Le nombre de réfugiés syriens en Suède a été multiplié par dix en 2012 jusqu'à constituer le premier groupe de demandeurs d'asile, une tendance qui devrait se confirmer en 2013, a rapporté lundi la radio publique suédoise.
"La situation est telle (en Syrie) qu'il est impossible de retourner dans le pays. Ceux qui viennent en Suède obtiendront un permis de séjour", a dit à la radio le directeur juridique de l'Agence des migrations, Mikael Ribbenvik.
Selon les derniers chiffres de l'Agence, de janvier à novembre 2012, 6.667 Syriens ont demandé l'asile en Suède. En 2011, 640 l'avaient réclamé.
"Nous ne voyons pas de signes positifs (en Syrie), mais plutôt que les combats continuent", a déploré un porte-parole de la Croix-Rouge, Tomas Síderman, au micro de SR.
Le royaume scandinave se prépare à accueillir jusqu'à 18.000 réfugiés syriens en 2013, selon une estimation de l'Agence des migrations.
Depuis 21 mois, les violences en Syrie ont fait quelque 45.000 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation non-gouvernementale proche de l'opposition.
La Suède, réputée terre d'accueil pour les réfugiés, a durci sa politique depuis 2006.
Pendant les onze premiers mois de l'année, près de 40.000 demandes d'asile ont été déposées. L'asile a été accordé dans 33% des cas.
31/12/2012
Un total de 54.912 Espagnols ont quitté le pays au cours des neuf premiers mois de 2012, soit une augmentation de 21,6 pc par rapport à la même période de l'année dernière, selon des chiffres officiels.
Selon les dernières données de l'Institut national de la statistique (INE), un total de 420.150 résidents en Espagne ont choisi de quitter le pays, qui traverse actuellement une grave crise économique.
Pour le seul mois de septembre, 6.924 personnes ont dû quitter l'Espagne, contre 6.428 en février, et 6.398 en mars de cette année, selon l'INE.
Depuis janvier 2011, le nombre de personnes qui ont été contraintes de quitter l'Espagne à cause de la crise économique, s'est élevé à 927.890 dont 117.523 sont des Espagnols et 810.367 des étrangers de différentes nationalités.
La majorité des migrants sont des hommes avec 542.724 cas, contre 385. 166 de femmes qui ont abandonné l'Espagne depuis janvier 2011, indique-t-on de même source.
La crise qui frappe l'Espagne et la hausse du taux de chômage ont poussé les Espagnols et aussi les émigrés à explorer d'autres horizons dans des pays où la situation économique est prospère.
Plongée depuis 2008 dans une récession économique dont elle n'arrive pas encore à s'en sortir, l'Espagne souffre d'un taux de chômage de près de 25 pc de la population active, le plus haut dans les pays de la zone euro.
31/12/12
Source : MAP
De violents affrontements entre diverses communautés de migrants à Calais, lors de Noël, ont mené à l'interpellation de 16 personnes qui étaient toujours en garde à vue mercredi 26 décembre, a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.
Mardi vers 18 h 40, une rixe s'est déclenchée entre des Afghans et des Albanais, impliquant une petite centaine de personnes, sur un lieu de distribution de repas aux migrants à Calais, avant de s'étendre dans les rues adjacentes. Sept personnes ont été blessées légèrement, dont plusieurs par arme blanche, a précisé la préfecture.
COMMUNAUTÉS DE PASSEURS
La veille déjà, en début de soirée, une première rixe avait opposé aux alentours du même endroit une centaine de personnes de nationalité afghane et égyptienne, qui s'étaient présentées armées de bâtons et de barres de fer.
Il est reproché aux personnes interpellées des faits de participation à un attroupement armé. D'après les premiers éléments obtenus, il s'agirait de conflits d'influence entre communautés de passeurs, qui sont dans la ligne de mire de la préfecture "depuis longtemps".
La situation est surveillée "de façon très attentive. Ce sont des violences extrêmement graves commises sur la voie publique qui suscitent à juste titre l'inquiétude des riverains et qui ne peuvent être tolérées", a indiqué la préfecture. A ce titre, un dispositif policier renforcé sera mis en place dès mercredi soir "et dans les jours qui viennent jusqu'à ce que ces tensions soient derrière nous", a-t-elle encore annoncé.
26/12/2012
Source : Le Monde
Le 8 avril 2015 sera un grand moment pour tous les Turcs de France. Ce jour marquera le cinquantième anniversaire de l’immigration de la communauté turque en France. C’est le 8 avril 1965 que des milliers de Turcs décidèrent de quitter leur terre natale pour venir habiter dans le pays des droits de l’homme. L’association Square des cultures veut faire de cet anniversaire un événement majeur et marquant pour tous, aussi bien Français que Turcs. L’objectif est de permettre à la communauté turque de se faire mieux connaître et apprécier au sein de sa société d’adoption. Pour cela, Square des cultures propose à ceux qui le désirent d’envoyer des photos, des films ou des vidéos témoignage pour raconter comment l’on s’adapte à un nouveau pays, une nouvelle culture, une nouvelle langue. Les plus discrets peuvent remplir un formulaire disponible sur le site de l’association, afin de soutenir cette initiative. De plus, aucune compensation financière, logistique ou matérielle n’est demandée. Pour les plus motivés, Square des cultures propose de devenir l’un de ses ambassadeurs. La mission est simple : il suffit de faire connaitre l’association et son projet au sein de son village, de sa ville, de son département ou de sa région. L’objectif est d’apprendre et de rappeler aux nouvelles comme aux anciennes générations d’où ils viennent et d’honorer la mémoire des premiers pionniers turcs partis à la conquête de leur nouvelle vie. L’association est présente notamment en Ile-de-France, en Alsace-Lorraine, en Rhône-Alpes et en Bretagne. Tout est mis en œuvre pour que le 8 avril 2015 soit un jour de fête, entre deux pays et cultures qui partagent les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
27/12/2012
Source : Zaman France
On n’en finit plus de le dire : l’ascenseur social que représentait l’école autrefois est définitivement en panne, hors d’usage, bon pour la casse. En 2011 déjà, une étude menée par le sociologue de l’ULB Dirk Jacobs pour le compte de la Fondation Roi Baudouin nous apprenait que notre système scolaire n’assure pas l’égalité des chances entre enfants autochtones et ceux issus de l’immigration. Se basant sur les conclusions de la dernière enquête PISA (2006), elle révélait que, en Communauté française, les résultats des élèves issus de l’immigration sont en moyenne moins bons que ceux obtenus par les Belgo-Belges. Voyez plutôt : 40% des élèves immigrés n’atteignaient pas le niveau de performance requis en lecture. Pour les immigrés de la deuxième génération, le pourcentage était de 31% tandis qu’il n’était que de 17% pour les Belges de souche.
