La Cour européenne des Droits de l'Homme, basée à Strasbourg, a condamné, jeudi, la France à verser 3.000 euros pour "dommage moral" causé à un ressortissant marocain, expulsé de France où il résidait avec sa famille dès son jeune âge, après sa condamnation pour une affaire de droit commun.
Issam B., né en 1978 et originaire de Taza, a obtenu gain de cause en "invoquant l'article 8 (droit au respect de la vie familiale) de la Convention" européenne des droits de l'Homme, selon l'arrêt d'une des Chambres de la Cour, dont la décision est passible d'appel.
Le jeune marocain "se plaignait de la décision de l'expulser vers le Maroc, suite à sa condamnation en 2001 à cinq ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis, pour infraction à la législation sur les stupéfiants, extorsion de fonds, séquestration de personne et port d'arme prohibé", selon la même source.
Issam B. avait été expulsé au Maroc en octobre 2002, après avoir passé trois ans en prison.
La Cour a établi que le jeune marocain avait subi "un dommage certain en relation avec la violation de l'article 8 de la Convention" européenne, précisant que le plaignant a "passé l'intégralité de son enfance et de son adolescence" en France et que son père, octogénaire malade, y vit toujours.
De même, sa mère est décédée en 2009 en France sans qu'il ne puisse lui rendre visite.
Et puisque les expulsions obéissent à la fois aux législations françaises et la convention européenne, la Cour a relevé que les dispositions de la loi de novembre 2003 relative à l'immigration s'appliquent au cas de Issam.
Source : MAP
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit prêt à appeler les musulmans de France à "respecter la loi" interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, jeudi à l'issue d'une rencontre avec le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
"Le temps du débat est passé, la loi est votée, le Conseil français du culte musulman, respectueux des instances, des institutions républicaines, appellerait bien sûr les musulmans de France à respecter la loi", a déclaré Mohammed Moussaoui, président du CFCM, dont les représentants ont été reçus à déjeuner par le chef de l'Etat pendant environ 1h30, en présence du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
"Nous ferons tout le travail de pédagogie nécessaire pour permettre à ces femmes qui portent le voile intégral de se conformer à la loi", tout en veillant "à ce que l'application de cette loi ne stigmatise pas les citoyens de confession musulmane", a-t-il ajouté.
La loi destinée à interdire le port du voile intégral -niqab et burqa- dans l'espace public a été définitivement adoptée le 14 septembre par le Parlement, mais elle n'a pas encore été promulguée. Le Conseil constitutionnel a été saisi sur le texte.
Au cours du débat qui a précédé la présentation du projet de loi, le CFCM s'était prononcé contre l'idée de légiférer sur la question.
Par ailleurs, les représentants du CFCM ont dit avoir évoqué avec Nicolas Sarkozy la menace terroriste pesant sur la France. "Le Conseil français du culte musulman a réaffirmé sa condamnation ferme et sans appel de tous les actes qui peuvent viser nos compatriotes ou notre pays, de surcroît lorsqu'ils sont commis (...) par des personnes qui se réclament de la religion musulmane", a déclaré M. Moussaoui.
Source : Nouvel Observateur/AP
760. C'est le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc à la date du 31 août par le Haut commissariat des réfugiés. Ils sont en majorité originaires de Côte d'Ivoire, de RD Congo et d'Irak, et bénéficient d'une reconnaissance et d'une protection internationale que ne leur reconnaît pas le royaume. Le HCR a organisé, ce jeudi, une journée d'information pour faire un état des lieux.
Le Haut commissariat des Nations Unies a organisé, hier à Rabat, une journée d'information sur la situation des réfugiés au Maroc. L'objectif était de réunir les journalistes locaux afin de présenter l'état des lieux et de faire une mise au point sur le droit d'asile et les concepts de base qui font souvent l'objet “d'amalgame”, explique Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.
Ainsi, au 31 août 2010, le nombre de réfugiés enregistrés au Maroc se chiffrait à 760 dont 551 cas de familles. La majorité des réfugiés sont des ressortissants de la Côte d'Ivoire (300), de la République démocratique du Congo (250) et de l'Irak (200).
A cette date, 26% des réfugiés étaient des enfants (99 filles, 101 garçons) et 17% des femmes adultes. La tranche d'âge des 18-59, parmi les réfugiés et les demandeurs d’asile, constitue le groupe le plus important. La majorité de cette population, pour la plupart francophone, se concentre dans les centres urbains, essentiellement à Rabat-Salé et à Casablanca.
