jeudi 28 novembre 2024 15:53

SIEL 2024: Plannigramme

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Depuis le 16 novembre, la mairie a installé des panonceaux sur 38 tombes du carré musulman du cimetière Est de Nice. Elle veut reprendre les sépultures et les installer dans des caveaux. Une démarche qui révolte la communauté musulmane de la ville. L’exhumation est interdite par l’islam sauf dans un certain nombre de cas précis. De plus, la mairie n’aurait pas prévenu directement les familles des défunts.

Une manifestation a eu lieu, hier, dimanche 19 décembre, dans le carré musulman du cimetière de l'Est de la ville de Nice, rapporte Nice matin, aujourd’hui. A certains endroits, le sol a manifestement été retourné : des familles mais peut être également la mairie, ont procédé à l’exhumation de plusieurs tombes, depuis le 16 novembre. « Nous n’avons reçu aucun courrier, affirme Karim Adnani, Niçois, mais c’est en nous rendant sur la tombe du père de mon épouse, que nous avons vu le petit panneau installé par la mairie, il nous demandait de nous rendre au bureau [de l’administration communale chargée des affaires funéraires]. » 38 tombes, une partie seulement du carré musulman, sont concernées par ces exhumations.

Le service administratif des affaires funéraires a expliqué à la famille de M. Adnani que la ville voulait reprendre la sépulture et prévoyait de placer le corps du défunt dans un caveau, dans le même cimetière, en dépit du fait que la famille était prête à verser la somme due pour le renouvellement de la concession. « Mon beau père voulait rester auprès de sa famille, de ses enfants et de ses petits enfants qui sont tous ici, mais quitte à devoir exhumer son corps, nous avons préférer le rapatrier et l’enterrer à Oujda, samedi », raconte Karim.

« La coutume veut que l’on soit enterré en plein terre et pas dans un caveau », explique-t-il. Comme lui, près de 4 familles, prêtes à payer le renouvellement de la concession, ont préféré rapatrier le corps de leur défunt plutôt que de le voir placer dans le caveau. Dans la religion musulmane, « à ma connaissance, une exhumation n’est possible que dans certains cas précis : lorsqu’une infrastructure d’intérêt général soit être mise en place, lorsque le corps a été inhumé sur un terrain privé et que son propriétaire n’en veut pas ou que la famille a besoin des objets de valeur enterrés avec le défunts », explique Abderrazak Fetnan, conseiller municipal à la mairie de Nice. Il a été contacté par plusieurs familles qui se révoltaient contre le sort fait aux tombes de leurs proches. Beaucoup craignent que les corps inhumés pour rejoindre le caveau, soient à nouveau exhumés dans quelques années selon les nécessités.

Le collectif « Touché pas à nos tombes » a été formé, sur les conseils du conseiller municipal, pour défendre les familles musulmanes touchées par les exhumations. « C’est un manque de respect et d’humanité flagrant. Il y a un paramètre religieux à prendre en compte. On ne peut pas ignorer la communauté musulmane. La mairie ne peut pas intervenir dans le rite musulman », explique l’une de ses membres.

Si la légalité de cette exhumation n’est pas nécessairement mise en cause, c’est la méthode qui a choqué. Comme M. Adnani, plusieurs familles ont assuré n’avoir pas été contactées au préalable et avoir découvert les intentions de la mairie par le bouche à oreille. « Quand je suis allé sur place, il y avait une pelleteuse qui retournait les tombes et deux employés qui triaient les ossements, explique Mohamed Bouidder, en montrant la vidéo prise avec son portable. Ils m'ont dit qu'on avait jusqu'au 28 décembre pour décider. Mais on a pu obtenir un répit de trois mois, le temps d'informer tout le monde », rapporte Nice Matin.

La mairie, pour sa part, dans une conférence de presse, en fin d’après midi, assure avoir fait les choses dans les règles et assure avoir envoyé trois courrier par lettre recommandées aux familles concernées. Un arrêté de la cour de Cassation, du 25 octobre 2000, stipule que « l'exhumation du corps est décidée par le maire. La présence d'un parent ou d'un mandataire de la famille n'est pas nécessaire et les personnels chargés de cette opération n'ont pas à posséder l'habilitation funéraire, à l'inverse de ce qui est prévu pour les exhumations effectuées à la demande des familles. En revanche, une surveillance par des fonctionnaires est requise et l'absence de respect dû aux morts peut être constitutive du délit de violation de sépulture et d'atteinte à l'intégrité du cadavre. » La reprise de sépultures est ainsi une pratique courante pour permettre au nouveaux défunts de trouver une place dans les cimetières.