Un gaspillage de talents
Un an plus tard, les mêmes chercheurs ont à nouveau analysé nos « inégalités sociales » (PISA 2009). Et rien n’a changé… ou si peu. La nouvelle étude a été présentée mardi lors d’un colloque sur le thème de « L’école comme lieu d’intégration ». Nous l’avons lue. Les performances des élèves allochtones restent médiocres (et la situation est plus critique au sud qu’au nord du pays). Aucun pays industrialisé ne présente un fossé aussi grand entre les élèves issus de l’immigration et les autres, et les résultats obtenus par les élèves d’origine étrangère (en lecture, mathématiques et sciences) sont parmi les plus faibles du monde développé.
Un exemple? Près d’un élève de deuxième génération sur trois et plus d’un immigré sur trois n’ont toujours pas les compétences minimales en lecture, par exemple. Même proportion en sciences : 13% des élèves autochtones n’atteignent pas le niveau minimum, chez les élèves de deuxième génération, ce chiffre grimpe à 34% et chez les immigrés à 38%.
Le facteur social n’est pas seul responsable
Mais pourquoi un tel gaspillage? « Le problème n’est pas uniquement lié à la position socioéconomique défavorisée avérée de ces élèves, bien que celle-ci soit un facteur important », notent les chercheurs. Alors quoi? Bien sûr, la Finlande est capable à la fois de produire les meilleures performances scolaires et de limiter la proportion d’élèves qui réalisent des scores inacceptables. Mais sa population ne peut pas être comparée à la nôtre. En revanche, la Flandre semble limiter la casse. Et là, plus d’excuses… Il faut donc chercher ailleurs.
Il est clair que la composition sociale de la population scolaire n’explique qu’une partie des écarts entre les Communautés et que les différences en termes de moyens financiers – ceux de la Communauté française étant nettement inférieurs – et pédagogiques – par exemple des programmes d’études et des socles de compétence nettement moins précis au sud du pays – constituent fort probablement des facteurs influents.
Est-ce tout? Non. Dirk Jacobs pointe aussi l’autonomie des écoles ou les attitudes sociopolitiques, qui peuvent également expliquer les différences entre les francophones et les néerlandophones.
Notre société et notre système d’enseignement restent confrontés au défi de la démocratisation de l’enseignement. Le milieu familial a un très grand impact sur les performances scolaires des enfants. Si l’école doit fonctionner comme ascenseur social – ce qui est le cas selon la logique méritocratique –, ce dernier est visiblement toujours en panne. (…) Les élèves issus de l’immigration se retrouvent de manière disproportionnée parmi les victimes de cette situation.
Et l’auteur de l’étude de noter que dans une économie de la connaissance comme la nôtre, cela conduit à un énorme gaspillage de capital humain et de talent. Et à ceux qui pensent toujours qu’égalité des chances signifie « nivellement par la bas », il rappelle que « grâce aux données internationales fournies par l’enquête PISA, on sait qu’il n’y a pas de corrélation négative entre l’excellence et l’égalité des chances. Il ne s’agit pas de choisir entre, d’une part, un niveau de performance élevé et une sélection sévère (avec de grandes différences entre les élèves dont une grande partie atteint le sommet et les autres sont laissés pour compte) et, d’autre part, des chances égales d’enseignement combinées à une moyenne générale modérée (avec de petites différences entre élèves mais à un niveau moyen moins élevé), comme on le pensait dans le passé. »
Une sélection trop précoce?
Faut-il revoir notre système de sélection? Il ne donne en tout cas de bons résultats. Nos élèves sont orientés très tôt – dès 14 ans, à la fin du tronc commun – puis répartis entre différentes filières : générales, techniques et professionnelles. L’existence de ces filières – qui sont aussi sources de l’inégalité – n’améliore pas les performances moyennes des élèves et ne crée pas non plus une élite plus large. « Tant en mathématiques qu’en lecture, et quelle que soit leur origine, les élèves de l’enseignement général ont dans les deux Communautés des résultats significativement meilleurs que les élèves de l’enseignement qualifiant. Ce n’est pas tellement étonnant en soi puisque dans notre système scolaire, le niveau de connaissance requis est fixé différemment selon qu’il s’agit de l’enseignement général ou qualifiant. »
Ce sont encore une fois les pays nordiques qui se distinguent avec leur modèle d’intégration individualisé : peu de redoublements, éviter l’orientation précoce et appliquer de façon limitée la séparation selon les niveaux de compétence.
