Je publie aujourd'hui ces quelques lignes consacrées à l'immigration en Belgique que j'avais écrites en 2012, dans le cadre d'un projet qui n'a jamais été publié, qui rejoint une actualité brûlante couverte aujourd'hui par les médias majoritaires.
Dans le cadre de la semaine de lutte à l'école contre le racisme et l'antisémitisme lancée lundi en France, des lycéens ont déposé leurs valises à Casablanca où ils sont venus rencontrer des anciens tirailleurs marocains. Une rencontre riche en émotion et en leçons, selon le reportage de France Info.
Un an après la condamnation retentissante d'une Hongkongaise qui avait réduit en esclavage sa domestique indonésienne, rien n'a été fait pour améliorer la protection des employées de maison, regrette cette dernière.
Le Mali a rapatrié samedi soir un groupe de 146 de ses ressortissants vivant en Libye, un pays en proie au chaos et à l'insécurité depuis 2011.
La communauté marocaine établie en Italie a dénoncé, lors de deux manifestations samedi dans le nord de la péninsule, les propos "irresponsables" tenus par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon lors de sa dernière visite dans la région.
Dans un contexte social marqué par les questionnements à la fois des politiques migratoires et de celles liées aux questions identitaires, dont religieuses, et par la montée des positions politiques normalisantes et sécuritaires, les Cahiers de la LCD proposent une réflexion relative à l’analyse de ces questions dans le système éducatif.
« Quartiers & cités, de l’action au front culturel » : trois jours de rencontres, débats, films, concerts les 25, 26 et 27 mars au Centre Barbara Fleury Goutte d’Or, à l’initiative des Toulousains du Tactikollectif.
L’ANPE en tant que Service public d’emploi (SPE) a pour mission de recenser l’ensemble des offres d’emploi au plan National et au plan International (placement à l’international).
A la suite des attentats terroristes qui ont frappé mardi Bruxelles, l'Ambassade du Maroc et les Consulats généraux du Royaume en Belgique ont annoncé qu'un décès probable, quatre portés disparus, un blessé grave et plusieurs blessés légers marocains ont été enregistrés à ce jour parmi les victimes de ces attaques, selon un communiqué de l'Ambassade du Maroc à Bruxelles, parvenu jeudi à la MAP.
Le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, M. Zeid Ra'ad Al Hussein, a fait part jeudi de sa "profonde préoccupation" concernant l'accord UE/Turquie sur les migrants.
ONG qui ne veulent plus opérer dans des camps désormais "centres fermés", migrants arrivés de longue date s'estimant bloqués contre leur gré : la mise en oeuvre du plan visant à renvoyer tous les migrants illégaux commence à créer des tensions en Grèce.
Les villes de Tanger et Martil abriteront, les 30 et 31 mars, les Rencontres internationales hispano-marocaines, organisées à l'initiative des Universités de Abdelmalek Esaâdi et internationale d'Andalousie.
L’action sociale de l’Eglise catholique au Maroc a signé le 21 mars 2016 une convention avec l’Entraide nationale marocaine. Caritas, comme le HCR avant elle, tente de passer le témoin d'une politique migratoire complète à l'Etat.
Ils sont revenus au pays comme ils l’ont quitté il y a quelques mois. En catimini. Leur nombre demeure indéterminé et leur sort inconnu. Quelques chiffres de l’antenne marocaine de l’Organisation mondiale de la migration (OIM), évoquent le retour volontaire de quelque 79 jeunes Marocains depuis le début de l’année 2015. Des chiffres qui ont augmenté en fin d’année avec plus de 57 cas enregistrés en l’espace d’un mois. Qui sont-ils ? Comment sont-ils partis ? Qu’en a-t-il été de leur vécu en Turquie et en Grèce ? Et que sont-ils devenus? Younes et Mehdi sont retournés au Maroc il y a quelques mois. Ils ont accepté de nous raconter leur histoire ou plutôt leur calvaire.
