lundi 4 novembre 2024 23:31

Tel est l’intitulé de la dernière publication de la Fondation belge Roi Baudouin, une étude rendue publique le 19 décembre 2012. Sous titrée «La migration par mariage du point de vue des migrants par mariage, de leurs familles et des experts à Bruxelles et Emirdağ (2012) », elle a été confiée par la Fondation au Professeur Christiane Timmerman de l’Université d’Anvers. Elle a été co-financée par le Ministère de l'Action Sociale, de la Famille et des Relations Internationales à la Commission communautaire française (COCOF) à Bruxelles.
La recherche s’est fixé pour objectif l’examen minutieux de la migration matrimoniale d’Emirdağ à Bruxelles. La petite ville du centre de la Turquie est la terre d’origine d’une bonne partie des membres de la communauté turque d’Europe, de Belgique et notamment de Bruxelles. A tel point que le nombre de personnes originaires d'Emirdağ vivant à l’étranger est largement supérieur par rapport à celles vivant dans la région turque. Affiner l’analyse du profil, des aspirations et de la motivation des migrants par le mariage, aiderait selon les chercheurs à « mieux comprendre les aspects récurrents des migrations matrimoniales et de se pencher sur la manière dont ces personnes se préparent ».
L’étude n’a pas été éditée en format papier, elle n’est qu’en format électronique, téléchargeable via le site de la fondation Roi Baudouin.
21/12/2012
Source : CCME

Mme Latifa Gahouchi a prêté serment le jeudi 20 décembre 2012 en tant que députée au Parlement Wallon et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du groupe socialiste, et représente la circonscription de Charleroi (Province du Hainaut).
Mme Gahouchi était jusqu’en début décembre 2012 échevine à la ville de Cherleroi, en charge de l'Education, Formation, Promotion Santé à l'Ecole, Centre Récréatifs Aérés et Jeunesse. Elle faisait partie, début des années 2000, des premières mandataires politiques d’origine marocaine à intégrer le cabinet du ministre président de la région Wallonne.
Mme Gahouchi siègera au Parlement de la Fédération aux côtés de trois collègues d’origine marocaine, Mohamed Daïf, Olga Zrihen (PS) et Zakia Khattabi (Ecolo). Elle siègera au Parlement Wallon avec une autre élue d’origine marocaine, Mme Zrihen.
A noter que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est l’assemblée représentative de la population de langue française de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale. Il est composé des 75 membres élus, pour 5 ans, en qualité de membres du Parlement wallon et de 19 membres élus par le groupe linguistique français du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale en son sein.
Aussi, ce parlement, dont le siège est à Bruxelles, élit en son sein dix députés, selon la règle de la représentation proportionnelle entre les groupes politiques du Sénat, qui siègeront dans cette assemblée en qualité de sénateurs de communauté, ce qui est le cas de Mme Zakia Khattabi, chef du groupe Ecolo au Sénat belge.
Vue la composition linguistique et culturelle de la Belgique, elle compte un Parlement fédéral (avec deux chambres, Sénat et chambre des représentants), et cinq parlements régionaux (flamand, wallon, communauté germanophone, région de Bruxelles-Capitale et Parlement francophone de Bruxelles).
21/12/2012
Source : CCME

Une étude réalisée par l’association UrbAgora, intitulée « Outremeuse, île endormie », vient d’être rendue publique. Une étude consacrée au quartier populaire de l’Outremeuse, qui connait un déclin socio-économique depuis près de 30 ans.

Pour redynamiser le quartier, à forte population immigrée, l’association propose à la ville de Liège de réhabiliter le quartier, notamment en rachetant les commerces fermés et en les louant à de jeunes commerçants. Elle propose aussi de programmer des marchés hebdomadaires dans le quartier, de revoir l’architecture des voiries et surtout de créer un musée de l’Immigration. L’étude urbanistique précise que « Le quartier présente la particularité d’abriter à la fois le cœur de l’identité liégeoise et une population étrangère très importante. L’arrivée d’un tel musée aurait donc un caractère symbolique fort et il aurait le potentiel de devenir une des plus grosses attractions touristiques de la ville ».

Liège est une des grandes villes de la Wallonie, elle compte à peu près 200 000 habitants, dont 34.198 étrangers. Les Italiens sont en tête avec 9.285 habitants, viennent ensuite les Marocains au nombre de 3.977, les Français (3.898), les Espagnols (2.393) et les Turcs (1.436). Un musée de l’immigration serait le bienvenu dans cette ville qui attirait la main d’œuvre étrangère grâce à son industrie sidérurgique et aux mines de charbon en pleine effervescence dans sa banlieue pendant la deuxième moitié du siècle dernier.

20/12/2012

Source : CCME

Le système de points utilisé pour sélectionner les personnes désirant immigrer au Canada, à l’extérieur du Québec, sera revu de fond en comble.

