samedi 30 novembre 2024 17:20

Dans le cadre du programme de coopération entre la Région Souss  Massa Draa et la Région d’Aquitaine, et dans l’objectif du renforcement des  échanges culturels entre les deux régions, le Conseil Régional SMD accueillera l’exposition « Mémoire d’un Engagement, la longue Route des Combattant Marocains ». L’exposition se tiendra du 23 janvier au 07 février 2012 à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Agadir…Suite

D’aucuns avaient imaginé que la nouvelle ministre des Cultes, Annemie Turtelboom (Open VLD) allait vite trouver une solution aux inextricables dysfonctionnements de l’Exécutif des Musulmans après le “surplace” permanent de Stefaan De Clerck. C’est raté ! Interpellée jeudi au Sénat par Richard Miller (MR), la ministre a bien dû avouer qu’elle ne pouvait, dans l’état actuel du dossier, rien faire de plus que son prédécesseur. Annemie Turtelboom, comme De Clerck hier, a certes expliqué que des contacts étaient en cours entre son administration et la direction de l’EMB à propos des propositions soumises par ce dernier pour sortir de l’imbroglio mais elle s’est dit impuissante face aux putsches à répétition qui traversent l’exécutif de l’Organe chef de culte de l’islam en Belgique. C’est qu’une intervention de sa part serait considérée comme une immixtion dans le fonctionnement d’un culte reconnu. La ministre n’ignore plus rien du nouveau rebondissement ayant à la fois été informée par la majorité et par son président Semsettin Ugurlu et par la minorité réunie au sein de l’Alternative démocratique des musulmans de Belgique autour d’Isabelle Praile-Soumaya, vice-présidente évincée vendredi dernier. Ne cachant pas sa bonne volonté, Mme Turtelboom veut aussi un vrai dialogue entre les parties en cause.

Richard Miller n’a pu cacher son trouble car “cet Exécutif, qu’on le veuille ou non, est désormais un rouage important du fonctionnement de la société belge qui sur quelque onze millions d’habitants ne compte pas moins de 600 000 personnes, réparties en 295 communautés, de confession musulmane” . Déjà “le fait de n’avoir pas pris de décision pour résoudre ses difficultés a eu pour conséquence de réduire les moyens de fonctionnement de l’Exécutif” . Or pour Miller “il faut savoir ce que l’on veut : si le législateur a confié des missions importantes à cet Exécutif, il doit pouvoir fonctionner convenablement dans le respect de la législation belge et en visant l’efficacité. Mais il faut aussi le préserver de toute dépendance, financière ou autre, d’influences extérieures, si celles-ci sont attentatoires à la sécurité publique”. Le sénateur montois attend donc “une attitude ferme et juste à l’instar sans nul doute des citoyens belges de confession musulmane” .

20/01/2012, Christian Laporte

Source : Lalibre.be

La France a été condamnée jeudi par la Cour européenne de droits de l'homme pour avoir enfermé durant quinze jours un couple de demandeur d'asile kazakhs et leurs enfants en bas âge dans un centre de rétention inadapté à Rouen. Il s'agissait d'un  « traitement inhumain et dégradant »  pour le deux mineurs, âgés à l'époque de cinq mois et trois an…Suite

Le long-métrage "Omar m'a tuer" du réalisateur marocain Roschdy Zem a été présélectionné mercredi pour l'Oscar 2012 du meilleur film étranger par l'Académie américaine des arts et sciences du cinéma, a-t-on appris auprès de son producteur.

"Omar m'a tuer" (2011), qui représente le Maroc, figure parmi neuf films retenus sur une soixantaine de candidatures. Les cinq oeuvres finalistes seront dévoilés le 24 janvier.

"Omar m'a tuer" raconte l'histoire d'Omar Raddad (Sami Bouajila), le jeune jardinier marocain condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de son employeur Mme Ghislaine Marchal, en 1991 dans le sud de la France.

En 1994, révolté par le verdict, Pierre-Emmanuel Vaugrenard (Denis Podalydès), écrivain convaincu de l'innocence d'Omar Raddad ou du moins trouvant une belle opportunité dans la défense de son innocence, s'installe à Nice pour mener sa propre enquête et rédiger un ouvrage sur l'affaire...

"Omar m'a tuer" est le deuxième long-métrage de l'acteur-réalisateur franco-marocain après "Mauvaise foi" en 2006.