“Tous les migrants ne sont pas des réfugiés”
Qu'est-ce qu'un migrant? Qu'est qu'un réfugié? C'est l'un des amalgames que le HCR a tenu à lever lors de cette réunion. Pour résumer l'équation, l'instance onusienne opte pour cette formulation simple: “tous les réfugiés sont des migrants mais tous les migrants ne sont pas des réfugiés”.
Selon le HCR qui s'inspire de la définition de la Convention de Genève de 1951 (document clé qui définit un réfugié, ses droits et ses devoirs, ainsi que les obligations des pays qui l’ont ratifié): est réfugié, toute personne “qui a quitté son pays, qui a des craintes fondées pour sa sécurité personnelle en cas de retour dans ce pays, et qui a été ou craint d’être persécutée en raison de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un groupe social particulier ou ses opinions politiques et dont le pays d’origine ne peut ou ne veut protéger contre cette menace”.
Or, au Maroc, les réfugiés reconnus par le HCR restent aux yeux des autorités, de simples migrants.
Des négociations toujours dans l'impasse
Au Maroc, les négociations entre les autorités et le HCR pour la reconnaissance de ces réfugiés sont toujours dans l'impasse. Pourtant, contrairement aux années précédentes, les réfugiés et demandeurs d‘asile sont protégés contre l’expulsion ou le refoulement et ne sont plus systématiquement condamnés pour séjour irrégulier.
Néanmoins, faute de statut officiel, ils ont encore des problèmes d’accès aux services publics, ne peuvent pas encore intégrer le marché légal du travail, et restent vulnérables suite à la non-régularisation de leur séjour, tout en étant lésés dans l'amalgame avec les migrants dits “clandestins”.
Ce que le HCR attend du gouvernement marocain
“Nous attendons des autorités marocaines, qu'elles mettent en place une administration nationale chargée de recevoir des demandes d'asile, de les étudier et de régulariser la situation des demandeurs comme cela se fait dans d'autres pays comme la France ou la Belgique”, indique M. Fawe.
“Le Maroc doit également, mettre en place un cadre législatif et institutionnel national relatif aux réfugiés, promouvoir le droit des réfugiés auprès des acteurs concernés (formation, renforcement et développement des capacités), valider et régulariser leur statut accordé par le HCR”.
Marc Fawe, chargé des relations extérieures du HCR.
En attendant le consensus entre les deux parties, le HCR finance des formations de renforcement des capacités des fonctionnaires des différents ministères concernés par la problématique: Intérieur, Justice et Affaires étrangères.
En partenariat avec le ministère de la Justice et l’Institut Supérieur de la Magistrature, il a mis en place un programme de tables rondes destinées aux juges, aux Procureurs du Roi et aux juges formateurs. Elles ont pour but de les sensibiliser sur le droit des réfugiés et la nécessité de leur assurer une protection en application des dispositions contenues dans les conventions internationales ratifiées par le Maroc ainsi que dans les textes législatifs nationaux relatifs à l’asile.
Au cours de l’année 2009, ce programme s’est étendu aux agents de la Gendarmerie royale et à leurs homologues de la Direction générale de la Sûreté nationale.
24/09/2010
Source : Aufait
Je suis musulmane et je ne porte pas le foulard. On me prend souvent pour une Latino à cause de mon teint. Maintenant que l'islamophobie fait son chemin dans ce pays, j'ai envie de leur dire: "Ohé, l'Amérique: je suis musulmane. Si on en parlait?"
C'est cette envie qui m'a menée sur le trottoir qui jouxte Park 51, un projet de centre communautaire, tout près de Ground Zero, qui prévoit la construction d'une mosquée…Suite
Pour une large majorité de Français, l’écart entre la majorité présidentielle et le Front national sur les questions de sécurité et d’immigration s’amenuise. Selon un sondage BVA pour Canal Plus, 66 % des personnes interrogées estiment qu’en la matière, les positions récentes du gouvernement se rapprochent de celle du FN. Le discours de Grenoble, le virage sécuritaire, les expulsions de Roms… Tout cela a laissé des traces. Gaël Slimane, directeur adjoint de BVA, analyse pour Europe1.fr les résultats de ce sondage.
"Un effet ciseaux embêtant"
Mauvaise nouvelle pour Sarkozy ? "Les gens voient la ficelle, perçoivent cette stratégie délibérée de courir après l’électorat du FN. Et ils estiment que c’est bien le gouvernement qui imite le Front national sur ces thèmes, ce qui est forcément une mauvaise chose", juge Gaël Slimane.
