samedi 28 décembre 2024 10:39

Des offres économiques ont été dévoilées récemment par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger. L'objectif est de promouvoir l'investissement des MRE dans leur pays d'origine.

Le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger prend soin de sa cible. Il a adopté des mesures concrètes pour promouvoir investissement des MRE dans leur pays d'origine. Il a procédé en effet à la mise en place d'un Fonds dénommé, «MDM Invest».

Objectifs, «promouvoir les investissements des Marocains résidant à l'étranger au Maroc et contribuer ainsi au développement économique et social du Royaume, notamment au niveau local et régional», précise-t-on auprès du département de tutelle. Les MRE sont tenus d'apporter au moins 25% en fonds propres (en devises), pour pouvoir accéder à une subvention de l'Etat de l'ordre de 10% du montant d'investissement et un crédit bancaire qui ne dépasse pas les 65% de ce montant. D'autres conditions ont été aussi établies : le montant de l'investissement doit être égal, au moins, à 1 million de dirhams, au moment où la subvention de l'Etat est plafonnée à 5 MDH.

Ce mécanisme est géré par la «Caisse centrale de garantie» qui s'occupe du déblocage de la subvention de l'Etat pour les projets d'investissement retenus. L'instruction des dossiers est assurée par les banques.

Pour la mise en œuvre du fonds «MDM Invest», le ministère chargée de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a mis en place une cellule d'accompagnement des investissements des MRE.

Cette structure a pour mission d'informer et d'orienter les investisseurs potentiels sur les différents secteurs de l'économie. Elle se charge aussi d'assister les porteurs de projets durant toutes les étapes, de la conception jusqu'à la réalisation de leur investissement.
Il relève aussi de ses prérogatives d'identifier et évaluer les formes de partenariat avec les acteurs locaux pour promouvoir et accompagner les investissements des MRE dans leur région d'origine.

La deuxième mesure cible uniquement les ressortissants marocains en France. Il consiste dans le lancement du programme de création de 1000 petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc à l'horizon 2013. Initié dans le cadre d'une coopération maroco-française, ce programme garantit aux Marocains résidents en France un accompagnement de qualité qu'il soit en France ou au Maroc. Le but, lit-on dans un communiqué du ministère, est de placer les Marocains de France au cœur de la mobilisation de nouvelles ressources pour contribuer au développement économique du Maroc et appuyer la définition et la mise en place d'une stratégie nationale d'accueil des investissements de la diaspora.

La troisième mesure réside dans l'implication stratégique des MRE originaires du Sud dans le programme de Développement territorial durable de leurs provinces à savoir : Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa-Zag et Tarfaya.

Doté d'un budget initial de 9 millions de dirhams, ce projet a été initié en partenariat avec l'agence de Sud et le PNUD. Il a pour objectifs de renforcer l'impact des transferts de fonds sur le développement territorial du Maroc et le rôle des MRE dans le marketing territorial.

Il vise également la valorisation du patrimoine culturel oasicien dans les pays d'accueil des MRE et l'orientation des MRE dans leurs projets d'investissement.

La quatrième mesure concerne Damane Assakane. Ce mécanisme initialement prévu pour les Marocains de l'intérieur, a été élargi aux MRE.

Ce faisant, l'Etat garantit 50% du risque lié au crédit et les banques garantissent les 50% restants du prêt immobilier destiné à l'achat ou à la construction d'un logement.

Deux conditions sont à remplir pour bénéficier de Dadmane Assakane : le montant du prêt ne pourra pas excéder 800.000 DH et la durée du prêt ne peut pas dépasser 25 ans.

Pour rappel, afin d'encourager l'accession à la propriété, toute limitation due à un plafond concernant les salaires a été enlevée de la convention signée entre l'Etat et le GPBM (Groupe professionnel des banques du Maroc) et la CCG (Caisse centrale de garantie).

Politique de proximité avec les MRE

Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique de proximité avec les MRE pendant la période estivale, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger organise une série de rencontres avec les membres de la communauté marocaine dans leurs villes d'origine, avec la présence des représentants de l'administration publique et semi publique et le secteur privé, les représentants des autorités locales, les parlementaires et les présidents des communes. Ces rencontres, organisées annuellement, visent à établir un dialogue direct avec les MRE, comprendre leurs préoccupations et prendre conscience de leurs attentes concernant l'amélioration de leurs conditions dans leurs pays d'accueil et aussi pendant leurs vacances ou leur retour définitif au Maroc. Durant ces rencontres, les MRE s'enquièrent des actions entreprises en leur faveur, soit au niveau économique, administratif, social, culturel ou d'autres. Imentanout, Tinghir, Goulmim, Khénifra, Taza, Khouribga, Fkih Bensaleh, Larach, El Jadida, Oujda et Berkane, sont les villes ciblées cette année.