Le scénario s'inspire de deux ouvrages: "Pourquoi moi ?" dans lequel Omar Raddad livre son témoignage sur cette épreuve et "Omar: la construction d'un coupable" du romancier Jean-Marie Rouard, un livre-enquête qui dénonce les défaillances de la justice au moment de cette affaire criminelle et le lynchage médiatique dont a alors été victime le jardinier marocain. 19/01/2012

Source :  MAP

Après la très contestée circulaire du 31 mai 2011 relative à la maîtrise de l'immigration professionnelle, dite "circulaire Guéant", qui interdit aux lauréats étrangers de grandes écoles de travailler en France, le gouvernement vient le décret du 6 septembre 2011 augmentant de 30% les ressources exigées pour obtenir un titre de séjour étudiant ... le troisième coup de massue n'a pas tardé avec l'adoption d'une hausse de plus de 6oo% de la taxe relative au renouvellement de la carte de séjour pour les étudiants étrangers…Suite

Chômage, crise économique, plan de retour volontaire, déclarations xénophobes, les ressortissants  marocains qui vivent en Espagne traversent une période difficile, aggravée par la crise financière qui impacte lourdement l'économie et la société espagnole…Suite

Un haut responsable du ministère libyen de l'Intérieur a déploré jeudi une "reprise" des flux d'immigrants vers la Libye, appelant l'Union européenne à aider le pays à sécuriser ses frontières sud.

"Le phénomène (de l'immigration) a commencé à reprendre et il faut que l'UE intervienne", notamment pour aider à la surveillance des vastes frontières sahariennes du sud du pays, a indiqué à l'AFP le général Abdelmonem al-Tounsi.

"Les migrants en provenance de Syrie et de pays voisins sont des milliers. Ils entrent par le terminal de Msaad", frontalier de l'Egypte, au nord-est du pays, a-t-il précisé.

"Des centaines de migrants arrivent aussi par les frontières sud, du Nigéria notamment", a-t-il ajouté.

Il a indiqué que le 10 janvier, 260 migrants avaient été interceptés, en compagnie de trois Libyens armés de kalachnikovs et en possession de 3,5 kg de haschich.

M. al-Tounsi a expliqué la reprise du phénomène par les lacunes dans la protection des frontières depuis le conflit armé qui a opposé durant plusieurs mois la rébellion aux forces de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.

Depuis plusieurs années, la Libye est une destination et un pays de transit vers les côtes européennes pour des centaines de milliers d'immigrants africains.

En ouvrant et fermant le robinet des départs, l'ancien régime utilisait l'immigration comme un moyen de pression sur l'Europe. Il y a un an, il avait réclamé à nouveau cinq milliards d'euros par an à l'UE pour la stopper.

19/01/2012

Source : AFPF

Le déficit commercial s'est aggravé de 25,2 pc passant de 148,3 milliards de dirhams (MMDH) en 2010 à 185,7 MMDH en 2011, selon des chiffres provisoires publiés dernièrement par l'Office des changes.

Le taux de couverture de la balance commerciale s'est dégradé à 47,7 pc à fin 2011, contre 50,2 pc une année auparavant.

L'aggravation du déficit commercial est due notamment au poids des importations énergétiques qui ont bondi en 2011 de 32,7 pc à 90,86 MMDH (68,5 MMDH en 2010) .

Ces statistiques laissent présager un déficit de la balance des transactions courantes en 2011 de 54 MMDH, l'équivalent de 6 pc du PIB.

Selon l'Office des changes, les transferts des MRE ont progressé en 2011 de 7,3 pc pour atteindre près de 58,37 MMDH. 19/01/2012

Source : MAP

Les Marocains occupaient en 2011 le premier rang des travailleurs extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles, publiées jeudi à Madrid.

Avec 208.712 affiliés à la sécurité sociale à fin décembre 2011, les Marocains constituaient ainsi la première force de travail non-communautaire en Espagne, souligne un communiqué du ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale.

Les travailleurs originaires de l'Equateur venaient en deuxième position avec 128.300 affiliés à la sécurité sociale, suivis des Colombiens (91.811) et des Chinois (87.196).

Les Roumains constituaient, quant à eux, le premier collectif travailleur communautaire en Espagne avec 276.741 affiliés à fin décembre 2011, selon la même source.

Le ministère espagnol fait savoir, en outre, que le total des travailleurs étrangers affiliés au régime de sécurité sociale s'était établi à 1.738.922 personnes en 2011, en baisse de 76.056 travailleurs par rapport à l'année précédente.

Selon la même source, les travailleurs étrangers représentent près de 11 pc de l'ensemble des affiliés à la sécurité sociale en Espagne.

L'Espagne connait une crise économique profonde, dont l'une des principales conséquences directes est la hausse du taux de chômage qui dépasse 21 pc de la population active.

 19/01/2012

Source : MAP

Dans son deuxième roman, "Mariage mixte", publié récemment aux Editions La Porte, Ahmed Hijaouy s'attaque à une thématique qui ne lui est pas étrangère. Qui serait mieux placé que ce colonel major qui a poursuivi ses études militaires au Maroc, en France et en Allemagne avant de faire carrière aux Etats-Unis, et qui a été témoin de l'indépendance du Royaume, pour nous plonger dans une rétrospective spatio-temporelle, au c¿ur du Maroc post-colonial, tel que vu et vécu par les Français? C'est à Paris des années 60 que l'histoire, étalée sur 207 pages de format moyen et 23 chapitres, prend racine. Lucie Durand, une jolie Parisienne, maman célibataire, travaille comme barmaid pour subvenir aux besoins de son bébé.