« On doit s’imprégner de l’idée qu’un bon enseignement est un droit pour tous les types d’élèves. Ce qui est en totale contradiction avec l’idée que l’accès aux «meilleures» écoles serait un privilège particulier réservé aux groupes les plus nantis ou les plus favorisés, et plus encore avec l’idée que l’existence d’importantes différences de qualité entre écoles est acceptable. »
Promouvoir une culture plus égalitaire
Autre observation intéressante : les garçons sont plus nombreux que les filles à éprouver des difficultés en lecture… et ces dernières ont manifestement plus de difficultés en mathématiques que les garçons. Là, le constat est vieux, hélas. Mais la différence entre garçons et filles est encore plus marquée chez les élèves issus de l’immigration. Or, l’écart dans les performances en mathématiques, par exemple, semble disparaître dans les pays qui ont une culture plus égalitaire en ce qui concerne les relations hommes-femmes. En Belgique, nous devrions donc donner plus d’importance aux modèles de rôle et à l’idéologie (inconsciente) du genre dans l’enseignement. Ceci est aussi vrai pour les élèves autochtones. « Parmi les filles autochtones, 16% se situent sous le seuil critique, contre 12% chez les garçons autochtones. Parmi les filles de deuxième génération, 42% se trouvent dans la zone rouge, pour seulement 28% des garçons de la même catégorie. 41% des filles immigrées et 34% des garçons immigrés ont un niveau trop faible. »
Les conclusions de l’étude sont donc alarmantes. Notre pays qui essaie sincèrement de s’adapter à la diversité de la population scolaire (souci de l’enseignement interculturel) n’en récolte pas les fruits. Les élèves allochtones n’ont que peu de chances de développer leurs talents dans nos écoles.
Les acteurs de l’enseignement dans les deux Communautés doivent se rendre compte qu’une telle situation est intenable. Nous avons affaire ici à un énorme gaspillage de talent humain qu’une société, qui prétend évoluer vers une économie de la connaissance, ne peut se permettre. Pour une part substantielle de notre population scolaire, qui va atteindre l’âge adulte dans quelques années, notre système d’enseignement ne réussit pas suffisamment à garantir un niveau de compétences minimal. Les élèves concernés n’en seront pas les seules victimes. La société entière en paiera le prix.
26/12/2012
Source : Enseignons.be
500 000 euros ont été consacrés à la réfection du centre de rétention dans lequel passent chaque année 20 000 migrants… Suite sur « Le Monde »
L’île est débordée par l’afflux des migrants des Comores. Fonctionnaires et associatifs ne cachent plus leur désarroi… Suite sur « Le Monde »
Une première pour le royaume chérifien ! Le Professeur et chercheur marocain Rachid Guerraoui est élu membre de l’Association for Computing [AMC- association pour la machinerie informatique]. Et l’homme serait un des meilleurs au monde dans son domaine.
L’Association for Computing [AMC - association pour la machinerie informatique], basée à New York, a récemment annoncé la nomination du Professeur Rachid Guerraoui en qualité de membre affilié, selon l’agence de presse MAP. Il s’agit d’une organisation américaine fondée en 1947, qui personnifie les plus grandes réalisations dans la recherche et le développement informatique des grandes universités à travers le monde, des entreprises et des laboratoires de recherche, avec des innovations qui sont le moteur de la croissance économique dans l’environnement digital, relève la même source.
Un des meilleurs au monde dans la programmation distribuée
A 45 ans, le Professeur Guerraoui devient ainsi le premier Marocain à faire partie de cette prestigieuse organisation. Selon l’ACM, les travaux réalisés par cet universitaire marocain ont « fondamentalement contribué à faire avancer la technologie des soins de santé, de la cyber sécurité, de la science, de la communication, du divertissement, des affaires et de l’éducation ».
Chercheur spécialisé dans les algorithmes distribués et langages de programmation distribués, le Professeur Guerraoui est considéré comme l’un des meilleurs en la matière à travers le monde. Il est l’auteur de plus d’une dizaine de publications scientifiques ainsi que 4 livres consacrés à l’informatique distribuée. Et c’est au cours de plusieurs conférences internationales qu’il a présenté les résultats de ses recherches.
En plus de ses multiples projets de recherche personnels, le Professeur Guerraoui jouit d’un CV bien fourni. Il a travaillé au Centre de recherche de l'Ecole des Mines de Paris, au Commissariat à l'Energie Atomique en Californie, ainsi qu’au Massachusetts Institute of Technology et y est encore affilié. Editeur associé de la revue Journal de l’ACM, Rachid Guerraoui a également dirigé plusieurs programmes de recherche d’envergure internationale dans le domaine de l’informatique. Actuellement, il occupe le poste de directeur de l’Institut d’Informatique Fondamentale à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse.
27/12/2012
Source : Yabiladi
Les étrangers à haute qualification peuvent exercer l'année prochaine en Russie 59 métiers sans quota de main-d'œuvre, a déclaré mercredi le service de presse du ministère russe du Travail.
"La liste établie pour l'année 2013 comprend 59 métiers (spécialités et fonctions) et reste la même qu'en 2012. Au cours de l'année qui s'achève, elle a été complétée à deux reprises, avec six fonctions relatives au génie technique et avec 19 métiers artistiques", indique le communiqué ministériel.
Ainsi, les artistes de cirque et de ballet, ainsi que les musiciens symphoniques, les chefs d'orchestre, les ingénieurs du son, les metteurs en scène et les réalisateurs étrangers pourront travailler sans quota en Russie.
Les ingénieurs des nouvelles techniques et technologies ainsi que les spécialistes des solutions de protection de données figurent également sur la liste des métiers exempts de quotas.
