mercredi 27 novembre 2024 01:40

Accès aux soins, asile, expulsions : sa politique est-elle plus stricte qu'ailleurs en Europe ? Comment réagissent les opinions publiques ? C'est l'un des contre-arguments préférés du ministre de l'immigration, Eric Besson, face aux critiques récurrentes qui l'assaillent sur sa politique migratoire...Suite

Comment développer la collaboration entre chercheurs européens et africains sans accélérer l'exode des cerveaux ? L'Association européenne des universités (EUA, 850 universités dans 46 pays d'Europe), qui présente, mardi 28 septembre à Bruxelles, un Livre blanc pour "renforcer la confiance et les échanges entre l'Europe et l'Afrique", veut donner le bon exemple. Les universitaires européens appellent de leurs voeux "une coopération universitaire pour le développement" qui contrecarre le pillage de la matière grise du continent noir actuellement à l'oeuvre.

Alors même que l'Afrique fait face à un déficit considérable d'universitaires (elle forme 2,3 % des chercheurs du monde, soit moins que le Royaume-Uni), elle voit sa population hautement qualifiée s'évaporer. Abdeslam Marfouk, chercheur à l'université de Louvain qui travaille depuis plusieurs années sur la fuite des cerveaux africains estime que plus de dix pays africains ont plus de 40 % de leur main-d'oeuvre hautement qualifiée hors de leur pays : 67 % au Cap-Vert, 63 % en Gambie, 53 % en Sierra Leone... Et près d'un chercheur africain sur deux réside en Europe.

Cette envolée a, peut-être, été freinée par la crise économique et financière. Elle n'en reste pas moins très problématique tant les universités africaines sont confrontées à tous les problèmes à la fois : afflux considérable d'étudiants grâce à un accès à l'enseignement secondaire qui s'améliore, absence d'investissement public qui accroissent les difficultés des institutions à garder leurs équipes et compétition sur les ressources humaines entre les Etats africains.

"La pression sur les universités africaines est énorme", résume le Livre blanc. "Sans laboratoires dignes de ce nom, sans pôle d'excellence, avec des salaires dix, voire vingt fois inférieurs à ceux proposés dans les universités du Nord, on ne peut pas s'étonner de cette saignée des compétences ", estime Abdoulaye Salifou, directeur délégué à la politique scientifique à l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Cet appel de l'EUA intervient dans un contexte où la coopération institutionnelle est faible. "L'aide de l'Union européenne est concentrée sur les Objectifs du millénaire, la coopération éducative est très modeste et les fonds consacrés à la recherche sont centrés sur l'excellence", résume Kees Kouwenaar, directeur du centre international de coopération de l'université d'Amsterdam qui développe des partenariats de long terme avec des "universités du Sud".

"Ce qui existe est peu visible, très circonscrit et très contraignant", renchérit Pascal Hoba de l'Association des universités africaines. Les bourses de mobilité Erasmus Mundus, qui ont été octroyées à 866 étudiants africains sur plus de 6 000 bénéficiaires depuis 2004, rentrent dans cette catégorie, étant, de l'avis général, "réservées" à une toute petite élite.

Une coopération réfléchie peut-elle freiner ce mouvement destructeur de richesse pour les pays les plus pauvres ? Certains en doutent. Avec le recul, Jamil Salmi, expert de la Banque mondiale, estime que "rares sont les programmes de coopération bilatérale qui incluent la mise en place de moyens - salaires, laboratoires -, qui permettent aux chercheurs et aux enseignants des pays du tiers-monde de revenir au pays dans des conditions favorables".

Ces partenariats de long terme, seuls susceptibles de retenir et de consolider les équipes sur place, existent pourtant depuis longtemps. Et c'est de ceux-là que l'EUA veut s'inspirer, persuadée qu'une coopération bien encadrée vaut mieux qu'une mobilité débridée.

Voilà près de quarante ans que l'université d'Uppsala en Suède déploie son International Science Program (ISP), centré sur la chimie, la physique et les mathématiques, qui cible "non les individus mais les départements des universités", explique Kay Svensson, directeur des relations internationales de l'université.

Sur la période 2003-2008, ISP qui s'est déployé dans douze pays dont dix d'Afrique subsaharienne affiche un bilan plus qu'honorable avec 138 doctorats et 600 masters délivrés et un ""brain drain" ("fuite des cerveaux") de seulement 5 %". Beaucoup plus récent, le programme allemand Exceed, lancé en 2008, s'inscrit aussi dans la durée. Financé par l'office allemand d'échanges universitaires (DAAD), il vient de doter cinq universités allemandes de cinq millions d'euros par an et par université pendant cinq ans pour le développement de projets de coopération dans les domaines de l'eau-assainissement, de la sécurité alimentaire, du travail décent, des ressources naturelles et de la santé.

Autant d'exemples à suivre, prône l'EUA qui doit encore, au-delà des universitaires, convaincre l'Union européenne et l'Union africaine de s'inscrire dans cette perspective.

Source : Le Monde

Un accord sur une coalition gouvernementale minoritaire entre libéraux et chrétiens-démocrates néerlandais, soutenue par le parti anti-islam de Geert Wilders, a été conclu hier, a annoncé le chef de file des libéraux Mark Rutte. "Nous avons apporté la dernière touche aux accords", a déclaré le chef du parti libéral (VVD) Mark Rutte, probable prochain premier ministre, devant des journalistes à La Haye.

Mark Rutte, le chef de file du parti chrétien-démocrate (CDA) Maxime Verhagen, et Geert Wilders, dirigeant du Parti pour la liberté (PVV), sont parvenus à un accord sur un programme de gouvernement et sur le soutien du PVV à la future coalition gouvernementale. Le VVD et le CDA ne totalisent que 52 des 150 députés de la chambre basse mais obtiennent une majorité de voix avec le soutien du PVV. "C'est un beau jour pour les Pays-Bas", s'est félicité Geert Wilders. "La gauche n'est pas au pouvoir, il va enfin se passer quelque chose aux Pays-Bas".

