dimanche 7 juillet 2024 08:24

Quatre élèves marocains ont pris part en tant que membres du Jury Junior à la 35ème édition du festival du film d'animation d'Annecy en France, qui s'est tenue du 06 au 11 juin courant.

Ce festival représente la plus grande manifestation dédiée au cinéma d'animation dans le monde avec plus de 2.000 films représentants 67 pays et une thématique consacrée, cette année à l'animation US, indique un communiqué de l'Institut français de Meknès.

Elèves des Cours de Langue de l'Institut Français de Meknès, Oumaima Aziz (13 ans), Oumayma Rmila (14 ans), Khalil Benani (12 ans) et Bassam Lahnaoui (13 ans), ont été membres, aux côtés de 4 élèves français, du Jury Junior qui décerne le prix du meilleur court-métrage et du meilleur film d'école.

Ce jury, à l'instar des autres jurys professionnels du festival, décerne des prix aux Œuvres artistiques en compétition. Le jury Junior a récompensé Plato de Léonard Cohen (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris) comme meilleur film de fin d'études.

Les jeunes jurys ont opté pour le même choix que le jury professionnel composé de grands noms de l'animation internationale comme David Sproxton, co-fondateur des mythiques studios d'animation anglais Aardman (Wallace et Gromit, Chicken run...) ou encore Bill Vinton, réalisateur américain qui a notamment collaboré avec Mickael Jackson sur son clip Speed Demon inclus dans le célèbre long-métrage Moonwalker. Le Jury Junior a également récompensé, dans la catégorie du meilleur court-métrage, "A morning Stroll" du réalisateur anglais Grant Orchard.

La participation à cet important évènement de renommée internationale s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre l'Institut Français de Meknès et les Conserves de Meknès - Aïcha, organisateurs de FICAM (Festival International de Cinéma d'Animation de Meknès), d'une part et de l'Association d'Animation d'Annecy, dédiée à la promotion et à la sensibilisation au cinéma d'animation.

23/6/2011

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre euro-méditerranéenne sur le rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants dans la société se sont ouverts, mercredi soir, à Mahdia, à une dizaine de km de Kénitra, avec la participation d'une cinquantaine de personnes de différentes religions venues de plusieurs pays.

La rencontre, qui se tient pour la première fois hors de la Jordanie et d'Europe, est organisée en coopération avec le réseau marocain de la Fondation Anna Lindh, l'Association Badr de développement, l'Initiative des Religions Unies et le Groupement de Recherche sur la Méditerranée (GERM).

Il s'agit d'un colloque de trois jours destiné à ouvrir un débat sur le rôle et l'importance de la migration en tant qu'espace de connaissance de l'autre et de dialogue entre les cultures et les religions pour briser la perception négative de l'autre dans le cadre d'une action commune.

Le thème central du colloque, proposé par l'Initiative des Religions Unies au Moyen orient et en Afrique du nord, portera essentiellement sur la question de la migration et ses problèmes et le rôle efficace que le dialogue des religions peut jouer dans l''integration des migrants dans la société et la construction de ponts entre différentes cultures pour la consécration de la coexistence et de la paix.

Le projet "Rôle du dialogue des religions dans l'intégration des migrants et réfugiés dans la société", vise à rassembler des jeunes de différents cultures et religions et sociétés pour promouvoir, renforcer et tester des stratégies destinées à réussir l'intégration sociale des migrants et leur permettre de participer à la construction de la société, expliquent les organisateurs.

L'objectif est de soulever la question des migrants pour faire entendre leurs voix, connaitre leurs besoins et aspirations et mettre en place des stratégies pour mieux gérer la différence de cultures, développer des projets complémentaires économiques, sociaux, culturels, religieux et politiques et résoudre les conflits issus de la discrimination et la haine envers les étrangers dus, la plupart des temps, à la méconnaissance et l'incompréhension de la culture de l'autre, ajoutent-t-ils.

Les organisateurs souhaitent l'élaboration d'un rapport définissant les outils et techniques susceptibles d'aider les organisations non gouvernementales, les gouvernements et les associations de jeunes à œuvrer pour la réussite de l'intégration sociale des migrants et des réfugiés dans les pays d'accueil et la création d'un climat de paix, d'amitié, de respect et de compréhension mutuels entre composantes de différentes religions et cultures.

A l'ouverture de cette rencontre, secrétaire général du Groupement d'Etudes et de Recherches sur la Méditerranée (GERM), Driss khrouz, a noté que ce colloque se tient à un moment où le Maroc s'achemine vers un renforcement de la démocratie avec la nouvelle constitution qui sera soumise à référendum.