Un double-effet négatif. La même étude montre que 42% des Français estiment que le FN doit être considéré comme un parti comme les autres. Un chiffre en nette hausse. Parallèlement, 81% ne veulent pas entendre parler de ministres frontistes au gouvernement. "C’est un effet ciseaux un peu embêtant", analyse encore Gaël Slimane. "Ça tend à signifier que Nicolas Sarkozy banalise le FN, le rend moins dangereux. Et en même temps, le FN ne peut pas être pour lui ce qu’est le PC pour le PS dans le cadre d’une majorité plurielle. On connaît les plans win-win, là pour le coup c’est plutôt un plan lose-lose."
Le centre-droit à la rescousse ?
Quelles différences par rapport à 2007 ? La stratégie, pourtant, s’était avérée payante en 2007. "Mais à l’époque, Nicolas Sarkozy était dans la rupture, il avait réussi à se présenter comme quelqu’un de neuf. En matière de solutions sécuritaires, il donnait l’impression d’être très radical, très dur, mais que c’était ses idées à lui. On ne lui faisait pas le procès de vouloir imiter le Front national, et certainement pas les sympathisants de droite", rappelle Gaël Slimane. "Aujourd’hui, un tiers de ces sympathisants, la frange la plus centriste, perçoit cette stratégie de séduction et pourrait être tenté de s’éloigner de lui."
Qui de 2012 ? "Quand ça se voit à ce point et quand en plus on est sortant, c’est difficile. Et Nicolas Sarkozy va être confronté aux attaques très dures de Marine Le Pen sur cet électorat conservateur", estime le directeur adjoint de BVA, qui voit tout de même une porte de sortie pour le président. "Nicolas Sarkozy a vraiment intérêt à pousser une candidature de centre-droit alliée. Sinon, la part d’électorat qu’il risque de perdre définitivement risque d’être très importante. Tant qu’il n’a pas quelqu’un, Jean-Louis Borloo par exemple, pour venir l’épauler et lui récupérer au second tour ces électeurs déboussolés, c’est un jeu très dangereux."
Source : Europe1
Le portrait multiculturel de Montréal-Nord s’est diversifié dans la dernière décennie, en raison notamment d’une importante immigration en provenance de l’Afrique du Nord.
Ces immigrants récents ont trouvé place auprès des communautés plus anciennes de l’arrondissement, tels les Italiens et les Haïtiens. Au total, les immigrants originaires de pays arabes sont d’ailleurs en voie de dépasser les Italiens, dont la dernière vague migratoire date des années 1950 et 1960.
Tandis que les Algériens se concentrent davantage à Saint-Léonard, ce sont les Marocains qui sont en tête à Montréal-Nord : dans les cinq premières années de la décennie seulement, plus de 1150 Marocains s’y sont établis, selon le portait sociodémographique publié par la Ville de Montréal. Au dernier recensement, leur communauté dépassait les 1800 membres.
Les communautés maghrébines comprennent énormément d’enfants : près de 29 % des Marocains n’avaient pas 14 ans en 2006, et dans la communauté algérienne, ce taux grimpe à un tiers ! Il est évident que tous ces enfants sont en voie de changer le visage de la jeunesse nord-montréalaise. Déjà, près d’un enfant sur 15 à Montréal-Nord est d’origine maghrébine.
Théoriquement, l’insertion de ces nouveaux arrivants devrait être plus facile que pour d’autres. La grande majorité parle déjà français et ils sont nettement plus scolarisés que l’ensemble de la population : plus du tiers des Marocains détiennent un diplôme universitaire et seuls 12 % n’ont pas terminé leurs études secondaires.
Pourtant, ils accusent un taux de chômage de près de 20 % et un revenu moyen nettement en deçà de celui de l’ensemble de la population québécoise (25 500 $).