Le contenu de l'accord pas dévoilé

Les accords, dont le contenu n'a pas été dévoilé, seront soumis aujourd'hui aux groupes parlementaires des trois partis. Le parti chrétien-démocrate (CDA), divisé sur une collaboration avec le PVV de Wilders, se réunira samedi lors d'un congrès au cours duquel sera organisé un vote consultatif.

Les élections législatives anticipées du 9 juin avaient vu la courte victoire du VVD (31 sièges de députés sur 150) devant les travaillistes du PvdA (30 sièges) et le PVV, les chrétiens-démocrates arrivant en quatrième position (21 sièges). Le PVV de Wilders, qui qualifie l'islam de fasciste et a fait campagne pour l'interdiction du Coran et du voile intégral, avait enregistré la plus forte progression, obtenant 24 sièges de députés contre 9 auparavant.

Une première série de négociations entre les chefs de file des libéraux, des chrétiens-démocrates et du PVV, entamées le 9 août, avait été interrompue le 3 septembre, à la suite du retrait de Geert Wilders. Elles avaient repris le 13 septembre. Wilders avait affirmé avoir perdu confiance dans les chrétiens-démocrates après que plusieurs députés du CDA eurent publiquement exprimé leurs inquiétudes sur une éventuelle collaboration avec son parti. L'un d'eux, le ministre de la Santé démissionnaire Ab Klink, avait quitté son poste à la chambre basse, amenant Wilders à revoir sa position.

Source : Le Figaro/AFP

Éric Besson assure qu'une des missions de son ministère est de fabriquer de "bons Français" et que le gouvernement n'a pas stigmatisé les Roms. Les propos du ministre de l'Immigration, dans un entretien au journal Le Parisien, relancent un débat passionné alors que les députés commencent mardi l'examen du projet de loi "Immigration, intégration et nationalité".

Ce texte controversé, présenté par Éric Besson, reprend les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy à Grenoble, où le chef de l'État avait lié immigration et délinquance. Il élargit la liste des motifs de déchéance de nationalité pour les Français récemment naturalisés et comporte des mesures relatives aux campements illicites et qui visent à faciliter l'expulsion de ressortissants de l'Union européenne, comme les Roms.

"Si cela vous choque que des étrangers deviennent de "bons petits Français", moi je trouve que c'est une excellente nouvelle", déclare Éric Besson au Parisien. "Être des 'bons Français', ça ne veut pas dire renier son histoire, ses origines ou sa culture française", poursuit le ministre avant d'ajouter : "Si mon ministère peut être une machine à fabriquer de bon Français, je serai très heureux."

Un "lien établi entre campements illégaux et délinquance"

Le ministre évoque également dans l'entretien la politique française à l'égard des Roms. Celle-ci a provoqué un tollé et de très vifs échanges entre Paris et la Commission européenne, qui a accusé les autorités de cibler une communauté en particulier. Éric Besson rejette cette idée mais confirme que les autorités lient les campements avec les problèmes de sécurité.

"Il n'y a pas de stigmatisation", affirme-t-il. "L'idée que parce que vous êtes 200, vous allez occuper illégalement un terrain de force est inacceptable", poursuit le ministre. "Dans tous les campements qui ont été démantelés, plus des deux tiers des occupants sont des nomades français."

Il concède néanmoins que les expulsions de Roms, notamment vers la Roumanie ou la Bulgarie, se sont accélérées depuis août et affirme que des mesures vont être prises pour empêcher le retour des Roms renvoyés dans leur pays d'origine. "Je le dis avec précaution (...) mais le lien entre ces campements illégaux et la délinquance a été établi par le ministère de l'Intérieur", dit encore Éric Besson.

La déchéance de la nationalité, sanction à portée symbolique

Interrogé sur la possibilité de déchoir de leur nationalité les personnes naturalisées depuis moins de 10 ans lorsqu'elles ont causé la mort d'un dépositaire de l'autorité publique, soit volontairement soit du fait de violences ayant entraîné la mort, Éric Besson concède qu'il s'agit d'un "symbole". "Tant mieux si cela ne va en effet concerner que très peu de personnes. Mais c'est une sanction qui a une portée symbolique et républicaine lourde", souligne-t-il.

Cette mesure, si elle est adoptée par le Parlement, devra encore franchir l'obstacle du Conseil constitutionnel qui, au nom du principe d'égalité devant la loi, n'a jusqu'à présent autorisé la déchéance de nationalité que pour des faits qualifiés de terroristes.

Cette loi compte près de 90 articles sur lesquels ont été déposés quelque 500 amendements et son caractère polémique pourrait donner lieu à une nouvelle passe d'armes entre majorité et opposition, après celle du débat sur les retraites. Ancien socialiste, Éric Besson ne cache rien de son attachement à sa nouvelle famille politique. "Le chef de l'État, c'est devenu un ami", dit-il.

Source : Le Point

Le syndicaliste espagnol, M. Manuel Zaguirre Cano, a souligné lundi "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans divers domaines.

Il est important de souligner "l'enracinement" de la démocratie au Maroc dans les domaines politique, social et économique, a affirmé l'ex-secrétaire général de l'Union syndicale ouvrière (USO), dans un entretien publié par la revue électronique "En Dialogo" (En dialogue), de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME), dans sa première livraison.

Evoquant la question des Marocains résidant à l'étranger (MRE), M. Cano a qualifié d'"importante" la contribution de cette communauté marocaine au développement socio-économique des pays d'accueil.

Les Marocains résidant en Espagne par exemple soutiennent, grâce aux impôts qu'ils paient, les pensions de 100.000 Espagnols, a-t-il précisé, soulignant également l'importante contribution des transferts des MRE à l'économie marocaine.

Il a relevé, dans le même contexte, que les MRE apportent une valeur ajoutée au pays d'origine notamment en termes de progrès social.

S'agissant des relations entre les sociétés marocaine et espagnole, le syndicaliste a appelé à lutter contre tous les préjudices susceptibles de perturber cette relation et à œuvrer pour la multiplication des rencontres d'échange et de débat entre les sociétés civiles des deux pays.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la revue dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

Le conseil de gouvernement se réunira, jeudi prochain à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, indique mardi un communiqué de la Primature.