Convoitée par tous mais demeurant toujours inaccessible, elle se lie d'amitié avec le seul homme "poli et gentil" de ce milieu malsain, le Marocain à la peau noire Moha Assou, employé du bar et étudiant aux Ponts et Chaussées, venu du fin fond d'un patelin "hors du temps" du Sahara et de "lieux maudits par Dieu et par les hommes".

L'amitié entre Lucie et Moha se transforme en amour, qui se couronne vite par le mariage. Les évènements se déplacent alors au Maroc, où Moha, une fois son diplôme en poche, revient chercher du travail, laissant son petit ménage (Lucie et sa fillette) à Paris. Les cadres étant une denrée rare dans le Maroc fraîchement indépendant, le jeune ingénieur accède, immédiatement et sans coup férir, au très convoité poste de chef d'arrondissement au ministère des Travaux publics.

Avec sa petite famille qu'il rappelle aussitôt auprès de lui, il mène une vie aisée à Marrakech, où les contrastes sont criants entre la misère des quartiers populaires et le luxe des quartiers européens. Lucie s'accommode, bon gré mal gré, de son nouveau train de vie qui lui offre tous les agréments auxquels peut aspirer un ménage aisé dans une société conservatrice.

Elle trouve consolation de son exil auprès de compatriotes françaises, orgueilleuses épouses de Marocains de haut parage, qui lui témoignent une amitié fallacieuse et une jalousie mal dissimulée.

Brillante ascension, corruption et décadence morale

Enivré par sa gloire, Moha, quant à lui, coupe définitivement le cordon ombilical avec son bled et sa famille déshéritée (qui lui inspirent désormais honte et répugnance), après une visite impromptue de son père fellah qui finit dramatiquement. Le père Assou, Indigné par l'ingratitude de son fils, son reniement de ses origines et son mariage tenu secret, avec une "nasrania" de surcroît, jette la malédiction sur lui et sur sa famille.

D'abord témoin passif des pratiques d'abus de pouvoir, de malversations et d'enrichissement illicite qui sévissent dans l'administration, le jeune cadre ambitieux finit par " rentrer à son insu, du moins les premiers temps, dans un cercle vicieux dont il était difficile de sortir ". Contaminé par la corruption et la débauche ambiantes, il cède, une fois pour toutes, à l'appel de l'argent sale et se procure une maîtresse.

Lucie, crédule et insouciante, se laisse facilement convaincre que l'amélioration subite du niveau de vie de son ménage est due à l'habileté et au savoir-faire de Moha. De même, elle impute son absence, de plus en plus prolongée du foyer, à la lourdeur des charges professionnelles dont il est investi. Après avoir placé sa fille, devenue adolescente, dans une université parisienne, elle se donne à cœur joie aux jouissances que lui permet sa vie opulente au Maroc.

Vingt ans se sont écoulés depuis l'installation de la famille Assou à Marrakech, au cours desquels le fossé s'est creusé chaque jour davantage entre le couple. Age et surpoids aidant, Lucie a perdu son charme d'antan et ne réussit plus à retenir son homme, qui, usant de son argent et de son pouvoir, part à son insu de conquête en conquête. Sa dernière en date, Halima, séduisante jeune fille d'une famille bourgeoise ruinée, se sert de lui comme courte échelle pour retrouver le niveau de vie auquel elle s'était habituée.

Pour lui faire abandonner la "nasrania" de sa femme, elle n'hésite pas à recourir, sur suggestion de sa mère, à la magie noire. Ayant réussi à soudoyer le jardinier de la maison Assou, les deux femmes font avaler à Lucie une matière extrêmement nocive destinée à lui donner la folie, mais qui finit par causer sa mort par empoisonnement. Le roman se clôt sur le verdict rendu par le tribunal, après une enquête enclenchée sous la pression de l'ambassade française, lequel inculpe les deux femmes et met en cause la négligence de Moha.

Les contrastes de la société marocaine d'après l'indépendance mis à nu

Plus qu'un mariage mixte entre deux personnes de différentes nationalités, le roman décrit ce mariage, plutôt malheureux, entre deux cultures, modes de vie, voire deux univers aux antipodes. Les "indigènes" ne voyaient dans les Français que d'anciens colons et des mécréants et, dans les Françaises tout particulièrement, des voleuses d'hommes qui dérobent leurs fils de leurs familles.

Celles-ci, pour leur part, regardaient de haut le peuple, évitaient autant que possible de s'en mêler, et vivaient en cercle fermé. Optant pour un style limpide, sans détours, des phrases laconiques et percutantes et un minimum de description, Ahmed Hijaouy jette, au passage, un regard panoramique sur le Maroc de l'après-indépendance, où les valeurs authentiques d'attachement à la terre, de générosité, sacrifice, cohésion familiale (incarnées par la famille et les gens du douar de Moha) restent de mise dans le monde rural malgré la précarité et l'ignorance.

