa capacité à révéler les tendances et les innovations alimentaires viendra récompenser pour sa 3e édition, les 10 produits les plus innovants avant de décerner le Grand Prix. Pendant la durée du salon, les produits innovants sélectionnés seront exposés dans l'espace Tendances et Innovations.

Sous la promesse Innovation, savoir-faire et créativité, le SIAL Canada ouvre cette année une Cuisine dédiée aux démonstrations et à la créativité culinaire qui accueillera les chefs reconnus et les acteurs de la gastronomie internationale. « Olive d'Or », le concours d'huile d'olive extra-vierge le plus important en Amérique du Nord, accueillera plus de 100 produits participants. Trois trophées seront attribués pour récompenser la performance des huiles (Goutte d'or, goutte d'argent, goutte de bronze).

Le SIAL Canada propose également un événement intitulé Mangeurs sous influence, qui se veut un forum d'échanges permettant un partage d'expériences, de visions et de connaissances en lien avec les tendances et sujets en vogue sur le marché actuel. Durant 3 jours, 3 thèmes seront abordés à travers les interventions de spécialistes (chefs d'entreprise, nutritionnistes, consultants, professeurs…).

Source : Le Matin

Cinq jeunes écrivains marocains ont participé à une manifestation culturelle baptisée "Beirut 39 Writers" tenue du 15 au 18 avril dans la capitale libanaise en hommage à 39 écrivains de moins de 40 ans venant de 14 pays arabes dans le cadre de la manifestation "Beyrouth capitale mondiale du livre 2009".

Il s'agit des écrivains Abderrahim El Khassar, Yassin Adnan, Abdelaziz Errachidi, Abdellah Taia et Abdelkader Benali.

Les 39 écrivains arabes, qui ont été sélectionnés pour participer à cette manifestation en fonction de la publication d'entrevues, d'articles et d'extraits de leurs ouvrages, ont participé à pas moins d'une cinquantaine d'événements culturels organisés dans des bibliothèques, des cafés, des universités et des écoles de la capitale libanaise et de sa banlieue autour de thèmes littéraires définis par les organisateurs.

Les écrivains marocains ont pris part à des débats autour des thèmes se rapportant notamment à la littérature marocaine d'expression française et la contribution de l'écrivain marocain à l'enrichissement de la culture arabe et à sa vulgarisation en occident.

Source : MAP

Une course de cinq kilomètres a été organisée, dimanche à Boston (Massachussetts, nord-est) avec la participation des athlètes

marocains Hicham El Guerrouj et Khalid Khannouchi, en vue de financer l'envoi d'équipements médicaux au Maroc, d'une valeur estimée à 295.000 dollars.

Les recettes de la Course, organisée par le Massachusetts College of Pharmacy and Health Sciences (MCPHS) et l'association Volunteer Morocco group, permettront ainsi de financer l'envoi de ces équipements médicaux à des hôpitaux et dispensaires de la ville d'Agadir et sa région.

Cette manifestation, qui est à sa deuxième édition cette année, a connu la participation de quelque 150 coureurs, en majorité des membres de la communauté

marocaine de Boston ainsi que d'autres villes de la côte Est américaine, en plus des étudiants et professeurs du MCPHS.

Le double champion olympique marocain et actuel détenteur de trois cinq records mondiaux dont trois en plein air (1500m, le mile et le 2000m) , Hicham El Guerrouj, qui a fait le déplacement de l'Etat de l'Oregon (Nord-Ouest des Etats-Unis) où il est actuellement installé, s'est dit honoré de participer à cette course, faisant part de sa volonté de contribuer à élargir les prochaines

éditions de cette manifestation en attirant plus de sponsors et financer l'envoi de davantage d'équipements médicaux vers le Royaume.

Pour sa part, le vice-président de Volunteer Morocco, Aziz El Madi, a indiqué à la MAP que l'importante participation à cette course, notamment de la

part des Marocains résidant aux Etats-Unis, témoigne de l'esprit de solidarité de la communauté marocaine et sa volonté d'apporter son soutien à son pays d'origine.