Au début de cette réunion, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger présentera un exposé sur le bilan du programme national d'accueil des Marocains résidant à l'étranger lors des vacances d'été de 2010.

Rabat, 28/09/10

Source : MAP

Plusieurs associations représentant la communauté Marocaine établie en Espagne ont condamné avec force l'enlèvement par les milices du +polisario+ de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, appelant à sa libération immédiate.

Dans des communiqués parvenus à MAP-Madrid, les associations des Marocains d'Espagne, qui ont fustigé l'enlèvement de Ould Sidi Mouloud, qui a eu le courage de proclamer haut et fort son appui à l'initiative marocaine d'Autonomie au Sahara, ont appelé à la mobilisation pour faire front à ce genre de comportements en violation totale des principes internationaux des Droits humains.

Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui avait annoncé début août, lors d'une conférence de presse à Smara, son soutien à l'initiative marocaine d'autonomie, a été enlevé, mardi dernier, par des milices du +polisario+, alors qu'il se rendait à Tindouf pour rejoindre sa famille dans les camps.

Il avait lancé, quelques heures avant son enlèvement, un appel à l'opinion publique sahraouie et internationale pour le soutenir en vue de préserver son droit à la liberté d'expression et son intégrité physique.

L'Union des Marocains des îles Baléares a appelé, dans ce contexte, la communauté internationale et l'ensemble des consciences vives de par le monde à se ranger du côté du Droit et des principes de liberté que défend avec courage Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud.

La détention illégale de Ould Sidi Mouloud est contraire à la jurisprudence internationale relative aux Droits humains et constitue une violation flagrante du droit à la liberté d'expression, a affirmé l'association, basée à Majorque (Ouest de l'Espagne), qui s'interroge sur " le mutisme observé en Espagne par ceux là même qui prétendent défendre les droits de l'homme et la liberté d'expression ".

L'association "Les amis du Sahara marocain en Espagne " a, elle aussi, fait part de son étonnement du " silence médiatique en Espagne " concernant l'affaire Ould Sidi Mouloud. " Ce silence ne fait que semer doute et confusion sur les objectifs réels des tribunes médiatiques espagnoles ".

" Ce genre de comportement et d'oubli adoptés par les médias espagnols ne sert en rien une démocratie qui se doit d'être au fait de tout ce qui se déroule à Tindouf ", affirme l'association.

L'association, qui regroupe des citoyens Marocains et Espagnols, a, par ailleurs, dénoncé avec vigueur l'arrestation de Ould Sidi Mouloud, appelant " l'ensemble des organisations des Droits humains en Espagne et l'opinion publique à entreprendre toutes les démarches en vue de contraindre le +Polisario+ à libérer immédiatement Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud et à garantir l'ensemble de ses droits, y compris le droit à la liberté d'expression ".

De son côté, le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque a appelé l'Organisation des Nations Unies (ONU) à intervenir pour la libération immédiate de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud enlevé par les milices du " polisario ".

Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, le Réseau exhorte l'organisation onusienne à intervenir pour garantir l'intégrité physique de Mustapha Salma et de sa famille.

La situation " dangereuse " dans laquelle se trouve le citoyen Mustapha Salma requiert une " intervention urgente à travers tous les moyens juridiques et diplomatiques en vue de sa remise en liberté et pour lui offrir toutes les garanties lui assurant le droit à la libre circulation ", souligne le Réseau de la société civile marocaine du nord de l'Espagne et du Pays Basque.

Pour sa part, l'association Hispano-Sahraouie " Hiwar ", basée à Séville (Sud de l'Espagne), a qualifié de " terrorisme psychologique " les agissements du +polisario+ à l'égard du citoyen Salma Ould Sidi Mouloud qui n'a fait qu'exprimer une opinion favorable au projet d'Autonomie au Sahara présenté par le Maroc.

L'association, qui regroupe des citoyens espagnols et marocains, a également dénoncé avec vigueur "la réaction passive de certains médias, d'ONGs de défense des Droits Humains et des partis politiques espagnols au sujet de l'affaire Ould Sidi Mouloud", contrairement à ce que ces associations avaient fait avec Aminatou Haidar.

" La défense des droits de l'homme n'est utilisée par certains milieux en Espagne que lorsqu'il s'agit de s'attaquer au Maroc, sinon comment peut-on expliquer ce mutisme assourdissant en Espagne concernant l'affaire Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud ", dénonce avec véhémence l'association " Hiwar ".

Source : MAP

La Marocaine Hanane Akoudad a remporté la médaille d'or des moins de 60 kg, lors des championnats du monde de boxe française (Savate), organisés les 24 et 25 septembre à Paris.

Akoudad, résidante en France, a battu aux points en finale la Française Cécile Boisbineuf.

Les Mondiaux de Savate ont réuni des pugilistes représentant quelque 40 pays de différents continents.

Source : MAP

Plus de 200.000 ressortissants marocains établis en Catalogne (nord-est de l'Espagne) bénéficient de la couverture sanitaire, selon des chiffres publiés par le département catalan de la Santé.

Le nombre des ressortissants marocains bénéficiant de la couverture sanitaire en Catalogne s'est élevé à plus de 200.000 en 2010 contre 75.000 en 2006, soit une hausse record de 168 pc, a indiqué le département catalan de la Santé cité lundi par les médias locaux.

Les immigrés marocains viennent ainsi en tête des communautés étrangères qui bénéficient du système de la santé publique de cette région autonome de l'Espagne, a noté la même source, précisant que les expatriés équatoriens occupent la deuxième position avec 83.289 personnes, suivis des ressortissants roumains (80.000), boliviens (65.394) et colombiens (51.899).

Sur l'ensemble des 7.637.138 bénéficiaires de la couverture sanitaire en Catalogne, 1.061.677 sont d'origine étrangère, a relevé le département catalan de la Santé faisant état de la hausse du nombre des cartes sanitaires délivrées lors du premier semestre de l'année en cours.