Par contre, la plume acerbe de l'écrivain, critique impitoyablement les m¿urs de la haute société citadine qui récolte avec rapacité les fruits de la modernité et s'enrichit aux dépens du peuple, abandonné à la misère. C'est le portrait d'une bourgeoisie hypocrite, déracinée, qui vit à l'occidentale, aveuglée par l'argent facile et le modernisme européen, que Hajiouy brosse dans ce roman. Moha, petit à petit perverti, finit par en faire partie et c'est cela, à juste titre, qui le conduit à sa perte.

19/1/2012

Source : Aufait/MAP

Du 1er au 24 février, le Cabaret Sauvage présente Barbès Café, un spectacle musical par créé par Méziane Azaïche et Naïma Yahi, qui a pour thème l'immigration maghrébine en France, racontée à travers l'histoire de ses artistes, de ses musiques et de sa culture.

"Dès les années 1930, les cafés-hôtels deviennent des lieux de vie et de mémoire. On y prend des nouvelles du "bled", on y écoute de la musique, on y cherche du travail, on y fait sa prière du vendredi. Le sentiment national va naître de l'exil. Loin de sa terre, on découvre l'entre-soi, une connivence avec d'autres exilés."(Benjamin Stora)

Barbès Café plonge le spectateur dans l'atmosphère de ces cafés et cabarets mythiques où la musique et les récits de vies se rencontrent. A partir d'un travail mêlant comédie et images, en une dizaine de tableaux, nous suivons des années 50 à nos jours des histoires, des époques, nous revivons les évènements marquants avec pour fil d'Ariane, le parcours de ces musiciens qui ont marqué la musique arabe en France et ailleurs. Des origines, marquées par le blues de l’exil chanté dans les bars de Barbès, à aujourd’hui, où le leg des anciens est défendu par une nouvelle génération d’artistes comme faisant partie du patrimoine
musical français.

Pendant la période de création, en marge des répétitions, une série d’actions culturelles est organisée dans les quartiers du nord est de la métropole. Vous trouverez les dates et lieux de ces évènements dans le dossier de presse.

19/1/2012

Source : Générique

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) demeurent au cœur des priorités de l’action gouvernementale, à travers la défense de leurs droits, la préservation de leurs intérêts et le renforcement de leurs liens avec la mère-patrie, a affirmé le Chef de gouvernement, M. Abdelilah Benkirane.

Présentant, jeudi, la déclaration gouvernementale devant le Parlement, M. Benkirane a précisé qu’il sera procédé dans ce cadre à la mise en Œuvre d’une politique publique intégrée et cohérente visant à réaliser la complémentarité d’action entre les différents intervenants dans la gestion des affaires des Marocains résidant à l’étranger.

Cette politique se décline en cinq axes principaux portant sur les volets religieux, culturel et éducationnel, administratif et consulaire, social, économique et de la participation à la vie nationale, a-t-il expliqué.

Concernant l’aspect religieux et culturel, M. Benkirane a indiqué, qu’en réponse aux demandes croissantes des MRE, le gouvernement œuvrera, dans le cadre d’une approche participative et intégrée, à développer et à diversifier les programmes d’éducation, d’encadrement religieux et d’enseignement des langues arabe et amazighe.

S’agissant du volet administratif et consulaire, a-t-il poursuivi, le gouvernement s’attèlera à l’amélioration des services administratifs destinés aux MRE, l’objectif étant de préserver leurs droits et intérêts, à travers la généralisation de la consultation juridique, judiciaire et administrative, la simplification et l’activation des procédures de traitement des plaintes et de règlement des litiges administratifs, la mise en place de programmes d’orientation et le renforcement du réseau de centres consulaires et la modernisation de leurs services et de leurs prestations pour leur permettre de répondre aux attentes des MRE.

Pour ce qui est du volet social, le gouvernement œuvrera à la consolidation du dialogue et à la diversification des canaux de communication et de coopération avec les gouvernements des pays d’accueil, ainsi qu’à la révision et l’élargissement des accords bilatéraux dans le domaine social, a ajouté M. Benkirane, indiquant qu’il sera de même procédé au renforcement des services sociaux au niveau des consulats, et des partenariats avec la société civile des pays d’accueil.

Au volet économique, le gouvernement élaborera un plan d’action intégré à travers la mobilisation des moyens nécessaires pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération des investissements des Marocains de l’étranger, notamment la création d’une banque d’investissements, la mise en place de mécanismes de motivation, de financement et d’accompagnement, outre la réservation de tranches spéciales MRE dans les grands projets nationaux d'habitat.

Le chef de gouvernement a, d'autre part, indiqué qu’en réponse aux aspirations légitimes des MRE à la participation fructueuse aux différents aspects de la vie nationale, le gouvernement veillera à la mise en Œuvre appropriée des dispositions de la nouvelle constitution les concernant (articles 16, 17, 18 et 163), en vue, notamment, de renforcer et de préserver les liens avec les nouvelles générations de MRE et de créer le climat propice à la communication avec ces générations.

