Le Conseil Français du Culte Musulman dénonce avec la plus grande vigueur l’incendie criminel dont a été victime, la future mosquée de de Saint Genis Laval dans le Rhône dans la nuit du 21 au 22 octobre.
Cette nouvelle agression vient prolonger une longue liste de profanations de Mosquées, parmi lesquelles se sont ajoutées dernièrement celle de la Mosquée «Omar» à Bron, dans le Rhône (le 16 Octobre), celle de la Mosquée «Essounna» à Dunkerque (le 17 octobre), et celle de la Mosquée d’Haguenau (le 18 octobre).
Le Conseil Français du Culte Musulman exprime sa grande inquiétude et sa profonde indignation face à la multiplication de ces agressions qui touchent les Mosquées de France et appelle les pouvoirs publics à mesurer la gravité des derniers évènements et l’urgence attachée à leur résorption.
Le CFCM réitère sa demande de mise en place d’une mission d’information parlementaire qui, couplée avec le dispositif de suivi statistique et opérationnel des actes antimusulmans, prévu dans la convention-cadre entre le ministère de l’Intérieur et le CFCM, permettrait de mieux lutter contre ces actes qui menacent la cohésion nationale et le vivre-ensemble.
Le CFCM tient à exprimer toute sa solidarité aux victimes de ces actes et appelle les musulmans de France à la vigilance face à ces provocations méprisables, en les affrontant avec un esprit de responsabilité et une plus grande sérénité.
23 Octobre 2010
Source : Site du CFCM
Exclusif: un rapport du Haut Conseil à l’intégration, qui doit être remis au Premier ministre en novembre, dénonce l’incapacité de l’école française à intégrer les enfants de l’immigration
C’est une étude dérangeante. Une photographie sans concession de l’école face aux enfants issus de l’immigration. Sur ces deux sujets traités séparément, les bibliothèques ministérielles croulent déjà d’enquêtes aussi alarmantes les unes que les autres. Mais l’intérêt du rapport du Haut Conseil à l’intégration (HCI), que révèle en exclusivité le JDD, c’est le choc entre ces deux univers. La description d’une réalité souvent "politiquement incorrecte" sans stigmatisation de communautés enfermées dans leurs quartiers.
Ce document de travail, qui ne s’intéresse pas à toute l’école et à tous les enfants d’immigrés mais principalement à ceux qui fréquentent les "établissements ghettos", doit être remis dans sa forme définitive au Premier ministre au début du mois de novembre. Au moment où la chancelière Angela Merkel fustige les échecs de la Multi-Kulti à l’allemande, il montre que l’école républicaine, dernier rempart à la communautarisation de la société, n’arrive plus, dans de nombreux territoires, à jouer son rôle.
Un effet ghetto propre à la France
Le rapport du HCI met à mal une contre-vérité souvent reproduite. La pression de l’immigration n’est pas plus forte en France que dans la plupart des grands pays européens. Ainsi, une étude de 2005 montre que la proportion d’enfants de moins de 18 ans d’origine étrangère (ayant au moins un parent né à l’étranger) est de 18,1%, contre 22% aux Pays-Bas, 25% en Suède, 28% en Allemagne. En revanche, l’inégalité de répartition de cette population sur le territoire caractérise la France.
Les plus fortes concentrations départementales se situent en Ile-de- France: Seine-Saint-Denis (57%), Paris (41%), Val-de-Marne (40%). Cette surreprésentation dépasse même 60% dans 20 communes, pour l’essentiel situées en petite et grande couronne parisienne, où un jeune sur cinq est d’origine maghrébine et un sur six d’origine subsaharienne. Dans certaines villes comme Clichy-sous-Bois, Aubervilliers ou La Courneuve, plus des trois quarts de la jeunesse est d’origine étrangère. "Il n’est pas rare d’avoir des classes primaires et de collèges entièrement composées d’élèves d’origine étrangère, partageant la même confession", constatent les auteurs du document pour lesquels "cet 'effet ghetto' a des conséquences scolaires et sociétales préoccupantes".
Des aides à l’efficacité mal mesurée
Plus de 110 millions d’euros sont consacrés par les pouvoirs publics en 2010 au programme de réussite éducative mis en place par la loi de cohésion sociale. Les auteurs du rapport saluent la démarche qui privilégie les actions individualisées au traditionnel accompagnement collectif, le large public concerné et le volontarisme politique. Pour l’année scolaire 2008-2009, 725.434 collégiens du public (30,7% des effectifs des collèges) en ont bénéficié, et 147.014 élèves des écoles élémentaires publiques relevant de l’éducation prioritaire.
Pourtant, le HCI relève la persistance de dispositifs locaux et redondants, le manque de coopération entre les différents opérateurs et l’école, l’absence d’évaluation de ces dispositifs. "On a ainsi pu rencontrer des responsables d’établissements scolaires et des enseignants qui, en cinq années de fonctionnement, n’avaient jamais eu de contact avec les responsables et animateurs des associations investies sur le champ du soutien scolaire, de l’aide aux devoirs et de l’accompagnement de scolarité."