Les communautés plus anciennes
Toutefois, ce sont encore les Haïtiens qui immigrent le plus dans l’arrondissement. Entre 2001 et 2006, ils sont plus de 1600 à s’y être installés, constituant à eux seuls 25 % des arrivées totales. D’ailleurs, Montréal-Nord a attiré davantage d’Haïtiens que le quartier Saint-Michel, où se concentre pourtant la plus grosse communauté haïtienne du Québec. Ces nouveaux arrivants sont venus grossir les rangs de la communauté haïtienne nord-montréalaise, qui compte plus de 11 620 personnes, soit un tout petit peu moins que celle de Saint-Michel. D’après nos estimations, près d’un jeune sur cinq est d’origine haïtienne à Montréal-Nord ! L’immigration haïtienne a véritablement commencé dans les années 1960 et 1970. Ils sont alors des milliers à fuir le régime répressif de François Duvalier d’abord, puis de son fils Jean-Claude ensuite. Depuis, le flux migratoire est plutôt constant. Entre 1200 et 2000 Haïtiens arrivent chaque année au Québec. Ce chiffre devrait sensiblement augmenter dans les prochaines années, en raison des mesures de regroupement familial prises par Québec à la suite du tremblement de terre de janvier dernier. Les Haïtiens ne forment pas la plus ancienne communauté d’immigrants à Montréal-Nord. Des Italiens, principalement venus de la Molise, s’y sont installés dès le début du 20e siècle. Puis, après la Seconde guerre mondiale, une deuxième vague, plus importante encore, arrive au Québec. Aujourd’hui, Montréal-Nord compte quelque 5000 Italiens, qui sont à l’origine d’une vaste communauté de plus de 12 000 membres –enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants compris. C’est la première communauté ethnoculturelle de l’arrondissement –bien qu’elle soit en voie d’être dépassée par la communauté haïtienne. D’après nos estimations, plus de 1560 jeunes Nord-Montréalais se disent d’origine italienne –soit près de 15 % de ceux-ci. Montréal-Nord abrite ensuite un grand nombre de communautés plus réduites, tels les Libanais, les Salvadoriens et les Vietnamiens. Au total, près du tiers de la population de l’arrondissement est né à l’extérieur du Canada.
Source : Le Guide Montréal-Nord
Leila Cherkaoui, artiste peintre, expose en ce moment quelques-unes de ses œuvres à Portland dans le Maine aux Etats-Unis à La galerie de l'Université de la Nouvelle Angleterre, appelée aussi «Le Petit Joyau»…Suite
Les élections suédoises confirment la force des partis xénophobes et islamophobes dans les pays du Nord. Il y a dix ans, au début de l'année 2000, les Européens criaient au scandale : en Autriche, le chancelier chrétien-démocrate Wolfgang Schüssel formait un gouvernement de coalition avec le parti xénophobe d’extrême droite...Suite
Cette 21ème édition du Festival du Film Arabe de Fameck qui se déroulera du 13 au 25 octobre prochain s’annonce exceptionnelle grâce à une programmation de qualité, la présence d’artistes, de réalisateurs et de professionnels du monde arabe.
Une fois de plus les spectateurs pourront découvrir en exclusivité un cinéma dans sa diversité, un regard différencié sur le monde que nous souhaitons faire partager au plus grand nombre.
Cette année, coup de projecteur pour le Maroc avec un hommage à une figure marquante du cinéma marocain, l’acteur Mohamed MAJD, des films inédits et en avant-première.
Des soirées rencontres, spectacles et différentes animations vous seront proposés pendant toute la période du Festival. Nous vous attendons nombreux, et nous vous rappelons que c'est vous, spectateurs, qui contribuerez aux succès de cette manifestation.
Source : Site de la Ligue de l’enseignement
Sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organise du 7 octobre au 7 décembre 2010 une exposition dédiée aux artistes contemporains marocains du monde « Résonances », et ce, dans le cadre de la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc, Marrakech Art Fair.
Cette exposition, réalisée par le CCME au sein du Musée de Marrakech, mettra à l’honneur pour la première fois au Maroc une quinzaine d’artistes d’origine marocaine, notoirement reconnus de par le monde : Aziza Alaoui (Maroc / Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Maroc / Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri (Maroc / Etats-Unis), Chourouk Hriech (Maroc / France) ; Charif Benhelima (Maroc / Belgique) ; Fouad Bellamine (Maroc / France) ; Hicham Benohoud (Maroc / France); Mohamed El Baz (Maroc / France) ; Lalla Essaydi (Maroc / Etats-Unis) ; Mounir Fatmi (Maroc /France) ; Bouchra Khalili (Maroc / France) ; Najia Mehadji (Maroc / France) ; Malik Najmi (Maroc / France) ; Ilias Selfati (Maroc / Espagne) ; Abderrahim Yamou (Maroc / France).