Les nouveaux critères de sélection pour le programme de travailleurs qualifiés et professionnels accordent davantage de points aux immigrants plus jeunes, et modifient la façon dont le gouvernement examine l’expérience de travail et l’instruction. La façon dont les points sont attribués pour les capacités linguistiques est également modifiée.

Au Québec, le gouvernement provincial choisit lui-même ses immigrants qualifiés en fonction d’un programme distinct.

Le ministre fédéral de l’Immigration, Jason Kenney, a dévoilé mercredi ce nouveau système, après en avoir esquissé les grandes lignes dans le budget de mars dernier.

Ottawa n’acceptait plus depuis juillet de nouvelles demandes en vertu du programme de travailleurs qualifiés et professionnels, en prévision de la mise à jour du système.

Ces modifications font suite à une décision, présentée dans le budget de mars, qui éliminait les dossiers en attente dans le programme, en annulant des milliers de requêtes. Le programme doit reprendre en mai, lorsque les changements entreront en vigueur.

Une limite sera également imposée au nombre de demandes qui seront acceptées, bien que ce nombre n’ait pas encore été rendu public.

Le système de points évalue les requérants sur un total de 100 points, en fonction de leurs capacités linguistiques, leur âge, leur éducation, leur expérience de travail et leur capacité de s’adapter à la vie au Canada. La note de passage était de 67, et elle ne doit pas changer selon les nouvelles normes.

En vertu du nouveau système, les immigrants doivent entre autres être suffisamment capables de s’exprimer dans l’une ou l’autre des deux langues officielles du pays. Plus ils pourront maîtriser une de ces langues, plus ils récolteront de points dans cette catégorie.

19/12/2012, Stephanie Levitz

Source : Metro/La Presse Canadienne

En dépit d'une légère baisse par rapport au mois précédent, les travailleurs marocains demeurent en tête des contingents étrangers (toutes nationalités confondues), inscrits à la sécurité sociale espagnole dans cette région autonome, a indiqué le ministère espagnol de l'Emploi et de la Sécurité sociale sur son site internet…Suite

Les «bonnes» philippines crient leur désarroi face à une situation qu'elles jugent insoutenable. Maltraitance, viols, exploitation au travail, etc. Ainsi se résume leur quotidien où la détresse devient maïtresse…Suite

 

Le ministre canadien de l'Immigration, Jason Kenney, a annoncé mercredi que le nouveau système de sélection pour le Programme des travailleurs qualifiés du volet fédéral (PTQF) entrera en vigueur le 4 mai 2013, date à laquelle le ministère recommencera à accepter des demandes au titre de ce Programme.

"Les nouveaux critères du PTQF permettront de veiller à ce que le Canada sélectionne les immigrants qualifiés dont notre économie a besoin, et qui sont les plus susceptibles de réussir et de réaliser leur plein potentiel au Canada", a indiqué le ministre de la Citoyenneté, de l'immigration et du multiculturalisme.

Selon lui, les améliorations apportées à la grille de points du PTQF sont fondées sur de nombreuses recherches, "qui ont systématiquement révélé que les aptitudes linguistiques et les jeunes constituent deux des facteurs les plus importants de la réussite économique des immigrants".

"Depuis trop longtemps, trop d'immigrants au Canada sont sous-employés ou au chômage, et cette situation nuit à ces nouveaux arrivants et à l'économie canadienne", a déclaré M. Kenney, estimant que "les changements transformationnels que nous avons apportés au PTQF nous permettront de veiller à ce que les nouveaux arrivants qualifiés puissent utiliser pleinement leurs compétences pour contribuer à l'économie canadienne dès que possible, ce qui est bon pour eux, pour l'économie et pour tous les Canadiens".

Alors que le problème de l'emploi est manifeste de manière globale, et dans la région de Québec notamment avec un "taux élevé" du chômage parmi les cadres immigrants, en particulier maghrébins, la question de l'équivalence des diplômes, de l'intégration et du regroupement familial se posent de plus en plus, malgré l'appel à "une immigration plus francophone" au Québec.
Le Canada a attiré environ un quart de million d'immigrants en 2011 (248.660 résidents permanents), ce qui se situe largement dans la fourchette planifiée par le gouvernement fédéral, qui est de 240.000 à 265.000 nouveaux résidents permanents.

19 déc. 2012

Source : MAP

Le président François Hollande a promis jeudi d'"accueillir mieux" les Algériens demandant des visas pour se rendre en France, et de faire en sorte que les consulats français délivrent plus vite les documents, dans un discours devant le Parlement algérien.

Dans l'intérêt des deux pays, a dit le président français, "nous devons maîtriser les flux migratoires", mais aussi permettre aux jeunes Algériens de circuler.

"Nous ne devons pas faire de la demande d'un visa un parcours d'obstacles, ou pire encore une humiliation, au contraire nous avons besoin que se poursuivent et même s'amplifient les allers-retours des étudiants, des entrepreneurs, des artistes, des familles, bref tous ceux qui animent la relation" entre la France et l'Algérie.