19/01/2012

Source : MAP

Plus de 140 ONG de défense des droits de l'Homme et organisations politiques et syndicales espagnoles ont appelé, mercredi, à la fermeture des Centres d'internement des étrangers en Espagne (CIE), des "lieux opaques où les droits fondamentaux des personnes sont bafoués".

L'appel, qui figure dans un manifeste publié à Barcelone (nord-est de l'Espagne), intervient au lendemain de la mort subite d'un ressortissant de nationalité guinéenne dans le Centre d'internement des étrangers de la capitale catalane.

Selon la version de la police espagnole, qui a cité un rapport des médecins légistes, le décès du jeune guinéen (21 ans), survenu le 5 janvier, serait dû à une crise cardiaque.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, au nom de l'Observatoire du système pénal et des droits humains de l'Université de Barcelone, Cristina Fernandez a qualifié les CIE d'"espaces d'impunité où les principes démocratiques et les droits sont constamment violés", ajoutant que les plaintes ne sont jamais instruites car les pensionnaires qui désirent témoigner des abus commis dans ces établissements sont souvent expulsés.

Elle a également estimé "illégal de priver des personnes de leur liberté pour la simple raison que leur situation administrative n'est pas régularisée", affirmant que le fait de ne pas disposer de papiers en règle ne peut être considéré comme un "délit", mais plutôt comme une "faute administrative".

Pour sa part, l'avocat de l'Association catalane des droits de l'Homme, José Javier Ordonez a critiqué le refus du gouvernement espagnol de dévoiler le nombre d'étrangers retenus dans ces centres, destinés à héberger les sans-papiers dans l'attente de leur expulsion vers leur pays d'origine.

Citant des chiffres non officiels publiés par des ONG, M. Ordonez a indiqué que les centres d'internement des étrangers accueillent chaque année 16.000 personnes, dont seuls 49 pc sont expulsées vers leur pays.

"L'internement n'est plus une mesure préventive. Il est devenu une sanction, un châtiment contraire aux règles juridiques", a-t-il dénoncé.

Les signataires du manifeste ont, par ailleurs, appelé à l'ouverture d'une enquête objective sur la mort du jeune guinéen, "décédé dans des circonstances confuses", à protéger les témoins de ce drame et à autoriser les avocats et les militants des organisations humanitaires à accéder à cet établissement.

Ils ont de même convenu d'organiser une manifestation vendredi devant les locaux de la Délégation du gouvernement espagnol à Barcelone au cours de laquelle ils devront remettre une copie de leur manifeste à la représentante de l'exécutif central.

De son côté, le médiateur de la Catalogne, Rafael Ribo avait annoncé, la semaine dernière, l'ouverture d'une enquête sur le décès du jeune ressortissant guinéen.

L'Espagne dispose d'une dizaine de centres d'internement des étrangers, en instance d'expulsion, dont le nombre n'est jamais communiqué.

18/01/2012

Source : MAP

 Le premier ministre italien, Mario Monti, a plaidé mercredi pour la moralisation du débat public sur les immigrés, en allusion aux écrits de presse qui font l'amalgame entre la sécurité et l'immigration.

"Il y a nécessité de tempérer le langage dans le débat public traitant de la question de l'immigration et des immigrants", a indiqué Monti dans des déclarations de presse.

"La dignité des personnes et la sécurité peuvent et doivent être réalisées ensemble, et ceci n'est pas pour concilier des valeurs contradictoires, mais pour relier des questions totalement légitimes et dont nous sommes tous conscients", a-t-il expliqué.

Des médias italiens mènent campagne contre les immigrés depuis la double agression mortelle perpétrée contre un ressortissant chinois et sa fille, le 4 janvier, à Rome et qui a été suivie d'une descente policière dans un quartier d'immigrés donnant lieu des centaines d'interpellations.

Dans cette affaire, la police est toujours à la recherche de deux ressortissants marocains soupçonnés d'être les auteurs de ce double crime motivé par le vol.

"Il n'y a pas de sécurité sans respect, mais l'on ne peut pas forcer les gens à adopter une bonne conduite, mais on doit les en convaincre", a souligné Monti.

Le Premier ministre italien a appelé à cet égard, au rejet "des excès et des abus de langage qui ont contaminé le débat général", sur les sujet de l'immigration, soulignant que "certaines expressions sortent de notre contrôle, et nous ne savons pas précisément où elles conduisent", en allusion à la xénophobie.

"Ce langage a constitué et constitue toujours, dans de nombreux cas, malheureusement, le moyen pour les gens d'aborder des sujets liés aux questions d'immigration et d'intégration", a-t-il déploré.

Monti est le premier chef du gouvernement italien à avoir créé un ministère en charge de l'immigration et de l'intégration. (APS)
18/01/2012

Source : Agence algérienne (APS)

Le chef du nouveau gouvernement marocain Abdelilah Benkirane, leader du parti islamique Justice et développement (PJD), a fait ses premiers pas sur la scène internationale en recevant mercredi son homologue de droite l'Espagnol Mariano Rajoy, qui vient lui aussi d'arriver au pouvoir.