Il existe trois cas justifiant de l’exhumation administrative des corps, recensés par la loi. En cas d’abandon manifeste de la tombe et dans la nécessité de déménager le cimetière « Dans cette hypothèse, les concessions en cours sont « déplacées » vers un autre cimetière. Mais je n’ai pas connaissance de cas où cela se fait à l’intérieur d’un même cimetière », souligne maître Bertrand Burg, associé fondateur du cabinet Clairance avocat. Enfin, l’expiration de la concession, « si celle-ci est à durée déterminée et non perpétuelle, et au plus tôt deux années après l’expiration de la concession », justifie également une exhumation administrative », explique-t-il. Autant de dimensions légales qui échappent totalement aux familles depuis des années.

« Beaucoup de familles était convaincues que le terrain appartenait à un mécène musulman aujourd’hui enterré dans le carré en question », explique M. Fatnane. « La commune est « propriétaire » des cimetières qui sont des dépendances du domaine public, et obéissent à un régime de droit public. Les défunts ne sont juridiquement que des « occupants temporaires » du domaine public », corrige maître Bertrand Burg. Il y a 20 ans, les musulmans, étaient rares à vouloir être enterrés en France « à ce moment là, ils ne connaissaient pas le système des concessions ; ils étaient persuadés qu’elles étaient acquises ad vitam aeternam », explique Abderrazak Fetnan.

19/12/2011

Source : Yabiladi

La mobilisation contre la circulaire Guéant qui restreint les possibilités, pour les étudiants étrangers ayant fini leurs études en France, d'y rester pour travailler, ne faiblit pas, au contraire. Estimant la circulaire "moralement inadmissible, politiquement dangereuse et économiquement absurde", une soixantaine d'intellectuels, universitaires, réalisateurs, avocats et médecins ont lancé, le 10 décembre, une pétition réclamant son abrogation et intitulée "Notre matière grise est de toutes les couleurs".

Sur les 2,3 millions d'étudiants en France, 278 000, soit 12%, sont étrangers, ce qui fait de l'Hexagone le troisième pays d'accueil, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La circulaire du 31 mai signée des ministères de l'intérieur et du travail vient préciser une loi du 24 juillet 2006. Celle-ci offre notamment à un étudiant étranger, la possibilité de rester en France à l'issue de son cursus, pour effectuer sa première expérience professionnelle. Ce sont les conditions pour passer de ce statut d'étudiant à celui de salarié qui sont aujourd'hui restreintes par la circulaire, menaçant potentiellement plusieurs milliers d'étudiants étrangers de reconduite à la frontière.

Les signataires de la pétition, dont Patrice Brun, président de l'université de Bordeaux 3, Anne Lauvergeon, ex-patronne d'Areva, Albert Fert, prix Nobel de physique ou Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, s'engagent à "parrainer" les diplômés étrangers dans leurs démarches et à les "protéger". Pour le cinéaste Romain Goupil, signataire de la pétition, la circulaire Guéant est "le pas de plus, le pas de trop pour désigner l'étranger comme l'ennemi".

De nombreux signataires constatent les effets dévastateurs de la nouvelle orientation du gouvernement. L'économiste Thomas Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, confie qu'il a déjà "le plus grand mal à faire venir des professeurs de l'étranger, même à titre temporaire". Il raconte ainsi les énormes difficultés rencontrées pour accueillir la spécialiste américaine de l'économie de l'éducation, Caroline Hoxby, qui a dû se contenter d'un visa de tourisme.

Le président de l'université Paris-V-René-Descartes, Axel Kahn, renchérit: "La circulaire Guéant bafoue les traditions de la France et va tout simplement contre les intérêts de notre pays, car ces diplômés parmi les mieux formés au monde contribuent à notre compétitivité intellectuelle et économique." Depuis la publication de cette circulaire, le 31 mai, Axel Kahn a dû intercéder pour une quinzaine de cas, comme celui d'une étudiante marocaine, une des mieux classées de la faculté de pharmacie, qui avait obtenu un CDI dans un laboratoire français et a dû y renoncer.

"SUICIDAIRE"

Dès novembre, la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, la Conférence des grandes écoles et celle des présidents d'universités avaient saisi le premier ministre. François Fillon leur promettait, dans une lettre du 22 novembre, de réexaminer la situation des étudiants étrangers ayant essuyé un refus. Car au sein de la majorité et du gouvernement, la circulaire Guéant ne fait pas l'unanimité. Laurent Hénart, député UMP de Meurthe-et-Moselle, demande "l'adaptation d'une circulaire susceptible de porter atteinte à l'attractivité de nos universités et au rayonnement des entreprises françaises à l'international". Laurent Wauquiez, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, a tenté de rectifier le tir, le 23 novembre, en s'engageant à réexaminer 500 cas litigieux présentés par le collectif du 31 mai, promettant et de les régler d'ici la fin de l'année.