Sur la même période, 25.427 personnes se sont inscrites auprès du réseau de la santé publique de la Catalogne, dont les immigrés représentent 25,78 pc, selon la même source.

La Catalogne abrite environ 240.000 expatriés marocains, soit la plus forte communauté étrangère dans cette région autonome de l'Espagne.

27/09/10

Source : MAP

Titulaire d'un Master obtenu au Kent State University l'Ohio aux États Unis, Nidal IBOURK est une voix qui honore l'art marocain à travers le monde. Elle s'est illustrée lors du Concours phare de la MBC « Étoile des Étoiles » Najm Noujoum Stars par ses interprétations remarquées s'imposant en demi finale contre l'égyptien Naji AMAR avant d'enchainer les apparitions notamment dans l'émission MASSAR sur 2M et d'entrer dans le Musica TOP TEN en 2005. Nidal IBOURK a également joué dans le court Métrage « Running Man » sous la direction de Narjis Tahiri réalisatrice franco-marocaine…Suite

A près six mois d'attente, le projet de loi sur l'immigration, adopté en conseil des ministres le 31 mars, va être débattu

à l'Assemblée à partir du mardi 28 septembre. Ce quatrième texte en sept ans formalise un nouveau durcissement de la politique migratoire et poursuit la tendance à l’œuvre en France depuis le début des années 1980 : il modifie cependant

moins les règles du séjour qu'il ne renforce les facilités d'expulsion des étrangers irréguliers…Suite

Al Maghreb TV (AMTV) vise à promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts… sans oublier de faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Son président, Mohammed Tijjini, nous livre plus de détails sur son projet.

Le Matin : Vous venez de créer une chaîne télévisée maghrébine. Qu'est-ce qui a été derrière ce projet ?

Mohammed Tijjini : D'abord une fierté profonde de l'appartenance à une culture maghrébine ancestrale et très riche, secundo une connaissance de la communauté maghrébine de Belgique qui est très attachée aux valeurs arabo-maghrébines et amazighe qui composent son identité et puis, la conviction que seul l'échange et le dialogue interculturel sont capables de créer les bases indispensables au mieux vivre ensemble en Europe et dans le monde. Nous voulons répondre aux nouveaux besoins culturels de nos concitoyens d'origine maghrébine. Ils sont en droit de promouvoir ,voire, dans certains cas, de se réconcilier avec leur part d'identité belge qui puise ses sources dans une des grandes civilisations de notre histoire commune. C'est la raison d'être d'une télévision comme la nôtre ; valoriser notre culture maghrébine à partir de Bruxelles, au cœur de l'Europe, dans un esprit d'ouverture : contre le choc des civilisations, nous avons opté pour le partage et le brassage culturel.
Concrètement, j'ai eu l'idée en 2006 en produisant la première émission consacrée à la communauté maghrébine de Bruxelles «Arabesk » sur TV Brussel, une télévision Flamande.

J'ai pu constater qu'une télévision de proximité à l'adresse d'une communauté comme la nôtre, parlant sa langue d'origine et s'intéressant à ses activités et préoccupations, était indispensable. C'était une question de temps, même s'il faut avouer que certaines mentalités ne sont toujours pas prêtes à admettre l'émergence d'une expression culturelle minoritaire. Heureusement que la Belgique a fait de la diversité culturelle un modèle de société irréversible, dans le respect des valeurs démocratiques. A signaler que la communauté marocaine est la première communauté extra-européenne de Belgique. Elle est très dynamique et vit harmonieusement sa double culture.

Quelles sont les missions de cette TV ?

Nous allons surtout donner la parole et assurer un libre accès à tous les talents de la communauté. A terme, nous voulons promouvoir la culture et la musique arabo-maghrébine et amazighe par la diffusion de documentaires, de clips et de concerts, etc., comme nous allons faire la promotion des nouvelles productions et créations artistiques belgo-maghrébines. Des portraits de jeunes talents (chanteurs, stylistes, comédiens, compositeurs, acteurs associatifs, entrepreneurs, etc.) seront également réalisés. Nous serons aussi présents dans certains festivals au Maghreb et au Maroc bien sûr, qui connait-lui une programmation exceptionnelle et de qualité. AMTV doit servir de pont entre les belgo-maghrébins et leur pays d'origine.
Notre média est également un passeur de cultures. Nous comptons à cet effet promouvoir la culture belgo-belge, dont nous sommes fiers, et être présent dans les grands événements culturels de Belgique.

Quelle est la particularité de la nouvelle chaîne? Et comment ambitionne-t-elle de se distinguer par rapport à Nesma TV ?

Nous ne cherchons pas à nous distinguer. Nous proposons une offre complémentaire.

Sur quoi comptez-vous mettre le plus l'accent (films, documentaires, infos...) ?

La musique en plus d'émissions culturelles et life & style.

Quel est le budget alloué à cette opération ? Comment se compose le tour de table ?

Notre télévision est indépendante et apolitique et notre financement est 100% belge. Notre concept original de télévision urbaine nous a permis de développer un projet au budget modeste. Nous avons aussi bénéficié d'un accompagnement de Solvay Entrepreneurs, une structure renommée de soutien aux entreprises.

Que concoctez-vous pour les spectateurs marocains?

Nous sommes une chaîne câblée européenne, nous ne sommes pas une chaîne satellitaire. Nous ne serons hélas pas captés au Maroc. Les choses peuvent bien sûr évoluer mais pas dans l'immédiat.

Nous nous adressons essentiellement à nos concitoyen(e)s de Belgique et d'Europe. Ceci dit, Les téléspectateurs marocains pourront toujours découvrir une partie de notre programmation qui sera disponible sur notre site Internet à partir de décembre prochain.
Il m'arrive d'ailleurs souvent de découvrir des capsules de 2M et de Al Oula sur Facebook. Que mes amis résident au Maroc se rassurent ; nous resterons toujours en contact.

Source : Le Matin

Ils n’ont jamais joué au Maroc, même s’ils sont  pour la majorité des Marocains, ils sont plus connus à Paris qu’au Maroc. La onzième édition de Tanjazz leur a donné cette opportunité.