Source : Le Matin

25-06-2010

Signant un ouvrage exclusif sur les Marocains du monde, Mohamed Hamadi Bekouchi, retrace à travers ce livre intitulé « Les Marocains d’ailleurs. Identités et diversité culturelle », l’histoire de l’immigration marocaine au début du siècle dernier.

Ces 5 millions de Marocains répartis dans le monde auraient pu créer des merveilles, confirme l’auteur, s’ils avaient été écoutés et orientés par les décideurs marocains. Ces immigrés pèsent aujourd’hui de leur poids même au niveau des "stratégies de négociation et de partenariat entre le Maroc et leur patrie d’adoption".

Ce livre apporte un témoignage poignant sur l’histoire de l’immigration marocaine depuis le début du siècle dernier, en passant par la première guerre mondiale qui a connu la participation de ce qu’on appelait alors les indigènes, jusqu’au début des années 1970 qui connaîtra une forte migration vers plusieurs pays d’Europe.

Ces hommes qui étaient à 90% ruraux, très peu instruits et sans qualification professionnelle, souligne Bekouchi, avaient un mode de vie propre à eux dans leur pays d’adoption.

Témoin privilégié de l’évolution et de l’histoire des marocains vivant à l’étranger, où lui-même a passé une quarantaine d’année, Mohamed Hamadi Bekouchi signe ici un ouvrage très riche aux éditions La Croisée des Chemins.

Source : Bladi.net

25 juin 2010

Le ministre français de l’Immigration Eric Besson a signé samedi 26 juin, à Beyrouth avec le ministre de l’Intérieur libanais, Ziad Baroud, un accord de libre circulation entre la France et le Liban. Objet : faciliter les relations professionnelles et l’accueil des étudiants libanais en France (5000 à ce jour). En pratique les formalités en vue de l’obtention des visas sont allégées pour les « personnalités » (chefs d’entreprise, universitaires, sportifs) et leur durée de validité prolongée (3 à 5 ans). Les mêmes facilités sont octroyées aux étudiants « très qualifiés ».

Attirer les talents en France, c’est la politique dite d’ « immigration choisie » que défend dans l’hexagone Eric Besson, couplée au concept d’identité nationale. « Il faut être capable de bien intégrer » dit-il. Passage incontournable : la maitrise de la langue française. A Beyrouth, le ministre, s’adressant à un parterre libano-français, tacle les détracteurs de sa politique en affirmant : « J’ai reçu de nombreuses lettres de soutien d’émigrés vivant en France ». Et Eric Besson enfonce le clou : « La mobilité est indissociable de la régulation et de la sécurité, c’est une orientation européenne ».

Son projet d’office méditerranéen de la jeunesse s’inscrit dans la même perspective. Il le situe « Entre Erasmus et l’office franco-allemand de la jeunesse ». Libre circulation des jeunes qui graviteraient autour des filières d’excellence, et parrainage par les entreprises seraient les deux piliers de cette construction qui associerait dix-sept pays méditerranéens (Israël ayant décliné l’offre). Coup d’envoi prévu en 2011. Beyrouth pourrait être le siège de l’office.

Source ; Iloubnan.info

26 juin 2010

La Grande-Bretagne va imposer un plafond provisoire au nombre de ressortissants étrangers, hors Union européenne, autorisés à pénétrer sur son territoire, a annoncé une source gouvernementale. Un quota définitif sera instauré au mois d'avril 2011, mais d'ici là seuls 4.100 travailleurs non européens seront autorisés à s'installer en Grande-Bretagne, soit une baisse de 5% par rapport à l'an dernier.

Theresa May, ministre de l'Intérieur, fera une annonce officielle lundi, mais de source gouvernementale, on explique que cette "mesure transitoire vise à prévenir un afflux de demandes à la dernière minute". May va engager un processus de consultation pour déterminer le niveau du quota de ressortissants étrangers autorisés à travailler en Grande-Bretagne.

Le nouveau premier ministre conservateur, David Cameron, avait plaidé pour la fermeté en matière d'immigration lors du dernier mois de la campagne électorale pour les législatives.

Il avait notamment promis de ramener le solde migratoire de "centaines de milliers à des dizaines de milliers". Ce solde est actuellement de 170.000 par an.

Cet engagement pris par Cameron avait été accueilli favorable par l'électorat britannique, mais il avait suscité les critiques de certains groupes d'affaires qui faisaient valoir qu'un quota fixe risquait de pénaliser la reprise, en compliquant le recrutement de talents étrangers.

Les libéraux démocrates, membres de la coalition gouvernementale, soutiennent cette politique d'immigration tout en la critiquant.

