dimanche 7 juillet 2024 16:17

L'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) n'est plus en mesure d'assurer normalement ses missions car il n'a plus reçu de subsides depuis plusieurs mois. Le dernier versement de l'Etat fédéral remonte au mois de janvier, rapporte jeudi le quotidien Le Soir. L'islam est un des six cultes officiellement reconnus en Belgique. L'Etat fédéral est donc légalement tenu d'accorder ce subside qui s'élevait l'an dernier à 450.000 euros.

"Il n'y a pas de remise en cause de celui-ci. Le ministre s'engage à régulariser le problème aussi vite que possible", affirme-t-on au cabinet du ministre de la Justice, Stefaan De Clerck. Du côté de l'Exécutif, on s'étonne de ce retard prolongé. "Entre 2005 et 2008, l'institution a connu une gestion catastrophique avec des personnes douteuses et une politique de clientélisme. La nouvelle équipe a remis de l'ordre et de la transparence. Malgré ça on a réduit ses subsides. Et là, on lui coupe les vivres", s'inquiète le bureau de l'EMB.

25/08/11

Source : 7 sur 7

Le 8 août, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir atteindre « un nombre record » de reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière. Alors qu’en début d’année Brice Hortefeux, son prédécesseur, avait fixé ce chiffre à 28 000, Guéant a décidé de le réévaluer à 30 000. « Il semble que nous puissions atteindre cet objectif », a-t-il estimé. Le ministre en a profité pour se féliciter du nombre des expulsions réalisées depuis janvier : « Sur les sept premiers mois de l’année, nous avons reconduit 17 500 étrangers, soit 4 % de plus que l’année dernière. »

Quant à l’immigration régulière, il a répété vouloir réduire de 200 000 à 180 000 le nombre d’entrées légales d’étrangers en France, qu’elles soient liées au travail, aux études ou au regroupement familial.

Certes, à neuf mois de l’élection présidentielle, le discours se veut de plus en plus ferme. Mais pourquoi Claude Guéant se montre-t-il aussi confiant ? Dans la discrétion de la période estivale, les décrets d’application de la loi sur l’immigration votée en mai sont entrés en vigueur le 18 juillet. Dorénavant, l’intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) sera repoussée à cinq jours au lieu de deux, et la durée de la rétention sera prolongée de 32 à 45 jours. Enfin, là encore sans faire de bruit, le plus grand centre de rétention administrative de France a ouvert ses portes le 1er août en Seine-et-Marne. Pas de doute, Guéant sait se donner les moyens de ses ambitions.

25/08/2011, Justine Spiegel

Source : Jeune Afrique

Des vieux migrants sont traqués. C'est une chasse sans merci à laquelle se livrent les contrôleurs de la CNAV, de la MSA de la CAF et de la CPAM, sans oublier les agents des impôts. Ces techniciens n'hésitent pas à recourir à des contrôles discriminatoires et des pratiques brutales, d'ailleurs fermement dénoncés par la HALDE, dans une délibération du 10 mars 2010. Leur cible de choix : les vieux migrants bénéficiaires ou éligibles à l'Allocation Solidarité Personne Agée (ASPA). En effet, ces retraités "navettent" entre ici et là-bas, méconnaissent leurs droits et ne savent pas se défendre face à une administration qui les maltraite souvent.

Aujourd'hui, cette traque ciblée et méthodique a atteint des sommets d'indignité. Une situation qui a conduit, un peu partout en France, des collectifs, des associations et des militants des droits de l'Homme à se mobiliser pour dénoncer cette chasse aveugle et exiger respect et dignité pour ces anciens travailleurs immigrés devenus des boucs émissaires.

Pourtant, cette génération d'hommes et de femmes a contribué à recotruire la France d'après-guerre. Beaucoup se sont épuisés et se sont usés la santé sur des postes de travail pénibles, dangereux et mal rémunérés. Aujourd'hui, ils vieillissent seuls, dans la précarité.

Pour bon nombre d'entre eux, la faiblesse du montant de la retraite perçue en France leur assigne un statut de pauvre. Car avec moins de 700 euros mensuels, survivre et faire vivre la famille - qui reste encore à charge au pays - est un exercice de renoncement : il leur faut se passer des soins élémentaires, se priver et se serrer la ceinture, se terrer, se murer dans un silence résigné et "s'invisibiliser".