"Nous allons rester dans l'accord de 1968, mais nous prendrons toutes les mesures nécessaire pour accueillir mieux les demandeurs de visa et pour que les documents soient délivrés plus vite par nos consulats. C'est une affaire de respect et d'intérêt mutuel", a souligné François Hollande, rappelant que "près de 200.000 Algériens reçoivent chaque année un visa dans nos consulats".

"Dans le même temps, a encore dit le président français, nous attendons de l'Algérie qu'elle ouvre plus largement ses portes aux Français qui souhaitent se rendre sur votre territoire parce qu'ils y ont des souvenirs, des attaches familiales, affectives ou des projets professionnels ou personnels à réaliser".

Mercredi, au premier jour de sa visite d'Etat en Algérie, M. Hollande avait indiqué que l'accord de 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour des Algériens en France ne serait pas révisé mais que sa mise en oeuvre serait "améliorée" pour répondre aux principes de "dignité et de considération".

"Le réviser pour être plus restrictif, ce n'est pas la position de l'Algérie. Le réviser pour être plus ouvert, ce n'était pas forcément la position de la France", avait-il précisé. Avant de faire part de la décision des deux ministres de l'Intérieur d'"aller plus vite, être plus respectueux, traiter avec toute la diligence nécessaire sur le plan administratif dans les consulats les demandes de visas".
"Ce qui est insupportable, c'est d'attendre trop longtemps ou ne pas pouvoir, pour de brefs séjours, avoir le visa qui permet juste de faire un spectacle, un film ou une recherche de stage", avait-il dit aussi.

20 déc 2012

Sopurce : AFP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, en visite en Catalogne, a appelé, mardi, les associations marocaines à s'organiser pour mieux défendre les intérêts de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne et faire entendre sa voix en ces temps de crise économique.

Les associations marocaines sont également appelées à coordonner leurs efforts pour pouvoir accomplir avec succès les missions qui leur incombent, notamment l'accompagnement et l'encadrement des ressortissants marocains ainsi que la mise en place de conditions favorables à leur intégration dans la société d'accueil, tout en restant attachés à leur patrie, a indiqué M. Maâzouz lors d'une rencontre, à Barcelone, avec les représentants du tissu associatif marocain dans cette communauté autonome.
Le ministre, qui était accompagné des Consuls généraux du Maroc à Barcelone et à Gérone, a tenu à exprimer la solidarité du gouvernement marocain avec la communauté marocaine établie dans cette région face à la crise économique, se disant conscient des conditions de vie difficiles dont souffrent plusieurs ressortissants marocains à cause de cette conjoncture.

Le gouvernement ne ménage aucun effort pour alléger l'impact de cette crise sur les membres de la communauté marocaine, à travers la mise en place de programmes visant à améliorer les conditions de vie et de séjour pour une meilleure intégration et la multiplication des contacts avec les responsables catalans pour les inciter à Âœuvrer à l'amélioration de leur situation et à répondre à leurs besoins essentiels, a dit M. Maâzouz.

Il a rappelé, dans ce sens, la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure constamment les MRE, comme en témoignent les discours du Souverain du 30 juillet et du 20 août. Ces discours, consacrés en grande partie aux questions intéressant la communauté marocaine à l'étranger, constituent une "feuille de route" en la matière, a dit le ministre, qui a présenté, à cette occasion, les grands axes de l'action et de la stratégie du gouvernement visant les MRE.

Cette stratégie, a-t-il expliqué, vise notamment l'intégration des ressortissants marocains dans les pays d'accueil, le renforcement des liens avec leur pays d'origine et l'amélioration des services administratifs qui leur sont destinés.

Elle a également pour objectif d'encourager les MRE à participer au développement socio-économique du Royaume, a-t-il noté, tout en appelant les compétences marocaines à faire bénéficier leur pays d'origine de l'expérience et du savoir-faire acquis dans leurs domaines respectifs en Catalogne.

La rencontre a été également l'occasion pour le ministre de répondre à une série de questions et d'interrogations qui préoccupent les membres de la communauté marocaine, notamment l'enseignement de la langue arabe et les problèmes auxquels sont confrontés certains ressortissants marocains qui bénéficient de l'aide sociale.

M. Maâzouz a indiqué à cet égard avoir évoqué la possibilité d'introduire l'enseignement de la langue arabe dans les écoles publiques catalanes avec la ministre régionale de l'Enseignement, précisant que cette question sera au centre d'une réunion entre les responsables du ministère chargé des MRE et du département catalan, prévue début 2013.

Il a, de même, indiqué avoir saisi sa rencontre avec les responsables catalans pour évoquer le problème des amendes infligées aux ressortissants marocains qui se sont rendus au Maroc alors qu'ils bénéficiaient de l'aide sociale.

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée, notamment, à prendre connaissance de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne.
Au cours de cette visite, la première du genre, M. Maâzouz a eu une série d'entretiens avec plusieurs responsables catalans, axés sur les moyens à même d'améliorer la situation de la communauté marocaine. Le ministre a été également reçu par le président de la communauté autonome de Catalogne, Artur Mas.