L’enfermement dans des établissements ghettos, l’incapacité des pouvoirs publics à inverser le phénomène, le rejet du français – langue mal maîtrisée – provoqueraient des replis communautaires et religieux: "A tous les niveaux de la scolarité, les témoignages recueillis font état d’obstacles croissants. La montée des fondamentalistes et du communautarisme ouvre la porte à des contestations de cours de plus en plus nombreuses."
Dérives identitaires et montée du communautarisme
Le document du HCI rapporte la difficulté croissante rencontrée par des enseignants d’histoire-géographie à aborder certains aspects du programme: le fait religieux, la Shoah et le Proche-Orient. Les professeurs d’autres matières, notamment les sciences de la vie et de la Terre, sont confrontés aux mêmes phénomènes: "L’évolutionnisme est remis en cause au profit d’une action divine ou créationniste imposée par l’élève sans argumentation. Loin d’être marginales, ces contestations sont suffisamment récurrentes pour être remarquées."
Selon les témoignages recueillis, certaines classes des établissements de quartiers, où la mixité sociale et ethnique est absente, se déclarent "100 % musulmanes". La religion y serait affichée ouvertement et chaque élève serait situé par rapport à ses origines nationales et religieuses. "Ainsi en est-il à Marseille entre Comoriens et Mahorais ou entre Kurdes et Turcs. Dans ces établissements ghettos, les élèves sont prisonniers d’une assignation identitaire et religieuse", explique le HCI, qui s’est rendu à Marseille pour son enquête.
L’assouplissement de la carte scolaire en 2007 a contribué à radicaliser la situation. Les parents d’enfants immigrés, mal informés, ne savent pas repérer les bonnes filières. Si les procédures ont gagné en transparence pour le plus grand nombre, localement leurs effets ont renforcé le phénomène de renfermement des quartiers. Avec une conclusion sans appel: "Les études de l’OCDE font valoir des résultats qui marquent le pas par rapport à ceux produits par d’autres systèmes éducatifs développés, en dépit des moyens importants que la nation investit. L’école s’essouffle et tout particulièrement vis-à-vis des publics socialement défavorisés, notamment ceux issus de l’immigration."
Source : JDD
C'est la problématique que pose Ahmed Dich, écrivain franco-marocain, dans son livre intitulé « Quelqu’un qui vous ressemble ». Son œuvre, une autobiographie sur sa vie d’immigré en France, vient d’être adaptée au théâtre par Rémy Boiron. La pièce sera jouée le 11 novembre prochain au théâtre contemporain de Nice, le 25 novembre à Villeneuve, pour entamer ensuite une tournée à travers la France.
Il s’agit de l'histoire de l'intégration d'Ahmed Dich et sa famille dans le sud-ouest de la France, dans la ville de Nérac. En 1970, alors qu’il n’a que 5 ans, et vit au Maroc, son père décide de partir avec toute la famille, pour « un meilleur avenir ». Sur scène le comédien Rémy Boiron, à qui on doit l’adaptation, joue à lui tout seul tous les personnages de l’histoire.
Pour sa première représentation, la pièce a été jouée le 15 octobre à Nérac, là où tout a commencé pour l’auteur. « Dans les mois qui viennent, la pièce va tourner à travers toute la France, l'occasion de créer d'autres animations autour du thème de la pièce : l'intégration », rapporte le quotidien régional Sud-Ouest sur son site.
Après le théâtre contemporain de Nice (prix des places entre 12 et 15 euros), le 11 novembre prochain, la pièce sera jouée au théâtre Georges-Leygues de Villeneuve le 25 novembre. Elle devrait certainement être présentée au Festival d'Avignon, toujours selon Sud-Ouest.
Né le 16 octobre 1966 au Maroc, Ahmed Dich est ce qu'on peut appeler un modèle d'intégration. Il le dit lui-même, il est « Français pour la vie, tout en étant Marocain pour l'éternité ». Son autobiographie, « Quelqu'un qui vous ressemble », parue en 2001, n'est pas sa seule œuvre. Il est aussi l'auteur de « Ernest » (1997), « Un guide aveugle et fou » (2003), « La Note pour les cannibales » (2005), et « Autopsie d'un complexe » (2007).
Source : Yabiladi
la création d'un pole d'observation des migrations africaines et la mise en place d'une fenêtre, dans le site Web du Cread, regroupant toutes les recherches sur le phénomène migratoire sont les deux principales recommandations du symposium international sur les migrations africaines et leurs effets sur le développement qui a clos ses travaux vendredi à Tipasa.
Se basant sur trois observations générales du phénomène, à savoir qu'il faut une approche pluridisciplinaire pour bien appréhender la question, faire des analyses comparatives en se basant sur des recherches menées par les africains eux-mêmes et encourager la recherche sur le sujet, les participants au symposium, sont unanimes à reconnaître qu'il y a un changement de perspective dans l'appréhension de la migration africaine qui est ''intra continentale'' et non orientée vers les pays occidentaux.
De l'avis des participants , les débats lors de ce symposium juges enrichissants, ont ouvert surtout une piste de recherche sur le phénomène des migrations avec la perspective de développer les échanges à travers un réseau à mettre en place en prévision du prochain rendez-vous dans trois ans.