Le collectif du 31 mai, qui défend les étudiants étrangers dont les demandes de permis de séjour ont été rejetées, constate pourtant qu'arrivent chaque jour de nouveaux cas: "Ils sont aujourd'hui 940, dont 300 ont obtenu un accord, les autres sont en attente ou refusés, indique Meriem Kadari, porte-parole de ce collectif. Le traitement au cas par cas ne suffit pas." Le président de la Conférence des grandes écoles, Pierre Tapie, constate des changements trop lents dans la politique du gouvernement. "Si la mise en œuvre des consignes de François Fillon n'est pas assez rapide, cela risque d'anéantir huit ans d'efforts pour reconquérir l'élite des étudiants étrangers", plaide-t-il.

Même si on les entend peu, les chefs d'entreprises s'inquiètent eux aussi. Au Medef, Laurence Parisot affirme suivre "de très près" ce dossier, "le message envoyé à l'international n'étant pas valorisant pour nos entreprises". Lors d'une réunion du syndicat professionnel Syntec Informatique, les entreprises du secteur se sont alarmées du problème de pénurie d'ingénieurs : "Nous recrutons 4000 personnes chaque année, dont 60% de jeunes diplômés", indique Jacques Adoue, directeur des ressources humaines de Capgemini France. "Les dossiers de plus d'une centaine de jeunes ingénieurs que nous souhaitons recruter sont bloqués et ils ont été obligés de repartir chez eux", déplorait-il.

Pour l'économiste Olivier Pastré, l'un des signataires de la pétition "Notre matière grise est de toutes les couleurs", "la France a besoin d'immigration et dissuader une immigration qualifiée est totalement suicidaire". Le 18 janvier, le Sénat examinera une proposition de résolution de la socialiste Bariza Khiari qui appelle le gouvernement à mieux "prendre en compte dans sa politique migratoire, les nécessités du rayonnement international de la France".

Nathalie Brafman et Isabelle Rey-Lefebvre

20/12/2011

Source : Le Monde

Du doublé salvateur d’Abdelazziz Barrada, aux injures racistes dont aurait été victime Kamel Chafni, le dernier week-end de foot a été riche en émotions pour les Marocains. Petit tour d’horizon.

Le buzz de la 18e journée de Ligue 1 disputée ce week-end a été créé sur le terrain, mais n’avait rien à avoir avec le sport. La rencontre de samedi entre le Stade Brestois et l’AJ Auxerre n’avait rien d’un choc de titans, mais a produit un fait divers qui va énormément faire parler cette semaine. La LFP a en effet annoncé l'ouverture d'une enqûete, alors que Kamel Chafni accuse l'arbitre assistant de lui avoir tenu des propos racistes à la 56e minute du match. L'international Marocain a été expulsé alors qu'il allait se plaindre auprès de l'arbitre central de la rencontre...

19/12/2011

Source : Yabiladi

Une circulaire datée du 31 mai 2011 a été émise par le Ministre de l’intérieur français, Claude Guéant dans le but et je la cite de « la maîtrise de l’immigration professionnelle ». Elle est communément appelée circulaire Guéant. Elle permet pour ne pas dire encourage les préfets à refuser les demandes d’autorisation de travail des étudiants étrangers qui finissent leurs études et ambitionnent d’acquérir une expérience professionnelle avant de rentrer chez eux. Ces refus sont souvent accompagnés d’une demande de quitter le territoire français.

Les syndicats d’étudiants ne cessent depuis juin dernier de dénoncer cette circulaire. Des manifestations de diplômés étrangers ont eu lieu pour réclamer le retrait de cette circulaire. Un Collectif dit Collectif du 31 mai s’est constitué pour défendre les droits des diplômés étrangers.

Parmi ces diplômés figurent plusieurs marocains. Il est notoire que depuis une dizaine d’années un nombre de plus en plus élevé de jeunes marocains investit et est en tête des établissements de l’enseignement supérieur français dont les plus prestigieux (écoles d’ingénieurs, HEC, Instituts de sciences politiques etc…)

La circulaire Guéant est une véritable épée de Damoclès sur leurs têtes même s’ils sont munis de contrats de travail en bonne et due forme.

Ils vivent leur demande de changement de statut dans une angoisse humiliante car nombreux sont les cas de refus avec obligation de quitter le territoire français. Cette situation leur est d’autant plus difficile que, souvent, ils n’envisagent pas de rester en France mais veulent uniquement acquérir une expérience professionnelle et un savoir-faire à apporter à leur pays.

La France restant, tout de même, la patrie des droits humains, les médias se sont faits l’écho des situations aberrantes générées par la circulaire Guéant. Des diplômés marocains ont pu s’exprimer et expliquer le non sens des décisions administratives sur des plateaux de télévisions permettant, ainsi, aux téléspectateurs francophones à travers le monde d’en être témoins via satellites.

Les médias marocains devraient prendre la relève pour dénoncer cette décision préjudiciable à l’acquisition d’une expérience professionnelle et un savoir faire profitable au Maroc. Ils doivent inciter les autorités marocaines à interpeller leurs homologues français afin de trouver une solution à cet état de fait et d’être les avocats de ces diplômés qui sont l’avenir du Maroc.