Le ministère du Travail précise que les spécialistes prétendant aux postes de directeurs d'usines, de complexes, de sociétés et de compagnies scientifiques et techniques intersectorielles en seront également dispensés.
26/12/2012
Source : RIA NOVOSTI
Le virtuose algérien du violon Abdelghani Belkaïd-Ahmed est décédé mercredi à l'âge de 93 ans à l'hôpital de Suresnes en région parisienne, a appris l'APS jeudi auprès de sa famille.
Après une carrière jugée "brillante" en Algérie, Abdelghani s'installera en France au milieu des années 1990 pour passer le reste de sa vie auprès de ses deux enfants et ses petits-enfants.
"C'était un exil forcé, du fait qu'à la mort de son épouse en 2008, il s'est retrouvé pratiquement tout seul, ses proches ayant tous immigré en France", explique son gendre.
Il sera enterré lundi prochain à 15h15 au carré musulman du nouveau cimetière de Puteaux (Hauts-de-Seine) aux côtés de son épouse, Kezerli Aouaouèche.
27/12/2012
Source : MAP
La France va se montrer plus accueillante qu'elle l'avait initialement envisagé envers les Afghans ayant travaillé avec ses soldats, rejoignant la politique adoptée en ce domaine par les Etats-Unis alors que pour Londres et Berlin cette solution doit rester exceptionnelle.
Le ministère de la Défense a indiqué mercredi que la France accueillera dans les prochains semaines "quelques dizaines" d'Afghans employés par le contingent français en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays.
Ces Afghans, qui ont notamment travaillé comme interprètes, seront accueillis avec leurs familles sur le sol français, alors que Paris a terminé en décembre le retrait de ses "forces combattantes" d'Afghanistan, où restent cependant 1.500 soldats chargés notamment de la formation.
D'après le quotidien Le Monde, c'est le président François Hollande lui-même qui a pris la décision de passer de 80 à 160-170 le nombre de personnes concernées, après des mois d'hésitations au sein du gouvernement.
Dans le passé, des militaires français avaient estimé que les Afghans devaient participer à la reconstruction de leur pays sur place plutôt qu'immigrer en Europe.
Aux Etats-Unis, les programmes d'accueil des anciens employés afghans concernent une population beaucoup plus importante, proportionnelle à l'importance du contingent américain dans le pays (plus de 60.000 soldats aujourd'hui, plus de 100.000 au plus fort de leur engagement militaire).
Ainsi, depuis 2007, 436 interprètes afghans et leurs familles (épouse et enfants de moins de 21 ans), ainsi que 534 autres employés afghans ont bénéficié d'un programme de visa spécial pour s'installer aux Etats-Unis, selon le département d'Etat.
Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir travaillé pour l'armée ou l'ambassade américaine pendant au moins un an et avoir obtenu une recommandation écrite d'un officier général ou de l'ambassadeur.
Chaque cas est particulier
Le Canada, dont les effectifs combattants en Afghanistan étaient plus comparables à ceux de la France (près de 3.000 hommes), se montre encore plus généreux: un programme spécial d'immigration a ouvert les portes à 800 personnes ayant travaillé pour ses militaires et diplomates.
A l'inverse Londres, tout en assurant ne pas vouloir abandonner ces personnels, estime qu'un accueil au Royaume-Uni doit être réservé aux "cas exceptionnels".
"Quand le personnel est l'objet de menaces, nos options incluent des permissions ou un transfert vers un poste différent. Dans les cas les plus graves, nous pouvons aider le personnel à être relocalisé ailleurs en Afghanistan, où, dans des cas exceptionnels, au Royaume-Uni", a déclaré jeudi un porte-parole du Foreign Office.
Trois interprètes afghans ont récemment écrit au ministère britannique de la Défense, demandant à bénéficier des mêmes droits que les interprètes irakiens et leurs familles: plus de 360 d'entre eux ont été accueillis en Grande-Bretagne.
L'Allemagne suit une politique proche, prévoyant "de se pencher sur chaque cas particulier", à l'aide d'un catalogue établi sur les risques encourus par chaque Afghan ayant travaillé auprès des Allemands.
En cas de risque sur place, il est prévu de l'aider à chercher un emploi ailleurs en Afghanistan et "si le danger est vraiment réel" et que sa sécurité ne peut pas être assurée dans son pays, alors il pourrait être accueilli en Allemagne, selon un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur.
D'après certains observateurs, l'afflux de demandes d'asile par des Afghans engagés au côté des forces étrangères, qui ont toutes engagé leur retrait, marque l'échec de l'Occident en Afghanistan, incapable de vaincre politiquement et militairement l'insurrection des talibans.
27/12/2012
Source : MAP
Récemment, une ville russe a décidé de simplement interdire l'immigration sur son territoire. Il s’agit de Novy Urengoi, la capitale russe du gaz, située dans l’oblast de Tioumen, dans l’extrême nord de la Russie.
La ville a été fondée en 1973, à la suite de l'ouverture du riche gisement gazier d'Ourengoï et est devenue une de ces « villes énergétiques » de la Russie d’aujourd’hui. Ce fort développement a entraine une croissance démographique importante, la population de la ville a été multipliée par 13 depuis 1979 pour atteindre 120.000 habitants en 2010 selon le dernier recensement. Mais la croissance démographique de la ville continuerait à augmenter puisque l’immigration vers la ville aurait en effet augmenté de 20% en 2012 selon les premiers chiffres officiels, pendant que le nombre de crimes et délits aurait lui augmenté de 64% en 2011 (sources).