Source : Le Figaro/Reuters

26/06/2010

Le Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami a souligné, vendredi à Rabat, la nécessité d'approfondir le débat national sur les finalités de l'offre linguistique au profit des enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

S'exprimant à la clôture de la conférence internationale intitulée "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", M. El Yazami a préconisé d'établir un agenda national de la recherche sur les questions migratoires, dont celle de l'enseignement de la langue arabe, qui doit être complémentaire des agendas mis en place par les pays d'accueil.

M. El Yazami a mis en exergue l'ampleur de l'échec scolaire parmi les enfants des MRE, soulignant qu'une véritable mobilisation contre ce phénomène constitue une bataille stratégique à laquelle devront s'associer les associations des parents d'élèves et les acteurs associatifs.

Pour sa part, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur a indiqué que le Maroc dispose d'une stratégie claire en matière d'enseignement de la langue arabe et de transmission de la culture marocaine aux enfants des MRE.

Il a, dans ce cadre, rappelé les principaux axes du programme d'urgence relatif à l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE (2009-2013) visant notamment une révision de la gestion publique de ce dossier.

Pour M. Ameur, il est nécessaire de mettre en Œuvre les dispositions de ce programme dont certaines ont déjà été appliquées, appelant à organiser une rencontre dans les pays d'accueil afin de faire connaître le contenu, les mécanismes et les objectifs dudit programme.

De son côté, la Secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida s'est félicitée de l'organisation de cette conférence, qui a ouvert un débat sur les mutations profondes que connaît la situation des MRE ainsi que sur le développement du système pédagogique tant au Maroc que dans les pays concernés par l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE.

Dans une allocution lue en son nom, Mme Labida a estimé que les conclusions de cette rencontre constitueront une plate-forme riche offrant davantage de données et d'indicateurs qui contribueront à promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'accueil.

Elle a exprimé la disposition de son département à mettre à profit les différentes expériences présentées lors de cette conférence afin de promouvoir l'enseignement de la langue arabe et de le mettre au service de l'élève, de sa réussite scolaire et de son intégration sociale.

Pour sa part, le Président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger, M. Omar Azziman a souligné l'importance qu'accorde le Maroc à la question de l'enseignement de la langue arabe et la culture marocaine aux enfants des MRE en vue de renforcer leur liens avec la mère-patrie.

Il est temps, a-t-il dit, d'élaborer une étude d'évaluation de ces résultats et de l'impact des programmes mis en Œuvre dans ce domaine, à travers la mobilisation des compétences, le contact direct avec les bénéficiaires, et ce conformément à la méthodologie adoptée en matière de réalisation de recherches et d'études.

Cette rencontre de deux jours a été l'occasion de dresser un état des lieux actualisé dans le domaine des langues de l'immigration, de proposer des perspectives pour une stratégie d'action à venir cohérente et durable et une politique concertée et de partenariat entre tous les acteurs intervenant dans ce domaine.

Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence ont pris part à cette conférence qui a constitué un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : MAP

Entre l’offre et la demande d’apprentissage de l’arabe par les ressortissants marocains à l’étranger, il y a un grand fossé. Le diagnostic est alarmant. Les chiffres, également. Seulement 600 enseignants pour (excusez du peu) plus de trois millions de Marocains résidant à l’étranger ! Et ce n’est pas tout. Uniquement 5 inspecteurs supervisent pas moins de 50.000 élèves ! Qualifier d’infimes ces chiffres relèverait du pléonasme tellement l’offre est dérisoire. D’où cette levée de boucliers du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, initiateur de la conférence internationale qui s’est tenue, du 24 au 25 juin à Rabat, sous le thème «Langues en immigration : mutations et enjeux ».

Comme son thème l’indique, cette conférence a pour objectif de s’arrêter d’abord sur les mutations qu’a connues, dans les pays de résidence, l’enseignement des langues en général et de l’arabe en particulier. Sur ce dernier point, et en ce qui touche la communauté marocaine résidant à l’étranger, il y a lieu de constater que l’augmentation démographique des MRE n’a pas été accompagnée par une révision à la hausse de l’offre d’apprentissage de la langue d’origine, en l’occurrence l’arabe. Ni par la nécessaire adaptation à cette nouvelle réalité du système mis en place pour cet apprentissage, connu généralement sous le label « ELCO » (Enseignement des langues et des cultures d’origine). Institué à la fin du siècle dernier, ce système s’était fixé pour objectif de préparer les enfants de l’immigration au retour dans leur pays d’origine. Or, la réalité a changé actuellement. Il est difficile d’imaginer le retour des 3 millions des Marocains du monde dans leur pays des racines.
D’où l’impérieuse nécessité d’adapter ce système à cette nouvelle démographie, qui passerait par un renforcement de l’enseignement de l’arabe dans les pays d’adoption de manière à favoriser l’attachement des MRE à la langue et à la culture d’origine. C’est le premier enjeu de cette conférence, tel qu’il a été détaillé à « Libé » par le président du CCME Driss El Yazami.