Décider de couper brutalement l'ASPA ou l'APL - souvent les deux en même temps -, à la faveur d'un contrôle de résidence - 6 mois et un jour de présence sur le territoire national - et exiger le remboursement des sommes prétendument indues - jusqu'à 23 000 euros pour certains - c'est une reconduite à la frontière forcée. Une mise à mort sociale garantie.

Privés de ces aides indispensables, "diminués", les vieux migrants n'ont d'autre choix que de devoir rentrer au pays. Serait-ce le rappel d'une invitation déjà lancée de longue date de faire la valise ? Dans ces conditions, c'est pour eux, un rendez-vous avec la honte et le sentiment d'échec. Qu'ont-ils finalement gagné de l'immigration après des années à goudronner les routes, élever des immeubles, assembler des voitures, ramasser les ordures… ?

Les vieux migrants seraient-ils des fraudeurs ? Que dire alors des droits à jamais perdus à cause d'employeurs peu scrupuleux, qui n'ont pas déclaré des années de cotisation ? Que dire de la mise en danger de leur santé par une exposition à l'amiante, aux vapeurs chimiques de milliers de personnes qui se sont ensuite éteintes discrètement, sans demander de compte à personne.

Pour ces vieux migrants aujourd'hui retraités, pouvoir repartir au pays afin de renouer avec la famille, s'offrir un peu de répit et s'entourer de l'affection des leurs est un droit. Pouvoir revenir ensuite pour retrouver leurs soignants et leurs repères est aussi l'expression d'un droit inaliénable. Une liberté non-négociable, car la seule qui leur reste.

Vulnérables parmi les vulnérables, pauvres et précaires, des milliers de vieux migrants ont "le corps ici et la tête là-bas". Il y a une carence dans leur prise en charge par les dispositifs de droit commun (logement, santé, prestations, loisirs…). Ils ont été oubliés par les schémas gérontologiques (peu de schémas s'y sont intéressés). Ce sont des oubliés de l'intégration.

D'ailleurs, les jeunes que l'on dit "issus de l'immigration", néanmoins des citoyens français, ne manqueront probablement pas de demander des comptes un jour. Il y a en effet matière à s'interroger : qu'a-t-on fait de leurs anciens ? Et à s'en indigner.

25/8/2011, Moncef Labidi

Source : Le Monde

 

Kenza El Mokdasni représentera le Maroc aux cotés de 100 artistes des quatre coins du monde à ra Biennale internationale d'art hors les normes qui aura lieu du 1 au 9 octobre 2011 à Lyon…Suite

Des artistes marocains à l'affiche Sous le signe «Islam & the City», que la 6ème édition du Festival parisien des cultures d1slam aura lieu du 7 au 17 septembre avec la participation de plusieurs artistes marocains évoluant en France et aux Etats-Unis…Suite

Depuis quelques années déjà, une nouvelle catégorie de MRE commence à prendre de l'ampleur, aussi bien en nombre que d'un point de vue qualitatif…Suite

« La Constitution a consacré quatre articles à la communauté marocaine de l'étranger, ce qui est en soi rarissime, si l'on compare le texte fondamental marocain avec les autres constitutions de pays qui ont une population expatriée comparable…Suite

Le poids important que pèse l'apport des Marocains résidant à l’étranger dans l'économie a poussé le législateur et le gouvernement à leur accorder un certain nombre d'avantages. Ainsi, la réglementation des changes les assimile aux étrangers, qui bénéficient d'un régime libéral. Bien évidement, ils bénéficient également des avantages…Suite

« Pour la première fois, la Constitution consacre les droits des Marocains résidant à l'étranger. Elle a aussi instauré l'obligation de défendre les droits de cette communauté, tout en renforçant les liens culturels avec elle. Ce sont là des enjeux majeurs pour les prochaines décennies…Suite

De seulement 15,57 milliards de DH en 1974 à plus de 54 milliards en 20ID, le volume des transferts des MRE a plus que triplé en trois décennies…Suite

Les Marocains résidant à l’étranger ont connu plusieurs mutations sociales, économiques et politiques. Pour renforcer les liens de cette catégorie de marocains avec le pays d'origine, mais aussi en vue de répondre à leurs attentes, plusieurs actions ont été entreprises sous l'impulsion royale…Suite