Le déplacement de M. Rajoy qui vise à donner un nouvel élan aux relations bilatérales entre les deux voisins survient alors que le Maroc et l'Espagne sont tout deux empêtrés dans des problèmes socio-économiques sur fond de chômage, et doivent régler des dossiers épineux au niveau bilatéral.

S'exprimant devant la presse espagnole, Mariano Rajo a évoqué les réformes démocratiques menées par le roi Mohammed VI en affirmant que le Maroc "est un exemple à suivre pour beaucoup d'autres pays".

L'Espagne "sera aux côtés du Maroc pour contribuer à la réussite de ce pays voisin parce qu'il n'y a pas dans le monde de pays plus intéressé que l'Espagne par le fait de pouvoir compter sur un Maroc démocratique, prospère et stable".

Par ailleurs, les dossiers sensibles entre les deux pays concernent notamment la pêche, la sécurité, l'immigration clandestine ainsi que la question du Sahara occidental.

"Nous avons besoin d'un dialogue long et patient pour régler toutes les questions sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord", a déclaré à l'AFP le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Eddine Othmani, avant cette visite.

M. Rajoy devrait aborder avec ses hôtes le blocage, par le parlement européen en décembre, d'un accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui a poussé l'Espagne à exiger une compensation pour sa flotte.

L'Espagne, un pays très gros consommateur de poisson, est le principal bénéficiaire de cet accord qu'il cherche à renégocier "le plus rapidement possible" pour sauver sa pêche.

Pour sa part, le Maroc veut la ratification de l'accord avec l'UE sur les échanges de produits agricoles, ce que freine Madrid qui ne souhaite pas un raz-de-marée sur son marché.

Du poisson contre des tomates

Outre ce dossier "poissons contre tomates", l'immigration clandestine, la sécurité et le Sahara occidental devraient être au menu des discussions.

"Pour lutter contre l'immigration clandestine, il faut investir dans le sud, et les entreprises espagnoles sont les bienvenues au Maroc", a déclaré M. Othmani, soulignant que quelque "500 à 600 entreprises espagnoles" opèrent dans le royaume.

En raison de sa brève durée, la visite de M. Rajoy reste avant tout une occasion pour les deux nouveaux chefs de gouvernements de faire connaissance, après les élections législatives de novembre au Maroc qui ont amené l'islamiste Benkirane et en Espagne le chef de la droite espagnole au pouvoir.

De fait, selon M. Othmani, toutes les questions "épineuses" devront être discutées au niveau bilatéral entre les ministres concernés avant d'être portées devant la commission mixte présidée par les deux Premiers ministres.

En attendant, la "priorité doit être donnée aux questions économiques car la situation est difficile pour toute la région".

Dans ce domaine les deux partenaires peuvent s'entraider. Souffrant de la crise économique, les PME espagnoles peuvent s'implanter au Maroc, un pays qui a enregistré une croissance d'environ 5% en 2011, où la main d'oeuvre est relativement bon marché.
Et le Maroc, qui subit lui aussi les effets de la crise financière de l'UE son principal partenaire, souhaite attirer des investissements qui commencent à manquer.

Malgré un solde des échanges commerciaux déficitaire pour le Maroc, les exportations vers l'Espagne ont enregistré une hausse de 27,37% en 2011 au moment où les importations ont augmenté de 12%.

Mais les investissements de l'Espagne au Maroc ont chuté l'an dernier, même si Madrid y reste le deuxième investisseur après la France.
Environ 800.000 Marocains travaillent au Maroc, et durant la dernière décennie 51.750 Marocains ont obtenus la nationalité espagnole, au moment où ce chiffre ne dépassait guère 780 cas en 1995, selon le conseil consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

18/01/2012, Henri MAMARBACHI

Source : AFP

France/étudiants étrangers: le Sénat vote contre la circulaire Guéant

Le Sénat à majorité de gauche a adopté mercredi une proposition de résolution socialiste, qui dénonce "les ravages" pour la France de la circulaire du ministre de l'Intérieur Claude Guéant sur les étudiants étrangers.

La proposition de résolution, qui a seulement valeur d'interpellation politique du gouvernement, a été votée par 174 voix contre 139.
"Voici une circulaire dont les seules conséquences sont qualifiées de +stupides+, +aberrantes+, +infamantes+ par tous les acteurs concernés. Tous dénoncent les ravages portés à nos écoles, l'université, la francophonie et à l'économie", a lancé la sénatrice socialiste de Paris Bariza Khiari, auteur de la résolution.

"Un malentendu s'est créé, s'est amplifié" mais "une nouvelle circulaire" a été prise pour "dissiper définitivement les malentendus", lui a répondu le ministre de l'Intérieur.

Avec les nouvelles dispositions, "le malentendu est levé et la proposition de résolution est devenue sans objet", a-t-il ajouté.