Cette question de remise à plat du système devient d’autant plus impérieuse que le déficit accusé en matière d’enseignement de l’arabe à l’étranger profiterait à des acteurs qui ne sont pas souvent en odeur de sainteté. Ce déficit a permis, au mieux, à des acteurs privés d’arrondir leurs chiffres d’affaires, associations et organismes privés s’entend, et au pire, à des islamistes de mener leur propagande obscurantiste auprès des enfants de l’immigration. En clair, les islamistes ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.

Si l’émergence de ces nouveaux acteurs édifie à bien des égards sur l’ampleur de la demande en apprentissage de langue arabe, il n’en demeure pas moins qu’elle présente le risque majeur d’une potentielle récupération de ces enfants par les réseaux islamistes.

Mais passons, car il y a un troisième et dernier enjeu pour cette conférence. Il s’agit de la politique des pays de résidence. Il y a en Europe un cadre commun de référence des langues, qui est un processus d’homogénéisation au niveau du Vieux continent de tous les programmes scolaires qui prend aussi en compte l’arabe en tant que langue vivante. Et sur ce point précisément, le chemin reste long à parcourir pour renforcer l’enseignement de l’arabe dans les écoles des pays d’adoption. C’est l’un des principaux plaidoyers faits par les intervenants à cette conférence, la première en son genre au Maroc, du moins en termes de qualité des intervenants (une centaine de chercheurs, d’ici et d’ailleurs), d’opportunité des thématiques soulevées, et des enjeux d’une question qui s’impose aujourd’hui plus que jamais, en l’occurrence celle du rapport des ressortissants marocains à l’étranger avec leur pays d’origine. Ces enjeux sont énormes car «pour les enfants nés dans l’immigration, il ne peut y avoir d’insertion heureuse dans la société où ils vivent qu’en réussissant bien évidemment un bon parcours  professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d’où l’impératif de la mise en place d’une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a indiqué le président du CCME. 

Samedi 26 Juin 2010 M’Hamed Hamrouch

Source : Libération

Le ministère délégué chargé des MRE a révélé sa nouvelle stratégie pour l'accompagnement des Marocains du monde durant cet été…Suite

«Les Marocains d'ailleurs. Identités et diversité culturelle», c'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître aux éditions La Croisée des Chemins, avec une collaboration du CCME. L'auteur est le professeur Mohamed Hamadi Bekouchi, un intellectuel qui a passé une quarantaine d'années de sa vie à l'étranger …Suite

Peut-on raconter l'histoire de la pièce de théâtre La longue marche des hirondelles qui a été jouée à Rabat le 18 juin en ouverture de la IVe édition du Festival Rabat Africa ?...Suite

L'ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a déclaré dernièrement que Rabat et Bruxelles s'apprêtent à signer un accord de réadmission des clandestins subsahariens ayant transité par le territoire national, en contrepartie Bruxelles s'engage à simplifier l'octroi aux Marocains des visas de longue durée. Si la question de la réadmission figure dans la déclaration finale du premier Sommet Maroc-UE, organisé en mars dernier à Grenade, elle parle seulement de «coopération pour le retour et la réadmission des migrants en situation irrégulière» et non de Subsahariens.

Au-delà de cette précision, certains observateurs indiquent que la réadmission ne peut être résolue sans associer Alger. «Les négociations de réadmission des Subsahariens doivent impliquer l'Algérie, d'où transitent environ 95% des immigrés vers le Maroc», lance Mehdi Lahlou, chercheur sur la question migratoire. Le projet de réadmission des clandestins dans leur pays d'origine fait partie de la politique d'externationalisation de la question migratoire. D'abord, l'UE a créé dans son espace des centres de rétention où les législations nationales ne s'appliquent pas. Mais face aux dénonciations de la société civile, Bruxelles a négocié des accords bilatéraux de réadmission avec l'Albanie en 2005 et Moldavie en 2007. La Turquie va aussi conclure un accord similaire avec l'UE. « Le Maroc à l'instar de la Turquie est partenaire de l'UE depuis les années 60 et il vient d'obtenir le statut avancé.