Le gouvernement qui sera issu des urnes du 25 novembre devrait interpeller le gouvernement français et exiger un partenariat basé sur le respect mutuel et non sur des clauses léonines. Car il est indéniable que les expulsions des diplômés marocains engendreront de fortes rancunes contre la France pouvant nuire à l’avenir des relations avec ce pays.

Est-il raisonnable de sacrifier des relations séculaires à des exigences électorales et de faire croire aux français que l’expulsion d’une infime quantité de diplômés étrangers résoudrait le problème du chômage en France ?

19/12/2011

Source : Yabiladi

Après « Messaouda », publié en 1983, l’écrivain marocain Abdelhak Serhane renoue avec le récit dans son sixième et dernier roman « l’homme qui descend des montagnes »…Suite

Après Welcome, de Phillippe Lloret, qui avait obtenu un grand succès populaire, Le Havre, réalisé en français par le Finlandais Aki Kaurismäki, sort sur les écrans français mercredi 21 décembre.

Il s’agit d’un nouveau film humaniste et sentimental sur les sans-papiers qui hantent les côtes du nord de la France. Projeté à Cannes lors du dernier Festival du cinéma en mai dernier, il n’avait rien obtenu, jusqu’à ce que le prix Louis-Delluc lui soit attribué vendredi, le prix du meilleur film de l’année. Véritable institution du cinéma français, à l’instar du prix Goncourt pour la littérature, cela devrait doper les entrées pour ce long métrage. Un cireur de chaussures français, la cinquantaine bien sonnée, Marcel Marx (joué par André Wilms), tend la main à un jeune Africain sans-papiers échoué dans le port du Havre et qui rêve de rejoindre sa mère en Angleterre. Un policier, interprété par l’exceptionnel Jean-Pierre Darroussin, tente de récupérer le gamin.

Le prix Louis-Delluc, créé en 1937, décerné par une vingtaine de critiques et de personnalités, a distingué par le passé les Jacques Becker, Jean-Luc Godard, Alain Resnais ou Claude Chabrol et récompense aussi une première œuvre. Cette année, ce prix est allé à Donoma, de Djinn Carrenard, un film haïtien dont le coût du tournage n’a pas excédé deux ou trois centaines d’euros, selon Libération. Filmé à l’aide d’une petite caméra avec des objectifs d’appareil photo, son film raconte trois femmes en trois histoires d’amour guerrières. «Mon film n’est pas un plaidoyer pour le no budget, c’est un plaidoyer pour l’impatience, ne pas se laisser mourir à petit feu», expliquait vendredi le jeune homme âgé de 30 ans, arrivé d’Haïti à l’âge de dix ans. «C’est avant tout la volonté de ne pas attendre».                  

20/12/2011

Source : Al Watan

Des dizaines de Marocains établis en Syrie sont rentrés au Royaume suite à la détérioration des conditions de sécurité dans le sillage des violences qui continuent à secouer ce pays, depuis bientôt neuf mois.

L'ambassade du Maroc à Damas a assuré le transfert de dizaines de Marocains désirant regagner le Royaume, rapporte lundi le journal "Asshara Al Maghribia", citant Jaâfar Debbagh, directeur du pôle d'action sociale et éducative au ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger.

Le ministère a mis un mécanisme financier à la disposition de l'ambassade du Royaume en Syrie pour la prise en charge des frais de voyage et des billets des membres de la communauté marocaine désireux de rentrer au bercail, a-t-il expliqué.

Est éligible à cette assistance tout citoyen marocain ayant demandé l'aide de l'ambassade et l'opération se poursuit toujours malgré le rappel de l'ambassadeur du Royaume, a-t-il précisé.

M. Debbagh a souligné que le chargé d'affaires de l'ambassade et l'ensemble des employés de la représentation diplomatique du Royaume sont mobilisés pour assister les membres de la communauté marocaine à tous les niveaux, relevant que nombre d'entre eux sont déjà rentrés au pays à leurs propres frais.

19/12/2011

Source : MAP

" Migrations internationales : le point sur les politiques de diversité et d'intégration " est le thème central d'un colloque international qui se tient, lundi à Vitoria (nord de l'Espagne), à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Organisé en collaboration avec le gouvernement de la région autonome du Pays Basque, ce colloque aborde des questions relatives notamment à la migration, ainsi qu'aux politiques de diversité et d'intégration dans les pays d'accueil, apprend-on auprès des organisateurs.

" Formation, intégration et création de richesse ", " migration, dialogue culturel et gestion de la diversité ", et " migration après la crise économique et perspectives politico-sociales ", figurent parmi les sous-thèmes à l'ordre du jour de cette rencontre, ajoute la même source dans un communiqué.