La circulaire Guéant du 31 mai 2011 restreignant la possibilité pour des diplômés étrangers d'obtenir un statut de salarié après leurs études a provoqué une levée de bouclier notamment dans les université mais aussi des réserve au sein du gouvernement et du patronat.

Le texte contesté demande aux préfets d'instruire "avec rigueur" les demandes d'autorisation de travail des étudiants et d'exercer un "contrôle approfondi" des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.

Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié).

A la suite d'une mobilisation grandissante contre cette circulaire, M. Guéant a annoncé vendredi dernier une nouvelle circulaire qui, selon Mme Khiari, ne "lève pas toutes les ambiguïtés".

18/01/2012

Source : AFP

Une trentaine de films seront projetés, du 8 au 11 février prochain, lors du Festival Cinéma et Migrations d'Agadir qui rendra un hommage à l'artiste marocain Younes Migri et à la star égyptienne Hassan Hosni.

Le festival présidé cette année par l'écrivain Tahar Benjelloun, donnera aux amoureux du 7ème Art l'occasion de découvrir quelques films nouveaux portant sur le phénomène migratoire, signés par des réalisateurs marocains et étrangers.

Il s'agit, entre autres, de "Notre étrangère" de Sarah Bouain, "Illégal" de Olivier Masset-Depasse, "Andalousie Mon amour !" de Mohamed Nadif, "Beur sur la ville" de Djamel Bensalah ou encore "Route vers Kaboul" de Brahim Chkiri.

En partenariat avec l'Institut culturel italien, cette 9ème édition propose quelques films italiens à succès traitant de la même thématique comme "L'Orchestra" de Agostino Ferrente, "The Golden Door" du réalisateur Emanuele Crialese, "Lamerica" de Gianni Amelio, ainsi qu'un documentaire sur la situation des jeunes émigrants marocains, sur un récit de Tahar Benjelloun.

Dans la catégorie des courts-métrages, le public suivra, au Cinéma Rialto et dans d'autres espaces de la ville, une panoplie de productions, dont "Rocky doit mourir" de Abdellah Nihrane, "6h15 min" de Mouna Karimi, "Au secours Africa" de Zaynab Toubali, "Mariage mixte" de Salma Eddlimi, "Ensemble" de Mohamed Fekrane, "Sur la route du paradis" de Uda Benyamina et "Chlamydia" de Ben Younes Bahkani.

Artistes au sommet de leur art

Dans le chapitre des hommages, l'Association "Mobadara Takafia" qui organise l'évènement, en partenariat avec le Centre cinématographique marocain, a porté son choix cette sur deux artistes au parcours très riche et qui sont aujourd'hui au sommet de leur art. Il s'agit du chanteur-compositeur et acteur marocain Younes Migri et Hassan Hosni, incontestablement l'une des figures qui a le plus duré au cinéma égyptien.

Natif d'Oujda en 1951 dans une famille d'artistes, Migri s'est lancé, dès son jeune âge, dans le monde de la musique. Certains de ses tubes ont fait le tour du monde.

Il a ensuite embrassé une carrière d'acteur et compositeur de musique de films pour devenir l'un des artistes les plus productifs ces dernières années.

Hassan Hosni, de son côté, compte à son actif une riche filmographie qui traduit un immense talent et une grande capacité de travail malgré ses 74 ans passés. Il continue encore de travailler avec la même vigueur aujourd'hui aux cotés de jeunes stars de la comédie égyptienne.

Pour Omar Halli, président de l'Université Ibn Zohr, et membre de l'Association " Al Moubadara Attakafia ", à l'origine du festival, cet évènement artistique a réussi à gagner, au fil des ans, en maturité, dont témoigne une "programmation qui allie projections de films, ateliers artistiques et débats".

"Je ne peux que me féliciter de la maturité acquise par cet évènement et son succès auprès du public tout comme son souci de maintenir, depuis la première édition, un partenariat privilégié avec le monde universitaire et académique ", dit-il dans un entretien avec la MAP.

Tout un programme a été en effet élaboré à l'occasion de cette 9ème édition au profit des étudiants de l'Université Ibn Zohr, en particulier pour les filières des sciences humaines, des sciences de la communication et de l'audiovisuelle.

Parmi les moments forts figure une rencontre à la Faculté des lettres avec l'éminent écrivain Tahar Benjelloun. Trois ateliers sont prévus sur l'écriture au Cinéma, l'interprétation dramatique et l'image cinématographique. Ils seront animés au profit des étudiants de la faculté polydisciplinaire de Ouarzazate, respectivement par l'acteur et réalisateur Mohamed Nadif, l'acteur Rabie Kati et le cameraman reporter, Houcine Oualil.

Parallèlement aux projections de courts métrages, les étudiants auront aussi l'occasion de discuter du monde du cinéma avec les réalisateurs marocains: Uda Ben Yamina, Mohamed Chrif Tribak et Abdelillah Zirat.