La réflexion doit se poursuivre ont recommande les participants en particulier sur les nombreux thèmes de recherches déblayés à savoir les définitions de la migration (migrants, diaspora, transnationaux), celles dites de retour, les migrations des mineurs, féminines, climatiques, des réfugiés politiques, leurs apports en matière financière pour le pays de départ et celui d'accueil, la mobilité des compétences ou fuite de cerveaux etc.
Concernant la mobilité des compétences (ou fuite des cerveaux) il sera question de développer l'exploration d'une vision africaine à savoir celle de la migration sud/sud et non plus nord/sud et le transfert de celle-ci aussi bien sur le plan macro que micro économique et ce sur la base d'enquêtes à mener localement.
Source : APS
Le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a annoncé, vendredi, le lancement d'un appel à candidature pour 1000 bourses d'étude au titre de l'année universitaire 2010-2011 au profit des étudiants marocains démunis résidant à l'étranger.
Ces bourses sont destinées à cette catégorie d'étudiants qui poursuivent leurs études supérieures dans les pays d'accueil dans les différents cycles (licence, Master et de Doctorat), précise un communiqué du Ministère.
A cet effet, les étudiants désirant bénéficier de ces bourses sont invités à déposer leur dossier de candidature, dûment complété selon les conditions définies dans l'appel à candidature, auprès des postes diplomatiques et consulaires du Royaume du Maroc à l'étranger.
Il est à signaler que la date limite de dépôt des dossiers de candidature est le 31 décembre 2010.
L'octroi desdites bourses entre dans le cadre de l'accompagnement social des marocains résidant à l'étranger se trouvant dans une situation de vulnérabilité, et de la mise en Âœuvre de la convention de partenariat entre le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger et le Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique.
Ces bourses universitaires concernent exclusivement les étudiants Marocains résidant à l'étranger.
L'appel à candidature est disponible sur le site internet du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger dans les langues Arabe, Française, Anglaise et Espagnole à l'adresse électronique : www.marocainsdumonde.gov.ma.
22/10/10
Source : MAP
Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, s'est entretenu, vendredi, à Palma de Majorque, avec la conseillère (ministre) des Affaires sociales, de la promotion et de l'immigration du gouvernement autonome des Baléares, Mme Fina Santiago Rodriguez.
Les entretiens, qui se sont déroulés en présence du Consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, ont porté sur les moyens à même de favoriser l'intégration des ressortissants marocains au sein de la société baléare et de garantir leurs droits sociaux notamment l'accès à l'enseignement et à l'emploi, a déclaré à la MAP M. Boussouf.
Le secrétaire général du CCME a indiqué avoir exhorté à cette occasion le gouvernement baléare à accorder l'intérêt nécessaire aux questions qui préoccupent les jeunes immigrés marocains concernant notamment l'emploi et l'enseignement, soulignant la nécessite de réunir les conditions requises pour assurer leur intégration au sein de leur société d'accueil.
L'immigration doit être perçue comme une "source de richesse économique et culturelle pour les pays d'accueil", a estimé M. Boussouf, rappelant le rôle positif que joue le tissu associatif marocain aux Baléares pour promouvoir les liens d'amitié et de coopération entre cette région et le Maroc.
Il a également souligné la nécessité de sauvegarder la dignité des ressortissants marocains, mettant en garde contre les conséquences néfastes de la marginalisation des immigrés qui "ne fait qu'exacerber les réflexes identitaires".
Il a exprimé à cet égard la disposition du CCME à collaborer avec le gouvernement des Baléares pour promouvoir l'intégration des immigrés marocains au sein de la société baléare à travers la mise en place d'un plan d'action conjoint en matière d'enseignement, d'animation culturelle et d'encadrement religieux.
M. Boussouf a par ailleurs saisi cette occasion pour attirer l'attention de la responsable baléare sur le calvaire des sahraouis séquestrés dans les camps du "polisario" à Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie, appelant les autorités et les ONG des Baléares à intervenir pour mettre fin à la violation des droits de l'Homme dans les camps de la honte et permettre aux séquestrés de regagner leur patrie, le Maroc.
Il a également informé son interlocutrice des détournements par les dirigeants des séparatistes des aides accordées par les organisations humanitaires aux séquestrés de Tindouf, rappelant les efforts déployés par le Royaume pour trouver une solution juste et définitive au conflit artificiel autour du Sahara à travers la proposition d'autonome dans les provinces du Sud, une initiative qui, a-t-il souligné, bénéficie du soutien de la Communauté internationale.
Source : MAP
Le 25 octobre 2010, l'observatoire Afrique, Caraïbes, Pacifique sur les migrations sera officiellement lancé à l'occasion d'une cérémonie (spéciale) qui se tiendra à Bruxelles en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire chargé du développement. La Commission européenne et les États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont œuvré ensemble à la création de l'observatoire ACP sur les migrations. Ce nouvel organisme fournira des données et des informations fiables sur les flux migratoires dans les États ACP. L'objectif est de concevoir des politiques mieux adaptées en vue d'améliorer la contribution des migrations au développement. L'observatoire couvrira les six régions ACP et sera mis en place dans douze pays pilotes: l'Angola, le Cameroun, la République démocratique du Congo, Haïti, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sénégal, la Tanzanie, le Timor-Oriental et Trinidad‑et‑Tobago.