Ces artistes recourent à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leurs cultures, et se faire ainsi l’écho d’interférences créatives singulières entre le Maroc et le monde. Aussi, cette exposition se propose-t-elle de mettre en valeur ces correspondances géographiques, culturelles et émotionnelles dont se nourrissent leurs créations. Par ailleurs, cette exposition sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d’un documentaire audiovisuel portant sur les artistes exposants, qui sera projeté au Musée de Marrakech.
Le commissaire de l’exposition, M. Brahim Alaoui, est également directeur artistique de Marrakech Art Fair. Historien d’art et ingénieur culturel, il a aussi dirigé le Musée de l’Institut du Monde Arabe à Paris où il a organisé ces vingt dernières années de nombreuses expositions qui ont contribué à sa renommée.
Il est également membrede la Commission consultative pour les œuvres d’art auprès de l’UNESCO, membre de l’AICA (association internationale des critiques d’art) et consultant expert auprès de plusieurs fondations et institutions artistiques.
Source : CCME
Le Centre de la Culture Judéo-Marocaine (CCJM) et le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger organisent une exposition itinérante sur les relations historiques entre le Maroc et l’Europe.
Au départ des traces laissées par les diplomates, les voyageurs, les artistes peintres, les écrivains, les artisans et les populations dans leur ensemble, les sources de cette influence aujourd’hui réciproque améliorent également la connaissance des réalités de l’émigration tout en en modifiant la perception.
L’exposition, ainsi que les activités organisées dans son prolongement, alimentera les champs de réflexion sur les procédés d’échange et les modes de dialogue afin de mieux comprendre ces histoires singulières et croisées. Elle éveille également les consciences à une identité marocaine, ouverte sur le monde, mais qui n’en préserve pas moins une spécificité qui s’exprime entre autres aujourd’hui dans les productions des artistes marocains contemporains ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.
En faisant le lien avec le passé, l’objectif des commissaires de l’exposition (Paul Dahan et Sylvie Lausberg) est in fine de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d’encourager le respect mutuel et le dialogue d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Source : CCME
Le Congrès des Marocains au Canada-GM: une contexture qui milite pour le rayonnement transatlantique du Royaume
Dans le but de concrétiser une telle ambition, qui n'est pas des moindres, le CMC-GM s'est donné à bras-le-corps grâce, entre autres, à son staff multidisciplinaire et multiculturel, à concocter toute une gamme aussi riche que diversifiée de programmes socioculturels dédiés à l'ensemble des ressortissants marocains qui constituent désormais actuellement un socle et une ossature non négligeables dans l'équation sur laquelle se base la société multiethnique canadienne.
Cette structure, qui ambitionne, en outre, de s'affirmer sur l'échiquier sociétal québécois et redorer le blason tant mérité de «représentant» d'une culture marocaine ancestrale et plurielle en mesure à plus d'un titre de contribuer à l'enrichissement aussi bien quantitatif que qualitatif de la sphère communautaire, n'a épargné le moindre effort en vue de programmer tant d'activités et d'événements de qualité dans différents secteurs d'activité au niveau de la métropole québécoise, a souligné le président du CMC-GM, Mohamed Jaouad, dans un entretien à la MAP.
Tenant coûte que coûte de traduire dans les faits le rôle et les missions que s'assigne le CMC-GM en matière de soutien au développement de l'action dévolue au milieu associatif d'inspiration et d'obédience marocaines, M. Jaouad a rappelé, en particulier l'organisation rehaussée par l'implication effective de bénévoles et la participation des membres de la communauté marocaine à une cérémonie grandiose à Montréal pour célébrer dans la joie et l'allégresse qui sied à pareil événement, le 11ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône des Ses glorieux ancêtres.
Le Congrès marocain du Canada vise également à "défendre de manière unifiée et sans équivoque les intérêts de la communauté marocaine au Canada, en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité et à faire prévaloir les droits de ses membres dans le pays d'accueil, tout en renforçant les liens économiques et socioculturels entre Rabat et Ottawa ", a-t-il précisé.
«Les Canadiens ont pris conscience depuis fort longtemps de l'apport tant appréciable et louable de la communauté marocaine qui demeure fortement imbibée d'une culture millénaire à la fois traditionnelle et moderniste", a-t-il dit, soulignant que des Associations et groupements de femmes marocaines œuvrent inlassablement dans l'objectif de donner corps à leur actions et de s'imposer afin que leur identité nationale et leur diversité soient confortées au sein de la société canadienne en général et à Québec en particulier.