Pour leur première scène au Maroc, ce n’était pas trop la joie. Mais ils gardent tout de même le sourire et sont positifs. Le groupe Kazako, composé de sept musiciens avec aux commandes Kamil et Nicco, a eu droit à trois concerts durant la onzième édition de Tanjazz qui s’est clôturé le samedi 26 septembre. C’est sur Internet et plus précisément sur le myspace du groupe que les organisateurs les ont découverts et les ont contactés. Ce qui n’a pas manqué de réjouir tout le staff. « Nous n’avons jamais joué au Maroc, même si nous sommes pour la majorité des Marocains, nous sommes plus connus à Paris qu’ici et cette opportunité nous a réellement fait plaisir » confie Kamil au Soir échos. Seul hic, pour le concert inaugural sur la scène du port, les Kazako ont eu du mal avec la sono et l’éclairage. En bord de mer, le son est très difficile à gérer et côté éclairage, le public avait du mal à apercevoir le groupe sur scène, la lumière était aveuglante. « Les autorités auraient exigé de forcer sur les projecteurs car il y avait un manque d’éclairage sur le port. On voyait très bien le public, mais les spectateurs eux se sont plaints d’avoir été aveuglés », souligne Kamil dans des propos au Soir échos. Pour le deuxième concert, cette fois-ci à l’intérieur du Palais des Institutions italiennes, alors qu’ils s’apprêtaient à monter sur scène, juste après la décapante Nina Van Horn, la pluie s’est invitée au spectacle. Le plastique censé couvrir la scène, n’a pas vraiment servi à grand chose. «Le toit n’était pas  étanche, l’eau s’infiltrait à l’intérieur, nous avons attendu le temps que ça se calme, mais la pluie ne voulait pas s’arrêter» déclare Kamil. Mais pour se rattraper et ne pas décevoir ceux qui sont venus les découvrir pour la première fois, ils se sont dirigés vers une des pièces du Palais. « Au lieu d’annuler le concert, nous avons préféré nous installer dans une pièce à proximité et là nous avons joué en acoustique, nous avons apprécié et le public avait l’air d’aimer aussi » témoigne Kamil. Le style musical des Kazako s’adapte mieux aux espaces intimistes et les leaders du groupe le savent et en sont conscients. « En réalité, l’esprit du groupe s’allie mieux aux endroits fermés, aux petits espaces, il faut savoir qu’au départ, à la naissance du groupe on jouait la plupart des fois autour d’un feu de camp à la plage » souligne Kamil avant d’ajouter: « Ce sont ces moments entre copains qui ont donné naissance  à Kazako ». Kazako c’est aussi deux rencontres, celle de Kamil et Nicco. Les deux se sont rencontrés à Toulouse. « J’avais de mon côté composé quelques morceaux, tout comme Kamil et lorsque nous nous sommes rencontrés, nous nous sommes rendu compte que nous avions le même esprit » raconte Nico qui a des origines portugaises. En France, le groupe a eu l’occasion de se produire dans plusieurs événements et en particulier à Paris et en Provence. « Nous ne sommes pas encore sortis de Paris et régions pour des concerts, mais nous sommes confiants et sereins, nous avançons à petits pas ». Les Kazako- dont le titre est une association de Casa et de Co de compagnie et aussi de copains- comptent à leur actif douze titres en français et anglais. Ils sont actuellement en préparation de leur premier album. L’enregistrement est prévu en fin d’année.

28 septembre 2010

Source : Le Soir

Le projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité doit être examiné  en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du mardi 28 septembre. Si les derniers chiffres du ministère  de l’immigration montrent que la France n’a pas abandonné sa tradition d’asile, les étrangers sont souvent maltraités par les administrations

D’un côté il y a les statistiques, qui prouvent que la France reste une grande terre d’accueil. Le pays a ainsi procédé à 67 000 naturalisations par décret les huit premiers mois de cette année, soit 15 % de plus que l’année dernière pour la même période, et le nombre d’autorisations de long et de court séjour a augmenté de près de 10 %. De l’autre, force est de constater l’inhospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux d’étrangers : Paris, les départements de la petite couronne, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse.

La préfecture de Bobigny, dont la direction des étrangers reçoit 1 500 personnes chaque jour, remporte de loin la palme de l’administration la moins accueillante. Dans la file réservée aux demandeurs de titres de séjour, des centaines de personnes s’amassent chaque nuit sur l’esplanade du bâtiment dans l’espoir d’être les premières à retirer les précieux tickets d’attente qui permettent d’être reçu. Une situation qui favorise le trafic : les meilleures positions dans la queue se négocient autour de 20 €.

Une fois à l’intérieur, la galère continue. « J’ai reçu une convocation à la préfecture pour retirer un titre de séjour d’un an, trois mois après la date d’expiration de celui-ci, explique Moussa, qui attendait le précieux sésame pour travailler légalement. Quand je suis arrivé au guichet, on m’a donné un récépissé provisoire, le temps pour l’administration de renouveler le titre qui ne m’avait jamais servi… » Moussa devra donc revenir encore une fois. Pour lui, c’est aussi une dépense supplémentaire, avec un nouveau timbre fiscal à payer. Le tarif, pour une demande de ce type, est passé de 70 à 110 € depuis juin.

Un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny

Une situation jugée « indigne » par une quinzaine d’associations locales, qui se sont rassemblées mardi dernier pour présenter un « Livre noir » sur l’accueil des étrangers à Bobigny. « Les choses pourraient être gérées autrement pour que cela se passe mieux, souligne Stéphane Maugendre, président du Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti). D’autres préfectures décident d’ouvrir des guichets dans les mairies pour certaines démarches, et on donne des rendez-vous par Internet. »

Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, a reconnu que la situation s’était dégradée depuis le début de l’année. Il a promis un « renfort en personnels et en moyens techniques », avec le développement du traitement des dossiers par voie postale, l’ouverture d’un accueil supplémentaire à Saint-Denis et l’installation de toilettes à proximité des files d’attente. Manière de reconnaître que l’attente peut être longue…

À Lyon, quai Sarrail, devant la direction de la réglementation de la préfecture du Rhône, il faut aussi prendre son mal en patience. Les uns viennent pour une première demande ou un renouvellement de titre de séjour, les autres pour une carte de résident ou un simple changement d’adresse. Ce jour-là, Asmaa est arrivée parmi les premiers, dès 5 heures du matin. « Je suis rodée, c’est la troisième fois que je viens », lâche cette ingénieur marocaine fraîchement diplômée venue pour valider sa photo d’identité.