La démocratie, a-t-il dit, pose les règles du dialogue et construit une société fondée sur le respect des différences.

Pour sa part, le révérend Charles P. Gibbs, directeur exécutif de l'Initiative des Religions Unies, a estimé qu'il est temps de dire non à la violence et à l'extrémisme et d'œuvrer ensemble pour plus de compréhension et de paix entre les cultures.

"Nous sommes tous des migrants dans ce bas monde et notre véritable demeure est ailleurs", a-t-il dit.

De son côté, le vice-président de l'Initiative des Religions Unies, Shlomon Alon, s'est dit "fier" d'intervenir en arabe, qu'il a commencé à étudier à l'âge de 14 ans. On ne peut, a-t-il dit, établir des relations avec l'autre sans comprendre sa culture et sa langue.

Il a souligné les bonnes relations qui ont toujours prévalu entre juifs et musulmans dans la région du Moyen-Orient et d'Afrique du nord.

L'Initiative des Religions Unies, une organisation internationale créée en 2000, est présente dans 70 pays. Sa charte prône notamment le renforcement de la coopération entre les différentes religions et à tous les niveaux pour consacrer la culture de la justice, de la paix et de la protection de l'Homme et de l'environnement et lutter contre la violence.

23/6/2011

Source : MAP

Une convention de partenariat sera signée, samedi prochain à la Maison du Maroc à Paris, entre le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Association synergie France Maroc.

Un communiqué du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger indique que cette convention instituera un cadre de coopération permettant une meilleure mobilisation des efforts des marocains expatriés désirant contribuer au développement de leur pays d'origine.

La cérémonie de signature de cette convention sera organisée en marge du forum des compétences médicales marocaines du monde qui réunira environ 200 participants venus d'Europe et d'Amérique.

Ce forum s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de mobilisation des compétences marocaines. Il reflète la volonté des compétences médicales marocaines expatriées de créer des plateformes d'échange, de rencontre et de réflexion en vue d'optimiser leur participation à la croissance de ce secteur vital au Maroc, ajoute la même source.

23/6/2011

Source : MAP

La prestigieuse Académie française a décerné jeudi à Paris le "Grand Prix de la Francophonie" au poète et écrivain marocain, M. Abdellatif Laâbi, a-t-on appris auprès de cette institution.

Dans un communiqué dévoilant le Palmarès de ses prix pour l'année 2011, l'Académie française précise que la distinction accordée à M. Laâbi est dotée de 22.500 euros.

Abdellatif Laâbi, né en 1942, est l'auteur prolifique aussi bien en arabe qu'en français d'une très riche œuvre poétique, mais aussi de romans, de pièces de théâtre et d'essais. En France, l'auteur du "Fond de la jarre" et de l' "œuvre poétique" (deux tomes), a notamment obtenu le "Prix Goncourt " de la poésie en 2009.

Au total, les membres de l'Académie ont voté jeudi l' attribution de 70 distinctions pour l'année 2011, à l'exception du "Grand Prix du Roman" qui sera, comme de coutume, décerné à l'automne, précise le communiqué.

Au cours de la même séance et pour la région du Maghreb, l'algérien Mohammed Moulessehoul, plus connu sous le pseudonyme de Yasmina Khadra, écrivain francophone et auteur de romans noirs dont la trilogie "L'attentat", "Les hirondelles de Kaboul" et "Les sirènes de Bagdad", a obtenu le Grand Prix de littérature Henri Gal, Prix de l'Institut de France, doté de 40.000 euros.

De son côté, le Malien Moussa Konate, écrivain et éditeur a eu droit au Prix Hervé Delven, doté de 25.000 euros.

L'Académie française qui regroupe 40 membres élus à vie, d'où leur noms d'immortels, est l'institution gardienne de la langue française et de la mise à jour de son dictionnaire.

Elle est composée notamment de poètes, romanciers, hommes de théâtre, philosophes, hommes de science, hommes d'Etat, qui ont "tous illustré particulièrement la langue française".

23/6/2011

Source : MAP

Dix bureaux de vote seront mis à la disposition de la communauté marocaine résidant à Madrid et région, en prévision du référendum du 1er juillet sur le projet de réforme de la Constitution, apprend-on auprès du consulat Général du Maroc à Madrid.