Il s'était auparavant rendu à Madrid, où il a eu notamment des rencontres avec les Consuls généraux du Royaume en Espagne ainsi qu'avec les représentants des associations et des compétences marocaines dans ce pays, avant de rencontrer la secrétaire générale espagnole à l'Immigration, Marina del Corral Téllez.

19 déc. 2012

Source : MAP

Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.

Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.

Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.

Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.

Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.

Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.

Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son côté, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.

Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.

La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.

Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.

19 déc. 2012

Source : MAP

Vienne vue par le Maroc, le Maroc vu par Vienne" est le thème d'une exposition photographique de Christiane Schmutterer et Abdallah Bouhamidi dont le vernissage s'est déroulé mercredi soir dans l'enceinte de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc.
A travers cette exposition, organisée conjointement par l'ambassade d'Autriche à Rabat et l'ambassade du Maroc à Vienne en association avec la MAP, chacun des deux artistes propose sa vision personnelle du pays de l'autre. Cet échange de regards l'un sur l'autre donne aux visiteurs une idée claire, mais aussi créative d'une expérience partagée entre les deux photographes marocain et autrichienne.

"Je suis très heureuse d'entreprendre une telle expérience avec Bouhamidi celle d'organiser cette exposition conjointe qui reflète bien l'échange culturel que nous avons eu", a confié Schmuttrer à la MAP.

"Cet exercice photographique m'a permis de redécouvrir le Maroc que j'ai visité il y a une vingtaine d'années, un pays très riche en paysages et en couleurs", a-t-elle ajouté.

Pour Abdallah Bouhamidi, l'idée de l'exposition est née il y a 5 ans. Christiane m'avait invité à venir à Vienne pour porter mon regard sur la ville à travers la photo(...). L'expérience m'a plu et je l'ai invité à mon tour pour venir visiter le Maroc ce qui m'a permis d'avoir ces regards croisés sur les deux pays".

Bouhamidi, psychologue de formation, a indiqué avoir procédé avec l'artiste viennoise "à un travail photographique et d'écriture sur la transhumance estivale des MRE qui viennent d'Europe".

Née en 1963 à Stuttgart en Allemagne de l'Ouest à l'époque, Chistiane Schmutterer est partie en 1964 en Autriche à Pressbaum, près de Vienne et depuis 1988 elle vit à Vienne-Brgittenau.

Elle a étudié d'abord les Germanistiques (Lettres germaniques) à l'Université de Vienne avant de s'orienter vers la Hautes école des Beaux-arts de Vienne. Elle a réalisé plusieurs expositions et reportages. Parallèlement elle se lance dans la création de bijoux de fantaisie. En 2005 elle commence la pratique de la photographie digitale.

Abdallah Bouhamidi, né au Maroc en 1946, a fait ses études au Maroc et en France. De 1976 à 1996, il était psychologue auprès d'adolescents en difficultés sociale, familiale et personnelle dans la ville de Paris.

A partir de 1972, il commence à pratiquer la photographie et l'utilisera plus tard dans sa pratique de la psychologie auprès des jeunes dont il aura la responsabilité.

L'exposition est initiée en association avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

19 déc. 2012

Source : MAP

La réélection décisive du président américain Barack Obama, en novembre, a mis en évidence le visage changeant des États-Unis, les «libéraux» espérant que les minorités culturelles, particulièrement, mènent le pays sur la voie multiculturelle pour entrer résolument dans le 21e siècle.

Le Parti républicain, pendant ce temps, procède à un profond examen de conscience, pour tenter de déterminer de quelle façon se réinventer et élargir son pouvoir d’attraction, en raison de la diminution de la tranche de la population qui demeure son principal électorat: les hommes blancs vieillissants.

Malgré toutes les querelles partisanes qui ont paralysé la capitale américaine au cours des quatre dernières années, un dossier a quand même le potentiel d’unir les républicains et les démocrates en 2013: la réforme de l’immigration.

M. Obama désire aller de l’avant avec une réforme en profondeur du système national d’immigration dès le mois prochain, une fois que les négociations en cours sur le précipice fiscal seront terminées.

Le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, a lui-même admis qu’une telle réforme était nécessaire, malgré le fait qu’il ait voté contre le «Dream Act» en 2007. Ce projet de loi, finalement défait, aurait offert une voie vers la citoyenneté aux millions d’immigrants illégaux présents au pays.

M. Obama a d’ailleurs été réélu avec un appui quasi-unanime des Hispaniques, le groupe à la plus forte croissance démographique des États-Unis. Le président a même obtenu un appui record de 47 pour cent des voix des Américains d’origine cubaine, qui votaient normalement pour le Parti républicain.

Sa victoire du 6 novembre survient au milieu d’une période de grandes transformations pour les États-Unis. En 2011, les naissances chez les minorités culturelles ont pour la première fois dépassé les naissances chez les Blancs. En 2042, la majorité des Américains ne seront plus blancs.