Empreint d'un dynamisme hors pair, Le CMC bénéficie d'une présence et d'une notoriété de plus en plus accrues et agissantes auprès des différents représentants du gouvernement, de la classe politique, des représentations diplomatiques et des médias locaux, ainsi qu'au niveau du conglomérat associatif et culturel montréalais, a-t-il affirmé, soulignant que cette structure peut se targuer la réputation sans conteste d'une Fédération d'organisations locales, dans la mesure où elle regroupe des sections couvrant la région du Grand Toronto, la région d'Ottawa, Gatineau, Sherbrooke, le grand Québec et le Grand Montréal.
"Il s'agit de structures qui ont pour principale vocation, loin de tout empiètement et substitution aux Associations déjà existantes, de mettre en place les moyens nécessaires visant à développer et booster leur efficacité et rendre visibles leurs actions", a-t-il relevé.
Après avoir souligné que la communauté des ressortissants originaires du Maroc «est sans aucun doute celle qui croît le plus en termes d'effectif", M. Jaouad a toutefois estimé que son mouvement associatif demeure «embryonnaire».
Pour une communauté aussi importante que la notre, l'on compte moins de 30 Associations , a-t-il estimé, relevant d'une part, qu'elles ne sont point toutes du même dynamisme et d'autre part, même pour les plus énergiques d'entre elles, leurs actions «demeurent d'un impact insuffisant», dit le président du CMC-GM.
Il a, en outre, appelé à se mobiliser davantage au sein de la société d'accueil: de par la présence de plus en plus visible des membres de la communauté marocaine dans l'espace public canadien, il s'avère plus que jamais judicieux qu'ils doivent faire preuve de persévérance et de ténacité afin d'améliorer leur capacité d'agir et leur aptitude de communiquer dans le but de valoriser l'image de leur Patrie dans le pays d'accueil.
Un groupe de volontaires «GTMC» (Groupe de Travail Maroc-Canada) s'était constitué en 2008 dans l'objectif d'examiner la situation des membres de la communauté marocaine résidant au Canada et proposer des actions appropriées et efficientes afin de concrétiser ces objectifs, a-t-il rappelé, soulignant que moins d'un an plus tard, le GTMC a réuni les conditions idoines augurant de la création officielle du Congrès des Marocains du Canada.
Source : MAP
Rome abrite ce vendredi un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie. Le débat portera sur le rôle de la diaspora et les projets de développement…Suite
Une nouvelle ligne aérienne sera lancée en novembre prochain vers Marrakech et Agadir depuis Stockholm, indique un communiqué de l'ambassade du Maroc à Stockholm (Suède).
En prévision du lancement de cette nouvelle liaison aérienne par la compagnie low cost Norwegia, et dans le cadre de la promotion touristique du Royaume du Maroc en Suède, la délégation de l'Office national du tourisme à Stockholm organise en collaboration avec l'ambassade du Royaume du Maroc, une exposition touristique à la Gare centrale de Stockholm et ce du 20 au 25 septembre 2010, précise le communiqué.
Ayant pour objectif de présenter les opportunités touristiques de notre pays, cette exposition vise en premier lieu le grand public suédois et est actuellement visionnée par des milliers de visiteurs par jour, poursuit le document.
Cette exposition, ajoute la source, comprend notamment la projection de films touristiques, la distribution de brochures ainsi que la présentation des photos artistiques du Royaume.
Premier évènement de ce genre à Stockholm, cette exposition entre dans le cadre de la campagne touristique amorcée par notre pays vis-à-vis des pays scandinaves qui vise l'accueil en 2010 de plus de 80.000 voyageurs venus des pays nordiques.
Source : MAP
La France va présider le G8 à partir du 1er janvier 2011. Nicolas Sarkozy prépare déjà les thèmes qu'il veut aborder.
Nicolas Sarkozy entend justifier le maintien du G 8 lorsque la France en assumera la présidence, à partir du 1er janvier 2011, en évoquant les défis communs auxquels les grands pays industria-lisés sont confrontés. Pourraient notamment figurer au programme la question des flux migratoires -un sujet politique sensible, notamment aux yeux de l'électorat de droite- et les problèmes liés à Internet. Le conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte, et le sherpa adjoint, Olivier Colom, sont chargés de tester les idées du chef de l'Etat auprès des sept partenaires de la France.