Les bureaux de vote relevant de la circonscription consulaire de Madrid se répartissent comme suit : deux à Madrid capitale, quatre à San Cristobal de los Angeles, Parla, Fuenlabrada et à Getafe (communauté de Madrid), un à Tolède, un à Guadalajara, un à Segovia et un autre à Salamanca, précise-t-on de même source.

Par ailleurs, le cadre juridique et réglementaire du scrutin, les modalités pratiques d'organisation et de fonctionnement des bureaux de vote ainsi que les questions relatives à la logistique nécessaire au bon déroulement de cette consultation ont été au centre d'une réunion d'information tenue par le consulat du Maroc avec les membres des dix bureaux de vote.

Une documentation sur les modalités de participation de la communauté Marocaine résidant à l'étranger a été également remise aux membres des dix bureaux de vote parmi lesquelles figurent des représentants d'associations de la communauté marocaine. Au cours de cette réunion, le consul du Maroc à Madrid, Younès Tija a rappelé les grandes lignes du projet de réforme Constitutionnel annoncées par SM le Roi dans son discours à la nation de vendredi dernier, en soulignant "l'importance de la participation des MRE dans le cadre de ce nouveau pacte national historique entre le Souverain et le peuple Marocain".

Il a également exposé le cadre organisationnel au niveau de la circonscription de Madrid, exhortant les membres des dix bureaux de vote à faire preuve de mobilisation pour la réussite de cette opération.

23/6/2011

Source : MAP

Quelque 520 bureaux de vote seront ouverts dans les ambassades et consulats du Royaume à l'étranger pour permettre aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) de participer au référendum sur la nouvelle constitution, apprend-on de sources officielles.

Cette consultation référendaire est ouverte à tous les Marocains inscrits auprès des ambassades et consulats du Royaume et ceux résidant à l'étranger, âgés au moins de 18 ans le jour du vote.

L'opération de vote aura lieu au siège de l'ambassade ou du consulat où les électeurs sont inscrits et aux lieux choisis par l'ambassadeur ou le consul à cette fin. Les votants sont ensuite informés de l'emplacement des bureaux de vote pour leur faciliter la tâche.

Le bureau de vote est présidé par le consul ou l'un des agents désigné à cette fin par ce dernier ou par l'ambassadeur. Le président exerce les attributions qui lui sont dévolues, notamment le maintien de l'ordre au sein des bureaux, le respect de la loi en vigueur et la supervision de l'opération de tri et de comptage des voix.

Le président du bureau de vote est assisté dans sa mission par trois membres désignés, parmi les personnes qui savent bien lire et écrire, par l'ambassadeur ou le consul 48 heures au moins avant la date du scrutin.

Des membres adjoints sont également désignés, selon les mêmes conditions, en cas d'absence des premiers ou de tout autre empêchement.

Les bureaux de votre ouvrent leurs portes à 8 heures du matin et terminent à 19 heures, mais l'ambassadeur ou le consul peuvent, en cas de besoin, proroger le vote de deux jours supplémentaires sans que ce dernier dépasse trois jours, y compris celui fixé pour le vote à l'intérieur du Maroc.

Au début du scrutin, le président du bureau de vote est tenu d'ouvrir l'urne électorale et montrer aux personnes présentes qu'elle ne contient aucun bulletin ou enveloppe.

Selon les lois réglementaires, le votant doit, dès son entrée au bureau de vote, montrer sa carte d'identité, son livret de famille ou, en cas de besoin, sa carte d'enregistrement consulaire au secrétaire du bureau qui doit lire à haute voix le nom complet et le numéro d'ordre du votant, avant que ce dernier ne prenne lui-même l'enveloppe portant le cachet de l'ambassade ou du consulat et les deux bulletins de vote sur lesquels sont inscrits respectivement "oui" et "non".

En vertu de l'article 110 du Code électoral, les Marocains inscrits dans les ambassades et les consulats du Royaume, ainsi que les MRE, ont le droit de participer au référendum.

Les Marocains se trouvant à l'étranger dans le cadre d'un voyage touristique ou pour recevoir des soins médicaux ou autres, n'étant pas des MRE, ne peuvent participer au référendum si le jour de la consultation coïncide avec leur séjour à l'étranger.

Par ailleurs, le tri des voix commence dès l'annonce par le président du bureau de vote de la fin du scrutin, conformément aux lois en vigueur.

Le comptage des bulletins de vote commence immédiatement après la fin du tri, suivi de la rédaction, en deux copies, d'un procès-verbal sur le déroulement de l'opération dans les bureaux de vote, en utilisant les imprimés délivrés par le consulat, lequel procès doit être signé par le président et les autres membres du bureau. 