En 2010, les transferts des MRE représentaient à peu près 9% du PIB, et près de 45% des dépôts des banques. Ce sont là des indicateurs parmi tant d'autres qui renseignent sur le poids économique des expatriés (IO % de la population marocaine)…Suite

Claude Guéant fait sa rentrée politique en mettant en avant un de ses thèmes de prédilection : l'immigration. Le ministre de l'intérieur annonce dans un entretien accordé à L'Express qu'il a donné aux préfets de nouvelles instructions concernant les conditions de naturalisation des étrangers qui souhaitent s'installer en France. Le ministre choisit également de citer "un sondage" qui indiquerait que dans plusieurs pays européens, "l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique."

Claude Guéant, qui se fixe l'objectif de réduire de 20 000, en un an, le nombre d'immigrants légaux, exige que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire". En France, l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, ce qui correspond généralement à la fin du collège ou à dix années de scolarité. "Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation – c'est le mot utilisé par le Code civil – doivent être étroitement vérifiées. (...) Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité".

La maîtrise de la langue française par les immigrés n'est pas une idée neuve. Déjà, la loi de 2003 puis de celle de 2006 sur la maîtrise des flux migratoires et le séjour des étrangers prévoient la prise en compte de la connaissance du français dans le parcours d'intégration des étrangers. Un compte rendu du conseil des ministres du 30 avril 2003 cite la connaissance de la langue française comme critère d'intégration subordonnant la délivrance d'une carte de résident. La loi, présentée par Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur, est renforcée trois années plus tard par l'article 5 de la loi du 3 avril 2006. Un an plus tard, M. Sarkozy remporte la présidence. Aujourd'hui et à huit mois d'une nouvelle échéance présidentielle, c'est au tour de Claude Guéant d'exhumer cette thématique.

"L'IMMIGRATION N'EST PAS PERÇUE COMME ALLANT DE SOI"

Malgré la disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale voulu par Nicolas Sarkozy, après l'échec du débat sur l'identité nationale conduit par Eric Besson, Claude Guéant tente de relancer la polémique sur le rôle de l'immigration en France : "Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés, déclare le successeur de Brice Hortefeux place Beauvau. Il existe une bien-pensance générale : on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste !"

Interrogé sur l'influence du Front national, Claude Guéant reconnaît que des électeurs de la majorité présidentielle sont séduits par le parti d'extrême droite. Mais l'UMP, qui n'a aucune intention de laisser cet électorat au FN continue à miser sur les thématiques de l'immigration et de la nationalité. "A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national", conclut ce proche du président de la République.

L'identité nationale, une des thématiques phares de la Droite populaire, fera l'objet d'une convention de l'UMP en octobre. Elle sera par ailleurs conduite par Lionnel Luca, cofondateur du collectif.

24/8/2011, Eric Nunès,

Source : Le Monde

Le droit de vote aux élections locales espagnoles dont devraient jouir les Marocains d’Espagne n’est pas du goût des partis d’extrême droite. Dernière illustration, l’appel du PXC (Plateforme pour la Catalogne) à « l’extermination totale et définitive » des Marocains. Cette formation s’offusque de la possibilité pour les immigrés marocains de voter aux élections locales espagnoles dès 2015, en vertu du principe de la réciprocité, consacré par la nouvelle constitution marocaine.

Cet appel, publié sur une page Facebook de ce parti d’extrême droite catalan, s’en prend également, de manière plus large, aux musulmans et à leur religion. « […] Avec ce genre de racaille on ne peut pas avoir pitié [...] assassins et criminels votre fin est proche », lit-on sur le post du PXC. Des attaques qui indignent les associations de lutte contre le racisme.

24/8/2011

Source : Yabiladi

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et les Associations "Cap Sud MRE" et "Génération France-Maroc" et les Associations affiliées ont signé, mercredi à Rabat, une convention d'engagement destinée à garantir une meilleure représentativité politique des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et à défendre leurs intérêts.

Cette convention a été signée par le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah d'une part, et les présidents des Associations "CAP Sud MRE" et de "Génération France-Maroc", respectivement, Salem Fkire et Majid Eddaikhane.

Cet arrangement comprend plusieurs propositions visant la promotion de la situation des MRE et la défense de leurs intérêts, en ce qui concerne notamment leur représentativité dans l'Institution législative, ainsi que la révision et la mise à jour de façon systématique des listes électorales, à l'approche de chaque rendez-vous électoral auprès des circonscriptions consulaires dans les pays d'accueil.