«Les flux migratoires Sud-Sud retiennent généralement moins l'attention que les mouvements du Sud vers le Nord. Pourtant, le nombre de personnes migrant d'un pays du Sud vers un autre pays du Sud est extrêmement important et a des effets sur le développement. L'observatoire ACP sur les migrations nous aidera à mieux appréhender ces flux migratoires et à concevoir des politiques adaptées», a déclaré M. Andris Piebalgs, membre de la Commission chargé du développement.
L'observatoire ACP sur les migrations s'emploiera à combler les lacunes existantes en matière de données et d'informations et améliorera les connaissances sur les flux migratoires des États ACP à des fins de conception de politiques. En effet, les données disponibles sur ces migrations sont généralement rares et parfois peu fiables, si bien que, dans de nombreux pays, les besoins des migrants ne sont pas suffisamment pris en compte.
L'observatoire introduira une approche novatrice pour renforcer les capacités de recherche dans les États ACP et fournira aux responsables de l'élaboration des politiques les outils nécessaires pour améliorer ces dernières. Les recherches porteront principalement sur les aspects essentiels que sont la migration de main‑d’œuvre, la migration et la santé, les envois de fonds, les fuites/gains de cerveaux, la migration forcée et le changement climatique.
L'observatoire encouragera l'établissement de réseaux et la coopération entre les instituts de recherche, les chercheurs privés et les agences gouvernementales. Placé sous la responsabilité du secrétariat du groupe des États ACP, il sera financé par l'Union européenne. Le budget total du projet s’élève à environ 9,4 millions €. L'Union européenne y contribuera à concurrence de quelque 8 millions € prélevés sur le 9e Fonds européen de développement.
Cérémonie de lancement et conférence de presse
Une cérémonie officielle est organisée à Bruxelles du 25 au 27 octobre 2010 pour le lancement de l'observatoire. M. Andris Piebalgs, membre de la Commission, participera à la séance de clôture qui se tiendra le mercredi 27 octobre.
Les journalistes sont invités à s'inscrire pour une conférence de presse qui se tiendra à 12 h 15 le lundi 25 octobre, à l’issue de la séance d'ouverture, en présence de M. Koos Richelle, directeur général d'EuropeAid, pour la Commission européenne, et de M. Mohamed Ibn Chambas, secrétaire général du groupe des États ACP.
Source : Europa
Les participants au colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont appelé, samedi à Tanger, à la mise en place d'une série de mesures afin de promouvoir la situation de ces enfants.
Dans des recommandations sanctionnant les travaux de cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), les participants ont appelé à la création d'un observatoire méditerranéen chargé de déterminer les différents types de difficultés auxquels se heurtent les enfants et de partager les expériences réussies en matière d'amélioration de leurs conditions de vie.
Ils ont également suggéré la mise en place d'un forum de dialogue sur la situation des immigrés mineurs, tout en soulignant la nécessité de respecter la nationalité et les valeurs de l'enfant immigré et d'assurer la protection juridique des enfants abandonnés et des migrants mineurs non accompagnés.
Le colloque, auquel ont pris part des experts, responsables et acteurs de la société civile du pourtour méditerranéen, a aussi plaidé pour la formation de magistrats et officiers de police spécialisés dans les affaires des mineurs, tout en faisant la distinction entre enfants en situation difficile et enfants délinquants.
Sur le plan du soutien psychologique et social, les intervenants ont appelé à la création de centres d'écoute dédiés à cette catégorie, et à l'amélioration de l'accompagnement éducatif des enfants en situation précaire afin de les réintégrer dans la société.
Le colloque a également plaidé pour accorder une attention particulière aux enfants aux besoins spécifiques et qui se trouvent en situation précaire, en créant des établissements consacrés à cette catégorie.
Au niveau des législations, le colloque préconise des réformes substantielles des lois relatives aux droits fondamentaux des enfants et l'élaboration de codes nationaux prenant en considération les principes et chartes internationaux en matière de protection de l'enfance, de même que la mise en œuvre des lois contre l'exploitation des enfants.
Par ailleurs, les participants ont mis l'accent sur l'importance de poursuivre les efforts visant la généralisation de la scolarité pour les enfants de moins de 15 ans, l'école étant l'espace idéal pour garder les plus jeunes à l'abri des déviances et des problèmes sociaux.
D'autre part, le rapport de synthèse découlant des travaux du colloque a salué les initiatives du Maroc dans le domaine de l'amélioration des conditions de vie des enfants en situation précaire, notamment les efforts du département de l'Education nationale pour la généralisation de la scolarité et les apports du Code de la famille en matière de protection de l'enfance.
Le rapport a aussi souligné les efforts de l'Entraide nationale visant le renforcement des établissements de protection sociale et la généralisation de l'enseignement préscolaire, à travers un réseau de 450 établissements bénéficiant à quelque 20 mille enfants.
Il a, à cet égard, évoqué les chiffres de l'UNICEF concernant la situation de l'enfance au Maroc, qui démontrent les progrès réalisés durant les dernières années en dépit des difficultés de coordination entre les différents intervenants. Ces chiffres résultent d'une étude de terrain sur le travail des enfants, réalisée par l'organisation onusienne en 2009.