Comme au lendemain de chaque acte terroriste, les lieux de culte musulmans sont vandalisés par des groupes racistes…Suite
Après que la majorité de droite au Sénat a adopté, mardi 22 mars, une version de l’article 2 de la révision constitutionnelle, portant sur la déchéance de nationalité, si différente de celle votée par les députés qu’elle en compromet ladite révision, « le président n’a pas envie de se précipiter », indique un de ses collaborateurs. François Hollande, qui s’est entretenu avec le président du Sénat Gérard Larcher, mercredi 23 mars, puis avec le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone le lendemain, devait ensuite décider de la suite des opérations législatives sur ce dossier sensible. Mais toutes les options semblaient encore sur la table présidentielle…Suite
C’est une petite musique dissonante qui se joue dans plusieurs capitales européennes depuis les attentats du 22 mars à Bruxelles.
L’expérience réussie et multidimensionnelle des femmes marocaines, à l’intérieur du Maroc comme à l’étranger, a été présentée dans le cadre de la 60è session de la Commission de l’ONU de la condition de la femme (CWS60) qui se poursuit au siège des Nations unies à New York jusqu’au 24 mars…Suite
Le fonctionnement et la signification des frontières ont profondément évolué au cours des dernières décennies, tant dans leurs formes spatiales que dans leurs interrelations (Paasi, 1996). Au sein de l’espace européen de Schengen par exemple se déroulent des processus d’intégration politique qui relativisent la fonction « classique » de la frontière en tant que limite territoriale, celle-ci devenant de plus en plus poreuse (Coupleux et al., 2005).
La fronde des défenseurs du droit d’asile s’intensifie à mesure que l’accord entre l’Union européenne et la Turquie pour barrer la route des migrants entre en application.
Cet accord a mis en place une règle du « un pour un » : pour toute reconduite d’un Syrien en Turquie, un autre Syrien ayant déjà obtenu le statut de réfugié auprès du HCR sera accueilli en Europe.
Mardi 22 mars, le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a affirmé que les « hotspots » accueillant les migrants en Grèce sont devenus des « centres de détention » avec la mise en œuvre du mécanisme de renvoi de tous les migrants en Turquie, y compris des Syriens pourtant manifestement en besoin d’une protection.
Des questions de droit international
L’organisation onusienne a décidé de cesser le transport des migrants vers ces structures, estimant que les droits fondamentaux des migrants ne sont plus garantis.
La légalité de l’accord pose en effet question au regard du droit international, selon lequel tout étranger a le droit de déposer une demande d’asile. Le renvoi de ce dernier ne peut être envisagé qu’après examen de cette requête, avec un droit de recours.
La France, elle, participera bien à la mise en place du dispositif, avec cependant quelques réserves. Paris est en effet en train d’envoyer 20 agents de l’Ofpra, office chargé d’examiner les demandes d’asile, et 80 de l’Ofii, compétent pour l’enregistrement des requêtes et l’accueil des exilés.
La France s’est engagée à accueillir 30 000 migrants
Mais les équipes françaises se limiteront à ce qu’elles estiment être leur champ d’intervention. « Nous sommes là pour protéger. Notre mission s’en tiendra donc aux actions de relocalisation et de réinstallation des réfugiés en France », explique Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra.
La France, en effet, s’est engagée à accueillir 30 000 migrants issus des points d’entrée en Europe – on en est à 300 « relocalisés » aujourd’hui – et à aller chercher 2 375 réfugiés du HCR en Jordanie, au Liban ou en Égypte – plus d’un millier a ainsi déjà été « réinstallé ».
Mais elle ne participera pas aux démarches d’examen d’asile dont la seule finalité est le renvoi des migrants en Turquie.
Le risque d’une route plus dangereuse
Par ailleurs, ce sont les autorités grecques qui devraient donc se charger des formalités indispensables avant l’expulsion, ce qui entraîne les foudres des ONG françaises. « La Grèce n’est absolument pas en capacité de faire des examens conformes au droit international », estime en effet Claire Rodier, membre du Gisti.
Les organisations d’aide aux migrants craignent enfin les conséquences désastreuses d’une fermeture de la frontière entre la Grèce et la Turquie. Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile, s’attend au pire : « Si cette route de la mer Égée est fermée, nul doute qu’une autre plus dangereuse, celle de la Libye, de l’Italie par Lampedusa et de la France, sera empruntée de nouveau. »
Les principales ONG ont d’ores et déjà prévu d’attaquer l’accord en justice.
23/03/2016, Jean-Baptiste François
Source : La Croix