23/6/2011

Source : MAP

Grand foyer d'origine de la communauté marocaine vivant à l'étranger, la région du Souss connaît ces dernières années un flux de retour important de la deuxième génération de cette diaspora qui a choisi de s'installer et d'investir à Agadir…Suite

Les Marocains d'Espagne poussent un ouf de soulagement. Désormais, ils pourront prendre part à la vie politique espagnole si le projet de la nouvelle Constitution est adopté. L'article 30 a fait le bonheur des associations et des ONG œuvrant pour les droits des Marocains en Espagne. Il stipule que «Les étrangers jouissent des libertés fondamentales reconnues aux citoyennes et citoyens marocains, conformément à la loi Ceux d'entre eux qui résident au Maroc peuvent participer aux élections locales en vertu de la loi, de l'application de conventions internationales ou de pratiques de réciprocité». De facto, les Marocains peuvent aussi bénéficier de ce droit sur leur lieu de résidence. Le combat pour l'intégration des Marocains dans leur pays d'accueil a fini par triompher...Suite

Lors du discours royal en date du 17 juin 2011, le Souverain a annoncé une série de mesures constitutionnelles concernant la communauté marocaine résident à l'étranger (MRE). Driss Ajbali, membre et dirigeant du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger) s'exprime et décode les aspects institutionnels de la prochaine Constitution…Suite

Le ministère de la Modernisation des secteurs publics a mis en place un centre d'information et d'orientation administrative et un portail des services publics pour orienter les citoyens et les informer des procédures administratives les plus courantes.

Un communiqué du ministère parvenu mercredi à la MAP, indique que le centre d'information et d'orientation administrative a pour mission de répondre aux questions des citoyens relatives aux procédures administratives (carte d'identité nationale, état civil, passeport et autres certificats administratifs), à la conservation foncière, aux autorisations d'habitat, à la famille, à la citoyenneté, au transport (permis de conduire, carte grise) et aux douanes (exonérations et facilités douanières au profit des personnes physiques).

Le ministère indique que le centre est joignable du lundi au vendredi de 09H00 à 15H00 sur le numéro économique 08 02 00 37 37 et depuis l'étranger sur le numéro 00 212 37 67 99 06.

Les citoyens peuvent également consulter le portail www.service-public.ma, un espace d'information bilingue (arabe et français) qui comprend des données utiles sur les procédures administratives, ajoute la même source.

22/06/11

Source : MAP

Le député UMP proposait entre autres, dans son rapport publié mercredi matin, que chaque Français possédant la double nationalité soit contraint de choisir. Avant de faire machine arrière en fin de matinée...

Dernière info/11h30: Le député UMP Claude Goasguen a assuré mercredi ne plus préconiser certaines des propositions choc contenues dans un rapport sur la binationalité, déclarant qu'il ne s'agissait que d'un «document de travail». Au cours d'une réunion, mardi soir, Christian Jacob, le patron des députés UMP, le président de la commission des Lois et les membres UMP de la mission parlementaire ont jugé négativement la «faisabilité» des propositions de ce rapport, selon le député de Paris.

La demande de Marine Le Pen n'est pas restée lettre morte. Le député UMP Claude Goasguen préconise que chaque Français, de naissance ou par acquisition, manifeste sa volonté d'appartenir à la nation française et, en cas de binationalité, soit sommé de choisir, dans un rapport publié mercredi.

Claude Goasguen, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité, préconise dans son rapport que toute personne née en France de parents étrangers nés à l'étranger manifeste sa volonté d'acquérir la nationalité française à sa majorité. Il suit en cela le voeu exprimé par les députés de la Droite populaire lors de l'examen, à l'automne dernier, du projet de loi sur l'immigration, qui s'étaient prononcés contre l'automaticité de l'acquisition de la nationalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers.

«Un roman national à bout de souffle»

D'une façon plus générale, Claude Goasguen veut que chaque Français atteignant l'âge de la majorité manifeste sa volonté d'appartenir à la nation française à l'occasion d'une cérémonie de remise de carte d'électeur en mairie. Il remet aussi en cause le principe de la double nationalité en «exigeant» qu'à l'occasion de cette cérémonie, les personnes ayant «deux nationalités ou plus» choisissent. Ces préconisations sont contenues dans le rapport publié mercredi par le député de Paris pour «renouer avec un roman national à bout de souffle», après plusieurs mois de travaux de la mission d'information parlementaire.