Dans une déclaration à la MAP, M. Benabdellah a estimé que la seule solution appropriée de nature à garantir une représentativité politique des MRE consiste en leur inscription sur la liste nationale, ajoutant que le PPS propose que celle-ci comprenne 120 sièges avec une parité hommes-femmes. Ce mécanisme permettra d'assurer aux MRE une présence dans la Chambre des représentants, a-t-il ajouté.

Au niveau de la Chambre des conseillers, M. Benabdellah a souligné que le PPS propose la mise en place d'une instance dans le cadre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) d'où seront issus des représentants de cette frange dans la deuxième Chambre.

M. Benabdellah a, en outre, évoqué les mécanismes "pragmatiques appropriés" susceptibles de garantir une représentativité dans le Parlement qui sera élu après l'adoption de la nouvelle Constitution, tout en écartant la possibilité d'établir une liste relative à la représentativité parlementaire des MRE.

La liste des propositions contenues dans la convention comprend également l'intégration de MRE au sein des institutions du ministère des Affaires étrangères (ambassades, consulats), du ministère du Commerce extérieur (douanes¿) et d'autres administrations pour une plus grande implication et compréhension de leurs attentes.

La convention préconise, de même, que le CCME soit dirigé et administré par des MRE, outre la création d'un guichet unique au sein des municipalités, wilayas et agences urbaines et l'assujettissement de l'ensemble des biens des MRE au même régime fiscal que les Marocains résidant dans leur pays d'origine.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le conseiller immigration de l'Élysée, Maxime Tandonnet, également coauteur du discours de Grenoble, quitte l'Élysée. «Xavier Musca trouvait qu'il était trop marqué, confie un conseiller de Nicolas Sarkozy. Il y a une vraie volonté d'aseptiser l'Élysée avant le début de la campagne.» En avril dernier, le nouveau secrétaire général de la présidence de la République, Xavier Musca, avait demandé à Maxime Tandonnet de ne plus alimenter son blog («Maxime-Tandonnet-mon-blog-personnel»).

Spécialiste des questions d'immigration et auteur de plusieurs livres de référence sur le sujet, le conseiller élyséen avait été la cible de vives attaques sur Internet après un billet défendant le référendum et l'idée que la Constitution et les traités européens entravent l'action politique en matière d'immigration. Certains lui avaient alors reproché des similarités avec les thèses du FN, ce dont Maxime Tandonnet s'était défendu. D'autres lui avaient attribué la paternité du très controversé discours de Grenoble, alors même que Tandonnet n'était pas favorable à la partie du discours sur la déchéance de la nationalité, mesure que le chef de l'État avait proposé d'instaurer.

Pour certains proches du chef de l'État, ce départ consacre le nouveau positionnement de Nicolas Sarkozy, qui veut jouer le rôle de «président protecteur» dans les crises, plutôt que de «cliver» sur les sujets régaliens.

Entré en 2005 au cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, ce haut fonctionnaire (ENA, 1992) l'a suivi à l'Élysée. Proche de l'ancienne conseillère Emmanuelle Mignon et de l'ex-secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, il n'avait pas su trouver sa place dans la nouvelle équipe élyséenne, remaniée après le départ de celui-ci. Il devrait rejoindre prochainement le cabinet de Claude Guéant, Place Beauvau.

25/8/2011, Solenn de Royer

Source : Le Figaro

La communauté Musulmane établie en Espagne se sent complètement intégrée dans la société d'accueil, pratique un Islam tolérant et ouvert et rejette toute violence au nom de la religion, selon les résultats d'une étude officielle publiée mercredi.

L'étude sur "la communauté immigrée Musulmane 2010", réalisée pour la cinquième année consécutive pour le compte des ministères Espagnols de l'Intérieur, de la Justice et du Travail et de l'Immigration révèle que les Musulmans d'Espagne dont le nombre dépasse 1,3 millions de personnes, sont profondément attachés à leur religion et "pratiquent un Islam tolérant et ouvert".