Si les républicains ont, au fil des ans, laissé entendre que la question de l’immigration les intéressait — particulièrement lors des mandats présidentiels de George W. Bush —, un expert dans ce domaine, Louis DeSipio, professeur associé en science politique, n’en est pas convaincu.

«Les dirigeants du Parti républicain ont certainement compris que la réforme de l’immigration est nécessaire pour bâtir des ponts vers les minorités, particulièrement avec les Hispaniques et les Américains d’origine asiatique, mais je ne suis pas sûr que ce sentiment d’urgence est partagé par la base du parti», a-t-il estimé.

Selon lui, la plupart des républicains au Congrès sont en fait incapables de saisir l’ensemble du tableau.

Sur la colline du Capitole, toutefois, les Hispaniques républicains ont déjà entamé des rapprochements avec leurs collègues démocrates pour amorcer des négociations.

Les donateurs latino-américains, qui ont aidé à en finir avec les ambitions présidentielles de Mitt Romney, sont aussi déjà à l’oeuvre, en coulisses, pour créer une importante présence en ligne et sur les médias sociaux afin de faire pression sur le Congrès. Le «Futuro Fund», l’un des principaux contributeurs politiques de Barack Obama, est à l’origine de cette initiative.

Malgré des relations tendues entre la présidence démocrate et l’électorat hispanique, M. Obama a relancé, depuis sa réélection, les démarches pour présenter une série de réformes, notamment la citoyenneté américaine pour des sans-papiers, des mesures de sécurité accrues à la frontière avec le Mexique, et des pénalités plus importantes pour les employeurs qui embauchent des immigrants illégaux en toute connaissance de cause.

Pour M. DeSipio, le système d’immigration du Canada pourrait d’ailleurs s’inviter dans le débat. «L’un des éléments que nous pourrions utiliser dans un projet de loi inclusif est une version du système de points utilisé par le gouvernement canadien», avance-t-il.

Ottawa octroie effectivement des points aux immigrants potentiels en fonction de leur instruction, de leur expérience de travail, de leurs moyens financiers et de leur sens des affaires.

19/12/2012, Lee-Anne Goodman

Source : Metro/La Presse Canadienne

La population palestinienne compte environ onze millions de personnes dispersées dans le monde, parmi eux plus de cinq millions de réfugiés disséminés au Moyen-Orient.
Le sort de ces réfugiés constitue l'un des dossiers les plus épineux dans les négociations, pour le moment bloquées, entre Israël et les Palestiniens, plus de 60 ans après leur exode.
Depuis 1948, première guerre israélo-arabe, les Palestiniens ont connu plusieurs vagues d'exil et différentes terres d'accueil. Aux 760.00 réfugiés de 1948, il faut ajouter les centaines de milliers de déplacés de 1967.
Selon les chiffres du Bureau central des statistiques palestinien, la population palestinienne comptait fin 2010 près de onze millions de personnes, dont 4,1 millions dans les territoires palestiniens et 1,4 en Israël (où ils ont acquis la nationalité israélienne et sont appelés Arabes israéliens).
Outre 4,9 millions de Palestiniens vivant dans des pays arabes, une diaspora de plusieurs centaines de milliers de personnes a essaimé dans de nombreux pays étrangers, notamment en Amérique latine (Chili en particulier), aux Etats-Unis, etc...
Selon l'Office d'aide de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), créé en 1949, les réfugiés et leurs descendants étaient 2,05 millions en Jordanie en janvier 2012, 1,22 million dans la bande de Gaza, 874.600 en Cisjordanie, 510.400 en Syrie et 465.800 au Liban. L'Office assiste ces réfugiés en leur fournissant notamment des soins sanitaires et un système d'éducation gratuit.
Selon l'UNRWA, les réfugiés sont accueillis dans des dizaines de camps en Cisjordanie, à Gaza, au Liban, en Syrie et en Jordanie.
Le statut des réfugiés diffère selon les pays d'accueil. Seule la Jordanie a donné à un nombre important d'entre eux la nationalité. Leur situation est particulièrement précaire au Liban et en Syrie. L'émigration vers les pays du Golfe date des années 1960 et a été motivée par la recherche de travail.
Depuis la "Nakba" ("catastrophe" en arabe) que fut pour les Palestiniens la création d'Israël en 1948, le sort des réfugiés poussés à l'exode et de leurs descendants est un élément clé de la cause palestinienne.
La résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948, stipule que "les réfugiés qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible" et que "des dédommagements devraient être versés pour les propriétés de ceux qui ne veulent pas revenir".
Les Palestiniens, soutenus par le monde arabe, exigent qu'Israël reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, tout en affirmant qu'une fois ce principe reconnu, les modalités d'application seraient négociées. Israël considère en revanche qu'une telle reconnaissance ouvrirait la voie à un retour massif et menacerait son existence en tant qu'"Etat juif".
Mercredi, le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé l'ONU à laisser les réfugiés palestiniens fuyant les combats dans le camp de Yarmouk à Damas, entrer dans les territoires palestiniens. Selon l'UNRWA, 100.000 résidents du camp qui comptait 150.000 habitants ont fui.
La Syrie comptait avant le début du conflit en mars 2011 plus de 520.000 Palestiniens. Depuis quelque 360.000 ont été déplacés à l'intérieur du pays selon l'ONU qui n'a toutefois pas encore pris en compte les 100.000 ayant fui Yarmouk.
19/12/2012
Source : AFP