Rendre la carte de résident permanent «plus attractive»

Les quatre membres socialistes de la mission parlementaire, dont le député-maire d'Evry Manuel Valls qui la préside, ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils tiendraient dans l'après-midi une conférence de presse «en réaction aux conclusions de Claude Goasguen mettant en cause des principes fondamentaux de la nationalité». Dans ses recommandations, le député de Paris veut aussi «privilégier l'obtention de la carte de résident permanent sur la naturalisation» et rendre ce titre de séjour «plus attractif» en l'assortissant de l'octroi du droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales.

La mission d'information parlementaire sur le droit de la nationalité en France, créée en octobre 2010 lors du débat sur le projet de loi sur l'immigration, est composée de 15 membres (8 UMP, 4 PS, 1 Nouveau Centre, 1 GDR et 1 non inscrit).

22/6/201

Source : 20 minutes.fr/ AFP

Chaabi Bank, filiale française du groupe marocain Banque populaire, lance en France une offre de comptes courants grand public compatible avec les principes de la finance islamique. Amenée à se développer, cette démarche innovante pourrait convaincre une grande partie de la population musulmane.

Dans un pays où les polémiques autour de l’islam et des populations immigrées - ou d'origine immigrée - s'enchaînent les unes après les autres, la nouvelle ne risque pas de passer inaperçue. La filiale française du groupe marocain Banque populaire lance en France Chaabi Harmonis, le premier compte bancaire grand public qui ne sert pas d'intérêt sur les dépôts et les utilise - sous la surveillance d'un comité d'experts - uniquement dans des produits et financements compatibles avec les principes de la finance islamique.

Produits immobiliers et placements "islamiques"

Pour Zoubeir Ben Terdeyet, consultant en finance islamique à la tête d'Isla Invest, ce sont pas moins de 300 000 à 400 000 musulmans très pratiquants qui sont les premiers clients potentiels de ce compte courant. En proposant d'ici quelques mois des produits de financement immobilier et même des placements « islamiques », Chaabi Bank pourrait bien élargir ce premier cercle en attirant toutes les populations d'origine musulmane. « Il y a beaucoup de mimétisme dans la communauté musulmane comme on l'a vu dans la restauration hallal où certaines personnes y mangeaient sans être très croyantes mais simplement pour se donner bonne conscience. On peut même penser que des populations non musulmanes mais qui rejetteraient le modèle capitaliste actuel pourront s'intéresser à ces produits », explique le dirigeant d’Isla Invest.

Essor d’une finance islamique en Europe et au Maghreb

C’est une véritable innovation commerciale qui sera suivie par nombre de banques en France et au-delà. La Tunisie, l'Algérie et le Maroc ne comptent qu'une poignée de banques islamiques et très peu d'établissements généralistes proposent des produits « charia compatibles ». Dans le Royaume chérifien, Attijariwafa Bank est à la pointe dans le domaine avec une filiale dédiée à la finance islamique, Dar Assafaa. Mais comme dans les autres banques telles que la Banque populaire, les produits restent encore pudiquement appelés « alternatifs ». Il y a fort à parier que le succès – ou l'échec – de Chaabi Harmonis marquera une étape importante dans le développement de la finance islamique en Europe mais aussi au Maghreb.

21/6/2011

Source : Jeune Afrique

La Grande mosquée de Paris a salué, lundi 20 juin, la réélection de Mohammed Moussaoui à la tête du Conseil Français du Culte Musulmanet du nouveau bureau exécutif du CFCM "avec faveur et fraternité."

« La symbolique de l’unité des musulmans de France a été préservée ce dimanche 19 juin 2011 par le conseil d’administration du CFCM qui a installé son nouveau bureau exécutif », fait savoir la GMP par communiqué.

« Le vote qui a porté le recteur de la Grande Mosquée de Paris à la Présidence d’honneur du CFCM relève de cet état d’esprit fraternel et consensuel », précise le communiqué.

0 Juin 2011

Source : Atlas info

L'Allemagne a décidé mercredi de modifier ses lois sur l'immigration pour tenter d'attirer ingénieurs et médecins étrangers.

Le gouvernement d'Angela Merkel a donné son feu vert à une modification des lois pour que les entreprises allemandes puissent plus facilement engager des ingénieurs et des médecins étrangers.

Aujourd'hui, les étrangers ne peuvent obtenir un emploi que s'il est rémunéré plus de 66.000 euros par an, ou si l'entreprise peut prouver qu'il n'y a pas d'Allemand ou de ressortissant de l'UE capable d'occuper le poste.