L'organisation de ce colloque " intervient dans une conjoncture internationale marquée des craintes à l'égard de la migration et des migrants dues à une réalité économique difficile vécue dans plusieurs pays d'accueil en raison de la crise économique et financière internationale ", soulignent les organisateurs.

Ce colloque, poursuit la même source, constitue une occasion de contribuer à l'élaboration d'une nouvelle approche à même pour faire de la migration l'un des vecteurs essentiels de l'interaction culturelle et du développement durable.

Cette rencontre connaît la participation de représentants du gouvernement et du parlement basques et de la municipalité de Vitoria, ainsi que de chercheurs et d'experts dans le domaine de la migration de la France, de l'Italie, de l'Espagne et du Maroc.

Ce colloque est organisé en collaboration également avec la Fondation Ramon Rubial, l'Association des femmes arabes-Arrahma, l'Observatoire des transformations sociales (OTS-Maroc) et la Fondation Carta Mediterranea.

19/12/2011

Source : MAP

Le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a plaidé en faveur d’une vision globale sur la migration…Suite

Profitant d’un séjour aux USA, les anciens internationaux ont récemment disputé un match de gala face au chabab d’Orlando en Floride…Suite

Le Maroc sera l'invité d'honneur à la Foire internationale du livre qui se tiendra à Dakar du 17 au 22 décembre.

Pour sa 13e édition, la Foire internationale du livre et du matériel didactique (FIDAK) a choisi le Maroc comme invité d'honneur. Cette manifestation d'envergure se tiendra du 17 au 22 décembre 2012. Le Royaume participera à cette manifestation avec une forte délégation de poètes, d'écrivains et d'essayistes qui donneront des conférences sur différents thèmes relatifs à la culture et à l'histoire marocaine et ses racines africaines, souligne un communiqué du ministère de la Culture. Ce dernier a, en effet, mis en place un programme ambitieux visant à faire découvrir les différentes facettes du patrimoine culturel du Maroc.
Plusieurs activités sont prévues, notamment une exposition de livres d'auteurs marocains assurée par les maisons d'édition la Croisée des chemins et Dar Al Amane. Il y aura également d'autres institutions qui seront présentes à travers leurs publications, à savoir : le ministère de la Culture, le ministère des Habous et des affaires islamiques, l'Institut des études africaines, la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Mohammed V et la Ligue Mohammedia des oulémas. Par ailleurs, une exposition de manuscrits marocains aura lieu dans le cadre de cette 13e édition de la FILDAK. Elle vise à offrir au public sénégalais l'occasion de découvrir les multiples aspects d'une composante artistique et technique majeure de la civilisation marocaine.
Une bibliographie sélective des écrits marocains sur l'Afrique, intitulée «Décrire l'Afrique», élaborée et éditée par la Direction du livre, des bibliothèques et des archives, sera mise à la disposition du public de la FILDAK. Le but de cette bibliographie est de faire découvrir aux visiteurs de la Foire l'apport des Marocains et de leurs différentes productions écrites relatives à l'Afrique. À noter que les thèmes choisis pour cette édition vont porter sur «l'Ordre culturel subsaharien au Maroc», «le Roman marocain de langues arabe et française», «les variations sur l'Afrique», le «Miroir» de Marouba Fall.

Une attention particulière sera accordée à la problématique du livre en général.

16/12/2011

Source : Le Matin

Que ce soit pour voter ou travailler après ses études, l’étranger n’a pas le vent en poupe, ces temps-ci, au gouvernement…Suite

L’Organisation internationale de la migration (OIM) mène au Maroc, depuis 2005, un programme de retour volontaire qui a permis d’aider plus de 3000 migrants en situation irrégulière…Suite

La presse locale l’a exposé sous les feux des projecteurs. Kamal Maghri s’est insurgé par un courrier électronique adressé aux autorités de la ville de Gatineau, contre un guide destiné aux nouveaux arrivants. Il a par la suite découvert que la mairie a mené des enquêtes approfondies à son propos. Cette mésaventure du Marocain relance la polémique vivace autour de la parution de ce guide des valeurs concernant les immigrés dans la ville Québécoise.

Tout est parti d’un e-mail envoyé la semaine dernière (10 décembre) par le sieur Kamal Maghri aux autorités de Gatineau, quatrième plus grande ville du Québec. Dans son courriel, le Marocain annonce son intention de déposer une plainte officielle contre un document intitulé « Énoncé des valeurs : des clés pour mon intégration à Gatineau », paru le 28 novembre. Il déclare en outre sa volonté d’engager un avocat pour contester la « constitutionnalité du guide des valeurs » qui de son avis affecte ses droits et sa dignité. En effet, de nombreuses personnes ainsi que des organismes chargés d'accueillir les personnes immigrantes jugent « dédaigneux » ce document. Kamal Maghri a en outre déclaré à l’Agence d’information Canadienne CBC, « s’être dit qu’il était de son devoir de citoyen de sonner l’alerte et de se plaindre ».