23/10/10
Source : MAP
En marge de la ART de Marrakech, l'exposition collective "Résonances" présente les créations de 15 artistes marocains, nourris des interférences géographiques, culturelles et émotionnelles entre le Maroc et le monde.
Comment s’est fait le choix des images exposés dans le cadre de Résonances ?
J’ai rencontré Brahim Alaoui, le commissaire de l’exposition, en avril dernier, je lui ai présenté « El Maghreb », un gros travail sur le rapport entre ma famille et le Maroc réalisé en 2001, 2004 et 2005. Je menais également, depuis 2006, mon travail intitulé « Entrada », une série retraçant le trajet de mon père quand il a émigré en France. L’approche de « Entrada » est bien plus violente. L’idée était de me mettre dans la peau d’un immigré, de marcher à la manière de quelqu’un qui se heurte aux éléments puis se relève. On m’a alors proposé de mettre ce travail sur l’Europe et celui sur le Maroc en vis-à-vis sur le thème « partir ». L’un est flou, froid et poétique alors que l’autre est chaud et plus réaliste. Le sujet répond aux problématiques contemporaines que sont les territoires et les frontières.
Vous êtes de culture franco-marocaine et vos travaux se concentrent principalement sur l’Afrique : que cherchez-vous à explorer et à montrer de ce continent ?
J’ai fait mes débuts photographiques en 1999 avec un sujet sur l’Afrique noire. Je travaillais au 6/6, une démarche très technique qui oblige une inscription dans un groupe. Puis très vite, je me suis intéressé à la question migratoire. Mes travaux sur le Maroc sont énormément touchés par l’autobiographie. Ce sont des sujets longs à mettre en place qui explorent des problématiques contemporaines et très masculines : le voyage immobile, la projection de soi. Je fais le lien entre ce que je ressens en France et ce que je ressens chez la population marocaine. A la poésie se mêle donc un contre-point journalistique. Le Maroc est un pays qui se vide de l’intérieur. Les richesses se sont perdues. Il y a une contradiction entre un pays moderne économiquement tourné vers l’extérieur, et la tradition.
Justement par certains aspects, votre regard est pour le moins engagé…
Je suis moins engagé quand je travaille sur l’immigration car mon ton est plus poétique. En revanche, mon engagement est beaucoup plus fort à travers des sujets où je suis dans le don, comme celui sur les enfants handicapés d’Afrique. En réalisant cette série, je voulais savoir comment et pourquoi en Afrique, l’handicap est un facteur d’exclusion et d’abandon des nourrissons. Je voulais déclencher des choses.
Et qu’en est-il dans votre série « El Maghreb »?
La double culture m’a permis de faire des images qu’un Marocain n’aurait pas osé faire. D’ailleurs, ces photos ont été prises dans ma famille et mon père a perçu ce travail comme une trahison. Il y a, par exemple, une image tendancieuse, d’une femme frottant le dos de son enfant au hénée. Il y a ce corps rouge et cette main orange… Je travaille beaucoup sur le moment où les gens se perdent, où les corps se rapprochent. Ce sont des images familiales prises dans des moments traditionnels et intimes. Elles ont choqué ma famille. La représentation du corps est interdite et moi je n’ai pas les clés culturelles ni la langue pour m’aider.
Vous êtes diplômé assistant réalisateur de cinéma, pourquoi avoir fait le choix de l’image fixe ?
Le cinéma apporte beaucoup à la photographie, mais mon parcours m’a porté vers l’image fixe. J’ai suivi une formation privée en cinéma et ça ne m’a pas plu. J’étais angoissé par mon avenir et je me suis orienté vers la photographie que j’avais apprise au lycée. À partir du moment où on fait une image, on fixe la vie dans un cadre, on est dans une écriture. L’image permet de raconter sa propre histoire comme on la ressent. J’ai besoin de cette fiction. Pourtant, je reconnais être attiré par le webdocumentaire. Par exemple la série « Entrada » s’entrecoupe avec une série de portraits en France. Avec ce format, je pourrais explorer la question de l’identité par exemple.
Source : Le Soir
Des Marocaines sont encore mariées en Europe avec lecture de la Fatiha et répudiées par leurs maris sur un coup de tête.
Entretien avec Mme Amina, membre du groupe de travail «Approche genre et nouvelles générations» au sein du CCME : Il n'y a pas de structures d'assistance pour les femmes MRE, elles méconnaissent leurs droits…Suite
Les migrants illégaux qui entrent au Canada avec l'aide de passeurs clandestins pourront être détenus tant que leur véritable identité n'aura pas été établie, selon un projet de loi déposé jeudi par le gouvernement canadien.
Le projet de loi durcit ainsi les peines en matière d'immigration illégale, et s'appliquera désormais à toute personne impliquée de près ou de loin au trafic d'êtres humains.
Il prévoit aussi que les autorités du pays pourront détenir les migrants illégaux pour une période allant jusqu'à 12 mois, tant qu'elles n'auront pas acquis la certitude qu'ils ne représentent pas une menace pour la sécurité nationale.
La nouvelle mesure législative imposerait également une période de probation de cinq ans pour les demandeurs d'asile, les empêchant de quitter le Canada ou de poser leur candidature pour parrainer la venue de leur famille au pays.