Dans le chapitre des débats et conférences, les mobilités géographiques, notamment des femmes et des mineurs, l'arrière plan démographique du printemps arabe, la migration et droits de l'homme, seront débattus par des chercheurs marocains et étrangers.
Les organisateurs prévoient enfin la projection du film "La danse du Monstre" de Majid Lahcen, qui traite du fléau des abus et violations contre les enfants. Le film tourné à Agadir, sera projeté en présence des membres du casting, dans le cadre d'un partenariat avec l'Association " Touche Pas à mon enfant".

19/01/2012

Source : MAP

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On l'a vu dernièrement dans le film «Andalousie mon amour !» de Mohamed Nadif, campant le rôle d'un jeune candidat à l'immigration clandestine. Avec son jeu juste, sans cabotinage aucun, ni geste fortuit, Ali Esmili ne passe pas inaperçu. Portrait d'un jeune acteur qui a de l'avenir

Mince, silhouette filiforme, mais athlétique, le visage très expressif, Ali Esmili donne l'impression d'être né pour être acteur. Une théorie que confirme d'ailleurs son parcours. Passionné de littérature depuis son jeune âge, il fait des études d'économie en France avant de tout arrêter pour revenir à ses premières amours : le cinéma. D'une simplicité déconcertante, Ali parle de sa passion pour les arts du spectacle le plus normalement du monde.

Et c'est tout aussi simplement qu'il décide d'entamer des études de cinéma à Nanterre qu'il renforce avec des ateliers de théâtre. Fort de cette formation, il se présente au concours, sélectif et très sérieux, de l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT). Il l'obtient haut la main et effectue ses trois ans de formation. Naturellement, il fait du théâtre au sein d'une troupe à Valence.

Décidément, la vie artistique d'Ali coule de source. Sa facilité à s'exprimer, matinée d'une certaine retenue, tout de même, ainsi que sa détermination l'ont toujours poussé de l'avant. Son engouement pour l'art le prédestinait à monter sur scène.
Son talent et sa persévérance se sont occupés du reste. «Aujourd'hui, je suis ce qu'on appelle un intermittent du spectacle en France. Je vis du théâtre et du spectacle tout en étant soutenu par l'Etat», avance-t-il tout simplement.

En France, pays d'adoption où il vit depuis 1996, il fait du théâtre.

Au Maroc, son pays de naissance, il avance à pas de géant dans le cinéma depuis seulement près de 3 ans. «Je me retrouve autant dans le théâtre que dans le cinéma», confirme Ali avant d'expliquer : «Le cinéma demande un jeu dans la nuance, dans l'économie et le presque rien alors que le théâtre requiert une tout autre énergie». Un équilibre qui le comble et l'exalte. Et c'est avec beaucoup de bonheur qu'il jongle avec les deux arts.

Ce fils du théâtre a découvert le cinéma il y a quelques années à peine avec Selma Bargach qui lui a confié le rôle principal de son film «La 5e corde».

Aujourd'hui, il est à l'affiche du film «Andalousie mon amour !» de Mohamed Nadif, actuellement dans les salles. Une expérience qu'il qualifie de riche et d'instructive. D'ores et déjà, Ali se sent conquis par l'univers magique du 7e art. «En apprenant le cinéma, je suis heureux. C'est une aventure qui m'a plus», avance-t-il avec assurance.

Mais pourquoi cet acharnement à faire l'acteur et que signifie cette étiquette pour lui? Encore une fois, sans faire dans la complication, le jeune homme fait la part des choses entre le cinéma et le théâtre. «Pour ce qui est du théâtre, jouer c'est de pouvoir créer et défendre une parole collective en vue d'instaurer un espace de débat qui nous permet de réfléchir avec le public. Quant au cinéma, faire l'acteur revient à défendre la vision du réalisateur qui réfléchit le monde à partir d'une idée. On peut donc dire que je suis un intermédiaire qui a pour mission d'ouvrir le débat ». Ouvrir le débat, mais pas seulement.

Vous avez dit une carrière à l'international ?

«Je rêve de pouvoir continuer à faire ce métier comme il se doit et comme j'en ai envie ». Pour cela, Ali Smili ne se pose pas trop la question de savoir si cela doit se faire à un niveau national ou international. Il se contente de faire du théâtre en France et du cinéma au Maroc. «Je n'ai pas une ambition carriériste, mais artistique», une déclaration qui résume parfaitement la vision du jeune acteur. Aujourd'hui, c'est sur les planches qu'il évolue en compagnie d'une troupe lyonnaise qui présente une pièce destinées à être présentée à un public de lycéens. Un projet «de proximité» qui lui tient à cœur. Il est également en tournée avec une pièce de Youssef Fadel intitulée «Cahier d'histoires». La pièce sera présentée en mars prochain en France. Le 23 juin, c'est sur les planches françaises, plus exactement dans le Jura, qu'il jouera «Israël - Palestine : Portraits», de Pauline Sales. Mais le meilleur reste à venir pour ce comédien de talent qui s'investit corps et âme dans son art.

19/1/2012, Kenza ALAOUI

Source : Le Matin

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