Source : L’Express
Le colloque international et interdisciplinaire «La mort musulmane en contexte d’immigration et d’islam minoritaire: enjeux religieux, culturels, identitaires et espaces de négociations» présente deux événements d’intérêt sur le campus. Le premier est la conférence «L’islam, allié de la laïcité» prononcée par Abdelleh Boussouf, docteur en histoire et secrétaire général du Conseil consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à Rabat au Maroc. Celle-ci aura lieu le mardi 28 septembre, à 11 h 30, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Le deuxième consiste en une table ronde le lendemain, à 20 h, au Musée de la civilisation, sur le thème de la «Diversité religieuse, espace public/espace privé, signe religieux: du hidjab au niqab/burqa». Participeront à cet échange Atmane Aggoun (CNRS, France), Abdelleh Boussouf (CCME, Maroc), Yolande Geadah (chercheuse féministe autonome, Montréal) et Diane Lamoureux (Université Laval). Ces activités sont organisées par la Chaire d’enseignement et de recherches interethniques et interculturels (CERII) de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) en collaboration avec le Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) dans la série de conférences sur le thème du vivre ensemble.
Source : Au fil des événements
Que penser d’une Caisse d’allocations familiales qui considère les retraités marocains voulant concilier une vie en France et au Maroc comme fraudeurs ? Omar Samaoli, gérontologue et directeur de l'Observatoire Gérontologique des Migrations en France (OGMF) ne voit pas pourquoi il faudrait contraindre ces personnes « à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte. »
- Yabiladi : La CAF de Perpginan a récemment suspendu les allocations de 150 retraités marocains. Quelle est en général la situation de ces personnes en France ?
- Omar Samaoli : La situation des retraités marocains en France reste, dans ses contours, très inégale. Elle est le reflet de ce qu’a été l'immigration et la vie d'immigrés au travail, jonchée dans de très nombreuses situations par les péripéties de la vie de ces anciens travailleurs: périodes de chômage ou d'inactivité, petits salaires, peu de cotisations… Dans bon nombre de cas, comme ceux des femmes marocaines qui arrivent de plus en plus à l'âge de la retraite, on peut dire qu'il s'agit d'une arrivée dans la vieillesse marquée d'abord et surtout par une grande précarité.
Plus que jamais les inégalités des revenus à la retraite sont encore flagrantes et si ce public se rapproche des retraités français pauvres ou vivant de peu, il a de surcroit au dessus de sa tête cette épée de Damoclès au sujet de la circulation, du transfert ou l'utilisation libre des prestations sans limite territoriale ou encore les durées de séjours à respecter.
- Pourquoi les retraités ne rentrent-ils pas au Maroc définitivement?
- Cette question n'est plus d'actualité pour personne et ne concerne pas que les retraités marocains. Si des conditions objectives comme les contraintes, la vie à refaire, les adaptations nécessaires dans un pays d'origine qui bouge, l'éloignement à vivre ou même l'isolement dans bon nombre de cas pour ceux dont toute la famille est aujourd'hui en France, beaucoup n'ont rien perdu ni de leur marocanité, ni de leur attachement à ce pays.
Et je ne vois pas pourquoi il faudrait systématiquement faire violence à ces vieux pour les contraindre à un choix entre un ici et un là-bas, dont on ne sait plus au juste à quoi il renvoie en fin de compte.
- A votre avis, pourquoi les Marocains semblent-ils être visés davantage que d'autres populations en France?
- Il est assez curieux que cette sévérité s'exerce sur les plus modestes, les désignant comme des fraudeurs dans une illégalité totale et sans que personne ne mette un terme à ces pratiques honteuses et indignes de ce pays, condamnées aussi par d'autres institutions françaises.
Combien sont les Français qui ne sont pas physiquement dans leur logement mais qui sont chez leurs enfants, à la campagne ou autre qui subissent des contrôles de ce genre et à qui on réclamerait de rembourser des « trop perçus indûment » ?
Les Etres humains ne sont pas des marchandises qu'on déplace par des calculs inavoués ou pour des effets d'annonce. Les problèmes de la France ne sont pas dans ces miettes qui font vivre ou survivre ces vieux, ils sont bien ailleurs.
Par la même occasion, on aimerait savoir ce que sont devenues les pensions qui n'ont jamais été versées et tout autant de pensions de reversions (dont bénéficient normalement les veufs des retraités) qui n'ont pu être réclamées ?
Mais il est rassurant de savoir qu'il y a en France aussi des gens épris de justice, d'équité et soucieux du vivre ensemble même aux âges les plus avancés de la vie.