Le dénominateur commun de ces pays, c'est soit qu'ils ont un projet d'intégration ou bien ils sont candidats à long terme à l'UE comme la Macédoine et l'Ukraine. L'aspiration de ces Etats à adhérer un jour à l'UE est liée à des conditions : gouvernance, droits de l'Homme, migration, etc.», souligne Smail Kouttroub, professeur de droit international et responsable de l'axe de recherche « Migration et sécurité en Méditerranée occidentale » à l'Institut universitaire de recherche scientifique (IURS) de Rabat. Le Maroc ne devrait pas avoir honte de jouer le gendarme pour l'UE. Déjà Ankara exerce ce rôle au Moyen-Orient, les ex-républiques yougoslaves le remplissent en Europe centrale, etc. « Le Maroc qui a lié son avenir à l'UE doit partager avec elle ses soucis, ses préoccupations et son destin, il devra signer un jour l'accord de réadmission des clandestins sur son territoire. Mais en contrepartie, il doit demander l'accélération du processus d'intégration du Royaume à l'UE et l'instauration de la zone de libre-échange», ajoute M. Kouttroub. La mise en œuvre de l'accord de réadmission rencontrera des problèmes liés au respect des droits de l'Homme. La lutte contre l'immigration clandestine nécessite des méthodes musclées qui seront dénoncées par les associations de défense des droits de l'Homme.

De même, la réadmission de ces Subsahariens nécessite des moyens énormes pour les accueillir et les assister. Ainsi, cet accord va demander la construction de centres de rétention pour abriter ces clandestins. Il faut aussi sécuriser ces camps et assurer une vie digne dans ces lieux : soin des malades, accompagnement psychologique, assistance sociale, identification des refoulés, traduction et aide juridique pour les candidats à l'exil politique, etc. Toutefois, des interrogations persistent. L'UE est-elle prête à financer la construction de ces centres de rétention et former les Marocains à les gérer ? Qui paiera le transport aérien, l'entretien (santé, nourriture, logement, etc.) pour transférer ces refoulés dans de bonnes conditions vers leur pays ? Le Maroc aura-t-il les moyens d'intégrer parmi ces clandestins ceux qui demandent le droit d'asile ou les apatrides qui eux n'ont pas de statut juridique et seront condamnés à rester au Maroc ? Pour ce qui est de la position officielle marocaine concernant la réadmission, Rabat indique que lors du Sommet Maroc-UE de Grenade, le Royaume a insisté que l'approche concertée et solidaire doit être suivie dès lors qu'il s'agira de traiter des mouvements humains entre le Maroc et l'Europe.

Par ailleurs, « e Royaume souligne l'importance d'inclure dans le dispositif de l'accord les mesures d'accompagnement nécessaires et s'engage à trouver les compromis nécessaires sur les quelques questions qui demeurent en suspens », indique une source autorisée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Et d'ajouter : « Rabat espère aussi que l'UE ait des accords similaires avec les pays du voisinage méditerranéen et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), et ce, en conformité avec l'engagement pris lors de la première Conférence euro-africaine sur la migration et le développement de Rabat.

Le Maroc souligne enfin l'importance d'ouvrir des négociations sur la conclusion d'un accord sur la facilitation des visas ».

Sécurisation des frontières

Dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, le Maroc a reçu, il y a quelques années 70, millions d'euros, alors que le contrôle des frontières nécessite des moyens financiers énormes.

Aujourd'hui, la sécurisation des frontières (caméra thermique, radars, moyens terrestres et marine, hommes, etc.) se calcule au kilomètre carré et coûte des centaines de millions de dollars comme cela se fait entre la frontière américaine et mexicaine.

Source : Le Matin

En réponse à une question orale à la chambre des représentants sur l'impact de la crise économique mondiale sur les réserves de devises, M. Mezouar a souligné que la politique de son département dans ce domaine est fondée sur la poursuite des réformes structurelles, particulièrement la réforme du commerce extérieur et l'amélioration du climat des affaires afin de drainer le plus grand nombre d'investissements étrangers.

Il a rappelé, à cet égard, les efforts entrepris par le gouvernement afin d'atténuer l'impact de la crise mondiale sur la baisse des réserves de devises, à travers l'adoption d'une approche de gestion des effets de la crise dans le cadre du comité de veille stratégique qui a pour mission d'assurer le suivi des principaux indicateurs de la conjoncture économique et de proposer des mesures appropriées pour surmonter les effets de la crise.

S'agissant des mesures prises par le gouvernement pour remédier à la baisse des investissements extérieurs et des transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (Maroc), le ministre a cité les politiques mises en place, notamment dans les secteurs industriel, énergétique et agricole.

M. Mezouar a, également, évoqué l'encouragement des transferts des MRE, à travers la suppression des frais perçus sur le transfert des devises, et l'encouragement des investissements par le biais d'une subvention de l'Etat atteignant 10% de la valeur de l'investissement.

Il a, par ailleurs, mis l'accent sur les mesures prises par le gouvernement pour soutenir les exportations, contribuer au coût de leur assurance dans le cadre du fonds spécial de promotion des exportations et mettre en place une assurance publique complémentaire.

Source : Le Matin/MAP

Comme chaque année, Royal Air Maroc met en place un dispositif approprié pour assurer le bon déroulement de l’opération Marhaba 2010 et le transport sur ses lignes des Marocains Résidents à l’Etranger dans les meilleures conditions durant les périodes de vacances d’été à destination du Maroc.