A l'heure actuelle, les personnes qui arrivent illégalement au pays et demandent l'asile peuvent être libérées après 30 jours même si leur identité n'est pas clairement établie. Le projet de loi prévoit des peines plus sévères pour les têtes dirigeantes des passeurs clandestins, qui s'exposeront à des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison.
22/10/2010
Source : Aufait/MAP
Dans le viseur des Lions de l’Atlas depuis quelque temps, Karim Ait Fana, Younès Belhanda et Abdelhamid El Kaoutari, le trio franco-marocain du HSC Montpellier a finalement décidé de donner sa préférence aux Lions de l’Atlas. Joli tir groupé pour la sélection marocaine, dont les émissaires avaient auparavant, réussi à enrôler des binationaux en Belgique et aux Pays-Bas.
C’est le quotidien sportif L’Equipe, qui a annoncé sur son site internet que Karim Ait Fana (21 ans), Younès Belhanda (20 ans), et Abdelhamid El Kaoutari (20 ans), avaient décidé de jouer pour le Maroc. Pour Belhanda, buteur ce week-end en championnat, opter pour le Maroc a été un « un choix de cœur ». Même son de cloche du côté de ses coéquipiers qu’il aura peut-être bientôt l’occasion de côtoyer en sélection marocaine.
Le potentiel de ces joueurs leur avait auparavant permis de jouer dans les catégories de jeunes en équipe de France, et Karim Ait Fana était même dans l’antichambre de la sélection A, vu qu’il compte six sélections chez les Espoirs. Il déclare d’ailleurs à la Radio RMC : « J’ai eu une discussion avec l’actuel coach du Maroc, Dominique Cuperly. C’est ce qui m’a poussé à choisir le Maroc. J’étais en équipe de France Espoirs, ça se passait bien et je m’étais engagé à faire les qualifications pour l’Euro 2011 et malheureusement on a été éliminé. A partir de là, il fallait faire un choix. Le Maroc représente aussi beaucoup pour moi, donc j’ai décidé de porter les couleurs des Lions de l’Atlas. Pour moi, c’est un choix du cœur, et j’en suis très fier. »
Vidéo (amateur) de l'interview de Karim Aït Fana
Avec ces trois nouveaux noms, la liste des binationaux prétendants à une place dans le noyau dur des Lions de l’Atlas s’allonge un peu plus. En effet, depuis sa nomination à la tête des Lions de l’Atlas, le tandem Gerets-Cuperly a mis un point d’honneur à rallier des talents euro-marocains. Dans cette quête c’était la Belgique et les Pays Bas qui avaient été les principaux foyers ciblés. Carcela, Amrabat, ou encore Aissati sont les premiers résultats de cette opération séduction, en plus d’autre jeunes talents du championnat néerlandais.
La petite statistique : une équipe euro-marocaine
Notons que sur la liste des 23 joueurs retenus pour affronter la Tanzanie le 9 octobre dernier, 11 d'entre eux avaient une double nationalité. 8 d'entre eux sont des Franco-Marocains (Benatia, Kantari, Basser, Hermach, Chamakh, El Arabi, Taarabt, El Zhar). Les trois autres (Boussoufa, El Hamdaoui, El Ahmadi) sont des Maroco-Néerlandais. Notons qu'en ce qui concerne les joueurs binationaux actuellement prospectés, les Pays-Bas et la Belgique sont loin devant la France, en terme de quotas.
Interessant de noter aussi que sur cette liste de 11 binationaux, 6 sont très souvent titulaires (Benatia, Basser, Boussoufa, El Hamdaoui, Chamakh, Taarabt). C'est dire toute l'importance de ces talents expatriés dans une sélection qui se reconstruit.
Gerets bientôt (enfin) sur le banc des Lions!
Notons qu’en même temps que le renfort de nouveaux joueurs, le Maroc pourrait très prochainement bénéficier (à plein temps) de celui d’Eric Gerets, dont l’aventure avec le club saoudien Al Hilal a pris fin. Le club de Riyad a été éliminé en demi-finale de la Ligue des champions asiatique. Dans la foulée, le président du club, le prince Abderrahmane Ben Msâad aurait annoncé sa démission, et fixé le départ de Gerets au 15 novembre prochain selon une information parue sur le site du quotidien Le Matin.
22/10/2010
Source : Yabiladi
Il y a deux choses de bien chez Fouad Laroui: sa prolificité et son humour. Juste après nous avoir gratifiés d'un roman façon “Petit Nicolas du bled” cet été avec Une année chez les Français, il nous délivre enfin Des Bédouins dans le Polder, dans son édition marocaine.
Fruit d'une fine observation in situ du Marocanus polderiensis, le livre est un essai -transformé- de l'écrivain émigré aux Pays-Bas (d'où la notion de polder, qui est une terre située en dessous du niveau de la mer) depuis vingt ans.
Il y aborde des questions aussi absurdes que sérieuses telles que: “pourquoi les Marocaines ne font-elles pas de vélo?”, ou encore “sont-ce des extra-terrestres?” ou bien évoque l'affaire des caricatures danoises. Et justement, tout le mérite de Laroui est d'éviter de tomber dans la caricature et tout son talent réside dans ses tournures, littéraires: il n'y a qu'un (véritable) écrivain pour vous enseigner des expressions comme “être réduit à quia” ou bien “emphytéotique”.