Il a ajouté que Volunteer Morocco et le MCPHS entendent oeuvrer à élargir cette course dans l'avenir en attirant plus de participants et d'athlètes de renommée mondiale et lever davantage de fonds pour financer l'envoi de matériaux et d'équipements médicaux aux hôpitaux marocains.

Volunteer Morocco compte également organiser des journées médicales en juin

prochain en faveur des populations nécessiteuses de la région de Tamri, entre Agadir et Essaouira, a-t-il encore dit.

Source : MAP

La délégation marocaine au 12ème Congrès des Nations unies pour la justice pénale et la prévention du crime, qui se tient du 12 au 19 avril à Salvador, a exposé l'expérience du Royaume en matière de lutte contre les organisations criminelles de traite des êtres humains et leur utilisation à des fins illégales telles l'exploitation sexuelle, l'esclavage, le travail forcé des enfants et le trafic d'organes, a indiqué M. Abdallah Hammoud, conseiller au cabinet du ministre de la Justice.

Intervenant lors d'un atelier en marge du congrès onusien M. Hammoud a souligné que ces crimes revêtent ces derniers temps un caractère extrêmement grave, notant que les jeunes femmes et les enfants sont les catégories les plus touchées par ce phénomène.

Le responsable marocain a également cité le cas des candidats à l'émigration clandestine, exposés à toutes les formes d'exploitation et de violations de leurs droits les plus élémentaires, rappelant que le Maroc est passé d'un stade d'émetteur de migrants à celui de pays de transit et de récepteur de flux migratoires en provenance de pays d'Afrique sub-saharienne.

Pour faire face à cette situation, qui s'est compliquée par un certain nombre de problèmes liés à des facteurs humaines, juridiques, sécuritaires et économiques, a-t-il dit, le Maroc a adopté une approche globale de la migration à travers l'implication de tous les acteurs concernés par le phénomène, prenant en considération les conditions économiques et sociales, les facteurs internes et les variables internationales.

Sur le plan institutionnel, le Maroc a procédé à la mise en place de structures spécialisées, telles la Direction de l'immigration et de contrôle des frontières, relevant du ministère de l'intérieur, et l'Observatoire national des migrations, a-t-il rappelé, soulignant que le Royaume a également adopté des mesures institutionnelles et législatives pertinentes, en assumant pleinement ses responsabilités dans la lutte contre l'immigration clandestine en collaboration avec ses partenaires européens.

Le Maroc a en outre, ratifié la Convention internationale sur l'interdiction de la traite des êtres humains, la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et de nombreux autres instruments, ce qui le place parmi les pays disposant d'un arsenal juridique conforme aux obligations internationales dans le domaine de la lutte contre la criminalité, a-t-il indiqué.

Il a signalé en outre que le Royaume a consenti des efforts notables dans la lutte contre les réseaux liés à l'immigration clandestine, rappelant à cet effet qu'il a adopté des mesures législatives et institutionnelles visant à limiter ce phénomène, tout en garantissant un équilibre entre la dissuasion, la sécurité et le respect des droits des migrants.

La législation marocaine relative à l'entrée et au séjour des étrangers et à l'immigration clandestine, a-t-il dit, est également en harmonie avec le Protocole additionnel à la Convention de l'ONU contre le trafic des migrants, élargissant les compétences de la justice nationale aux crimes commis à l'étranger.

Dans le même contexte, le Maroc, a-t-il rappelé, a pris depuis 2003, d'autres mesures législatives en vue de l'adéquation de son système juridique aux conventions internationales relatives à l'interdiction de la traite des êtres humains, telles la criminalisation de la traite, l'achat-vente d'enfants ou toute transaction par laquelle un enfant est transféré d'une personne à une autre, moyennant un versement de toute nature.

La législation marocaine, a fait savoir M. Hammoud, criminalise en outre, le travail forcé des enfants, l'incitation ou l'encouragement de l'exploitation des enfants à des fins sexuelles, infligeant les peines les plus sévères lorsque ces actes sont commis par une bande criminelle ou à travers le recours à la torture et à la brutalité.

Source : MAP

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