Le gouvernement espagnol ne compte pas faire machine arrière au sujet de sa mesure controversée de priver les immigrés en situation illégale de la Carte de santé qui leur permet de bénéficier gratuitement des soins médicaux.
En dépit de la décision de la Cour Constitutionnelle de soutenir un décret de loi adopté par le gouvernement régional du Pays Basque (Nord de l'Espagne) visant à offrir l'accès gratuit à tous les soins médicaux aux immigrés, le gouvernement conservateur souligne que sa position reste "inchangée" et que la mesure, entrée en vigueur en septembre dernier, ne subira aucune modification.
"Le ministère de la santé n'est pas concerné par la décision de la Cour constitutionnelle", a souligné la ministre Ana Mato, insistant que "le décret adopté par le gouvernement basque est anticonstitutionnel".
Selon un amendement de la Loi sur les étrangers, les sans-papiers n'ont pas le droit d'accéder aux prestations médicales gratuites. Cette décision a suscité un débat houleux et une série de critiques de la part des syndicats, des ONG et de plusieurs communautés autonomes espagnoles.
Plus d'un demi-million de sans-papiers sont privés de la Carte sanitaire à laquelle tous les immigrés, justifiant d'un certificat de résidence municipal, pouvaient prétendre. En vertu de cet amendement, l'accès aux soins de cette catégorie d'étrangers, issus de pays hors Union européenne, sera limité aux seuls cas d'urgence médicale (accident, accouchement, etc) et du suivi des enfants en bas âge.
Les familles des immigrés légalement établis en Espagne et n'ayant pas encore obtenu leurs papiers devront se contenter, elles aussi, de ce minimum de soins de santé.
19 déc 2012
Source : MAP

Le nombre des étrangers résidant en Italie a plus que triplé au cours de la dernière décennie passant de 1.334.889 personnes à 4.029.145, indique mercredi l'institut italien des statistiques (Istat).
Se basant sur les données définitives du dernier recensement de la population, effectué en octobre 2011, l'Istat précise que la population italienne dans son ensemble a enregistré une hausse de 4,3 pc par rapport à 2001, soit près de 59,433.744, grâce notamment à l'apport des étrangers.
Lors de cette décennie, la population italienne a en effet diminué de près de 250 mille personnes, soit un taux de -0,5 pc, alors que celle étrangère a augmenté de 2.694.256.
S'agissant de la répartition géographique des résidents étrangers, l'Istat indique que plus du tiers d'entre eux vit dans le nord-ouest de la péninsule (35,4 pc), contre 27,1 pc dans le nord-est, 24 pc dans le centre et seulement 13,5 dans le sud (Mezzogiorno).
La composante féminine représente, quant à elle, 53,3 pc de cette population étrangère, valeur qui atteint 56,6 pc dans la région méridionale de la péninsule, souligne l'institut, relevant que 46 pc des étrangers résidant dans le pays ont entre 25 et 44 ans.
La population italienne est, de son cô té, de plus en plus vieille. Le pourcentage des personnes âgées de plus de 65 ans est ainsi passé de 18,7 pc en 2001 à 20,8 pc en 2011. Celui des plus de 85 est passé de 2,2 pc à 2,8, alors que le nombre des centenaires a plus que doublé passant de 6.313 à 15.080.
19 déc 2012
Source : MAP