Donc, si vous cherchez à enrichir votre vocabulaire et à répondre aux questions susmentionnées, vous vous fendrez de 78 dirhams, ce qui est peu cher pour quelques heures de rire.
Des Bédouins dans le polder, de Fouad Laroui aux éditions Le Fennec, 2010, 170 pages, 78 dirhams.
22/10/2010
Source : Aufait
L'avocat Chems-eddine Hafiz estime dans son dernier ouvrage sorti jeudi en librairie que l'Islam doit être appréhendé en France comme une religion de droit commun et non pas une religion d'immigration...Suite
Les travaux du Colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont débuté jeudi à Tanger, avec la participation d'experts et acteurs de la société civile des deux rives de la Méditerranée.
Cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), vise à examiner les conditions de vie des enfants en situation difficile dans cette région du monde.
Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général du secteur de l'enseignement scolaire, M. Youssef Kassmi, a indiqué que cette rencontre de trois jours vise à favoriser l'échange des expériences sur cette question entre les pays méditerranéens.
Les participants feront l'état des lieux du phénomène des enfants en situation précaire et des enfants de l'émigration clandestine, et examineront ses répercussions sur les sociétés, tout en essayant de proposer des solutions à cette problématique, a-t-il affirmé.
Par ailleurs, il a noté que le ministère de l'Education nationale fait de la promotion de la situation de l'enfance l'un des axes stratégiques de son action, ajoutant que les différents acteurs de l'éducation au Maroc oeuvrent pour garantir la scolarité des enfants âgés de moins de 15 ans.
A cet égard, M. Kassmi a précisé que les efforts du ministère se focalisent sur deux volets, à savoir l'éducation non formelle pour réintégrer les enfants en rupture de scolarité et la lutte contre la déperdition scolaire à travers le soutien direct aux enfants et à leurs familles.
De son côté, le représentant de l'UNICEF au Maroc, M. Aloys Kamuragiye, a exprimé sa satisfaction quant à la situation de l'enfance au Maroc, précisant que les indicateurs relatifs à cette catégorie s'améliorent d'année en année sur tous les niveaux.
Cette rencontre constitue une occasion pour les acteurs institutionnels, la société civile et les partenaires internationaux au développement pour examiner la réalité des enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine dans le bassin méditerranéen.
Le colloque, qui connaît la participation de chercheurs notamment des pays du Maghreb arabe, de l'Espagne, l'Italie et le Liban, vise à évaluer les efforts des gouvernements et des différents acteurs de la société civile pour l'amélioration de la situation économique, sociale et éducative des enfants, afin de contribuer au développement des mécanismes pour la lutte contre toutes les formes de maltraitance et de marginalisation des enfants.
Les participants proposeront aussi des solutions quant à l'émigration clandestine et à la situation vulnérable des mineurs non accompagnés dans les pays d'accueil, en vue d'élaborer une stratégie méditerranéenne de lutte contre l'exploitation des enfants et d'amélioration de leurs conditions de vie.
22/10/10
Source : MAP
Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf s'est entretenu, jeudi à Palma de Majorque, avec les représentants des associations culturelles et islamiques marocaines basées aux iles Baléares.
Les entretiens qui se sont déroulés en présence du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak, ont porté sur les questions intéressant la communauté marocaine établie dans cette région autonome de l'Espagne notamment la formation des imams, l'encadrement religieux et l'enseignement de la langue arabe aux enfants des ressortissants marocains.
Lors de cette réunion qui s'inscrit dans le cadre des rencontre périodiques du CCME avec les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Boussouf a rappelé l'intérêt constant qu'accorde SM le Roi Mohammed VI à la situation des ressortissants marocains à l'étranger et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, exhortant les représentants du tissu associatif marocain dans les Baléares à promouvoir les liens spirituels et culturels avec leur pays d'origine.
Il a également exprimé la disponibilité du CCME à œuvrer en collaboration avec le Conseil des oulema pour la Communauté marocaine en Europe en vue d'assurer un encadrement religieux adéquat aux expatriés marocains résidant aux Baléares conforme au rite malekite et aux constantes religieuses de la nation marocaine, basées sur la tolérance et la modération.
M. Boussouf a dans ce sens exhorté les associations marocaines à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec la société d'accueil, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir le rôle de la femme immigrée au sein du tissu associatif marocain.
Il de même souligné la volonté du CCME à œuvrer de concert avec les associations marocaines et du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger pour répondre aux doléances des ressortissants marocains établis aux Baléares concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants des expatriés marocains. Il a été décidé à cet égard de mettre sur pied une association des parents d'élèves qui sera chargée provisoirement de cette mission
Les représentants des associations marocaines ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
Le nombre de la communauté marocaine établie aux Baléares est estimé à plus de 37.000.
Source : MAP
La culture marocaine sera à l'honneur au festival du WorldFest (fête du monde), dont le coup d'envoi sera donné, samedi prochain, dans la ville d'Addison (Etat du Texas), avec la participation de 50 pays.
Lors de cette manifestation de deux jours, qui devra drainer, d'après les organisateurs, un nombre record de 30.000 visiteurs, un "Village marocain" sera monté à l'initiative du Secrétariat d'Etat Chargé de l'Artisanat et de la Maison de l'artisan.