Face a cet afflux important d’immigrants et au bouleversement de l’équilibre social lié, les autorités municipales ont réagi de façon radicale puisqu’elles viennent d’adopter des mesures qui réglementent drastiquement le droit de tout simplement émigrer à Novy Urengoi, mesures qui s’appliquent tant aux russes qu’aux étrangers. Désormais pour juste visiter la ville, il faut obtenir un permis spécial, par le biais d’une invitation émise par une compagnie locale ou un résident de la ville. Ce processus prend quatre semaines pour un citoyen russe et huit semaines pour un étranger. Quand à aller travailler dans la ville, il faut impérativement obtenir une invitation professionnelle d’une société installée dans la ville, il n’est donc plus possible de rentrer dans la ville et d’y chercher un travail sur place.
Les autorités de la ville affirment que ces mesures sont destinées à protéger la ville d’une immigration totalement incontrôlée, de la criminalité croissante et du trafic de drogues liés, mais aussi de protéger la ville du risque islamo-terroriste croissant. En clair de la situation ou des islamistes radicaux émigreraient dans la ville pour y développer des activités terroristes. La région est en effet menacée par le développement de l’Islamisme radical, puisque des groupes tels que Hizb ut-Tahrir ou encore l’émirat du Caucase y seraient implantés de façon sérieuse, émirat du Caucase dont des membres combattent en Syrie actuellement contre le régime de Bashar-El-Assad. Est-ce que la Sibérie pourrait être la prochaine cible des terroristes?
Cette nouvelle fait suite à une série de fait divers mettant en exergue le problème de l’immigration en Russie, notamment dans le sud du pays. De nombreux incidents dans le Caucase ont entrainé que le gouverneur du Territoire de Krasnodar Alexandre Tkatchev provoque un mini-scandale en proposant de mettre en place des patrouilles cosaques chargées de limiter l'afflux de migrants caucasiens dans cette région du sud du pays. Selon lui ces patrouilles (composées d'un millier d'hommes et financées avec de l'argent public) accompagneront les policiers et procèderont à des contrôles, avec pour objectif principal d’empêcher les conflits ethniques et de maintenir la paix dans la région, soumise a une pression migratoire croissante de populations caucasiennes de nationalité russe. Seraient ce certains cosaques du Semiretchie qui rentrent d’Asie centrale pour s’installer dans le sud de la Russie? Cette police d’un nouveau genre a aussi fait son apparition à Moscou puisque depuis cet automne, des cosaques patrouillent aussi dans la capitale russe pour contribuer à maintenir l’ordre entre les communautés présentes dans la ville. Prés de 600.000 russes se déclarent cosaques et l’état russe envisage la création d’un corps de cosaques de 400.000 hommes dans les prochains mois, qui se verra confier les mêmes fonctions que leurs ancêtres occupaient sous la période de l'armée impériale Russe, notamment celui de gouverner leur propre village.
Bien sur, hormis la lutte contre les délits, les migrations internes russes (de citoyens russes du Caucase hors du Caucase) sont tout à fait légales. Pour maitriser la situation, dans la capitale, un second niveau de patrouilles vont été créé: Des brigades multiethniques, composées de citoyens russes et de ressortissants du Caucase du Nord. C’est l’organisation de la jeunesse caucasienne de Russie « Deti Gor » (enfants des montagnes) qui a lancé cette idée. Les brigades seront composées de Tchétchènes, de Daghestanais, d’Ingouches, de Russes, d’Ossètes ou encore d’Azerbaïdjanais, Ses représentants estiment que les jeunes russes et caucasiens sont les mieux placés pour éviter les conflits interethniques parce qu’ils connaissent la mentalité de leurs concitoyens et qu’ils trouveront plus facilement les mots justes pour expliquer à leurs compatriotes comment ils doivent se comporter dans les lieux publics.
Certes la Russie a une très longue tradition migratoire et est même aujourd’hui le second pays au monde pour le nombre d’immigrés en pourcentage de la population totale, après les Etats-Unis. Selon les données officielles du FMS, en 2011 sont entrés en Russie pour travailler 13,6 millions d’étrangers.
Parmi eux et a titre informatif 22% d’Ukrainiens, 14% d’Uzbeks, 11% de Kazaques, 7% de Tadjiks, 4% de Kirghizes, 3,6% de Chinois et 3% d’Arméniens. La grande majorité de ces étrangers (prés de 10 millions) travaillent de façon plus ou moins illégale. Sur les quelques 30.000 spécialistes qualifiés qui sont entres dans le pays en 2011, 1.100 allemands, 888 anglais, 856 américains, 805 français, 534 Turcs. Enfin entre 4 et 5 millions de clandestins se trouveraient également sur le territoire russe, dont une grande majorité a Moscou et banlieue.
La Russie est en effet face a un double problème tant d’immigration que d’un besoin de main d’œuvre pour les deux décennies a venir, besoin de main d’œuvres destiné a permettre au pays de maintenir sa croissance économique malgré le déficit humain créé par l’effondrement démographique de la période 1995-2005. Il est estimé que le pays devrait avoir besoin de 10 millions de migrants professionnels d’ici 2025 soit 770.000 / an. Dans le même temps, l’état s’est fixe de créer 25 millions d’emplois d’ici a 2020. Cette politique migratoire se fait dans un contexte politique tendu puisque prés de 70% de la population souhaite que l’immigration en Russie soit ralentie.
Cet été, le président russe Vladimir Poutine a donc dévoilé le gigantesque plan migratoire pour la Russie d’ici à 202. Les chiffres sont assez intéressants à étudier. Sur les trois prochaines années (jusqu'à 2015) l’état russe souhaite annuellement organiser et faciliter le retour de 200.000 russes de l’étranger en Russie, 30.000 spécialistes qualifiés, 200.000 étudiants étrangers, et de faire baisser l’immigration illégale de 30%. Les étudiants étrangers pourraient recevoir des permis de résidences automatiquement après l’obtention de leurs diplômes. De 2016 à 2020 il s’agira d’augmenter les entrées annuelles à 250.000 personnes, dont 40.000 spécialistes étrangers et de commencer à rediriger l’immigration vers la Sibérie et l’extrême orient. Enfin de 2021 a 2025 300.000 entrées / an et organiser activement le repeuplement de la Sibérie et l’extrême orient.