Le 7ème salon de l'immobilier marocain à Bruxelles +Smabxl+ se tiendra, du 15 au 17 mars prochain, pour dévoiler aux Marocains résidant tant en Belgique que dans les pays voisins l'offre immobilière diversifiée des promoteurs marocains ainsi que les projets de développement immobilier de grande envergure en cours d'achèvement.
Cette édition va présenter des nouveautés dans le domaine avec des produits inédits et variés mais également des promoteurs immobiliers invités pour la première fois afin de satisfaire aux besoins des MRE désireux d'investir dans le secteur, a indiqué lors d'une conférence de presse, mardi soir à Casablanca, M. Lotfi Chelbat, PDG du salon.
Le Smabxl, fidèle à sa tradition, va mettre à l'honneur pour l'édition 2013 la région de l'Oriental afin de lui permettre de décliner ses richesses naturelles et ses potentialités économiques et humaines qui constituent des leviers pour l'attrait des investissements directs, a-t-il souligné.
Les organisateurs vont aussi rendre à l'artisanat marocain ses lettres de noblesse en lui accordant une attention particulière et une place de choix et en lui réservant des espaces au sein du salon afin de promouvoir et de commercialiser le produit artisanal, voire la main d'Âœuvre à l'échelon international.
Cet espace va mettre en relief toute la richesse de ce patrimoine notamment des métiers ayant un lien direct avec l'immobilier et l'habilité des artisans marocains dans le travail du bois, du plâtre et du zellige donnant, par là, une dimension intemporelle à l'architecture marocaine, a fait savoir M.Chelbat.
Un accord de partenariat a été conclu entre le Smabxl et le ''Morocco Property Expo'', Salon de l'immobilier et l'art de vivre marocain, qui se tient dans plusieurs villes dont Dubaï, Francfort, Jeddah, Montréal et New York, pour promouvoir le produit immobilier marocain dans les marchés européens, partager les expériences en matière d'organisation de salons et de coordonner les programmations de ces rendez-vous, a-t-il indiqué.
Ce partenariat tend à satisfaire les besoins grandissants des MRE sur les produits immobiliers dans le pays d'origine, à contribuer à faire du Maroc une nouvelle destination pour les investissements étrangers dans le secteur immobilier et à prospecter en commun de nouveaux marchés pour la promotion du produit immobilier marocain, a souligné, de son cô té, M. Hamza Idrissi, responsable au Morocco Property Expo.
Le programme de ce salon, organisé sous l'égide du ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville avec le soutien du département chargé des marocains résidant à l'étranger, prévoit des conférences et rencontres animées par des architectes, notaires, décorateurs et autres experts.
La précédente édition du Smabxl, organisée sur plus de 4.000 m2, avait accueilli plus de 39.000 visiteurs dont 82 pc des MRE et 18 pc de la population d'origine européenne.
Près de 85 pc ont visité le salon pour acquisition d'un appartement, 10 pc pour une maison individuelle et 5 pc pour les villas de standing. Plus de 25 pc sont des investisseurs pour un rendement financier (placement) et plus de 40 pc ne sont pas encore propriétaires de logement au Maroc, selon les statistiques de l'édition 2012.
19 déc 2012
Source : MAP

Les participants à la troisième édition du colloque "Vivre ensemble la diversité - dialogue des peuples et des cultures", organisé récemment à Aix-en-Provence (sud de la France), ont mis en avant la coexistence "exemplaire" entre juifs et musulmans au Maroc à travers l'histoire.
L'économiste Gilbert Benyaoune, Professeur d'économie à l'université d'Aix-en-Provence, et Président du groupe d'Aix qui milite pour la paix entre Israéliens et Palestiniens par l'économie, à l'instar de l'Europe après la seconde Guerre mondiale, a livré un témoignage sur "l'expérience et le vécu des juifs au Maroc".
Il a mis l'accent sur la tolérance dans l'histoire du Maroc où juifs et musulmans vivaient en bonne intelligence depuis des siècles.
L'historien Yigal Bin Nun a, pour sa part, abordé la vague de migration des juifs marocains, soulignant l'attachement demeuré intact de ces derniers au Maroc.
Rachid Mountassar, universitaire et spécialiste du dialogue interculturel a, quant à lui, plaidé pour un passage du dialogue des cultures utilisé comme un alibi politique à la culture des dialogues des peuples et des civilisations en faveur de la paix.
De son côté, Mohamed Affaya, écrivain et professeur à la faculté des Lettres à Rabat, a éclairé l'assistance par un exposé sur l'histoire moderne de la culture marocaine.
L'histoire de l'immigration marocaine en France a été, par ailleurs, abordée par Driss Ajbali, sociologue et membre du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.
L'intervenant a livré une analyse des quatre étapes de l'immigration Maghrébine en France, de la première génération ouvrière des années 1960 et 1970, celle des parents habitant les foyers Sonacotra, à celle d'un Islam revendicatif, en passant par l'émergence des jeunes issus de l'immigration dans les années 1980, dont le combat avait concrétisé l'acquisition du statut de résident.
Dans leurs recommandations, les participants ont estimé que le tissu associatif des marocains de l'étranger doit s'adapter à l'évolution et aux exigences de l'immigration marocaine, afin de répondre aux attentes de la jeunesse issue de l'immigration, tant sur la forme par le discours que sur le fond en évoquant des thématiques qui intéressent la jeunesse. Cette exigence devient vitale pour la préservation et l'entretien de la relation entre cette jeunesse avec la mère patrie.
Ils ont, à ce titre, invité le Ministère de la jeunesse et des sports marocain à accorder la place qui appartient à la jeunesse issue de la diaspora marocaine au sein du futur Conseil national de la Jeunesse, conformément aux recommandations de SM le Roi Mohammed VI dans Son discours du 20 août dernier.
Organisé par le Conseil Régional des Marocains de France de PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), ce colloque s'inscrit dans le cadre des journées du Dialogue des Peuples, une manifestation qui se veut un rendez-vous annuel d'échange, d'amitié et de solidarité des civilisations et des peuples issus de la Méditerranée.
Avec cette édition du Dialogue des Peuples, "nous voulons montrer au monde que Juifs, Chrétiens et Musulmans veulent aujourd'hui, comme hier, unir leur force pour plus de fraternité, plus de tolérance et plus de justice", a souligné Driss Mechioukhi, Président du Conseil Régional des Marocains de France û région PACA.
"Pour nous, Marocains, qui ont toujours vécu en bonne intelligence avec nos frères des autres confessions, tout cela nous paraît logique et évident. Mais, dans le monde troublé qui est le nô tre, nous avons envers nos enfants un devoir de mémoire, un devoir de transmission et un devoir d'éducation", a-t-il ajouté, en clôture de l'événement.
Une soirée artistique a été organisée en clô ture à ce colloque animée par l'artiste Mostafa El Harti, en présence de la Vice-présidente du conseil régional PACA, Gael l'Enfant, du Vice-président du Conseil général, André Guinde, de l'adjoint au Maire de la ville, Françoise Therme, et du Consul général du Maroc à Marseille, Mostafa Basso, qui ont tous salué l'initiative du Conseil Régional des Marocains de France.
19 déc 2012
Source : MAP