À partir de 9 heures, peu de chance d’être reçu

« J’étais très légèrement de profil… À chaque fois, il faut patienter au moins cinq heures debout », témoigne-t-elle, hochant la tête en direction d’une femme enceinte endormie sur une chaise pliante qu’elle a pris soin d’apporter. Des conditions d’accueil sans commune mesure avec le service dédié aux étudiants étrangers, « parfait », estime Asmaa, ou celui qui est réservé aux demandeurs d’asile, jugé « satisfaisant » par la Croix-Rouge.

À partir de 9 heures, les portes du service à peine ouvertes, un agent de la préfecture vient avertir les derniers arrivés qu’ils ont très peu de chance d’être reçus. Liasses de justificatifs à la main, 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières, sous le regard des passants et des policiers présents pour épingler les resquilleurs. « À quoi cela sert-il de regrouper les gens comme ça », accuse un retraité tunisien.

À la préfecture du Rhône, on se dit « conscient » des « conditions d’accueil difficiles » depuis qu’ont été supprimés les rendez-vous, en janvier dernier. « Les gens attendaient parfois quatre mois avant d’être reçus, justifie le secrétariat général. Aujourd’hui, ils peuvent obtenir un récépissé dans la journée si leur dossier est complet. » La préfecture souligne par ailleurs que l’accueil devrait s’améliorer en septembre 2011, avec le transfert de la direction de la réglementation dans un bâtiment neuf, où le nombre de guichets passera de 20 à 36.

À Lille, en revanche, les queues qui s’étiraient devant l’immeuble de la Cité administrative ont disparu en 2006. À l’époque, les étrangers se postaient eux aussi à l’aube devant la préfecture dans l’espoir de décrocher un rendez-vous. Émues par cette situation, plusieurs associations assuraient quotidiennement la distribution de café chaud dans les rangs. L’aménagement de nouveaux locaux dans l’ancien hôpital militaire de Lille a permis la réorganisation du service. Les équipes ont été renforcées et les horaires nettement allongés : désormais, les étrangers sont accueillis en préfecture entre 8 h 30 et 16 h 30, et l’attente dépasse rarement une heure.

Beaucoup de guichetiers n'ont pas la formation nécessaire

« Matériellement, les conditions d’accueil se sont beaucoup améliorées, constate la Cimade. Aujourd’hui, les difficultés se situent plutôt au niveau des guichets : les employés se permettent parfois de refuser des dossiers, après un pré-examen des critères par les agents d’accueil, alors qu’ils ne sont pas habilités à se prononcer sur le fond du dossier. Certains refusent aussi d’informer les demandeurs sur l’avancement de leur dossier. »

Le Comité des sans-papiers du Nord, qui accompagne en préfecture les étrangers, parle, lui, de refus arbitraires : « Parfois, les demandeurs se voient refuser le dépôt de leur dossier sans aucune justification, et des demandes identiques reçoivent un traitement totalement différent », explique Roland Diagne, leur porte-parole.

Pour Alexis Spire, sociologue au CNRS spécialiste de l’immigration, qui a enquêté plusieurs années dans les coulisses des services de préfecture (1), l’amélioration des services dédiés aux étrangers ne peut passer que par une politique de recrutement plus exigeante et rigoureuse.

« Au bas de l’échelle administrative, la majorité des guichetiers en poste dans les services d’accueil des étrangers n’ont pas choisi leur affectation, explique-t-il. Parmi eux, beaucoup sont vacataires ou intérimaires. Ils doivent faire face à l’absence de formation en droit, alors que leur fonction nécessite de maîtriser une matière dense de connaissances juridiques. Soumis à des rendements en termes de dossiers à instruire, ils ne peuvent que s’en remettre aux routines inculquées par leur hiérarchie. Pour eux, il est plus rapide de faire un refus ou de renvoyer les personnes chez elles avec un avis temporaire plutôt que de fournir des arguments pour l’octroi d’un titre de séjour. »

Le médiateur de la République devient également le défenseur des droits

En tant que médiateur de la République chargé de régler les problèmes entre les usagers et la préfecture de Versailles, Louis Trujillo partage ce constat. Chaque année, entre 350 et 400 étrangers des Yvelines saisissent son organisme pour protester contre l’accueil et le traitement qui leur sont réservés.

« En principe, le service doit nous répondre dans les deux mois après une réclamation, mais en réalité il y a rarement de retour de sa part », affirme-t-il. La situation pourrait néanmoins changer, si, comme le prévoit un projet de loi qui sera à l’étude d’ici la fin de l’année, le médiateur de la République devient également le défenseur des droits, avec des pouvoirs accrus en matière d’enquête et de vérification du bon fonctionnement des services.

Le ministère de l’immigration promet quant à lui des améliorations. Des titres de séjour de plusieurs années devraient être accordés aux étudiants étrangers à la rentrée universitaire 2011 pour leur éviter de revenir chaque année en préfecture pour un renouvellement. Dans dix-huit mois, les directions des étrangers devraient, en outre, être incluses dans l’opération « Qualifref », qui fixe dans tous les autres services des normes en termes d’efficacité et de qualité de l’accueil.

Source : La Croix

Les participants aux travaux du 1er forum international sur l'immigration, qui s'est tenu les 24 et 25 septembre à Fkih Bensaleh, ont appelé à la promotion des échanges culturels entre les pays émetteurs et les pays d'accueil des migrants.