Bien sur le challenge russe repose sur plusieurs équations distinctes : organiser le retour des russes de l’étranger, maitriser l’immigration à bas cout d’Asie centrale, contenir les migrations internes et repeupler l’est de son territoire. A ce titre, le développement économique de l’extrême orient envisagé pour les prochaines années (125 millions d’euros d’investissements) va dans le sens de cette volonté de revivifier et repeupler l’immense territoire qui se trouve derrière l’Oural et fait face à une Chine affichant un insolent dynamisme démographique. Récemment du reste le Mufti de Tioumen a alerté sur l’invasion chinoise en cours selon lui, les ressortissants de l’empire du milieu étant 10 fois plus nombreux que les centrasiatiques dans la ville, et sans doute entre 30 et 50.000, soit 8 a 10% de la population de la ville. Quand au Mufti du Krai de transbaikalie, il s’inquiète lui du nombre croissant de mariage entre des ressortissantes russes et des travailleurs chinois saisonniers.
La Russie qui souhaite d’avantage se tourner vers l’Asie pour des raisons économiques dans les prochaines années, mais dont les leaders ne cherchent de rappeler l’appartenance a l’Europe, pourra t-elle finalement rester un pays plutôt Européen si sa population s’asiatise sensiblement? Une chose est certaine, comme tous les grands pays occidentaux, la Russie fait face au problème de l’immigration. Sa position économique régionale dominante fait en outre d’elle le pôle d’attraction économique de l’Eurasie. La maitrise des flux migratoires est un enjeu crucial pour le pays, alors que le président Poutine vient de rappeler le 12 décembre dernier que le pays devait garder son identité culturelle et nationale, et n'admettra pas l'apparition sur son territoire d'enclaves ethniques fermées, vivant en dehors du cadre juridique et culturel commun.
26/12/2012
Source : La voix de la Russie
Décidément, l’Espagne et le Maroc sont déterminés à concrétiser tous les projets en suspens entre les deux pays… Suite sur « les échos quotidien »
Le gouvernement hébreu a autorisé l'immigration en Israël de cinquante membres d'une tribu oubliée. La fin d'un exil de près de 3 000 ans.
Par Avner Nahum
On les appelle les Bnei Menashe, "enfants de Manassé" en hébreu. Ils habitent le nord-est de l'Inde, dans les États de Mizoram et du Manipur, et appartiennent à un groupe de langues mizo. Pour la première fois depuis 2007, une cinquantaine de ces Indiens ont effectué lundi leur alya (littéralement "montée") en Israël. Cette discrète vague d'immigration devrait entraîner des milliers d'autres Bnei Menashe à les suivre dans les mois qui viennent, rapporte le quotidien israélien Jerusalem Post.
Le ministère de l'Intérieur de l'État hébreu a autorisé environ 250 immigrés à s'installer en Israël en juillet. L'association Shavei Israel (retour en Israël) a déclaré qu'avec l'aide du ministère de l'Immigration ces familles poseront leurs valises en Galilée (nord du pays).
Les Bnei Menashe seraient descendants d'une des "dix tribus perdues d'Israël", dispersées après la chute du royaume d'Israël, lorsque les Assyriens s'emparèrent du trône en - 722. Durant leur exil, les populations juives s'établirent en Europe et en Asie, notamment à Babylone. Un petit groupe se serait installé à la frontière birmane, en Inde, conservant durant presque 3 000 ans leurs coutumes juives, mais oubliant peu à peu leurs origines.
C'est dans les années 1950 que certains d'entre eux prennent conscience de leur judéité. À partir des années 70, de plus en plus de Mizo se mettent à pratiquer le judaïsme, apprenant les bases des rites orthodoxes. Au début des années 90, quelques rabbins donnent leur accord à la conversion des membres du groupe, et les premières immigrations sur la terre trois fois sainte commencent en 1994. Les Bnei Menashe sont en 2005 officiellement reconnus comme faisant partie de l'une des tribus perdues d'Israël par le grand rabbin Shlomo Amar. Deux ans après, ce ne sont pas moins de 1 700 Mizo qui quittent l'Inde pour la Judée.
Des origines controversées
Au fil des années, des doutes sont apparus quant à l'authenticité du judaïsme de ces Indiens. Pendant cinq ans, le gouvernement israélien n'a donné aucun visa aux Bnei Menashe. Leurs origines n'ont jamais été authentifiées, et un grand nombre d'Israéliens sont d'avis qu'ils ne sont pas juifs. On accuse une immigration économique, dont le but serait d'augmenter la démographie juive face à la population arabe israélienne grandissante. L'ancien ministre de l'Intérieur de l'État hébreu Avraham Poraz affirme même qu'ils ne seraient que des "villageois qui cherchent à fuir la pauvreté".
Bien qu'il ait admis l'origine juive des Mizo, le rabbin Shlomo Amar a tout de même tenu à ce qu'ils se convertissent au judaïsme avant d'émigrer. Cette décision a suffi à alimenter les contestations des Israéliens et a été mal acceptée par le gouvernement indien, qui a mis un terme à ces conversions. L'affaire resta au point mort durant cinq ans. Jusqu'à maintenant, car Israël a désormais donné son accord pour qu'à long terme les 7 200 habitants qui composent l'ensemble des Bnei Menashe soient accueillis en Terre promise.