Deux jours après cette fameuse plainte, Maghri apprend l’existence d’un e-mail daté du 11 septembre qui détaille scrupuleusement ses finances dont ses dettes ainsi qu’une liste de renseignements personnels que les autorités de la ville détiennent. Un message écrit en français par Annie-Claude Scholtès, agente de développement aux communautés culturelles détaille la venue de Maghri au Canada dix années auparavant,  tout « juste avant les attaques terroristes du 11 Septembre 2001 ». L’email de la dame Scholtès décrit en outre les dettes accumulées à plus de 40.000 dollars par le Marocain, qui dans le passé a eu du mal à trouver un emploi à Montréal et Calgary avant son déménagement à Gatineau.

Précédemment choqué par la « déclaration de valeurs », Kamal Maghri a avoué à l’agence CBC News être à présent outré de découvrir que sa vie était scrutée au détail près. Le maire de Gatineau, Marc Bureau a par la suite officiellement présenté des excuses au Marocain. Un expert en confidentialité a quant à lui déclaré à la presse que « la ville est allé trop loin ».

Avez-vous les valeurs québécoises ?

Préoccupée par la proportion croissante d'immigrants à Gatineau, les autorités de la ville ont lancé un guide à l’intention des nouveaux arrivants. « L'intention de ce guide des valeurs est d'informer les immigrés que nous vivons dans une démocratie », expliquait Steven Staples, président de l'Institut Rideau, organisation dédiée à la recherche sociale. Le document en 16 points vise à aider les nouveaux Canadiens à s'intégrer dans la société locale et les exhorte à apprendre à se familiariser avec un environnement nouveau. Cependant, il est jugé « outrageux » par de nombreux organismes. Certains paragraphes en effet suggèrent aux immigrés « d’essayer de limiter la cuisson des « aliments puants » et de s'abstenir de « corrompre les fonctionnaires de la ville ».  

16/12/2011

Source : Yabiladi

Dur dur aujourd’hui d’être étudiant étranger en France. Alors qu’il est désormais impossible pour un jeune diplômé non-français de décrocher un premier travail en France, les bacheliers étrangers ayant envie de faire leurs études dans l’hexagone, devront avoir les moyens. Un nouveau décret signé Guéant exige de ces étudiants d’avoir plus de 620 euros dans leur compte, tous les mois pour avoir le privilège d’étudier dans le pays de Voltaire.

C’est un décret qui a bien failli passé inaperçu si seulement le journal Le Monde n’en avait pas parlé dans un article. Il s’agit d’un décret publié en septembre dernier dans le Journal Officiel et qui durcit les conditions d’obtention et de renouvellement des visas pour les étudiants qui souhaitent étudier en France. A travers ce texte, Claude Guéant s’en prend au portefeuille des étudiants. Désormais, ils ne devront plus justifier d’un montant de ressources de 460 euros comme exigé auparavant mais de 620 euros. Soit une augmentation de 30%. Ce qui représente un peu plus de la moitié du SMIC mensuel net en France qui atteint les 1055 euros.

« Il faut que les étudiants étudient bien ! »

Cette somme d’argent permettra donc à un étudiant de décrocher le grâal pour venir en France. Les raisons invoquées par le Ministère de l’intérieur pour justifier de cette hausse sont d’une part, de mieux lutter contre l’immigration irrégulière mais aussi, plus surprenant, de s’assurer que « les étudiants étudient bien » et qu’ils n’aient pas à travailler à côté pour payer leurs études.

Chaque année 66 000 visas sont distribués à des étudiants étrangers et selon le Ministère de l’intérieur une partie, sans préciser combien, est distribuée à de faux étudiants. La seconde raison est plutôt difficile à avaler. Depuis quand le Ministre de l’Intérieur s’intéresse au bien-être des étudiants étrangers ? Pourtant ne serait-ce pas Claude Guéant qui avait fait passer une circulaire en mai dernier co-signée par le ministre du travail Xavier Bertrand, durcissant les possibilités d’obtenir un premier emploi en France pour les étudiants fraîchement diplômés ?

Rentrés au pays

En octobre dernier, près de 500 étudiants étrangers diplômés étrangers de grandes écoles françaises s’étaient d’ailleurs donnés rendez-vous devant l’Université de la Sorbonne, après avoir répondu à l’appel du Collectif du 31 mai où ils avaient déchiré symboliquement leurs diplômes devant les caméras. D’ailleurs le porte-parole de ce mouvement, Nabil Sebti, un Marocain diplômé d’HEC est rentré depuis à Casablanca, malgré une proposition de régularisation à la dernière minute. « J’ai reçu un appel de la Préfecture de Paris, en présence d’une journaliste d’El Pais, m’informant qu’ils avaient reçu des instructions pour me régulariser. J’ai dû prendre une décision sur le vif, j’ai refusé et pris un billet de retour pour les jours suivants, ne comptant pas jouer l’hypocrisie de rester en France en tant que clandestin ou d’accepter une régularisation qui ferait exploser le collectif », explique-t-il au journal marocain la Nouvelle Tribune.