En prélude de la Journée des migrants, célébrée le 18 décembre, le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a révélé que plus de 15.000 personnes de toutes nationalités confondues avaient perdu la vie, en tentant de traverser la Méditerranée.
Le Président de l’association « Horizon sans frontières », Boubacar Seye a chiffré le nombre de victimes de l’immigration clandestine : « Entre 1989 et 2009, il y a eu plus de 15.000 morts en Méditerranée, en moyenne », a-t-il révélé, d’où la nécessité, selon lui de revoir le code de l’immigration. « Il y a une urgence de changer les lois et elle est aussi due aux pertes humaines enregistrées, parce qu’aujourd’hui, ce ne sont plus les pauvres qui migrent. Nous sommes dans un contexte de globalisation, nous avons 850 millions de personnes qui franchissent les frontières. Donc, cette loi s’impose car, nous ne pouvons plus accepter qu’il y ait tant d’Africains morts en Méditerranée », a-t-il précisé.
L’ONG Horizonte sin fronteras (Horizon sans frontières, HSF), une organisation créée par la diaspora sénégalaise, interpelle l’Etat et les acteurs à une prise de conscience sur l’histoire de « Barça ou Barsax (Barcelone ou mourir) ». Sous le parrainage du Président de la République sénégalaise Macky Sall, la Journée des migrants a été célébrée le 18 décembre au Sénégal. Cette journée a aussi été l’occasion, pour l’association créée en 2006, d’entamer une tournée de sensibilisation sur les migrants « qui sont un facteur d’équilibre social et économique » et pour lancer l’alliance internationale pour la mobilisation et la sensibilisation contre l’immigration clandestine, d’après le Président de HSF.
Le mois de novembre dernier, deux pirogues remplies de jeunes ont chaviré aux larges des côtes marocaines. Le bilan a été lourd, 72 morts africains dont 31 Sénégalais.
19/12/2012, Khalil Dieme
Source : Afrikom

La Journée internationale des migrants, qui a été célébrée mardi 18 décembre, est passée inaperçue en Espagne, pays qui avait pourtant enregistré les deux dernières décennies les plus forts taux de croissance de la main-d'oeuvre étrangère.Jusqu'à une date récente, l'immigration en Espagne était au centre des préoccupations de la société civile, des pouvoirs politiques et acteurs sociaux...Suite

Les jeunes hollandais issus de l'émigration, même avec des compétences professionnelles similaires à leurs concitoyens, ont moins de chances de trouver un emploi via une agence de recrutement, selon une enquête de l'Institut néerlandais pour les recherches sociales rendue publique lundi.

Un Néerlandais de souche réussit dans 44 pc des cas à décrocher un emploi sur entretien, contre 23 pc pour un autre appartenant à l'une des minorités, a révélé l'étude menée avec le concours de jeunes (22-23 ans) ayant visité 460 agences de recrutement.
Un quart des jeunes néerlandais d'origine étrangère hors Union européenne sont au chômage, contre 8 pc des jeunes de souche, a précisé l'enquête, considérant que "cette discrimination contre les jeunes hollandais non-occidentaux serait à l'origine de leur mauvaise situation sur le marché de l'emploi".

Les Néerlandais d'origine marocaine restent les plus touchés par cette discrimination au sein des agences de recrutement comparativement aux autres communautés, notamment turque, surinamienne, ou antillaise, indique-t-on de même source.

Le procédé de cette enquête consistait à ce que ces jeunes, faux chercheurs d'emploi, présentent le même CV et répondent de la même manière aux questions standards dans un néerlandais sans accent. Les candidats étaient aussi habillés presque de la même manière et avaient des comportements identiques.

L'étude a, par ailleurs, révélé que le taux d'accès des femmes issues de l'émigration à l'emploi était plus important que chez les hommes, prouvant que employeurs font plus confiance aux premières qu'aux seconds

17 déc. 2012

Source : MAP

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