D'après les observateurs, l'Allemagne ne forme pas suffisamment de diplômés et pourrait se trouver face à un manque de 6,5 millions de professionnels qualifiés d'ici à 2025.

La mesure doit être approuvée par le Parlement.

22-06-11

Source : Le Nouvel Observateur/AP

La majorité des Américains estiment que l'immigration profite aux Etats-Unis mais ils refusent dans le même temps qu'elle augmente, une opinion contradictoire caractéristique des dix dernières années, selon un sondage Gallup paru aujourd'hui.

"Bien que les Américains souhaitent que l'immigration baisse, 59% d'entre eux pensent que l'immigration est une bonne chose pour le pays", démontre ce sondage de l'institut Gallup.

Cette opinion favorable à l'immigration se maintient depuis une dizaine d'années avec un pic en 2006, période de prospérité économique, où 67% de la population américaine y était favorable, explique l'institut. Mais dans le même temps, 43% des sondés estiment que l'immigration devrait baisser, 35% qu'elle devrait rester à son niveau actuel. Seuls 18% des Américains interrogés sont partisans d'une augmentation du nombre d'immigrés dans le pays. Cette proportion est restée stable depuis que Gallup s'est penché sur la question en 2002.

Quelque 12 millions d'étrangers vivent en situation régulière aux Etats-Unis, 10,8 millions sont des immigrés illégaux, selon les chiffres du département de la Sécurité intérieure. Un million d'étrangers ont obtenu l'année dernière un permis de résidence.

Gallup a réalisé ce sondage sur 1.020 Américains avec une marge d'erreur de 4%.

22/06/2011

Source : Le Figaro/AFP

Le 21 juin 2011, la commission technique du partenariat migratoire Suisse - Nigéria s'est réunie pour la première fois à Abuja. Au travers de ce partenariat les deux Etats souhaitent instaurer une coopération équilibrée et complète dans le domaine de la migration. Les échanges entre les deux parties se sont avérés positifs.

Les entretiens du 21 juin ont constitué la première étape vers la concrétisation du partenariat migratoire entre les deux pays à la suite de la signature, le 14 février dernier, d'une déclaration d'intention par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et l'ancien ministre nigérian des affaires étrangères, Henry Odein Ajumogobia,. Au cours de cette discussion, la commission technique a passé en revue différents aspects de la coopération migratoire, examiné des projets en cours et réfléchi à des pistes communes.

Actuellement, la coopération migratoire a pour but principal de lutter contre le trafic de drogue et d'êtres humains et d'associer la diaspora nigériane aux projets de développement au Nigéria. Le partenariat vise également le renforcement des capacités des autorités migratoires au Nigéria, la participation de ce pays à un programme régional de protection et de réintégration des enfants et des jeunes migrants, la formation des jeunes professionnels nigérians en Suisse et la mise sur pied d'un cursus commun pour les jeunes diplomates. Par ailleurs, les parties ont aussi évoqué une conférence sur la migration économique Sud-Sud dans le cadre du Forum mondial sur la migration et le développement. Cette rencontre régionale aura lieu fin septembre à Abuja et sera, cette année, co-présidée par la Suisse et le Nigéria.

Du côté suisse, les pourparlers se sont déroulés sous l'égide du directeur de l'Office fédéral des migrations, M. Alard Du Bois-Reymond, et du directeur politique adjoint du DFAE, M. l'ambassadeur Georges Martin. La délégation nigériane était menée par le secrétaire d'Etat du ministère des affaires étrangères, l'ambassadeur Martin Umohoibhi, actuellement ministre des affaires étrangères ad intérim. Outre les représentants de l'ODM et du DFAE, des collaborateurs de fedpol et du ministère public du canton de Saint-Gall ont également été associés aux discussions. La deuxième rencontre de la commission technique se tiendra au début de l'année prochaine à Berne.

ZZ/6/2011

Source : Confédération suisse

La commissaire européenne en charge des Affaires intérieures Cécilia Malmström a appelé mercredi les dirigeants de l'UE à montrer un peu d'humanité dans les décisions qu'ils doivent prendre sur l'immigration et l'asile lors d'un sommet vendredi à Bruxelles

Au cours des dernières années nous avons assisté à un soutien croissant dans l'UE pour des mouvements populistes et les partis d'extrême droite", a-t-elle déploré dans un communiqué.