En début de semaine, le responsable de l’enseignement supérieur dans l’équipe du candidat socialiste François Hollande, a demandé le retrait pur et simple de cette circulaire, rapporte le site Atlas Info. "Tous les pays engagés dans cette compétition mondiale pour attirer les meilleurs cerveaux doivent se frotter les mains : notre politique d'immigration d'aujourd'hui est leur compétitivité de demain", avait-il déclaré.

Nouveaux étudiants visés

Par ailleurs, le Ministère de l’Intérieur a précisé que seuls les nouveaux étudiants seront soumis à l’augmentation de ces ressources et que les étudiants déjà en France ne devraient pas craindre ce décret et que les préfectures ne seraient pas trop regardantes. Une bonne manière de dire aux futurs bacheliers « Allez étudier ailleurs, si vous n’avez pas les moyens ! ».

16/12/2011

Source : Yabiladi

Entre 1000 et 5000 personnes ont défilé à Paris à l'occasion de la journée mondiale des migrants.

Etudiants étrangers et sans papiers ont défilé ensemble dimanche à Paris à l'occasion de la journée mondiale des migrants et à l'appel de douze organisations pour protester contre la politique d'immigration de Claude Guéant, a constaté un journaliste de l'AFP.

Entre 950 personnes selon la police et "3.000 à 5.000" selon les organisateurs ont défilé derrière la banderole "Ensemble pour les droits et la dignité des migrant-e-s".

"Nous dénonçons le durcissement en France des lois sur les migrants, de plus en plus précarisés qu'ils soient ou non sans papiers, et l'utilisation politicienne de cette question", a expliqué à l'AFP Brigitte Cerf du Réseau éducation sans frontières (RESF).

"On vote ici, on étudie ici, on vit ici, on reste ici/Régularisation de tous les travailleurs sans-papiers", ont scandé les manifestants.

Dans le cortège, des étudiants étaient venus demander le retrait de la circulaire Guéant du 31 mai, à cause de laquelle de nombreux diplômés étrangers n'ont pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié, bien que recrutés par des entreprises françaises.

"Etudiants étrangers indignés = diplômés, recrutés, expulsés", était-il écrit sur leur banderole.

"Le gouvernement nous balade avec des déclarations de bonnes intentions, disant qu'il y a eu des erreurs qui sont corrigées, mais quand y aura-t-il des instructions, noir sur blanc, aux préfets pour éviter les erreurs qui continuent?", a dit à l'AFP Hajer Gorgi, porte-parole du Collectif du 31 mai.

Selon elle, seuls 250 cas ont été réglés sur 900 et de nouveaux s'accumulent chaque semaine car "les DRH en viennent maintenant à limiter leurs recrutements de diplômés étrangers, une discrimination à l'embauche complètement illégale qui est poussée par le gouvernement".

De par leurs diplômes et les langues qu'ils parlent, ces étrangers ne sont pourtant pas en concurrence sur des postes avec des chômeurs français, a assuré Hajer Gorgi, pour qui "aujourd'hui, le mal est fait, l'image de la France est ternie dans de nombreux pays".

"Students of the world You're not welcome anymore" ("Etudiants du monde entier, Vous n'êtes plus les bienvenus") ou "France, the world is watching you" ("France, le monde te regarde"), était-il écrit sur des pancartes.

CGT, Collectif du 31 mai, FSU, Unef, Autremonde, Cimade, Femmes Egalité, Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Ligue des droits de l'homme (LDH), Mrap, RESF et SOS Racisme appelaient à cette manifestation.

18/12/2011

Source : Libération

«Je dédie mon titre à toutes les victimes qui m'aident à grandir»

Le 12 décembre dernier, le soleil brillait dans le cœur de Betty Batoul. Récompensée pour son combat auprès des victimes par le titre de «Femmes de Paix 2011», elle se confie aujourd'hui et nous parle de ses actions et futurs projets.

LE MATIN : Pouvez-vous nous parler de ce titre que vous avez reçu le 12

décembre dernier ?

Betty Batoul : Le 31 octobre 2000, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté la Résolution 1325. Elle porte une attention particulière au rôle joué par les femmes en tant qu'actrices de la paix.

Son but est d'honorer les femmes qui œuvrent pour la paix, la réconciliation et les droits de la femme.

Le public propose des candidates, un jury sélectionne les lauréates. La remise de ces titres à une vingtaine de femmes a eu lieu le 12 décembre dernier au Palais d'Egmont à Bruxelles et j'ai l'immense plaisir de faire partie de ces femmes.

Comment avez-vous accueilli ce nouveau titre ?