Ce pavillon marocain, qui devrait être maintenu jusqu'à 7 novembre prochain, sera composé d'une vingtaine de tentes, donnant la part belle au génie et au savoir-faire de l'artisan marocain et exhibant des objets créés de différents matériaux dont le verre, le bois, le cuir et le bronze.
Les visiteurs du "Village marocain" pourraient également apprécier des spectacles de musique et de chants, grâce à des prestations du groupe "Renaissance", de la diva du Melhoun Laila Lamrini, et de la formation de musique Gnaoua "Ouled Bombara".
Le caftan marocain sera mis en vedette également lors des défilés de mode prévus dans le cadre de ce festival.
La participation du Royaume au WorldFest portera également sur une fête retraçant le cérémonial du mariage marocain qui puise ses sources dans des traditions ancestrales ainsi que sur la présentation de mets faisant la fierté de l'art culinaire marocain.
Selon Ahmed Yanouri, membre de la communauté marocaine établie à Dallas, le pavillon constitue "une excellente occasion pour faire connaître aux habitants du nord du Texas nos riches culture et patrimoine".
Source : MAP
Le flou entourant la pratique du renvoi d'étrangers condamnés en Suisse commence à se dissiper. L'enquête demandée par la Commission fédérale pour les questions de migration montre que les renvois augmentent et que la pratique s'harmonise.
Les débats, tant au Parlement que dans le public, sur l'initiative «pour le renvoi des étrangers criminels», ne s'appuient pas sur des données claires et fiables, a expliqué hier Francis Matthey. La Commission fédérale pour les questions migratoires (CFM), qu'il préside, a chargé le Forum suisse pour l'étude des migrations et le Centre de droit des migrations à l'Université de Neuchâtel de mener l'enquête auprès des cantons, compétents pour les renvois. Les résultats ont été présentés hier.
Combien renvoie-t-on d'étrangers?
Plusieurs milliers par an, répond l'enquête. En précisant qu'il s'agit, pour la grande majorité, de requérants d'asile déboutés, de dealers ayant purgé leur peine ou d'autres délinquants non domiciliés en Suisse. Mais ceux-là ne sont pas concernés par l'initiative: elle ne vise que ceux auxquels on peut retirer l'autorisation de séjour.
Alors combien d'étrangers avec permis sont renvoyés?
Sur la base des chiffres fournis par 20 cantons et extrapolés pour les 26, le nombre est d'au moins 750 pour 2009, contre 615 en 2008. De précédentes estimations donnaient 350 personnes en 2004 et de 400 à 450 en 2007. Même en l'absence de précision statistique absolue, la tendance est clairement à la hausse.
Qui risque le renvoi?
Tous les étrangers condamnés à de «longues peines» (dès 12 mois selon le Tribunal fédéral). Car, dans ces cas-là, les autorités doivent systématiquement examiner la question du renvoi. Et celui-ci est presque toujours prononcé lorsque la sécurité publique est menacée (grave agression physique et sexuelle, meurtre, trafic de drogue mesuré en kilos).
Et pour les délits moins graves?
Il y a des tendances générales dans les pratiques cantonales. Les étrangers venant de l'Union européenne risquent moins le renvoi que ceux d'autres pays: l'accord de libre circulation le réserve aux cas extrêmes. Les femmes et les étrangers de deuxième génération sont moins souvent expulsés. Et le permis d'établissement «protège» mieux que le permis de séjour.
Quand s'applique le «principe de proportionnalité»?
Dans tous les cas. En présence de délits graves, l'intérêt public à un renvoi l'emporte sur l'intérêt privé à y renoncer. Dans les autres cas, on tient compte de la durée du séjour en Suisse, de l'âge, de l'intégration, des liens conservés ou non avec le pays d'origine, de la situation familiale (couples binationaux avec enfants).
Quelles différences entre cantons?
Dans l'appréciation de l'intérêt privé, certains cantons donnent une «dernière chance» à un délinquant, d'autres pas. Les tendances générales (deuxième génération, type de permis de séjour) ne sont pas absolues et les pratiques peuvent différer. Mais, selon l'étude demandée par le CFM, il existe des «indices d'harmonisation» manifestes.
Aux yeux de la CFM, l'initiative souffre de plusieurs défauts. Le renvoi «automatique» qu'elle prévoit est contraire au principe de proportionnalité. Il n'est en tout cas pas applicable aux ressortissants de l'UE. Le fait que, pour les délits graves, notamment de violence, le renvoi est presque toujours ordonné, montre que le droit actuel (loi sur les étrangers, Code pénal) est suffisant. Avec l'initiative, on aurait un droit pour les Suisses, un autre pour les Européens et un troisième pour les pays tiers.
Source : Le Nouvelliste
Peut-on parler "d'intégration" des Français au Maroc? Le Maroc a-t-il une politique d'assimilation de ses étrangers identique à celle de la France?
L’auteur, Aurè1ia Picod-Kinany , est docteur en sciences sociale. Après quelques années en tant qu'enseignant chercheur, elle décide de créer APK Conseils, un bureau d'études et de développement en sciences sociales humaines et soda les qui intervient dans les domaines de l'expatriation…Suite
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