Les participants à cette rencontre, organisée par l'Association Forum Béni Amir, ont recommandé la création d'un centre d'archives et d'information dédié aux questions de la migration dans l'attente de la mise en place d'un observatoire régional de la migration.

Le forum a également préconisé la création d'un réseau d'experts en matière de migration, qui associerait différents intervenants et acteurs associatifs dans l'objectif d'élaborer des projets en faveur des migrants, de renforcer les accords bilatéraux et d'élaborer de nouveaux accords permettant de faciliter la tâche des migrants.

Cette rencontre, initiée avec le soutien du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a permis aux intervenants d'évoquer les problèmes liés à l'immigration, l'identité, l'intégration et aux pratiques religieuses des MRE, ainsi qu'aux enjeux de la diversité culturelle dans les pays d'accueil.

Mettant en exergue le rôle joué par la migration dans l'établissement de passerelles d'échange et de communication entre les différentes cultures, les intervenants ont appelé à préserver l'identité culturelle des communautés et des minorités dans le respect des lois et des législations en vigueur dans les pays d'accueil.

Cette rencontre a été animée par une pléiade d'intervenants, dont des professeurs universitaires, des chercheurs et des experts du Maroc, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne, ainsi que des représentants d'organisations régionales et internationales.

L'Association «Forum Béni Amir», créée en janvier dernier par des jeunes de la ville, a pour objectif de promouvoir le mouvement culturel et la recherche scientifique dans la région, à travers la réalisation d'études académiques et des recherches sur le terrain et l'organisation de rencontres sur la question de la migration pour faire de cette dernière un levier de développement socio-économique aux niveau local, régional et national.

Source : MAP

Deux films marocains ont été programmés au deuxième festival Tribeca de Doha, qui se tiendra du 26 au 30 octobre prochain.

Il s'agit des nouveaux films "La Mosquée" (Al-Jamaâ) de Daoud Oulad Sayed, qui vient d'être primé au festival international du film de Saint-Sébastien(Espagne),et "Itto Titrit", de Mohamed Oumouloud Abbazi, distingué comme meilleur film, en mars dernier, au festival du film amazigh de Tizi Ouzou (Algérie).

Ces deux longs métrages, dont le premier est une production maroco-française, sont inscrits, parmi une dizaine d'Âœuvres, au programme de la compétition pour films arabes.

Le premier raconte comment les habitants d'un village marocain se sont vite débarrassés des vestiges d'un décor initialement construit pour un précédent film du même auteur, sauf de la mosquée devenue un réel lieu de prière.

Quant au second, il montre le combat quotidien d'une jeune fille non scolarisée pour faire face aux comportements machistes de la société marocaine d'avant l'indépendance.

La nuit de gala d'ouverture de cette deuxième édition du Doha Tribeca Festival (DTF), prévue dans les installations du nouveau Village Culturel baptisé "Katara", verra la projection du film "Hors la loi" du franco-algérien Rachid Bouchareb, dans lequel évoluent notamment les acteurs Jamal Debbouz et Rochdy Zem.

Ce film raconte l'histoire de trois frères algériens qu'une attaque de l'armée coloniale avait dispersés et chassés de chez eux, et qui se retrouvent plus tard pour militer ensemble pour l'indépendance de leur pays.

La soirée de clôture se fera avec "The first grader", un film britannique relatant la détermination d'un paysan kenyan octogénaire à se débarrasser de son analphabétisme, en fréquentant l'école de son village pour y apprendre à lire.

Le programme de la compétition du film arabe, à lui seul, sera couronné par deux prix de 100.000 dollars chacun, l'un pour le meilleur film, l'autre pour le meilleur réalisateur. Un autre prix de 10.000 dollars ira au meilleur court métrage arabe, couronnant la projection d'une huitaine de films du genre.

Outre ces trois prix du jury, que les organisateurs présentent comme l'expression d'une volonté d'encourager l'industrie cinématographique dans la région arabe, deux autres prix du public, également de 100.000 dollars chacun, iront au meilleur long-métrage et au meilleur documentaire du festival.

Source : MAP

Retracer l’histoire de l’immigration non-européenne en France, c’est le pari que c’était lancé le groupe de recherche ACHAC en 1999. Une décennie plus tard, le projet a abouti à l’édition d’un coffret spécial de huit livres, intitulé « Un Siècle D’immigration Des Suds En France ». Leur contenu revisite la présence non-européenne dans différentes régions de France à partir de la fin du 19e siècle.

Les objectifs assignés par les auteurs sont : « valoriser les territoires d’immigration français ; informer sur la façon dont ces territoires ont accueilli et regardé ces immigrations ; lier les mémoires entre les générations », lit-on dans la brochure de présentation.

Les 8 ouvrages de la collection retracent dans les grandes lignes l’histoire de la présence étrangère non-européenne en France. Le récit donne un panorama très large sur les différents peuples ayant sillonné l’Hexagone, mais aussi des principales régions de destination.

Suivant cette approche, un de ces ouvrages, intitulé « Paris-Arabe » s’intéresse à la présence des Orientaux et des Maghrébins dans la capitale française. Il y sera notamment question de ces familles, de ces artistes, ou encore de ces opposants, venus d'Afrique du nord et du Proche-Orient qui ont trouvé refuge dans la capitale française.

En gros, la collection fait appel à l’un des témoins les plus crédibles de l’histoire qui soit : l’image. Des documents inédits sont ainsi reproduits des photographies aux cartes postales de l’époque, pour appuyer les témoignages des différents auteurs.

Le projet aurait mobilisé plus de 150 chercheurs qui ont participé à leur élaboration, en relation avec 75 partenaires institutionnels ou associatifs. Disponible en édition limitée, la collection peut être commandée depuis le site qui lui est dédié.

Source : Médiationcite

Le premier numéro de la revue "En Dialogo" (En Dialogue), éditée par l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME), vient de paraître lundi.

Ce nouveau magazine électronique bimensuel se veut un espace à travers lequel cette association veut jeter la lumière sur "les inquiétudes et les opinions" des immigrés en tant que citoyens à part entière au sein de la société espagnole, souligne le président de l'ATIME, Kamal Rahmouni.