Source : Yabiladi
La croissance globale au Maroc se situerait à près de 4 pc pour l'ensemble de 2010, en dépit du recul prévisible de la valeur ajoutée agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri.
S'exprimant lors d'un point de presse tenu à l'issue de la réunion trimestrielle du conseil de la Banque centrale, M. Jouahri a précisé que "les derniers indicateurs conjoncturels disponibles confirment le redressement de la croissance des activités non agricoles, entamée au 4-ème trimestre 2009".
Ainsi, l'output gap non agricole, plus pertinent pour l'analyse des pressions inflationnistes, devrait enregistrer des valeurs légèrement positives, a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la balance des paiements, M. Jouahri a, par ailleurs, noté "une performance des exportations", due particulièrement aux exportations des phosphates et dérivés, ajoutant que les ressources touristiques ont repris avec plus de 6 pc en août dernier et le transfert des Marocains résidant à l’étranger avec 8 pc.
S'agissant des avoirs extérieurs, le gouverneur de Bank Al Maghrib a relevé une "amélioration d'entre 6 et 7 mois d'importation de biens et de services", notant toutefois une baisse "très importante" des investissements directs extérieurs liée à la crise internationale.
Par ailleurs, "l'analyse des conditions monétaires à fin juillet 2010 montre la poursuite de la croissance modérée de M3, avec un rythme de 6,3 pc en glissement annuel, après 6,5 pc en moyenne au cours du deuxième trimestre 2010", a-t-il souligné, ajoutant qu'en dépit du ralentissement du rythme de progression du crédit bancaire, il demeure soutenu à 11,6 pc.
S'agissant des liquidités bancaires, l'alimentation d'adjudications et d'avances de 7 jours ont atteint 20 milliards de dirhams, a-t-il ajouté.
Bank Al Maghrib a maintenu inchangé son taux directeur à 3,25 pc dans un contexte marqué par une balance de risques "légèrement orientée à la hausse", en liaison essentiellement avec les perspectives d'évolution des prix à l'importation, ainsi qu'une prévision centrale de l'inflation en ligne avec l'objectif de stabilité
Pour sa part, l'inflation devrait être en moyenne, selon les prévisions établies par Bank Al Maghrib, de l'ordre de 1 pc en 2010 et avoisiner 2 pc sur l'horizon de prévision de six trimestres.
Au terme du quatrième trimestre 2011, l'inflation serait également proche de 2 pc, alors que l'inflation sous-jacente devrait rester modérée, ne dépassant pas 2 pc.
Source : MAP
Un séminaire international sur l'immigration marocaine en Italie se tiendra, vendredi prochain, à Rome avec comme toile de fond un débat sur le rôle de la diaspora marocaine et les projets de développement au Maroc.
Lors de ce séminaire, qui sera organisé avec le concours notamment de l'ambassade du Maroc en Italie et du ministère italien des affaires étrangères, plusieurs thèmes seront développés sur les politiques d'intégration et les actions de développement initiées entre le Maroc et l'Italie.
Une "cartographie" des flux migratoires entre les deux pays sera présentée au cours de ce séminaire auquel concourent également l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Conseil National italien pour l'économie et le travail (CNEL).
Le programme de la manifestation prévoit également une intervention de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger sur "la diaspora marocaine à l'étranger et le développement du Maroc".
Le volet intéressant le Maroc dans une étude réalisée en partenariat avec l'OIM sera présentée lors de ce séminaire d'une journée auquel participera aussi le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME)…Suite
Les Marocains arrivent en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, selon des statistiques officielles.
Le nombre de Marocains affiliés à la sécurité sociale a atteint, à fin août dernier, 217.692 travailleurs, suivis des Equatoriens (175.463), des Colombiens (118.220) et des Chinois (81.794), a indiqué le ministère du Travail et de l'immigration dans un bilan rendu public mardi.
La même source précise que la Catalogne (432.299 affiliés) et Madrid (395.945 affiliés) constituent les communautés autonomes qui comptent le plus de travailleurs étrangers, faisant savoir que ces deux régions connaissent la concentration de presque 44,1 pc des travailleurs affiliés à la sécurité sociale en Espagne.
Un total de 1.877.934 de travailleurs étrangers étaient affiliés au système de sécurité sociale en Espagne jusqu'à fin août dernier, note le département du Travail et de l'immigration, ajoutant que 670.267 sont originaires de pays de l'Union Européenne (UE), alors que 1.207.667 issus d'autres communautés.
Source : MAP
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