La conséquence est une menace sur les valeurs de tolérance, de solidarité et de respect mutuel qui "risquent de reculer", a-t-elle mis en garde. "Dans mes domaines de responsabilité --l'asile, la migration, l'intégration et la coopération transfrontalière-- j'ai pu constater que la xénophobie est en hausse", a-t-elle souligné.

"Les dirigeants politiques partout en Europe se sont empressés de condamner ces violences en Libye, en Syrie et en Côte d'Ivoire. Mais quand il s'agit de faire face aux conséquences de ces développements, et surtout quand il s'agit de gérer l'arrivée des hommes, des femmes et des enfants qui viennent en Europe à la recherche d'une protection ou d'une meilleure vie, les dirigeants européens se sont révélés plus réticents à offrir leurs soutien" , a-t-elle déploré.

"Les mots ne valent que très peu s'ils ne sont pas suivis d'actions concrètes et de véritables preuves de solidarité", a-t-elle jugé. "Environ 15.000 personnes fuyant les violences en Libye sont entrées dans l'UE. Tous ensembles, les Etats membres ont déclaré qu'ils seraient prêts, initialement, à offrir une protection à 800 de ces personnes. A titre de comparaison, la Norvège seule a accepté d'en prendre plus de 300", a-t-elle souligné.

La commissaire a en outre invité les dirigeants européens a débloquer les négociations sur un régime commun d'asile qui sont "dans l'impasse".

Elle a invité les Etats qui "doivent gérer la pression des mouvements d'extrême droite chez eux" à surmonter leurs réserves, car "la nécessité d'une réglementation commune est pressante".

Les dirigeants européens doivent aussi parler d'une réforme de l'espace sans frontières Schengen lors du sommet vendredi, autorisant dans des circonstances exceptionnelles la réintroduction des contrôles.

22/6/2011

Source : Zamane

Les envois de fonds par les MRE ont atteint 21,67 milliards de DH de janvier à mai dernier, contre 20,3 MMDH une année plus tôt, traduisant une hausse de 6,8 %

Les flux saisonniers des Marocains résidant à l'étranger commencent à prendre d'assaut les frontières du pays, notamment du Nord, au moment où les flux de leurs transferts, qui sont eux réguliers, repartent à la hausse.

En effet, d'après les derniers indicateurs préliminaires des échanges extérieurs publiés par l'Office des changes, les recettes MRE, équivalant à leurs transferts, ont progressé au cours des cinq premiers mois de cette année de 6,8% ou +1,37 milliards DH (MMDH), se chiffrant à 21,67 MMDH contre 20,3 MMDH une année plus tôt.

Avec cette progression, les flux des fonds envoyés par les MRE se redressent petit à petit après un début d'année plutôt modeste et se rapprochent de leur bonne performance annuelle en 2010. Cette amélioration des flux des envois de fonds des MRE arrive à un moment où le pays en a grandement besoin. En fait, le Maroc a de plus en plus besoin de devises pour faire face à l'accroissement de ses importations qui ne sont couvertes que partiellement (47,7% à fin mai) par les exportations. De plus, les transferts des MRE constituent une bouée de sauvetage pour les banques, dont les fonds ne sont pas suffisants pour répondre aux besoins de financement des entreprises et des ménages, mais également du Trésor. En alimentant leurs trésoreries, ces transferts allègent les pressions qui s'exercent sur les liquidités bancaires et que le crédit d'un milliard d'euros que le pays a contracté auprès des bailleurs de fonds étrangers, l'année dernière, n'a pu atténuer que provisoirement.

Il est à rappeler qu'au cours de l'année dernière, ces transferts ont atteint 54,09 MMDH contre 50,21 MMDH en 2009, en progression de 7,7% ou +3,88 MMDH. Par rapport à la moyenne des années 2005 à 2009, soit 49,37 MMDH, ces recettes ont progressé de 9,6% ou +4,72 MMDH.

D'après le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, qui est intervenu à ce sujet la semaine dernière lors du conseil de gouvernement, les transferts des MRE sont passés de 47 MMDH en 2006 à 55 MMDH en 2007, avant de baisser de 3,5 % en 2008 pour s'établir à 53,72 MMDH.

En ce qui concerne les modes de transferts, a-t-il précisé, les virements bancaires demeurent le moyen privilégié des Marocains du monde avec 40,44 MMDH en 2010, suivis des chèques bancaires (12,56 MMDH) et de la poste (1,97 MMDH). Les transferts des MRE en provenance de la France ont enregistré une hausse de 9,4 % en 2010, passant de 20,22 MMDH en 2009 à 22,13 MMDH. S'agissant des transferts des MRE des États-Unis, ils ont évolué plus rapidement, (17,4 %), s'élevant à 2,95 MMDH en 2010 contre 2,51 un an auparavant.