"En Dialogo" ne s'intéressera pas uniquement aux sujets touchant les immigrés, mais également à différentes questions relatives, entre autres, à la situation économique, au chômage ou à la cohabitation sociale, a-t-il ajouté dans une note de présentation de cette revue parvenue à MAP-Madrid.

Il a fait savoir que cette revue s'attellera également à informer les lecteurs des activités réalisées par l'ATIME dans les domaines notamment de la migration, de la coopération et de l'action sociale.

Dans l'éditorial de son premier numéro, "En Dialogo" se définit comme la publication dédiée à l'immigration en Espagne, tout en ayant pour ambition de devenir "la référence" des migrants en matière d'information au sujet de l'actualité relative à cette question et un forum de dialogue, d'échange et de débat.

Source : MAP

La " IVe  Rencontre des Migrations dans l'Espace  Méditerranéene " , qui aura lieu à Malaga du  13  au 15 octobre, traitera du thème ."Entre les Migrations et la Coopération au Développement"Suite

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés appelle les autorités publiques à poursuivre la politique d'assistance et de protection en faveur des réfugiés.

La situation des réfugiés au Maroc est plus que jamais à l'ordre du jour, selon l'UNHCR. Johanes Van Der Klaw, représentant en titre, du Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés au Maroc, a tenu, après 5 ans d'exercice, à dresser, un bilan de la politique gouvernementale, en matière d'assistance et de protection aux réfugiés et demandeurs d'asile, en présence de la presse et des instances médiatiques.

Si le Maroc était un point de transit vers l'Europe, il est devenu par défaut, un pays d'accueil, pour un nombre croissant de migrants irréguliers et de demandeurs d'asile. Dans un contexte marqué par des flux migratoires mixtes constitués en majorité de population féminine et de mineurs non accompagnés, d'origine subsaharienne, «le Maroc est confronté à de nouveaux défis en matière de gestion de politique d'asile» a résumé Johanes Van Der Klaw. 10 000 migrants se trouvent aujourd'hui temporairement ou définitivement sur le sol marocain dont 800 ont acquis le statut de réfugiés politiques sous mandat du HCR. «Un chiffre peu important, eu égard aux 200 000 demandeurs d'asile en Afrique du Sud, sur une seule année» rassure, Marc Fawe, chargé des relations extérieures au HCR, non sans ajouter que «seules 10% de demandes d'asile sont acceptées au Maroc».
C'est du reste le Haut Commissariat qui, pour l'heure, procède à titre transitoire à la détermination du statut de réfugié ou de toute personne nécessitant une protection internationale, «en attendant que le Maroc soit en mesure de la faire», soulignent d'une même voix les différents membres présents du HCR. Car faut-il le rappeler, le Maroc, a ratifié la Convention de Genève de 1951, relative au statut des réfugiés et «il lui appartient de respecter ses engagements internationaux, jusqu'au bout», laisse entendre Johanes Van Der Klaw. Les objectifs stratégiques de l'UNHCR consistent, à cet égard, à accompagner le Maroc en l'aidant à renforcer le système de protection existant pour les demandeurs d'asile et les réfugiés, dans le cadre de ces flux migratoires.
«Le Décret royal, en vertu duquel la qualité de réfugié est reconnue, existe depuis 1957, mais il importait de le réactualiser», confie un des membres du HCR. Il s'agit en somme d'amener le Maroc à insérer la problématique des réfugiés dans une politique globale d'immigration et de se doter d'un cadre législatif et institutionnel ad hoc. Dorénavant, un titre est délivré aux réfugiés reconnus sous le mandat de l'UNHCR les protégeant ipso facto de la reconduite systématique aux frontières qui guettait tout migrant en situation illégale sur le territoire marocain. «Une avancée d'importance en faveur des réfugiés qui s'est faite non sans la précieuse collaboration des autorités gouvernementales», reconnaît Marc Fawe.

Mais pour autant, ces réfugiés ne sont pas tirés d'affaires. «Ils ne sont tolérés que dans la mesure où ils s'auto suffisent et notamment grâce aux activités génératrices de revenus mises en place avec l'aide de l'UNHCR» souligne Marc fawe. Plutôt modestes et souvent tirés du secteur informel, ces revenus permettent à peine aux réfugiés, notamment aux femmes de subvenir à une partie de leurs besoins. En réalité, les réfugiés restent exclus du marché du travail formel et fortement exposés aux aléas du pays hôte, en l'absence d'un statut légal et de l'attribution d'une carte de séjour par les autorités marocaines.

Pour remédier à ces situations de grande précarité vécues par les réfugiés, l'UNHCR, en collaboration avec la société civile, les ONG, milite auprès des autorités publiques pour la mise en place de solutions durables parmi lesquelles un vaste programme d'assistance permettant aux réfugiés d'avoir, au même titre que les nationaux, accès aux services sociaux de base en matière de santé et d'éducation. Cette politique que l'UNHCR voudrait voir appliquée par le Maroc de façon pleine et entière, conformément à ses engagements, devrait permettre aux réfugiés de s'intégrer dans le pays hôte et d'y vivre dignement dans le respect de leurs droits fondamentaux. Encore faudrait-il que le Maroc ait les moyens humains et économiques de sa politique de main tendue, là où les deux tiers des Marocains en sont privés !

Profil des réfugiés au Maroc

Fin août 2010, la population réfugiée était constituée de 760 personnes et de 511 cas de familles. Parmi eux, les enfants étaient au nombre de 200 (26%) dont 99 filles et 101 garçons et 131 des femmes adultes (17%). La tranche d'âge des 18-59 ans constitue le groupe le plus important parmi les réfugiés et demandeurs d'asile. La majorité des réfugiés étaient originaires de Côte d'Ivoire (36%), de République Démocratique du Congo (27%) et d'Iraq (22%). Elle se concentre dans les centres urbains essentiellement à Rabat/ Salé et à Casablanca. La majorité des réfugiés est francophone.

25.09.2010

Source : Le Matin

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