Avec beaucoup d'émotion. Savoir que toutes les actions menées au quotidien sont reconnues est tellement gratifiant et me donne des ailes. Je voudrais dédier ce titre à toutes les victimes que je rencontre, qui m'aident aussi à grandir. Cependant, je me sentais tellement petite à côté de certains parcours évoqués. J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir mais je ferai tout pour honorer ce titre et poursuivre mon action de paix en Belgique et au Maroc. D'autant que le trophée remis à cette occasion n'est autre qu'un coquelicot blanc, un symbole fort pour moi.

Parlez-nous de vos actions

Écoutez, il y a tant à dire… depuis un peu plus d'un an, je suis sur le terrain et je vous avoue que je n'ai pas une minute à moi. Conférences tout public, visites dans les foyers de femmes battues mais aussi rencontres avec des jeunes dans les lycées et collèges. Car la lutte contre toute forme de violence passe aussi par la prévention. Et ces moments sont souvent d'une grande émotion, une écoute des élèves qui prouvent que le respect n'est pas un mot en voie de disparition. D'autres anciennes victimes de l'association Succès m'accompagnent désormais pour témoigner que la violence n'est pas une fatalité, qu'on peut l'éviter et même la vaincre.

Comment votre association fonctionne-t-elle ?

Hélas, malgré la demande réelle et l'envie de faire toujours plus, les moyens et les aides sont réduits.

Depuis la création de notre association en octobre 2010, les seules sources de financement extérieures sont un subside de 2 000€euros octroyé par Joëlle Milquet, anciennement ministre de l'Égalité des chances, qui croyait en ce projet et un don de 1 000 euros de Jean Charles Luperto,

président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui nous soutient depuis le début de l'aventure en mettant gracieusement à notre disposition une salle pour nos réunions. J'ai quitté mon emploi de cadre chez Alstom en septembre dernier pour m'occuper à temps plein de mon association sans aucun subside. Mon travail est totalement bénévole, réalisé à partir de chez moi et pourtant, que de chemin parcouru. Nous espérons un jour être reconnus d'utilité publique, être une référence en matière d'aide aux victimes et recevoir une aide financière pour mener à bien tous nos projets.

Le Maroc reste-t-il un lieu privilégié où vous souhaiteriez étendre vos actions ?

Le besoin de revenir régulièrement au Maroc est dicté par mes racines, qui ne demandent qu'à être arrosées pour être plus fortes. L'accueil que je reçois et notamment le soutien de Mouâad Jamaï, gouverneur de la province d'El Jadida, ville de mon enfance, me donne l'envie de poursuivre dans cette voie et c'est toujours avec beaucoup de bonheur que je pose les pieds sur le sol marocain. En effet, plusieurs fois par an, je rencontre des jeunes pour leur parler d'espoir et de prévention contre la violence. Je garde toujours de merveilleux souvenirs de mes passages au Maroc. Le prochain sera vraisemblablement durant le Salon du livre 2012.

Avez-vous de nouveaux projets littéraires ?

Les ventes de mon premier roman restent stables, ce qui laisse présager que ce livre a encore du chemin à parcourir. J'assure la distribution en Belgique et Sochepress se charge de celle au Maroc depuis le mois dernier. En ce qui concerne la France, j'ai obtenu le référencement à la Fnac, ce qui me permet également d'envahir la France avec ces petites fleurs rouges pleines d'espoir. C'est que du bonheur. Il y aussi des projets de traduction en arabe et en anglais. Et pourquoi pas un film… Mais je ne veux pas m'arrêter en si bon chemin, j'aime écrire et c'est un moyen formidable de transmettre un message. J'écris en ce moment mon second roman, un peu comme une suite du premier. Mais aussi pour dire que la vie des victimes est loin d'être un long fleuve tranquille, qu'il faut se battre au quotidien pour être écoutée. Et même quand on veut les aider, la route est longue et semée d'embûches. J'espère terminer mon roman pour le prochain Salon du livre car mes journées sont déjà bien remplies avec le travail de terrain de l'association.

Un parcours, une fierté

«Je ne serais rien sans ma famille, mon mari qui me soutient au quotidien. Je suis heureuse d'avoir osé raconter mon histoire dans «Un coquelicot en hiver ? Pourquoi pas…», un roman autobiographique qui continue à semer ses graines d'espoir.», affirme avec enthousiasme Betty Batoul. Elle ajoute : «Mais le plus beau des cadeaux est certainement de voir les victimes se relever et croire à nouveau au bonheur. Les opérations Solidarité me procurent également beaucoup de bonheur comme le sourire de ces enfants au Maroc (École primaire Khadija Al Oum Mouminine d'El Jadida) lors de l'opération «Livres pour le Maroc ». Des dictionnaires, des encyclopédies, des livres scolaires,…ont été collectés en Belgique, pour cette école publique à El Jadida».

18/12/2011

Source : Le Matin

 

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