Michael Freund, l'ancien assistant de l'actuel Premier ministre Benyamin Netanyahou et président de Shavei Israël, a déclaré que "le retour à Sion de cette tribu perdue [...] n'est rien de moins qu'un miracle". Enjeu politico-religieux ou véritable retour aux sources, ce "miracle" a de quoi faire resurgir de nombreux débats sur l'identité d'un peuple en mal d'une terre ancestrale.
26/12/2012
Source : Le Point
L’association se bat pour le retour d’un Kosovar hémiplégique de 11 ans qui doit être opéré. Une situation déjà vécue sous Sarkozy ou Guéant.
Par FABRICE TASSEL
Réseau Education sans frontières (RESF) finit l’année sur le pied de guerre. Plutôt discrète médiatiquement depuis l’élection de François Hollande, l’association mobilise autour du cas de Blendon Gashi, un Kosovar âgé de 11 ans, handicapé, expulsé en janvier peu avant l’intervention chirurgicale qui était programmée au centre hospitalier universitaire de Reims (Marne).
«Ce cas fait partie des héritages de l’époque Sarkozy», souligne Richard Moyon, une des figures emblématiques de RESF. En évoquant cette histoire, le militant dresse aussitôt un parallèle avec celle d’Ardi Vrenezi, un polyhandicapé de 15 ans qui avait lui aussi été expulsé, en mai 2010, vers le Kosovo avec ses parents. Après une longue mobilisation, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait cédé et autorisé le retour de l’adolescent qui a été opéré en France. Il y vit toujours, à Metz (Moselle), avec son père maçon, sa sœur salariée d’un centre aéré, et son jeune frère collégien.
«Il serait quand même triste que nous obtenions moins sous Valls que sous Guéant», souligne Richard Moyon. A l’époque, Réseau Education sans frontières avait obtenu la signature de plusieurs personnalités de gauche, comme Christiane Taubira, Cécile Duflot, Martine Aubry, Jean-Paul Huchon ou Bertrand Delanoë. Cette fois, les signataires dans les rangs du Parti socialiste sont beaucoup plus rares, à l’exception de nombreux élus du conseil régional de Champagne-Ardenne, où vivait la famille Gashi.
Arrivés clandestinement en avril 2011, les Gashi ont vu leur demande d’asile rejetée. Pendant que leur requête était examinée, la famille kosovare s’est intégrée : Blendon et son frère jumeau, Blendi, sont allés à l’école, y ont appris le français, tandis que, grâce à un réseau d’entraide, la santé de Blendon était prise en charge. Hémiplégique après un accident vasculaire survenu dans ses premières années, il ne peut pas utiliser sa main droite et claudique.
Incident. Depuis le 18 janvier et le placement au centre de rétention de Metz, puis l’expulsion vers Pristina, RESF se bat pour que l’intervention programmée en France puisse avoir lieu. Pour l’heure, la demande de visa déposée par la mère de Blendon a été rejetée par le consulat de France au Kosovo, qui argue de la possibilité pour l’enfant d’être soigné dans de bonnes conditions à Pristina. C’est aussi l’argument donné par le cabinet de Manuel Valls aux membres de RESF. Une pétition a déjà recueilli plusieurs dizaines de signatures, dont celles des comédiennes Jeanne Balibar et Josiane Balasko, le cinéaste Laurent Cantet, la chanteuse Emily Loizeau et, pour la sphère politique, Jean-Luc Bennahmias, Olivier Besancenot et Daniel Cohn-Bendit.
Richard Moyon est déterminé à se battre. «Si nous sommes un peu moins visibles médiatiquement, cela ne veut pas dire que nous avons changé depuis l’arrivée de la gauche», souligne-t-il. Et de raconter comment, moins d’un mois après l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, il avait passé, un soir vers 22 heures, un long moment au téléphone avec deux membres du cabinet de Manuel Valls pour tenter d’empêcher l’expulsion d’un Géorgien qui venait de sortir de prison. En vain. «Ce soir-là, nous avons compris que le paradis n’était pas advenu, et nous avons décidé d’agir comme avec leurs prédécesseurs», se souvient Richard Moyon qui, à la fin de l’été, a frôlé l’incident avec le ministre de l’Intérieur en l’interpellant un peu vivement sur un cas d’expulsion lors de l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle. Compte tenu du poids de l’immigration familiale en France, RESF est depuis des années un interlocuteur crucial pour les familles avec enfants scolarisés. Ce sera encore le cas dans les prochains mois, avec l’application de la récente circulaire Valls définissant les nouveaux critères de régularisation, dont celui posant cinq ans de présence sur le territoire et trois ans de scolarisation pour les enfants ( Libération du 28 novembre).
«Pression». Richard Moyon salue «le caractère pérenne du dispositif alors qu’en 2006, on savait que la régularisation Sarkozy serait limitée dans le temps. D’ailleurs, l’afflux dans les préfectures est moins massif qu’en 2006, des familles savent que c’est trop tôt pour qu’elles se manifestent». Le militant reconnaît aussi «qu’avec Valls le discours xénophobe de Sarkozy et Guéant a disparu, et la pression du chiffre sur les policiers a diminué. Mais, en même temps, Valls, en expliquant que le nombre de régularisations et celui des expulsions seront proches de celles sous la droite, valide d’une certaine façon leur politique. Et c’est aussi vrai concernant les Roms: il ne reprend pas les éléments du discours de Grenoble, mais la pratique est la même».
26/12/2012
Source : Libération
Une forte montée du sentiment eurosceptique au Royaume-Uni, sous l'effet notamment de la crise économique et de l'immigration, a été mise en évidence par les sondages publiés ces dernières semaines au Royaume-Uni.