Renforcement de l’Offre :

En 2010, la compagnie lance de nouvelles lignes vers plusieurs marchés européens en vue de faciliter le transport des MRE dans ces destinations vers leur pays d’origine. Les nouvelles dessertes sont : Vérone (Italie), Vérone (Italie), Zurich (Suisse), Munich et Berlin (Allemagne), Malaga (Espagne), Varsovie (Pologne), Moscou (Russie).

Pour la pointe Eté, Royal Air Maroc entend répondre aux attentes des MREs à travers une progression de l’offre internationale de 19%  en Juin-Juillet et de 14% en Août.

Dans le détail, la compagnie renforcera son offre sur des marchés MRE particuliers:

Très forte progression de l’offre sur l’Amérique du Nord : +39% en Juin, +22% en Juillet et +14% en Août,  22 fréquences en B-747 CASA MONTREAL CASA ont été programmées entre le 20Juin et le 10 Juillet,

Progression de l’offre CASA  NEW-YORK de 15%,

Injection de la 7ème fréquence sur Casablanca – Paris, 4 fréquences quotidiennes sur Marrakech – Paris,

Double quotidien sur Casablanca – Marseille,

Double quotidiens sur Casablanca –Milan // Casablanca – Bruxelles,

Renforcement du réseau Point à Point MRE avec densification des fréquences  de vols au départ de Brussells/Amsterdam/Frankfurt/Dusseldorf et à destination de Nador-Oujda et Tanger, soit une augmentation de l’offre de +30%.

Dispositifs d’accueil et d’assistance:

Royal Air Maroc a tout mis en oeuvre pour assurer une gestion fluide du retour des MREs vers leur pays d’origine. A cet effet, un dispositif d’accueil a été mis en place dans les aéroports.

La compagnie nationale a par ailleurs lancé une campagne de sensibilisation de l’ensemble du personnel  afin de porter une attention particulière et d’assurer une assistance spéciale et une meilleure qualité de service  à nos Ressortissants Marocains Résidant à l’Etranger au niveau de nos agences, aéroports et à bord de nos avions. Cette campagne de sensibilisation concerne également des organismes d’assistance (dans les escales où cette activité est assurée par une société spécialisée) pour les inciter au déploiement des moyens logistiques nécessaires  à la qualité de l’assistance apportée aux clients.

Accueil et le transit des MRE au niveau des escales :

Royal Air Maroc a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’accueil, l’assistance et le transport des MRE dans de meilleures conditions de confort et de sécurité.

-    Renforcement des équipes de l’exploitation au niveau des Escales, pendant la  campagne MRE par  une mobilisation du personnel de la Compagnie. pour faciliter au maximum  les modalités d’enregistrement et  d’embarquement des MRE.

-    Collaboration étroite avec les Autorités et les Gestionnaires des Aéroports pour veiller au bon fonctionnement du matériel de Communication dans les salles d’embarquement, de la signalétique  (balisage, supports  physiques d’information ……) et fluidifier le circuit de passage à l’intérieur des aéroports.

-    Anticipation des besoins en personnel  de renfort au niveau de l’ensemble des escales

-    Renforcement de la dotation  en fauteuils roulants et autres matériels,

-    Ouverture de comptoirs d’enregistrement supplémentaires, dans les aéroports qui le permettent, en cas d’encombrement dans les escales,

-    Suivi rigoureux  des litiges bagages pour informer les clients concernés.

Tarification :

La Compagnie met à la disposition de sa clientèle MRE une variété de produits tarifaires avec des niveaux et des conditions très avantageuses.
Les tarifs MRE sont positionnés dans des classes de réservation largement disponibles avec une validité d’une année ou la possibilité de changement de réservation sans aucune pénalité.

Par ailleurs, Royal Air Maroc propose à compter du 15 avril et dans le cadre d’un partenariat avec la Banque Centrale Populaire, un nouveau produit dédié aux MREs. Il s’agit du « Bladi Asfar » qui est une offre co-brandée comportant de nombreux avantages autour des conditions d’achat de billets d’avions et des modalités de financement du voyage.

Cette offre est accessible aux Marocains du Monde à partir de l’ensemble  des agences Royal Air Maroc ainsi qu’au niveau de ses call center via des numéros dédiés par pays.

A noter que dès 2009, Royal Air Maroc, en partenariat avec le Ministère Délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger, a mis  en place des mesures incitatives encourageant le tourisme des MRE au Maroc, notamment pour les enfants, les jeunes et les familles nombreuses, à travers l’offre de produits spécifiques « MRE Tourisme » sous forme de packages montés avec les opérateurs touristiques.

Ces mesures visent  à encourager le tourisme de cette communauté dans son pays d’origine.