Selon les conclusions de cette étude, publiées par le ministère Espagnol de l'Intérieur et dont copie a été adressée à MAP-Madrid, l'écrasante majorité des Musulmans d'Espagne soit 82 pc des personnes enquêtées affirment qu'aucune religion n'est supérieure à l'autre et que personne ne peut dicter à autrui comment vivre ou se comporter.

Les Musulmans résidant en Espagne considèrent également dans leur grande majorité, soit 80pc des personnes interrogées, que "les non-croyants ont la même valeur et la même dignité que les personnes croyantes".

L'enquête a également relevé le haut degré de pacifisme de la communauté Musulmane, l'immense majorité (92pc) rejettent la violence comme façon de défendre ou de diffuser les croyances religieuses et 80 pc sont partisans d'un "Etat neutre" qui n'accorde aucun traitement de faveur à aucune religion.

Concernant l'accomplissement de leur religion en Espagne, 86 pc des enquêtés affirment ne rencontrer "aucun obstacle pour pratiquer sa religion", contre seulement 10 pc qui affirment le contraire, selon les conclusions de cette enquête.

L'étude relève également le haut degré d'intégration des Musulmans en Espagne dont la majorité domine raisonnablement la langue du pays.

Quatre vingt trois (83) pc des personnes interrogées affirment être adaptées à la vie et aux coutumes de leur pays de résidence et 74 pc estiment que l'Espagne " accueille bien les immigrés ".

De même, 67 pc affirment se sentir bien en Espagne. La communauté immigrée Musulmane en Espagne est celle qui valorise positivement, en comparaison avec d'autres pays occidentaux, la société d'accueil, selon les conclusions de l'enquête, Les personnes interrogées ont affirmé qu'en Espagne il existe un degré moindre de rejet ou de méfiance à l'égard de la religion Musulmane contrairement au reste des pays de l'Europe et aux Etats Unis.

Quelque 75 pc des personnes sondées estiment qu'en Espagne " Musulmans et Chrétiens font l'effort de se comprendre et de se respecter mutuellement ", contre seulement 7 pc qui pensent le contraire.

Par ailleurs, la majorité des immigrés Musulmans ont une opinion positive de la société Espagnole, de ses institutions et de son système politique et affirment avoir une grande confiance dans les groupes et les entités sociales, relève la même enquête.

24/8/2011

Source : Aufait/MAP

Le Québec doit choisir ses immigrants selon leurs compétences mais il le fait mal. C'est le message que lancent deux intervenants alors que le gouvernement tient des consultations sur cet enjeu.

Les audiences publiques de la Commission des relations avec les citoyens ont cours à Québec dans le cadre de la planification pour la période 2012-15. La province a déjà signalé son intention d'accueillir 50 000 personnes par année. Elle cible la venue de 65 à 75% de personnes âgées de moins de 35 ans, ainsi que de 65% d'immigrants économiques.

Dans le contexte où le marché du travail affronte des pénuries, la façon de sélectionner les immigrants devient une clé importante. Une entreprise établie comme le studio de jeux vidéo Ubisoft, par exemple, se plaint de ne pas pouvoir trouver de développeurs expérimentés.

Or, de 2006 à 2008, seulement 9% des travailleurs qualifiés choisis répondaient aux exigences dans les domaines privilégiés par l'État, déplore le Vérificateur général.

Il y a donc urgence de corriger le tir, dit Florent Francoeur, PDG de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CHRA)

«D'ici 2019, 1,4 million de postes sont à combler, souligne-t-il. Normalement, 250 000 devraient être comblés par des immigrants. Si l'on accepte 50 000 personnes par année au Québec, nous avons la capacité de les absorber. C'est même un besoin pour assurer la croissance.»

Par contre, il faut être en mesure de laisser entrer les bonnes personnes, remarque M. Francoeur. «Nous pouvons dire qu'il y a 80 professions qui sont en période de rareté. Il faut cibler pour combler des postes. Si l'on va seulement chercher des détenteurs de doctorats mais que nous n'avons pas de postes pour eux, ce n'est pas productif».

Le système est défaillant, affirme Patricia Rimok, ancienne présidente du Conseil des relations interculturelles. «Il faut être capable d'évaluer les compétences et expériences des immigrants. La grille de sélection actuelle ne permet pas de le faire. Nous serions capables d'augmenter notre capacité de sélection si cet outil était mieux développé.»