La question de l'adhésion de la Grande Bretagne à l'UE suscite actuellement un véritable débat, notamment sur la place du Royaume-Uni au sein de l'Europe, entre le rapatriement de certains droits de Bruxelles et le retrait carrément de l'espace européen.
Les Britanniques érodés par un plan de réduction des dépenses draconien sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter l'Europe.
Selon les derniers sondages, 56% d'entre eux, soit près de six électeurs sur dix, sont aujourd'hui en faveur du retrait de la Grande Bretagne de l'UE, alors que ce taux était de 44% au début de l'année.
Les enquêtes menées par différents Instituts montrent également qu'un quart des électeurs conservateurs envisagent de rallier le parti nationaliste britannique (UKIP) à la prochaine élection de 2015. Ils révèlent un soutien croissant des Britanniques pour le parti UKIP, crédité aujourd'hui de 14% des intentions de vote, devenant ainsi la troisième force au Royaume Uni devant les libéraux démocrates.
Les militants conservateurs se ruent vers le parti pour l'UKIP pour des raisons autres que sa position sur l'Union européenne, à l'instar de la politique de ce parti en matière d'immigration, de protection sociale et d'économie.
Alors que le Parti conservateur de M. Cameron se débat avec la crise et d'impopulaires mesures d'austérité, le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni gagne du terrain remportant victoire sur victoire au niveau local.
26/12/2012
Source : MAP
Le Premier ministre tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement d'enrayer les migrations clandestines, moyennant un appui de l'Union européenne (UE) pour organiser les flux réguliers.
"Nous devons éradiquer l'immigration illégale au profit d'une migration organisée pour garantir les droits des Tunisiens dans les pays d'accueil", a déclaré M. Jebali lors d'une conférence sur la politique migratoire.
Cette éradication "ne sera possible qu'à travers un appui aux flux migratoires organisés", en particulier avec l'UE, qui "a besoin de main-d’œuvre malgré les difficultés économiques qu'elle connaît", a-t-il ajouté.
Selon les dernières statistiques, le nombre d'expatriés tunisiens est passé de 600.000 en 2000 à 1,2 million en 2010, dont la moitié en France, premier partenaire économique de la Tunisie.
Et selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 40.000 Tunisiens ont émigré clandestinement depuis la révolution de janvier 2011, tandis que 2.080 ont disparu en mer.
"Il est primordial de fonder les bases d'une nouvelle politique respectant les droits à la mobilité, au travail et à une vie décente des Tunisiens émigrés", a affirmé Omaya Seddiq, dirigeant d'une association de défense des immigres en Europe, lors de cette conférence sur la politique migratoire.
Le chef l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Houcine Abbassi, a pour sa part évoqué "la fuite des cerveaux" des diplômés partant chercher du travail à l'étranger faute d'en trouver en Tunisie.
La Tunisie, qui a signé des accords migratoires avec l'Italie et la France, a été secouée en septembre par le naufrage dans lequel des dizaines de migrants clandestins ont péri, un drame dans lequel l'opposition a vu un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par le parti islamiste Ennahda.
26/12/2012
Source : AFP
Le secteur du bâtiment est celui qui emploie le plus d'étrangers en Italie avec un taux de 19,2 pc de l'ensemble des travailleurs de cette filière, soit un sur cinq, révèle un récent rapport de l'Institut italien des recherches économiques et sociales (IRES).
Près de 90 pc des travailleurs étrangers dans ce secteur sont employés en tant que manœuvriers en construction, en travaux de finition, de peinture et d'installations diverses (contre 60 pc des Italiens).
Un pour cent seulement des étrangers occupent des fonctions techniques comme celles d'ingénieur ou d'électricien (contre 15 pc pour les Italiens), indique le rapport, précisant que les travailleurs étrangers sont rémunérés mensuellement en moyenne de 133 à 195 euros en moins que leurs collègues italiens.
Selon un rapport sur l'immigration, publié fin octobre dernier à Milan (nord), le nombre de travailleurs étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010.
Ces travailleurs se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail : 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.
26/12/2012
Source : MAP
La France accueillera dans les prochaines semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès de ses soldats en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense.
Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français. Un arbitrage gouvernemental doit encore déterminer leur nombre exact.
Selon Le Monde, "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie".
Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.
Leur expatriation est conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité est désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité à s'intégrer dans le pays d'accueil.
L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre de la force internationale de l'Otan fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense.
D'autres dispositifs de fin de contrat ont été prévus, allant du versement d'indemnités à des aides à la reconversion et à la réinsertion en Afghanistan, a-t-encore indiqué de même source.
Après le retrait des dernières troupes combattantes en décembre, il reste 1.500 soldats français en Afghanistan qui sont des formateurs, logisticiens et médecins.
Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici à la fin 2014.
26/12/2012
Source : MAP
Les participants à la troisième édition du colloque « Vivre ensemble la diversité-dialogue des peuples et des cultures » ont mis en avant la coexistence exemplaire entre juifs et musulmans… Suite sur « Libération »
- Le CCME soutient la rétrospective de films documentaires de la réalisatrice marocaine Dalila Ennadre
- Littérature : Quand Jamal Ouazzani invite à une révolution de l'amour par la sagesse arabo-musulmane
- ÉMIRATS ARABES UNIS : Le CCME participe à la Foire internationale du livre de Sharjah
- Inondations en Espagne : le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger mobilisé pour porter assistance aux Marocains dans les zones affectées
- Sochepress éditions et le CCME publient la version arabe du roman « Rahma : "رحمة : الطريق نحو حريتي » de Rahma El Mouden