Par contre, les transferts des Marocains établis en Espagne, en Italie, en Allemagne et en Belgique ont cédé à la baisse, respectivement de 8,4 %, 10,1 %, 9,9 % et de 7,4 %. Par ailleurs, d'après un récent rapport réalisé conjointement par la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique (CEA) et de l'Union Africaine (UA),

le Maroc figure parmi les six pays africains ayant le plus bénéficié des transferts de fonds des émigrés.

En outre, ces flux financiers, qui représentent à peu près 9% du PIB du pays, jouent un rôle socioéconomique d'une grande importance.
Certes, d'après les études qui ont été réalisées à ce sujet, plus de 75 % de ces fonds sont destinés au soutien familial et une petite part seulement du reste de ces fonds est dédiée à l'investissement, en particulier dans le domaine immobilier.
Cependant, on fait remarquer que le soutien familial est tout aussi important que l'investissement, du fait qu'il contribue à la lutte contre la pauvreté.

Envois de fonds en Afrique

Selon le rapport six pays africains (le Maroc, l'Algérie, l'Égypte, le Nigeria, le Soudan et la Tunisie) absorbent plus de 75 % du total des transferts des migrants vers le continent. Le rapport, qui porte sur les perspectives économiques de l'Afrique en 2011, note également un recul des entrées totales d'envois de fonds en Afrique, en raison des répercussions de la crise économique mondiale de 2008. Ce qui a mis un coup de frein à la montée en puissance de ces transferts ces dernières années. En fait, relève le rapport, les envois de fonds ont, en valeur, considérablement augmenté au niveau mondial durant la dernière décennie, avant que ce trend ne se rompe.

23/6/2011

Source : Le Matin

L'Association des amis du Royaume en Pologne a affirmé que le projet de la nouvelle constitution, dont les grandes lignes ont été présentées par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 17 juin, fait du Maroc un Etat pleinement démocratique, eu égard à la portée réelles de ses dispositions qui consacrent les principes de la bonne gouvernance et les conditions de la justice sociale et de la citoyenneté.

L'association, basée en Pologne, a salué dans un communiqué parvenu à la MAP, les contenus du discours royal, qui fait preuve d'une vision politique courageuse et profonde.

Après avoir affirmé son soutien aux réformes constitutionnelles annoncées par SM le Roi pour le parachèvement de l'édification de l'Etat de droit et des institutions démocratiques, l'association a affirmé que le projet de la nouvelle constitution, qui sera soumis au référendum le 1 juillet prochain, conforte "l'exception marocaine" dans la région qui connaît actuellement de profondes mutations.

L'association a particulièrement relevé, dans ce contexte, la consécration Constitutionnelle des droits politiques, sociaux, économiques et culturels des MRE et la constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME).

20/06/11

Source : MAP

L'association marocaine "Mouvement Nouvel Elan" (MONE) s'est réjouie des dispositions relatives à la communauté marocaine à l'étranger contenues dans le projet de révision de la constitution, présenté vendredi dernier par SM le Roi Mohammed VI.

"Le mouvement Nouvel Elan se réjouit du discours royal du 17 juin au cours duquel le Souverain a présenté les grands axes du projet de la nouvelle constitution", indique cette association basée à Düsseldorf dans un communiqué, relevant que le discours royal "répond dans une large mesure à nos revendication contenues dans le mémorandum que nous avions présenté à la commission consultative de révision de la constitution".

L'association, qui se veut un espace de réflexion et de proposition, fait remarquer que le projet "réserve plusieurs articles aux citoyens marocains résidant à l'étranger" relevant que l'article 16 "garantit la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil."

La préservation de leur identité nationale est aussi garantie, se réjouit l'association qui cite également l'article 17 qui consacre "la jouissance des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d'être électeurs et éligibles"

"Les citoyens marocains de l'étranger sont rétablis dans leur droit", affirme encore l'association qui relève que l'article 18, assure une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi et que a constitutionnalisation du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) "est incontestablement une avancée majeure".

L'association salue également les dispositions qui garantissent "les libertés de pensée, d'opinion et d'expression sous toutes ses formes" ainsi que celles garantissant "la liberté de la presse qui ne peut être limitée par aucune forme de censure préalable", l'accès à l'information, la constitutionnalisation de l'amazigh et l'égalité des sexes.

22/06/11

Source : MAP

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