Source : emarrakech


La semaine du Sénégal au Maroc saura, sans doute, répondre aux attentes des deux peuples, notamment dans les domaines de coopération culturels, artistiques et économiques a souligné, jeudi à Casablanca, le ministre des Sénégalais de l'Extérieur, M. Sada Ndiaye.

Le ministre sénégalais, qui s'exprimait à l'ouverture de la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc, qui se tient du 24 au 28 juin courant dans le royaume, a ajouté que cette édition qui voit la participation de haut niveau d'éminentes personnalités marocaines et sénégalaises aura des impacts positifs sur les relations bilatérales et contribuera à consolider l'excellence des relations qui existent entre les deux Pays.

Abordant la question de la migration, un phénomène mondial évoluant à un rythme accéléré et revêtant un caractère multidimenntiel, M. Ndiaye a indiqué qu'au Sénégal, les orientations politiques visent à faire des Sénégalais de l'Extérieur une force socio-économique, politique et culturelle.

Après avoir mis en relief la réussite d'intégration des émigrés sénégalais dans le pays de résidence, tout en aspirant à participer à la vie politique, économique et culturelle de leur pays d'origine, le ministre sénégalais a rappelé la ferme volonté des autorités de son pays de créer les conditions réelles d'épanouissement des Sénégalais de l'Extérieur dans leurs pays d'accueil et à leur assurer une réinsertion harmonieuse dans le tissu socio-économique de leur pays d'origine.

Source : MAP

La langue arabe, celle de leurs origines, intéresse-t-elle toujours les nouvelles générations de Marocains vivant à l’étranger ? L’offre actuelle d’apprentissage de la langue arable correspond-elle à leurs attentes ? Depuis de longues années déjà, le problème de l’inadéquation entre l’offre de l’enseignement de la langue arabe et les attentes des jeunes marocains est posé. Sans que rien pourtant ne soit changé. A Rabat s’est ouverte ce 24 juin, et pour deux jours, une conférence sur « langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux », à l’initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME).

Nos jeunes générations s’intéressent-elles toujours à la langue de leurs parents, l’arabe en l’occurrence ? Le système mis en place pour l’apprentissage de langue arabe destiné aux enfants de la communauté marocaine établie à ‘étranger semble montrer ses limites. Les jeunes générations se désintéressent de la langue de leurs origines face à des parents complètement dépassés, livrés à eux-mêmes.

Les professeurs exerçant dans les écoles françaises dans le cadre de l’ELCO sont insuffisants. Il n’y a pas que cela. Leurs méthodes sont contestées, considérées comme « dépassées ». Pour combler ces lacunes, les associations d’enseignement de la langue arabe foisonnent. Certaines sont des associations de quartiers, d’autres des ont une envergure plus importante. L’arabe s’apprend à la mosquée.

Les musulmans ont investi le terrain avec toutes les dérives que cela suppose.

L’apprentissage de la langue arabe est un sujet sérieux. C’est sans doute pour cette raison que le CCME a décidé d’organiser des journées autour du thème, non pas de l’apprentissage mais, en définitive, de la nécessité de changer l’état actuel des choses.
Les enjeux sont énormes car « Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", indiquait Driss El Yazami, président du CCME lors de la séance d’ouverture, jeudi 24 juin.

L’offre n’est certainement plus adaptée. El Yazami indiquait à juste titre que "l'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".
Chercheurs, membres associatifs, responsables de tous horizons et de divers pays débattront donc tout au long du séminaire sur les actions à mettre en place pour tenter d’améliorer un état de fait déplorable souvent.

Or, la problématique de la langue et de son apprentissage aux jeunes générations interpelle des questions d’ordre crucial pour le devenir des relations entre le Maroc et sa communauté établie à l’étranger, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse ou encore la nécessaire diversification de l'offre en ce domaine. D’où une indispensable remise en cause du système actuel.

Source : Bled.ma


Le président le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami, a souligné, jeudi, lors d’une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", que les instruments internationaux des droits de l’homme garantissent aux parents le droit de donner à leurs enfants une éducation conforme à leur culture et leur religion.

Pour des centaines de milliers de familles émigrées, a relevé le président du CCME, l’enseignement de la langue arabe est perçu comme le vecteur central du lien avec la terre d’origine et son patrimoine religieux et culturel.

Selon Driss Yazami, "L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs".

«Une offre à même de garantir leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel ; une offre qui renforce leurs liens avec la terre des ancêtres », a-t-il noté, ajoutant que la responsabilité de l’Etat d’origine, le Maroc, et des Etats des pays de résidence est partagée. Car, selon lui, s’il revient au Maroc de procéder à l’évaluation des politiques menées en la matière et de penser une offre rénové, il est aussi de la responsabilité des Etats partenaires d’adopter des politiques actives et démocratiques de gestion de la diversité ethnoculturelle.