Privilégier une profession ne veut pas dire faire de la discrimination, ajoute-t-elle. «Ça permettrait surtout de faire un meilleur tri en faveur des secteurs en grande pénurie de main d'oeuvre. La disponibilité des travailleurs n'est pas toujours égale d'un territoire à l'autre.»

Mme Rimok estime que l'État doit travailler étroitement avec les entreprises afin d'obtenir de bons résultats. Le secteur privé doit avoir son mot à dire le plus tôt possible dans ce processus.

«Le travail pourrait commencer avant que l'immigrant arrive au Québec, lance-t-elle. Il faut d'abord regarder les besoins du marché et s'assurer que la planification de la relève soit mise au profit des choix effectués en immigration.»

Le souci de la langue française ne doit pas être oublié, indique Florent Francoeur. «Les gens s'insurgent que l'on va chercher des gens en Afrique du Nord, mais ils sont fonctionnels en français. Si l'immigrant ne parle ni l'anglais ni le français, il se retrouver au chômage.»

24/8/2011

Source : Canoë

Jeune associatif maroco-américain de 16 ans seulement, Walid Halty ambitionne de construire une école à Guelmim pour Décembre 2012. Distingué par le « Very Best In Youth » de Nestlé, Walid est un surdoué ambitieux. Placé dans des classes avancées, il a la ferme volonté de devenir médecin, une manière selon lui, de pouvoir venir en aide à ceux qui en ont besoin. Gros plan sur cette graine de grand homme.

 « Equipping for Unequipped », ou équiper les non équipés, c’est la devise de Walid Halty, et le nom de son association. Ce Maroco-américain est en passe de devenir une icône de l’humanitaire dans son pays de résidence.

A seize ans seulement, Walid Halty, résident à Revere dans le Massachussetts, décroche le « Very Best In Youth 2011 » de Nestlé. Chaque année, Nestlé choisi parmi des milliers de candidats 23 jeunes qui « représentent ce que l'Amérique a de mieux à offrir », comme on peut le lire sur le communiqué de Nestlé. Et Walid en fait partie cette année.

Ce qui lui a valu cette distinction ? Walid Halty, du haut de ses 16ans, « a voyagé au Maroc pour passer tous les jours de ses vacances d'été à travailler avec une association qui aide les enfants handicapés », ces deux dernières années. Il a en effet œuvré pour apporter de l’équipement médical pour cette association casablancaise, « Amal pour les handicapés ». En ce moment même, Walid continue de collecter les fonds nécessaires pour construire une école à Guelmim, dans le sud du Maroc pour décembre 2012. Son association a déjà réuni 3 500 dollars sur les 10 000 nécessaires pour la construction de cette l’école.

Walid Halty est sur tous les fronts : président de plusieurs clubs dans son école, mais aussi fondateur et président de « Global Awareness », un club né par la volonté de Walid d’apporter aide et soutien à ceux qui en ont besoin dans le monde. Le club collecte des fonds pour bâtir une école dans le Belize, en Amérique centrale (au sud du Mexique).

Walid a également à son actif des milliers d’heures de bénévolat au « Massachusetts General Hospital », l’hôpital de sa ville. Car le jeune associatif veut devenir médecin.

Une autre manière d’aider les autres

C’est après un passage par l’hôpital pour avoir été atteint de la maladie de Crohn que Walid Halty s’est trouvée une vocation : devenir médecin plus tard. « C’est là que j'ai commencé à réaliser l'importance de la santé. Après une semaine à l'hôpital, j'ai vu beaucoup d'enfants pauvres qui criaient, demandant qui pouvait les aider. Je voulais vraiment changer cela, et les aider, de quelque façon que ce soit. ». Walid Halty pourrait y arriver rapidement, vu qu’il ne fait pas partie de ces soi-disant « immigrés qui plombent les résultats scolaires »: il est placé dans des classes avancées. Walid est non seulement surdoué, mais conscient de l’être et travailleur aussi : « Après ma première année, j'ai réalisé que j'avais le potentiel, alors j’ai commencé à travailler très dur ».

23/8/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Les Marocains continuent de constituer la première communauté étrangère extracommunautaire (en dehors de l'Union Européenne) légalement établie en Espagne avec 791.118 personnes à fin juin dernier, selon des chiffres rendus publics, lundi, par le Secrétariat d'Etat Espagnol chargé de l'Immigration.

22/08/11

Source : MAP

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