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger Mohamed Ameur, a pour sa part mis l’accent sur le respect de la diversité linguistique qui devrait être un principe fondateur dans un monde globalisé dominé par les technologies de l’information.
«Ces dernières sont une réelle opportunité pour promouvoir la diversité linguistique et le dialogue des cultures dans le respect des identités », a-t-il dit.

Face à une très forte demande « culturelle » de la part de la communauté marocaine établie à l’étranger, le ministre a indiqué que le gouvernement a, notamment, entrepris de créer des espaces culturels en partenariat avec les pays d’accueil.
La participation pendant deux jours de chercheurs, de responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays étrangers est destinée à enrichir la réflexion sur la meilleure manière de transmettre les langues maternelles aux nouvelles générations issues de l’émigration, de débattre des relations complexes entre langues et identité et des rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, ainsi que l’émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : Atlas info

Les participants à une conférence internationale sur le thème "Langues en immigration : mutations et nouveaux enjeux", ont appelé à la mise en œuvre d'une nouvelle offre linguistique et culturelle qui tienne compte de la diversité et des préoccupations des générations issues de l'émigration.

"L'émergence de nouvelles générations issues de l'émigration nous interpelle à penser à une offre linguistique et culturelle qui tienne compte à la fois de la diversité des publics, de la variété des contextes et des traditions nationales de pays qui sont désormais aussi les leurs", a indiqué à cette occasion le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami.

"Pour les enfants nés dans l'immigration, il ne peut y avoir d'insertion heureuse dans la société où ils vivent qu'en réussissant bien évidemment un bon parcours scolaire et professionnel, mais aussi en entretenant un rapport positif et apaisé à toutes leurs filiations et appartenances, d'où l'impératif de la mise en place d'une offre rénovée qui garantit leur insertion socioprofessionnelle et leur épanouissement personnel, et renforce leurs liens avec la terre des ancêtres", a-t-il souligné.

Pour le président du CCME, il s'agit de "bâtir sur les acquis accumulés dans le passé pour se projeter dans l'avenir en vue de satisfaire les besoins émergents et légitimes des Marocains résidant à l'étranger, contribuer à leur implication citoyenne active dans leurs pays d'adoption et entretenir et réinventer de manière ouverte et évolutive le lien à la terre d'origine".

A travers cette conférence, le CCME, fidèle aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohamed VI, s'acquitte d'une de ses missions centrales d'émettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d'assurer aux MRE le maintien de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l'enseignement des langues, l'éducation religieuse et l'action culturelle, a fait savoir M. El Yazami.

De son côté, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a mis l'accent sur l'importance de l'enseignement des langues, en particulier de l'arabe, en tant que moyen d'intégration des MRE dans leurs pays d'accueils et vecteur d'attachement des enfants de cette communauté au patrimoine religieux et culturel de leur pays d'origine.

M. Ameur a, en outre, passé en revue les efforts consentis par son département pour mieux servir les membres de la communauté marocaine à l'étranger dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, soulignant que le ministère a doté les associations marocaines oeuvrant dans ce domaine de manuels scolaires.

Pour sa part, le secrétaire général du département de l'enseignement scolaire, M. Youssef Belqasmi a indiqué que l'enseignement de la langue arabe et de la culture d'origine aux enfants de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue, non seulement un programme sectoriel ou un plan exécutif des conventions conclues avec les gouvernements des pays d'accueils, mais également un projet pédagogique avec une plate-forme claire et intégrée, qui doit être en connexion permanente avec les mutations et les nouveautés en matière d'apprentissage des langues et d'interaction interculturelle.

Après avoir mis en exergue l'intérêt accordé par le ministère de l'éducation nationale au programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine aux enfants des MRE, M. Belqasmi a souligné la nécessité de tenir compte de la diversité de cette communauté et d'opter pour une pédagogie interculturelle.

Des chercheurs, des responsables publics nationaux et européens et de nombreux acteurs de la société civile du Maroc et de neuf pays de résidence animeront, à travers leur expérience et leur savoir-faire, les travaux de cette conférence internationale de deux jours, axés sur cette problématique complexe et perçue comme centrale aux yeux des populations émigrées, du gouvernement marocain, des pays de résidence et de leurs sociétés.

Cette conférence se veut un espace de réflexion sur plusieurs problématiques qui sont au coeur des préoccupations de l'émigration marocaine, à savoir la transmission des langues maternelles aux nouvelles générations issues de cette émigration, les relations complexes entre langues et identité, les rapports entre apprentissage des langues et éducation religieuse, la diversification de l'offre en ce domaine avec, notamment, l'émergence de nombreux nouveaux acteurs privés.

Source : MAP

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